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Déconstruction du pont Champlain


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Les détails de la déconstruction du pont Champlain dévoilés

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

À la Société des Ponts Jacques-Cartier et Champlain (PJCCI), on prévoit toujours respecter le budget initial de 400 millions, malgré les retards occasionnés par la pandémie de la COVID-19.

La structure d’acier du pont Champlain fera encore partie du paysage montréalais pour au moins un an. Les détails du chantier du démantèlement du pont ont été dévoilés mardi, confirmant un retard de près de deux ans sur l’échéancier prévu.

Publié le 13 octobre 2020 à 13h36

 

 

 

ANTOINE TRUSSART
LA PRESSE

La déconstruction de la travée sur l’île des Sœurs est déjà en cours depuis le mois d’août. Ensuite, dès 2021, les travaux de déconstruction commenceront sur la plus longue section qui enjambe le fleuve Saint-Laurent et se poursuivront jusqu’à la fin de 2023.

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Démolition du côté de l’île des Sœurs

Des barges seront utilisées pour recueillir les travées de 2200 tonnes qui y seront démantelées, a expliqué mardi Simon Hébert, directeur adjoint du projet pour le consortium Nouvel Horizon Saint-Laurent (NHSL).

La structure emblématique du pont, qui est au-dessus de la voie maritime, sera démantelée au cours de l’hiver 2021-2022. Ces travaux doivent absolument s’effectuer en hiver lorsque la voie maritime est fermée.

Finalement, le chantier se terminera dans la portion à Brossard par le démantèlement du tablier du pont au-dessus de la route 132 à la fin de 2023.

La déconstruction du vieux pont Champlain ne sera terminée qu’en janvier 2024. Avant d’être perturbés par la pandémie du COVID-19, les travaux devaient se terminer en 2022.

À la Société des Ponts Jacques-Cartier et Champlain (PJCCI), on prévoit toujours respecter le budget initial de 400 millions, malgré les retards occasionnés par la pandémie de la COVID-19. Le contrat octroyé au consortium NHSL est de 225,7 millions, mais ce montant n’inclut pas les frais encourus pour la protection sanitaire du chantier.

Il est impossible de prédire le coût final pour le moment, selon Sandra Martel, première dirigeante chez PJCCI. La priorité du chantier est de « ne pas mettre les travailleurs à risque », précise-t-elle.

Des mesures ont été mises en place pour minimiser l’impact sur les communautés et sur l’environnement, comme une interdiction de circulation des camions aux heures de pointe et l’installation de sonomètres et de brumisateurs, pour réduire l’impact du bruit et de la poussière.

Des portions du pont pourront être recyclées et réutilisées dans différents projets d’infrastructures dont les détails seront dévoilés plus tard, indique Mme Martel.

Certains piliers en bordure des rives seront conservés pour la commémoration de l’ancien pont dans le cadre du projet « Héritage Champlain » qui comprend aussi l’aménagement des berges à l’île des Sœurs et à Brossard. Cette partie du projet ne sera complétée qu’en 2025.

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1 hour ago, Nat said:

Certains piliers en bordure des rives seront conservés pour la commémoration de l’ancien pont dans le cadre du projet « Héritage Champlain » qui comprend aussi l’aménagement des berges à l’île des Sœurs et à Brossard. Cette partie du projet ne sera complétée qu’en 2025.

J'aime beaucoup cette idée! On le voit bien à 5:06

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Démantèlement du pont Champlain, un travail de moine
Journal Métro  |  Île-Des-Sœurs  |  19:41 13 octobre 2020  |  mise à jour le: 14 octobre 2020 à 00:07  |  Par:  Katrine Desautels, Métro

Vue-ensemble-pont-Champlain.jpg?w=860
Photo: Denis Germain  |  À la fin de la déconstruction, il est prévu que les berges seront réaménagées.

Les 3,4 km du pont Champlain seront déconstruits pièce par pièce d’ici 2024. Différentes méthodes seront utilisées pour le démantèlement du pont Champlain alors que l’emblématique structure de métal disparaîtra du paysage montréalais à l’hiver 2022.

La société des Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI) a octroyé le contrat de déconstruction au consortium Nouvel Horizon Saint-Laurent (NHSL). Ce dernier procèdera d’abord à la déconstruction des portions en rive à partir de jetées, un quai temporaire de roches aménagé en bordure du fleuve. Les équipements habituels, comme une pelle mécanique et des grues, pourront être utilisés.

La signalisation, les luminaires et les travées seront aussi défaits. Il s’agit d’un «travail à la chaîne», une méthode qui sera répétée de L’Île-des-Sœurs jusqu’au secteur de la Voie maritime.

La seconde portion, qui consiste à 65% du projet, s’effectuera sur le fleuve à l’aide de barges. Un système de plateformes fixées à des tours de levage servira à recueillir le tablier de 2200 tonnes et le métal. 

«Une fois descendue, la travée suspendue sera démantelée en morceaux à l’aide d’une grue, détaille le directeur adjoint du projet, Simon Hébert. La déconstruction des piliers va s’effectuer mécaniquement du haut vers le bas et ensuite le retrait de la section sous-marine, qui inclut la partie des fondations.»

Ces travaux doivent se faire absolument l’hiver puisque c’est le seul moment où ça ne perturbe pas le trafic maritime, la Voie étant fermée.

