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Esplanade Cartier (Projet global - 6 îlots)


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19 minutes ago, averhaegen said:

Le site des Portes Sainte-Marie
Pour ce qui est du site des Portes Sainte-Marie, NOS architectes soutiennent qu’une croissance graduelle de la densité et des hauteurs vers le sud assure « une insertion harmonieuse du projet dans son milieu » et demande ainsi qu’une hauteur supérieure à 65 m soit autorisée le long du boulevard René-Lévesque. D’autres intervenants abondent dans le même sens et proposent des hauteurs de 80 mètres afin de « souligner le statut du secteur comme véritable porte d’entrée 
sur la métropole », tout en conservant les vues axiales sur le fleuve et la structure du pont Jacques-Cartier.

Ce sont des opinions,  mais OCPM recommande 45 mètres/ 15-18 étages pour l'ensemble du territoire des Faubourgs. C'est leur première recommandation.

Attendons le communiqué/réponse  de l'arrondissement car 45 mètres est beaucoup moins que les urbanistes avaient proposé.

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Membres prolifiques

https://outstandingpropertyaward.com/winners/opal/2020/3987/

Platinum 2020 / ARCHITECTURAL DESIGN


* **Project Title**

# Esplanade Cartier

* **Winning Firm**

### NÓS Architects

* **Lead Designer**

### Gil Hardy + Charles L. Proulx

* **Awarded**

PLATINUM AWARD, ARCHITECTURAL DESIGN, Mixed-Use

image.png.c9c9515969e9d087037dfe033a328ce4.png

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https://www.lapresse.ca/affaires/2021-06-22/laurence-vincent-pdg-de-prevel/un-capital-immobilier-riche-a-developper-a-montreal.php

Laurence Vincent, PDG de Prével Un capital immobilier riche à développer à Montréal

PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, LA PRESSE

Laurence Vincent, PDG du Groupe Prével

Le groupe Prével a entrepris la construction de la première phase de l’Esplanade Cartier, tout juste à l’est du pont Jacques-Cartier, un projet audacieux de 2000 unités d’habitation réalisé dans un environnement mixte de condos, logements locatifs, bureaux, commerces de proximité et places verdoyantes. Il s’agit aussi du plus important projet que met en branle Laurence Vincent, présidente et cheffe de la direction depuis le 1er janvier du groupe de développement immobilier fondé par son père Jacques Vincent. La PDG nous raconte son cheminement et sa vision du développement.

Publié le 22 juin 2021 à 8h00

JEAN-PHILIPPE DÉCARIELA PRESSE

Vous étiez depuis trois ans la coprésidente de Prével avec Jonathan Sigler, un associé de longue date de votre père. Comment s’est déroulée la transition ?

J’ai succédé à mon père en 2018 comme coprésidente de Prével. Depuis quelques années, mon père souhaitait progressivement se retirer, et on a été accompagnés durant deux ans par une firme spécialisée en transfert d’entreprise.

Jonathan, qui s’est joint à mon père au début des années 1990, n’était pas prêt à quitter tout de suite et c’est pour ça qu’on a codirigé. Autant il était complémentaire à mon père, autant il l’a été avec moi. Graduellement, Jonathan a pris un peu de recul. C’est un grand sportif et il voulait en profiter un peu plus. Disons que la pandémie m’a mise en pleine responsabilité.

Était-ce une ambition de longue date de vouloir succéder à votre père et de diriger cette entreprise qui a réalisé plus d’une quarantaine de projets immobiliers dans la grande région de Montréal ?

Non, pas du tout. Après avoir décroché mon bac en histoire à l’Université de Colombie-Britannique, en 2004, je suis revenue à Montréal et mon père m’a demandé si je voulais m’occuper du service après-vente d’un projet de construction de maison de retraite qui arrivait à terme. Je prévoyais aller travailler pour des organisations internationales ou devenir journaliste.

