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COVID-19: Pandémie


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La campagne de vaccination devrait s’accélérer au Québec

PHOTO ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

L’arrivée du vaccin de Moderna au Québec devrait faciliter le travail des autorités, puisqu’il n’a pas à être stocké à - 70 degrés, contrairement au produit de Pfizer/BioNTech.

Le rythme de la campagne de vaccination contre la COVID-19 devrait s’accélérer dès cette semaine au Québec, permettant du même coup d’administrer plus rapidement les doses livrées par Pfizer/BioNTech et Moderna.

Publié le 5 janvier 2021 à 5h00

https://www.lapresse.ca/covid-19/2021-01-05/la-campagne-de-vaccination-devrait-s-accelerer-au-quebec.php

Éric-Pierre Champagne
La Presse

Selon le plus récent bilan officiel, en date du 3 janvier, 30 473 doses avaient été administrées au Québec depuis le 14 décembre. Or, en date du 31 décembre, la province avait reçu 88 075 doses, soit 55 575 de Pfizer/BioNTech et 32 500 de Moderna.

Les chiffres pourraient laisser croire que Québec n’a utilisé que le tiers des doses disponibles, mais le portrait est plus nuancé en réalité.

Jusqu’au 31 décembre, Québec gardait en réserve des stocks du vaccin de Pfizer, pour s’assurer de donner la deuxième dose nécessaire à ceux qui avaient reçu la première.

Après une recommandation de l’Institut national de santé publique, le gouvernement a plutôt choisi « d’immuniser le plus grand nombre de personnes possible parmi les groupes prioritaires », comme la Colombie-Britannique et l’Ontario.

Les deux doses seront toujours administrées, mais les autorités n’auront plus à garder des stocks en réserve, puisque Pfizer assure que des doses seront livrées régulièrement.

Quant au vaccin de Moderna, la province aurait reçu ses premières doses après le 31 décembre, signale Marjaurie Côté-Boileau, attachée de presse du ministre de la Santé, Christian Dubé.

Cette semaine, le rythme [de vaccination] devrait être plus soutenu.

Marjaurie Côté-Boileau, attachée de presse du ministre de la Santé

Un souhait d’ailleurs lancé par Benoit Mâsse, professeur à l’École de santé publique de l’Université de Montréal. « Dans les prochains jours, il faudra vacciner plus que 2000 personnes par jour si on veut y arriver. »

M. Mâsse reconnaît que cette campagne de vaccination ne fait que commencer et qu’une fois les Fêtes passées, les choses devraient être plus faciles. Mais il faut absolument augmenter la cadence, ajoute-t-il.

Maryse Guay, professeure au département des sciences de la santé communautaire à l’Université de Sherbrooke, est aussi d’avis que le rythme de la vaccination devrait s’accélérer dès cette semaine.

Vaccin de Moderna

L’arrivée du vaccin de Moderna devrait aussi faciliter le travail des autorités, puisqu’il n’a pas à être stocké à - 70 degrés, contrairement au produit de Pfizer/BioNTech.

« On a évidemment plus de souplesse avec Moderna », précise Mme Guay. Mais il n’en demeure pas moins que plusieurs précautions doivent être prises pendant qu’on vaccine. « On ne voudrait pas propager la COVID pendant qu’on administre son traitement. »

Selon elle, rien ne laisse croire pour l’instant que Québec manquerait d’effectifs pour vacciner la population. « On a quand même beaucoup d’expérience en vaccination. Avec la grippe, par exemple, on est capables de vacciner 250 000 personnes par semaine. »

De nouvelles doses du vaccin de Pfizer devraient arriver au Québec au cours des deux prochaines semaines. Quant au vaccin de Moderna, 168 700 doses ont déjà été livrées au Canada, qui a réservé 40 millions de doses au total.

Le Canada figure en milieu de peloton quant au nombre de doses de vaccin déjà administrées à sa population, derrière des pays comme Israël et le Royaume-Uni, mais devant de nombreux États de l’Union européenne.

Mieux que l'Ontario

Selon le ministère québécois de la Santé, le Québec est la province qui vaccine le plus au prorata de sa population, après le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard. La Belle Province fait aussi mieux que l’Ontario, mais tous ces chiffres sont à prendre avec un grain de sel, tant la situation peut évoluer rapidement en fonction des quantités et du type de vaccin disponibles.

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BioNTech n'assure pas l'efficacité maximale de son vaccin avec une 2e dose retardée

Jytte Margrete Frederiksen, 83 ans, a été l'une des premières Danoises à être vaccinée le 27 décembre dernier.

Photo : afp via getty images / Mads Claus Rasmussen

Agence France-Presse

Publié à 6 h 38

Le laboratoire BioNTech a prévenu mardi que l'efficacité maximale de son vaccin contre la COVID-19 n'était pas démontrée si la deuxième injection est retardée, une stratégie qui est appliquée ou envisagée par plusieurs pays à l'heure actuelle pour vacciner un plus grand nombre de personnes.

L'efficacité et la sécurité du vaccin n'ont pas été évaluées pour d'autres calendriers de dosage que les deux injections espacées de 21 jours appliquées lors de l'essai clinique, a expliqué l'entreprise allemande, qui a mis au point avec l'américaine Pfizer le premier vaccin autorisé aux États-Unis et dans l'Union européenne (UE).

Devant le stock limité de ce produit, le Danemark a annoncé lundi espacer jusqu'à six semaines les deux doses. Quant au Royaume-Uni – qui a été le premier à autoriser le vaccin, début décembre –, il laisse s'écouler jusqu'à 12 semaines entre les deux injections.

