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A380 at YUL this afternoon


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Hi Fly Malta's A380 9H-MIP is sitting at YUL gate 63 this sunny afternoon. It is the world's first, and only, second-hand A380 (formerly Singapore Airlines). I'm not sure of its purpose at Trudeau, but I'll guess COVID-19 repatriation. In the past week Hi Fly has also operated at least two A340 flights between Montreal and Seoul.

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il y a 31 minutes, Timothy a dit :

Hi Fly Malta's A380 9H-MIP is sitting at YUL gate 63 this sunny afternoon. It is the world's first, and only, second-hand A380 (formerly Singapore Airlines). I'm not sure of its purpose at Trudeau, but I'll guess COVID-19 repatriation. In the past week Hi Fly has also operated at least two A340 flights between Montreal and Seoul.

I think you're right, @Timothy. According to an article of La Presse at the end of May, the A380 came to Montreal the last weeks for deliveries of medical equipment.  It should be the same purpose today...

It is also mentioned that this plane is here... maybe for the last time.

L’A380 bientôt à Montréal, peut-être pour la dernière fois

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PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE  |  Un appareil A380 d’Airbus au-dessus de l’aéroport Montréal-Trudeau, en avril 2011

Le gigantesque A380 d’Airbus, en voie de disparition à l’échelle internationale, fera deux apparitions à l’aéroport Montréal-Trudeau la semaine prochaine, possiblement ses dernières, pour livrer du matériel médical.

Publié le 29 mai 2020 à 9h00  |  JEAN-FRANÇOIS CODÈRE  |  LA PRESSE

Les derniers vols réguliers à Montréal du célèbre appareil à deux étages ont eu lieu à l’automne 2012, il y aura bientôt huit ans. Air France est le seul transporteur à avoir envoyé un tel appareil vers Montréal, et il ne l’a pas fait longtemps. Le premier vol commercial s’était posé en avril 2011.

Cette fois, c’est Hi Fly, un exploitant portugais spécialisé dans les vols nolisés et la location avec équipage, qui posera son unique A380 sur les pistes de l’aéroport Montréal-Trudeau. Son premier passage est actuellement prévu pour lundi, à 14 h, en provenance de Tianjin, en Chine. L’appareil devrait rester à Montréal jusqu’à vendredi, puis revenir dès le lendemain.

L’appareil devrait transporter environ 4000 boîtes de blouses et de masques médicaux, totalisant environ 50 000 kg (110 000 lb). C’est beaucoup moins que ce qu’a transporté le seul avion plus gros que lui, l’Antonov AN-225, lors de ses deux récents passages à Montréal, soit environ 11 000 boîtes et 140 000 kg à chaque occasion. Ce dernier devrait d’ailleurs être lui-même de retour à Mirabel mercredi prochain.

L’A380 de Hi Fly est normalement employé pour le transport de passagers et il n’a pas été converti en appareil cargo, comme l’a par exemple fait Air Canada avec quelques-uns de ses gros porteurs.

La marchandise sera donc placée à la fois dans sa soute et sur ses 471 sièges, toujours en place.

C’est Swissport qui aura la mission de décharger les milliers de boîtes. L’entreprise a appris jeudi matin qu’elle accueillerait ainsi de 30 à 40 vols cargo de Hi Fly au cours des prochaines semaines. Deux seulement seront effectués par des A380.

En voie de disparition

Selon toute vraisemblance, les deux vols de la semaine prochaine seront les tout derniers d’un A380 à Montréal. L’appareil avait attiré des milliers de curieux lors d’une opération médiatique entre Montréal et Paris en novembre 2007.

Air France avait ensuite offert des vols réguliers d’avril 2011 à octobre 2012. Aéroports de Montréal avait dû investir des millions pour que ses installations puissent l’accueillir.

Selon Aéroports de Montréal, il a aussi été aperçu deux fois en 2014, en raison de déroutements.

Airbus a annoncé en février 2019 la fin de la production de son géant, pourtant encore jeune avec un premier vol réalisé en 2005. La pandémie a depuis accéléré sa mise au rancart.

Un dur coup a été frappé il y a un peu plus d’une semaine, quand Air France a annoncé le retrait des neuf appareils de sa flotte, citant la crise de la COVID-19 et « son impact sur les niveaux d’activité prévus ».