J’ai commencé comme ça, sur une base temporaire, puis de projet en projet, j’ai fait toutes sortes de mandats : sur les chantiers, aux ventes, au marketing, en conception, aux communications. J’ai pris une pause pour compléter un MBA à HEC et je suis revenue en 2009 comme vice-présidente aux ventes.

Qu’est-ce qui vous a convaincue de poursuivre dans le domaine du développement immobilier ?

J’ai été très impressionnée par la réputation qu’avait acquise Prével dans le marché. Mon père était reconnu comme un homme de parole, droit, et nos projets immobiliers amélioraient la vie des gens et des quartiers. On pouvait faire une différence et revitaliser des lieux négligés dans le passé. On n’a qu’à penser au projet Lowney, dans Griffintown. Ça a commencé par la conversion de deux petites usines abandonnées pour se terminer avec un projet en 15 phases et 1700 condos qui ont réanimé tout un quartier.

C’est la marque de commerce de Prével de revitaliser et de développer des quartiers mal aimés et c’est ce que vous faites actuellement avec l’Esplanade Cartier. Comment est née cette vision de la revitalisation urbaine ?

À la fin des années 1990, l’industrie immobilière a été en crise. Durant cinq-six ans, il ne se vendait pas et ne se construisait pas de maisons neuves. Prével avait 17 projets de front, ç’a été une période très difficile. Mon père s’est lancé dans le projet du Quai de la Commune, puis s’est toujours limité à un certain nombre de projets menés simultanément.

C’est encore votre modèle. Combien de projets gérez-vous actuellement ?

Idéalement, on souhaite mener quatre projets de front. C’est la meilleure façon d’optimiser nos ressources. On est une petite équipe d’une centaine de personnes, et chaque groupe, que ce soit les ventes et le marketing, les acquisitions, le développement, la gestion de chantiers, les services après-vente, est pleinement occupé.

Aujourd’hui, on construit la première des six phases de l’Esplanade Cartier. On a 400 000 pieds carrés à développer au centre-ville de Montréal. Il y aura 2000 unités d’habitation, dont le tiers sera en location, des espaces de bureaux aux premiers étages, un supermarché et des commerces de proximité au rez-de-chaussée.

On a aussi le projet Quartier Général dans Griffintown, où on construit 300 condos aux abords du canal de Lachine, et le Bellerive, à Tétreaultville, avec 600 condos et maisons de ville.

Vous avez fait l’acquisition de terrains à Brossard. Vous souhaitez sortir un peu de Montréal ?

Ça fait partie de notre stratégie. Aujourd’hui, notre vision est de nous implanter en milieu urbain à revitaliser et autour des grands pôles de transport en commun. On a fait deux acquisitions REM, dont celle de Brossard à proximité de la station Panama.

Vous avez dû payer la plus-value foncière qu’exige la Caisse de dépôt. Est-ce que ce sera le cas à l’Esplanade Cartier, où la Caisse souhaite faire circuler le REM sur le boulevard René-Lévesque ?

On a fait les acquisitions REM en sachant qu’on devait payer une prime, mais notre projet Esplanade, ce n’est pas un projet REM. Il a été développé et entrepris avant qu’on annonce la possibilité d’y faire circuler le REM, et je ne pense pas que ce soit une bonne idée d’installer cette infrastructure en hauteur. Ce n’est pas un mode de transport urbain. Partout, on a réduit les infrastructures en hauteur, que ce soit l’échangeur Turcot ou celui de l’avenue des Pins. La station de métro Papineau est à 150 mètres de l’Esplanade. À la rigueur, un tramway serait beaucoup plus approprié.

Est-ce que vous appréhendez la crise immobilière que de plus en plus d’experts évoquent avec la flambée des prix qu’on a connue l’an dernier ?

