ville-marie 3477, rue Drummond - 12 étages

[Dominic723]

Il y a 2 heures, Rocco a dit :

Moi si j'achète un building, j'ai le droit de faire ce que je veux avec. Les locataires doivent savoir par définition qu'ils sont là "en attendant". Si tu veux être propriétaire de ton affaire, achète-le! Ben tanné. Ben ben tanné des locataires qui se croient tout permis, mais qui sont même pas capable de changer une ampoule sans contacter le propriétaire! 

C'est pas comme ça que ça marche... il y a des règlements et des lois à suivre, surtout quand il y a des locataires. Tu peux pas juste acheter pis te dire : bon je sacre tout à terre et je fais ce que je veux. Si tu veux avoir plein contrôle tu t'achètes quelque chose à toi seul pour toi... Ici on parle d'un immeuble locatif qui a été vidé pour sois disant de faire rénover et transformer pour ensuite finir en démolition avec un nouveau projet à 1800$ le studio....

Ils auraient rénover l'immeuble actuel qui est relativement encore correct et ils l'auraient agrandis et ça aurait probablement passé. Quand tes actions impacts tes voisins, t'as des restrictions à prendre en compte, encore plus dans une ville et encore plus dans un secteur comme celui-là. 

On voit clairement que t'as déjà eu des histoires de locataires de merdes, mais c'est aussi vrai dans l'autre sens que si tu changes la moindre petite affaire, le proprio viens chialer que tu l'as scraper et te le charge...

[Mfrappier]

Le bâtiment est vide. Aucun locataire. Doit subir des rénovations majeurs. Le projet présenté était de plein droit, sans dérogation donc parfaitement conforme au zonage en place. 

[Rocco]

Dommage qu'on soit pas en 1975, les pépines seraient passées pendant la nuit. On en vient presque a s'ennuyer du bon vieux temps.

[KOOL]

il y a 10 minutes, Rocco a dit :

Dommage qu'on soit pas en 1975, les pépines seraient passées pendant la nuit. On en vient presque a s'ennuyer du bon vieux temps.

LOL ! Ça a été interdit avec l'arrivée du PQ en 1976*, c'est alors que Montréal dû faire face aux multiples frasques d'un pyromane en série particulièrement actif. 

* Invention totale histoire de préparer le terrain pour mon gag. 

[acpnc]

Le 2021-06-26 à 08:37, Rocco a dit :

Dommage qu'on soit pas en 1975, les pépines seraient passées pendant la nuit. On en vient presque a s'ennuyer du bon vieux temps.

À lire toutes ces horreurs sans aucune nuance, pas étonnant que plusieurs prennent leur distance. Il n'y a donc plus de place pour la modération sur ce forum? Sommes-nous en train de glisser dans un discours à pensée unique avec les bons et les méchants, comme dans le bon vieux temps du facisme, bien avant 1975, on s'entend? Ce qui m'amène à me poser sérieusement la question quant à ma place dans ce genre dérive malsaine où l'intelligence, les propos réfléchis et la sensibilité vis à vis d'autrui sont de moins en moins évoqués dans nos fils de discussions. Dommage... c'est la crédibilité de Mtlurb qui en prend un coup et qui se fragilise perceptiblement. Il ne faudrait pas attendre la désertion d'un plus grand nombre de membres avant de donner un sérieux coup de barre plus au centre, en redevenant plus inclusif et moins polarisé. 😬

[acpnc]

Le 2021-06-23 à 01:03, Rocco a dit :

Stupid tenants who think they own the building. Hey, there's a reason you are called a "tenant". Means you own nothing! I can't believe an owner can't do what they want of their building. Pathetic!!!!!! Buy the building if you want a say on it, otherwise shut up, and pay your rent! If I was the owner, the pépines would already be crushing your living room!

Quel fiel!!!!

Ce ne sont pas les locataires qui sont les stupides dans cette histoire, puisqu'ils étaient là (souvent depuis longtemps) avant que le nouveau propriétaire arrive, (en tentant un coup de force contre eux). Une situation devenue trop fréquente et qui témoigne d'une vision purement mercantile, par une marchandisation à outrance du logement. Pourtant un immeuble résidentiel est un authentique milieu de vie, qui fait naturellement partie du tissu social d'un quartier donné. Or, on ne peut pas traiter l'habitation comme un vulgaire bien de consommation duquel tirer le plus grand profit à court terme. Parce que justement le logement est un besoin essentiel incontournable, puisqu'il est l'assise même de la stabilité d'une population et qu'il est à la base même de l'économie d'une ville.

Ainsi, quand on achète un immeuble locatif, on achète en réalité des baux. Ces derniers sont des contrats signés reconnus officiellement par l'État entre les locataires occupants et le (ou les) proprio présent ou acheteur. Ce sont en tout point des documents légaux qui protègent simultanément les droits des occupants (clients) et du propriétaire selon des conditions pré-établies, qui se perpétuent normalement d'un propriétaire à l'autre. C'est pour cela qu'ils sont soumis à des règles précises, afin justement de garantir la sécurité du logement et éviter les abus de part et d'autre, le tout chapeauté par une régie gouvernementale.

Sans ce contrôle étatique ce serait l'anarchie totale qui menacerait de précarité une bonne partie de la population la plus vulnérable de la ville et une porte ouverte à la gentrification générale, qui causerait l'inévitable exode des plus pauvres. Un phénomène contraire à la volonté des citoyens de maintenir une ville inclusive, où la mixité sociale est l'essence même de la culture du vivre ensemble montréalais et québécois.