L’A380 devait rivaliser avec le 747 de Boeing. À l’époque de sa conception, les transporteurs aériens favorisaient encore le rabattement massif de leurs passagers vers des plaques tournantes. Cela créait dans ces plaques tournantes un volume de passagers suffisant pour remplir ces géants des airs.

Depuis, d’autres appareils plus petits et économes en carburant, notamment le 787 de Boeing, ont incité les transporteurs à se détourner progressivement des plaques tournantes pour leur préférer des vols directs.

Le 747 est lui aussi en péril. Boeing n’a enregistré aucune nouvelle commande pour lui en 2019 et il n’en reste plus qu’une demi-douzaine inscrits au carnet de commandes.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-05-29/l-a380-bientot-a-montreal-peut-etre-pour-la-derniere-fois

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Autre article paru dans La Presse le 20 mai, sur la "triste" fin du Airbus A380

L’A380, le vaisseau amiral d’Airbus terrassé par le coronavirus

(Paris) Jugé peu rentable par les compagnies aériennes, l’A380, le vaisseau amiral d’Airbus dont la fin de la production avait été annoncée en février 2019, voit sa fin de vie encore accélérée par la crise du coronavirus et l’effondrement du trafic.

Publié le 20 mai 2020 à 14h01  |  AGENCE FRANCE-PRESSE

Après la compagnie allemande Lufthansa qui a indiqué début avril qu’elle comptait notamment retirer de sa flotte ses six A380, c’est Air France qui a annoncé qu’elle arrêtait l’exploitation de ses neuf appareils, ce qui était prévu initialement pour fin 2022.

Et si le plus important opérateur du « Super Jumbo » pensé comme le successeur du mythique 747 du rival américain Boeing, la compagnie Emirates, n’a pas indiqué ce qu’elle comptait faire de ses 115 A380, son président Tim Clark a affirmé qu’avec la pandémie l’A380 était « fini ».

Airbus avait déjà annoncé en février 2019 l’arrêt des livraisons pour 2021 de son avion géant aux 251 exemplaires commandés par 14 clients, reconnaissant ainsi que ce fleuron industriel apprécié par les passagers pour son confort constituait un échec commercial.

L’avion, dont les coûts de développement ont représenté plus de 18 milliards de dollars, était vendu 445,6 millions de dollars au prix catalogue 2018, le dernier publié par Airbus.

Plus grand qu’un 747, le quadriréacteur, qui a effectué son premier vol il y a tout juste 15 ans et est entré en service deux ans plus tard, peut emporter de 575 à 850 passagers, grâce aux 550 m2 de sa cabine.

Mais son gigantisme nuit à la flexibilité. L’appareil ne peut pas se poser n’importe où : avec ses deux ponts, il requiert des installations aéroportuaires spécifiques pour l’embarquement et le débarquement des passagers.

L’A380 offre le meilleur coût au siège du marché à condition d’être rempli à 100 %, selon Sébastien Maire, expert aéronautique au cabinet Kea & Partners.  

Ce qui était loin d’être évident sur de nombreuses liaisons en dépit de la congestion d’aéroports comme Londres ou Los Angeles.

En lançant le projet d’A380, Airbus avait misé sur le développement des « hubs » des mégapoles, desservis par un avion de très grande capacité, mais qui nécessite des aménagements et impose un taux de remplissage le plus élevé possible pour assurer la rentabilité des lignes.

Un pari raté pour l’avionneur européen dans un marché des gros-porteurs qui était déjà en surcapacité avant la crise. Airbus n’avait pas vu venir le tournant des biréacteurs long-courriers de moyenne capacité comme le B787 « Dreamliner » de Boeing qui misait sur le développement du point à point, c’est-à-dire des liaisons directes. Il a depuis répliqué avec succès avec son A350.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-05-20/l-a380-le-vaisseau-amiral-d-airbus-terrasse-par-le-coronavirus

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Il y a 1 heure, Timothy a dit :

Hi Fly Malta's A380 9H-MIP is sitting at YUL gate 63 this sunny afternoon. It is the world's first, and only, second-hand A380 (formerly Singapore Airlines). I'm not sure of its purpose at Trudeau, but I'll guess COVID-19 repatriation. In the past week Hi Fly has also operated at least two A340 flights between Montreal and Seoul.

Saw it yesterday while driving on the 40. The plane came from Tianjin, China.

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