On n’est pas dans la situation de Toronto ou de Vancouver. On offre des unités d’habitation qui se détaillent entre 250 000 $ et 600 000-700 000 $, ce qui est encore abordable. Les prix des terrains sont en hausse, les coûts de construction augmentent, mais on a été moins affectés que les rénovateurs par la hausse des prix du bois. On vit présentement un enjeu avec la pénurie de béton, attribuable, selon moi, à la multiplication des travaux d’infrastructures.

Est-ce que vous voyez encore un potentiel de nouveaux développements immobiliers à Montréal ou est-on arrivé à un point de saturation ?

Vous ne pouvez pas savoir tout le potentiel de développement qu’il reste à Montréal. On irait marcher et vous verriez que rue Saint-Catherine Est, il faut densifier en construisant en hauteur pour ramener un peu de vie dans le quartier.

Il n’y a pas de commerces parce qu’il n’y a pas la densité de population nécessaire. Beaucoup de petits centres commerciaux pourraient être transformés en incorporant une mixité verticale. On peut observer la même situation dans une multitude de quartiers à Montréal.

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https://www.index-design.ca/article/david-deschenes-la-synergie-entre-les-equipes-est-essentielle-a-la-reussite-du-projet?fbclid=IwAR0FSAwknF99-O-HDXWa7b1jH4pqd0-caN0UK3LwlLUmWnWHt72qf-YZV5k

David Deschênes: “La synergie entre les équipes est essentielle à la réussite du projet”

ENTREVUE

• 22 JUIN 2021

PAR ÉQUIPE DE RÉDACTION

COMMENT LES PROMOTEURS SÉLECTIONNENT-ILS LES PROFESSIONNELS EN ARCHITECTURE ET DESIGN AVEC LESQUELS ILS COLLABORENT ET AVEC QUELLES ATTENTES? QUELLES TENDANCES LES CONCEPTEURS DOIVENT-ILS SURVEILLER? CETTE SEMAINE, DAVID DESCHÊNES, DIRECTEUR, CONCEPTION ET INNOVATION CHEZ PRÉVEL, RÉPOND À NOS QUESTIONS. 

David Deschênes, Directeur, Conception et Innovation chez Prével, une firme de promoteurs immobilier basée à Montréal, discute de la transparence que doivent avoir les promoteurs envers les architectes et designers, ainsi que du projet Esplanade Cartier fait en collaboration avec la firme d’architectes NOS. 

ID/ Lorsque vient le temps de travailler sur l’architecture et le design de vos projets, comment procédez-vous ? 

 Nous avons une équipe de gestionnaires de projets à l’interne, alors que les architectes et les designers sont toujours des firmes externes. Ceci étant dit, nous croyons énormément aux bénéfices des relations à long terme, autant pour l’efficacité, la créativité, que pour les relations humaines. Nous sommes donc entourés d’un réseau de collaborateurs avec qui nous travaillons depuis de nombreuses années – c’est une approche qui fonctionne très bien pour nous.

ID/ À partir de quelle étape du projet avez-vous l'habitude d'impliquer l’architecte ?

Les architectes sont des collaborateurs importants. Leur implication peut commencer dès le début des projets, soit à l’étude de faisabilité, avant l’acquisition d’un site. Ils participent ensuite à l’élaboration de la vision des projets, une étape stratégique dans notre processus de conception.

ID / Quelles sont les nouvelles tendances dans le marché de l'habitation neuve que les architectes et designers doivent surveiller?

La pandémie a permis de mettre en relief l’importance de notre « chez-soi » et au-delà des impacts sur l’habitation comme la création d’espaces à bureau pour le télétravail, où l’aménagement d’espaces privés extérieurs, les concepteurs, surtout en milieu urbain, ont un rôle important à jouer dans la création d’espaces communs et d’espaces publics résilients et durables. Par exemple, nous avons tous été témoin de l’importance des espaces verts et des parcs au cours des derniers mois. Les projections prédisent que d’ici 2050, 68 % de la population vivra en milieu urbain. Il est essentiel de concevoir des milieux de vie complets qui seront capables d’offrir une qualité de vie à court terme, mais aussi à long terme. Il faut réfléchir à l’habitation comme un élément qui participe à un écosystème composé d’espaces de travail, d’espaces sociaux, de commerces, de services et d’espaces publics.