Cela dit, c'est la bonne foi de certains acheteurs que je questionne ici. Puisqu'en toute connaissance de cause, plusieurs tentent de contourner les règles à leur unique avantage par toute sortes de stratégies douteuses. Ainsi ils essaient de se faire justice par des manigances et des astuces pour faire un coup d'argent facile. Grand bien leur fasse, mais il y a des véhicules d'investissements appropriés pour cela, qui ne causeront aucun dommage à autrui et qui permettront un enrichissement tout à fait légitime.

J'en conclus qu'ici dans ce dossier sensible, il y a de toute évidence une dimension humaine qui particularise les transactions immobilières résidentielles de type locatif pour lequel il faut demeurer très vigilant. En effet le logement est une classe à part qui va au-delà de ce que l'on appelle communément un bien de consommation courant. Parce que sa jouissance est partagée par un possesseur qui administre son bien et un client qui l'occupe moyennant une compensation financière. Le tout est encadré par une réglementation pertinente à l'activité, qui tente de créer le meilleur équilibre possible entre les parties prenantes, dans le but d'en assurer une certaine pérennité. 

Alors qu'on le veuille ou pas, l'investissement dans le résidentiel locatif vient avec des responsabilités qui limitent naturellement les actions sans consentement mutuel. Parce que les droits des uns s'arrêtent là où ceux des autres commencent. Or, si on n'est pas prêt à préalablement respecter et accepter honnêtement les conditions qui accompagnent ce type d'investissement particulier, il faut nécessairement aller voir ailleurs tout simplement. Surtout, on ne peut pas blâmer ceux qui tentent de protéger leurs acquis et leur mode vie, tout en respectant intégralement leur propre part du contrat concerné. 

Finalement c'est la bonne foi qui fera toute la différence et elle devrait se manifester clairement de part et d'autre. Autrement il faudra intervenir en appliquant des règles basées sur la jurisprudence. Ces dernières visent en premier lieu dans notre société à protéger les droits des plus faibles. Morale de cette histoire: une entente vaut le meilleur des procès. 

[MtlMan]

Shiller et Kornbluth ne font que récolter ce qu'ils ont semé. Ils sont infamously célèbres pour leur manque d'éthique et leurs manœuvres ''crossatoires'' détestables.

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-04-06/evictions-et-harcelement.php

Ça a certainement joué.

Tant pis pour eux. 

Le temps fera son œuvre, si on est le moindrement chanceux : ils revendront leur acquisition (à perte, j'en serais ravi), et le prochain promoteur aura plus de sens social et politique et pourra convaincre avec un projet à la fois important et plus acceptable.

Just talkin'

[Rocco]

En même temps tu fais quoi de locataires qui payent 500$ pour un 4 et demi décriss et qui veulent que le logement reste décriss pour continuer à payer son 500$. Assez c'est assez. C'est du cas par cas, mais y'a de l'abus des deux bords.

[acpnc]

Il y a 9 heures, Rocco a dit :

En même temps tu fais quoi de locataires qui payent 500$ pour un 4 et demi décriss et qui veulent que le logement reste décriss pour continuer à payer son 500$. Assez c'est assez. C'est du cas par cas, mais y'a de l'abus des deux bords.

Arrête de prendre des exceptions pour des généralités, ton discours est tordu et rempli de purs préjugés. Oui il y a de l'abus des deux bords, mais la balance penche considérablement plus d'un côté et c'est celui des requins, dont la priorité est strictement le fric rapide, sans aucun égard à la personne humaine ni ses droits. 

[ToxiK]

il y a 23 minutes, acpnc a dit :

Arrête de prendre des exceptions pour des généralités, ton discours est tordu et rempli de purs préjugés. Oui il y a de l'abus des deux bords, mais la balance penche considérablement plus d'un côté et c'est celui des requins, dont la priorité est strictement le fric rapide, sans aucun égard à la personne humaine ni ses droits. 

La grande majorité des duplex et triplex appartient à des petits propriétaires qui n'ont rien de squales et qui essayent simplement de payer leur hypothèques et leurs taxes avec les revenus de loyers.  Dans un petit immeuble, ça ne prend qu'un seul mauvais locataire qui ruine la vie des autres locataires de l'immeuble (ce qui comprend parfois le propriétaire), qui démolit tout ou qui ne paye pas son loyer pour ébranler la rentabilité d'un immeuble.  Au bout du compte, ce sont les autres locataires qui payent aussi.  C'est pour ça qu'il y a autant de tentatives pour changer les logements en condos; c'est plus facile de le vendre et faire un profit que continuer à louer et risquer de tomber sur un mauvais locataire dont on ne pourra plus se débarrasser.

Oui, il y a des propriétaire malhonnêtes ou qui négligent l'entretien de leurs immeubles et qui ne respectent pas leurs locataires, mais il y a encore plus de locataires aussi profiteurs et aussi malpropres, et ils sont protégés par la bureaucratie du Tribunal administratif du logement.  Les gouvernements sont souvent impuissants à forcer les mauvais propriétaires à entretenir décemment leur logements et à ne pas abuser des règles mais il le sont également face aux locataire, la différence ici est que les locataires ont la sympathie de la population (même dans les cas où ils ne la mérite pas) et que les biens pensants les voient comme des gentils pauvres exploités par des requins capitalistes, et ce même si le gentil pauvre a de l'argent mais qu'il choisit de ne pas payer, qu'il démoli allègrement son appartement et que le requin capitaliste vit dans le logement d'en dessous et qu'il essaye simplement de payer ses comptes de taxes à temps.  Ce locataire peut ensuite se sauver sans payer durant la nuit pendant que le propriétaire doit réparer la casse.

Dans un monde idéal, les mauvais locataires logeraient chez les mauvais propriétaires et on les laisserait se mériter les uns les autres.