Le chantier se terminera par la déconstruction des piles et la démobilisation des jetées d’ici janvier 2024.

Environnement

Le projet comprend un aspect de valorisation des matériaux. Au total, 287 tonnes de matériaux, majoritairement du béton, sera réemployé ou recyclé. De plus, des portions du pont pourront être réutilisées dans différents projets d’infrastructure à Montréal.

Comme la déconstruction du pont aura une incidence sur l’habitat des poissons, des projets de compensation sont prévus pour minimiser l’impact. Ainsi, un projet de recherche est prévu sur l’efficacité des corridors de migration des poissons en collaboration avec l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Deux corridors seront installés dans les jetées près de L’Île-des-Sœurs.

La déconstruction vise la certification Envision, c’est-à-dire une certification environnementale et sociale pour les infrastructures.

Impacts limités

Le chantier a déjà commencé cet été dans le secteur de L’Île-des-Sœurs. La culée du pont, soit celle qui relie le sol, a été défaite. Deux travées et la pile, c’est-à-dire un appui qui soutient le tablier de la structure, ont aussi été démolies. Les travaux continueront cet automne près de l’île.

Une vingtaine de camions par jour circuleront dans le secteur, mais «aucun camionnage ne va se faire le matin ou l’après-midi pour l’ensemble des matériaux de déconstruction. On parle de soirée après 19h, mais limité au règlement municipal et en journée entre 10h et 15h», fait savoir M. Hébert.

Par ailleurs, aucune plainte n’a été reçue jusqu’à présent concernant l’impact des travaux. Des sonomètres sont utilisés sur les chantiers, de même que des stations de mesure de la qualité de l’aire.

Comme déjà annoncé, la déconstruction s’effectuera dans une enveloppe globale de 400 M$. Le contrat octroyé à NHSL est de 225,7 M$, auxquels s’ajouteront des frais liés à la mise en place de mesures sanitaires.

Le chantier devait initialement durer trois ans, mais il a été réévalué à un échéancier de 43 mois notamment pour réduire l’impact chez les résidents

Une séance virtuelle aura lieu pour les résidents de L’Île-des-Sœurs le 20 octobre, à 19h. Le lien est accessible sur le site deconstructionchamplain.ca.

https://journalmetro.com/local/verdun/2535650/methodes-demantelement-du-pont-champlain-un-travail-de-moine/

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Wow! quel chantier impressionnant et quelle logistique complexe. La construction du nouveau pont et le démontage de l'ancien: deux projets uniques dans une vie qui marqueront l'histoire de Montréal. Quant à moi j'aurai vu en prime la construction et la démolition du même pont Champlain. Une incongruité qui n'aurait normalement jamais dû arriver dans une si courte vie d'homme. 

Dire que quand j'étais enfant dans les années 50 on devait passer sur le déjà vieux pont Victoria pour traverser Ville Lemoine, St-Hubert et Chambly avant de prendre la direction de St-Luc, là où mon père avait son chalet. Presqu'une heure de trajet.

Ensuite est apparu le fameux pont Champlain début des années 60, une véritable révolution puisque c'était une autoroute et que soudainement le trajet avait été coupé de 20 minutes en passant par La Prairie. Finalement avec l'inauguration de l'A10, à la vitesse de croisière de mon père (90-100mi/h) on était là en 20 minutes à partir de PSC.

Il faut dire que ça roulait vite à l'époque, les voitures étaient énormes (DeSoto V8) donc on ne sentait rien, l'essence était économique, il y avait rarement des policiers sur les autoroutes, pratiquement pas de trafic et la banlieue presqu'inexistante. Le véritable âge d'or de l'automobiliste et on croyait que c'était ça le progrès :rotfl:

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il y a 11 minutes, acpnc a dit :

Wow! quel chantier impressionnant et quelle logistique complexe. La construction du nouveau pont et le démontage de l'ancien: deux projets uniques dans une vie qui marqueront l'histoire de Montréal. Quant à moi j'aurai vu en prime la construction et la démolition du même pont Champlain. Une incongruité qui n'aurait normalement jamais dû arriver dans une si courte vie d'homme. 

Dire que quand j'étais enfant dans les années 50 on devait passer sur le déjà vieux pont Victoria pour traverser Ville Lemoine, St-Hubert et Chambly avant de prendre la direction de St-Luc, là où mon père avait son chalet. Presqu'une heure de trajet.

Ensuite est apparu le fameux pont Champlain début des années 60, une véritable révolution puisque c'était une autoroute et que soudainement le trajet avait été coupé de 20 minutes en passant par La Prairie. Finalement avec l'inauguration de l'A10, à la vitesse de croisière de mon père (90-100mi/h) on était là en 20 minutes à partir de PSC.

Il faut dire que ça roulait vite à l'époque, les voitures étaient énormes (V8) donc on ne sentait rien, l'essence était économique, il y avait rarement des policiers sur les autoroutes, pratiquement pas de trafic et la banlieue presqu'inexistante. Le véritable âge d'or de l'automobiliste et on croyait que c'était ça le progrès :rotfl:

Il y avait des chalets à Saint-Luc? Dire que maintenant la pression résidentiel en tant que banlieue de Montréal est énorme.

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