ID/ Quelles sont les embûches que devront surmonter l’architecte ou le designer généralement lors d’une telle association ? Avez-vous un projet en particulier que vous pouvez donner en exemple?

Un des enjeux très actuels qui touche l’ensemble de nos projets et de notre industrie est celui de l’augmentation des coûts de construction, qui met en péril l’abordabilité et l’accès à la propriété. La collaboration, la communication et la transparence entre le développeur, les designers, les architectes, les ingénieurs et les équipes de construction sont essentielles pour nous permettre de trouver des solutions créatives qui permettent de contrôler les coûts de construction tout en préservant la qualité de nos projets.

Projet Esplanade Cartier

ID/ Quels sont les critères privilégiés dans le but de respecter l’architecture du quartier, son environnement et ses résidents?

Dans tous nos projets, l’intégration à l’environnement et à la communauté est fondamentale. Par exemple, dans le cadre du projet Esplanade Cartier dans le Centre-Sud, fait en collaboration avec la firme d’architectes NOS, nous avons élaboré une démarche qui s’inspire des principes de « placemaking ». Elle nous a permis d’acquérir une compréhension profonde de l’environnement et de connecter avec la communauté. De cette façon, elle a alimenté l’élaboration de nos principes directeurs. Parmi ceux-ci, il était essentiel de respecter le contexte environnemental, ainsi que certains acquis du quartier. C’est pourquoi le projet propose une gradation de la densité et des hauteurs (plus faible sur Sainte-Catherine et plus élevé sur René-Lévesque), une placette centrale qui s’ouvre sur un parc qui permet de cadrer une vue sur l’emblématique structure du pont Jacques-Cartier et finalement des basilaires qui créent une expérience à échelle humaine grâce à une architecture verticale et éclectique et à l’intégration de détails comme des escaliers en colimaçons.

Projet Esplanade Cartier, placette

PROJET ESPLANADE CARTIER, vue centrale

ID/ Avez-vous un projet en tête dont la collaboration avec l'architecte s'est particulièrement bien passée ? Si oui, lequel et pourquoi ?

Sans aucune hésitation Esplanade Cartier avec la firme NOS. De la démarche « placemaking », à la conception du plan d’ensemble, à la réalisation des premières phases, le résultat final est le fruit d’une relation qui va bien au-delà de celle d’un client et d’un fournisseur de service – la synergie entre les équipes, autant en conception qu’en exécution, est essentielle à la réussite du projet. Le fait que nous soyons synchronisés sur une vision commune pour le développement de l'Esplanade Cartier et que nous avons mobilisé l’ensemble des équipes autour de celle-ci, fait en sorte que nous travaillons tous pour un même objectif, un même but commun.

--

 

Pour en savoir davantage sur la relation entre promoteurs et les architectes, lisez notre entrevue avec Marilou Hudon-Hudot, vice-présidente, location commerciale et développement résidentiel chez société de développement Angus. 

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https://repertoireouq.com/projet/demarche-de-placemaking-esplanade-cartier/

Démarche de «Placemaking» – Esplanade Cartier

7 juillet 2021/

Dans QUARTIERS ET SECTEURS PLANIFICATION ET RÈGLEMENTATION CHANGEMENTS CLIMATIQUES, ESPACES PUBLICS ET CADRE DE VIE

par développement durable OUQ

Le projet de Prével et NÓS Architectes (Image: Prével)

Situé au pied du pont Jacques-Cartier, le projet de l’Esplanade Cartier est conçu dans une perspective de « vivre ensemble » visant à arrimer ce grand projet immobilier aux besoins et aux intérêts de la communauté dans laquelle il s’insère.

Contexte du projet

Le plan d’ensemble proposé par Prével et NÓS Architectes compte plusieurs espaces publics et parapublics de typologies variées. Pour répondre aux besoins du secteur, attirer et retenir les citoyens, NÓS Architectes a proposé à Prével d’être mandatée pour l’accompagner dans la conception intégrée et l’engagement du public lors des différentes étapes de conception du projet par NÓS, s’étalant sur plusieurs années. Une démarche itérative de cocréation avec la communauté, inspirée de l’approche de «Placemaking», est déployée en parallèle à la conception du projet. Le «Placemaking» est une démarche d’aménagement des espaces urbains qui favorise l’appropriation par les citoyens. Initiée par l’organisme new-yorkais Project for Public Spaces (PPS), elle inclue les communautés locales pour imaginer les espaces avec les concepteurs et en faire de véritables lieux de vie.

L’approche se décline en de multiples outils, dont le Power of 10+, qui repose sur l’idée que les espaces publics offrent suffisamment de raisons de les fréquenter afin de justifier leur raison d’être de créer de la sociabilité. Ainsi, pour qu’une ville soit agréable à vivre, l’objectif est qu’elle comprenne au moins 10 destinations majeures, dans lesquelles on retrouve 10 lieux publics, qui présentent chacun au moins 10 activités à faire. En implantant une nouvelle culture de projet intégrant la population locale, la démarche de «Placemaking» pour l’Esplanade Cartier vise, entre autres, l’appropriation des espaces publics par les citoyens, et ce dès les premières phases du projet. L’objectif est de créer des espaces à succès, complémentaires à ceux du quartier, et de contribuer à améliorer l’expérience urbaine pour ses usagers actuels et futurs

Survol du projet

Lors des activités tenues dans le cadre de la démarche, les participants ont été appelés à réfléchir sur plusieurs aspects portant sur l’utilisation de l’espace public à différents moments de l’année. Plusieurs idées sont ressorties pendant les différentes activités. Les ateliers organisés pour l’Acte I portaient sur le quartier avoisinant et ses différents espaces publics. Chaque lieu public a été étudié avec les outils du «Placemaking» pour mieux comprendre les formes d’appropriation et usages, faire émerger les forces des espaces publics du quartier et dégager le potentiel d’interaction entre le projet et le quartier. Tandis que l’Acte I se concentrait sur le quartier, les activités de l’Acte II, quant à elles, portaient plus particulièrement sur le site visé par le projet et la conception de la placette publique qui unit les lots 1 et 2 du projet.

Le 5 octobre dernier, NÓS a tenu une troisième activité portant sur l’aménagement des espaces collectifs sur le site des Portes Sainte-Marie, ciblant cette fois-ci les rues partagées et le parc central. Cette activité s’est déroulée par visioconférence en raison du contexte lié à la COVID-19. Plusieurs outils numériques tels que des tableaux blancs virtuels, une plateforme de participation et un guide interactif envoyé aux participants en amont de l’activité ont permis de dynamiser l’atelier dans sa forme virtuelle et d’assurer des échanges constructifs entre les participants. Les grands principes d’aménagement du site et le concept préliminaire pour l’aménagement de la placette ont été présentés dans la continuité des Actes précédents de la démarche. Les participants ont pu poser leurs questions et formuler leurs commentaires aux représentants de Prével et de NÓS Architectes. Ils ont ensuite participé à une réflexion créative sur l’aménagement du parc central ainsi que des rues partagées qui sont proposées sur le site des Portes Sainte-Marie, dans l’optique d’ancrer la conception des espaces collectifs dans une vision issue de la collectivité et visant l’appropriation citoyenne.

Jusqu’à présent, les trois premiers Actes de la démarche de «Placemaking» ont impliqué un total de 41 personnes, dont 28 experts usagers du milieu communautaire. La tenue des activités de «Placemaking» favorise la participation de plusieurs parties prenantes du quartier, notamment des experts usagers impliqués dans divers domaines et organisations communautaires. Les participants ont également une bonne connaissance du site des Portes Sainte-Marie puisqu’ils le fréquentent régulièrement ou habitent à proximité. La démarche permet donc de rejoindre et d’échanger avec une population bien au fait des réalités du site.

Les retombées de la démarche

À travers ces trois premiers Actes, la démarche a d’abord permis de noter les aspects marquants des espaces publics locaux sur lesquels sont basés les réflexions en matière de cocréation et de conception. Les participants se sont ensuite penchés sur les différents espaces collectifs à aménager sur le site des Portes Sainte-Marie. Les interventions visant à améliorer la qualité de vie des citoyens, la résilience et l’adaptation du site face aux changements climatiques demeurent des intérêts de première importance pour ceux qui ont participé aux activités. Il semble également se dégager un consensus quant à la bonification de l’aménagement et de l’offre de services sur le site, autant pour favoriser un meilleur accès au fleuve pour tous les usagers que pour mettre en valeur le patrimoine et l’histoire du quartier en consolidant le réseau d’espaces publics et identitaires. L’importance de rendre le site à la fois agréable et accessible pour tous les types d’usagers a ainsi été soulignée à plusieurs reprises.

 

Alors qu’un nombre important de personnes fréquenteront le site requalifié, des préoccupations en lien avec la sécurité et les enjeux de cohabitation, plus généralement, entre les visiteurs du site et les familles qui y habiteront, ont été soulevées. Ces préoccupations doivent être prises en compte dans les propositions d’aménagement, afin de favoriser l’appréciation du site par tous. Ce processus itératif contribue à créer des espaces à succès, complémentaires à ceux du quartier, lesquels améliorent l’expérience urbaine pour ses usagers actuels et futurs. À la suite de chacune des activités, les conclusions et les propositions soulevées par les participants sont discutées avec les concepteurs de NÓS, afin d’intégrer au projet un maximum d’éléments issus des entretiens avec la communauté. Ceci permet d’implanter une nouvelle culture de projet visant son appropriation par les citoyens, réalisant ainsi des espaces conçus à l’image du quartier et de ses habitants.

Urbaniste impliqué

Patrick Aouad, urbaniste-stagiaire.

Partenaires

Gil Hardy

Contact

Organisations ayant réalisé le projet

Prével

681, rue William

Montréal, H3C 0T9

Québec, Canada

Carte

Images du projet

PRIMER is a boutique studio specializing in 3D renderings, computer graphics, graphic design, branding, real estate marketing and visual communications. PRIMER provides compelling images for architects, designers, brokers and real estate developers. http://www.primer.studio

PRIMER is a boutique studio specializing in 3D renderings, computer graphics, graphic design, branding, real estate marketing and visual communications. PRIMER provides compelling images for architects, designers, brokers and real estate developers. http://www.primer.studio

Documentation déposée

Rapport sommaire de la démarche de «Placemaking»Télécharger

Rapport de synthèse de la démarche, étape 1Télécharger

Rapport de synthèse de la démarche, étape 2Télécharger

 

raportplacemking-acte-ii.pdf 201905-rapport-placemaking-pour-participants.pdf 20201009-placemaking-resume-actes-i-ii-iii.pdf

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Le 2021-07-06 à 12:07, Rocco a dit :

J'espère que Laurence Vincent saura convaincre la ville d'augmenter les hauteurs sur son site. Je lui souhaite bonne chance pour dealer avec ces gens stuck-up. Tant qu'à moi, elle devrait juste crinquer la grue plus haut et couler le ciment jusqu'à la hauteur voulue. On veut des statements aux entrées de la métropole, oui ou non?

Oui ! 

Mais en matière d'entrées dans la ville

Entrée par Jacques Cartier <  Entrée Samuel de Champlain par l'IDS <<< Entrée par Robert-Bourassa <<<<< Entrée par Robert-Bourassa dans 4 ans ! 

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