Cette décision concerne également le vaccin de Moderna au Danemark, qui est en cours d'approbation par l'UE et qui nécessite également deux doses, et celui d’AstraZeneca dans le cas britannique.

De cette manière, nous pourrons vacciner plus de monde dès maintenant, a expliqué le chef de l'Agence nationale danoise de la Santé, Søren Brostrøm, interrogé par la télévision publique TV2, soulignant que cette analyse se fondait sur la documentation présentée par les laboratoires et faisant état d'une seconde dose reçue entre 19 et 42 jours après la première.

En Allemagne, le ministère de la Santé a demandé aux autorités sanitaires d'évaluer les options pour rallonger le délai.

Même si des données démontrent qu'il existe une protection partielle dès 12 jours après la première dose, il n'y a pas de données qui démontrent que la protection reste en place au-delà de 21 jours, a expliqué une porte-parole de BioNTech.

Nous estimons qu'une deuxième injection est nécessaire pour procurer la protection maximale contre la maladie, ajoute l'entreprise établie à Mayence qui se spécialise dans l'ARN messager.

Toutefois, les décisions sur des régimes de dosage alternatifs sont prises par les autorités sanitaires nationales, avec lesquelles le laboratoire se trouve en dialogue continu.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1760892/pfizer-biontech-vaccin-deuxieme-dose

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Une question que je me pose: le fait de retarder la deuxième dose parfois de plusieurs semaines, ne risque-t-elle pas de renforcer le virus ou de l'amener à muter plus rapidement pour s'ajuster à ce nouveau barrage de masse, (un peu comme cela se passe avec les antibiotiques)?

Bien sûr on parle de virus et non pas de bactéries. Mais comme il reste encore beaucoup à apprendre sur ce fameux virus et que les vaccins ARN sont une nouvelle technologies, difficile de savoir par anticipation comment réagira cette demi-dose dans le temps.

Le grand danger à mon avis c'est que notre action englobera des milliards de personnes vaccinées, donc des milliards de mutations possibles puisque chaque organisme humain tentera de lutter à sa manière selon sa génétique.

On a vu qu'une mutation plus virulente s'était développée sur des élevages de millions de visons, il y a quelque temps. Se pourrait-il que le même phénomène se reproduise chez l'humain à cause de l'importance de l'échelle d'intervention dans un si court laps de temps? 

Je fais référence ici au principe de précaution et le danger de jouer à l'apprenti-sorcier, avec des vaccins à peine sortis des laboratoires et dont subsistent encore beaucoup trop d'inconnus.

J'en conclus que l'observance des recommandations des entreprises pharmaceutiques de respecter les délais requis entre les deux doses, est peut-être plus sage, même si cela implique une opération qui s'étendra davantage dans le temps.

Ne cédons pas à la panique et ne commençons pas à dévier dès le départ des protocoles établis. Car les erreurs et les mauvaises décisions prises dans l'urgence, pourraient peut-être être très difficiles à corriger le cas échéant.

Comme dit l'adage: un tien vaut mieux que deux tu l'auras.

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Il y a 7 heures, acpnc a dit :

BioNTech n'assure pas l'efficacité maximale de son vaccin avec une 2e dose retardée

Jytte Margrete Frederiksen, 83 ans, a été l'une des premières Danoises à être vaccinée le 27 décembre dernier.

Photo : afp via getty images / Mads Claus Rasmussen

Agence France-Presse

Publié à 6 h 38

Le laboratoire BioNTech a prévenu mardi que l'efficacité maximale de son vaccin contre la COVID-19 n'était pas démontrée si la deuxième injection est retardée, une stratégie qui est appliquée ou envisagée par plusieurs pays à l'heure actuelle pour vacciner un plus grand nombre de personnes.

L'efficacité et la sécurité du vaccin n'ont pas été évaluées pour d'autres calendriers de dosage que les deux injections espacées de 21 jours appliquées lors de l'essai clinique, a expliqué l'entreprise allemande, qui a mis au point avec l'américaine Pfizer le premier vaccin autorisé aux États-Unis et dans l'Union européenne (UE).

Devant le stock limité de ce produit, le Danemark a annoncé lundi espacer jusqu'à six semaines les deux doses. Quant au Royaume-Uni – qui a été le premier à autoriser le vaccin, début décembre –, il laisse s'écouler jusqu'à 12 semaines entre les deux injections.

Cette décision concerne également le vaccin de Moderna au Danemark, qui est en cours d'approbation par l'UE et qui nécessite également deux doses, et celui d’AstraZeneca dans le cas britannique.

De cette manière, nous pourrons vacciner plus de monde dès maintenant, a expliqué le chef de l'Agence nationale danoise de la Santé, Søren Brostrøm, interrogé par la télévision publique TV2, soulignant que cette analyse se fondait sur la documentation présentée par les laboratoires et faisant état d'une seconde dose reçue entre 19 et 42 jours après la première.

En Allemagne, le ministère de la Santé a demandé aux autorités sanitaires d'évaluer les options pour rallonger le délai.

Même si des données démontrent qu'il existe une protection partielle dès 12 jours après la première dose, il n'y a pas de données qui démontrent que la protection reste en place au-delà de 21 jours, a expliqué une porte-parole de BioNTech.

Nous estimons qu'une deuxième injection est nécessaire pour procurer la protection maximale contre la maladie, ajoute l'entreprise établie à Mayence qui se spécialise dans l'ARN messager.

Toutefois, les décisions sur des régimes de dosage alternatifs sont prises par les autorités sanitaires nationales, avec lesquelles le laboratoire se trouve en dialogue continu.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1760892/pfizer-biontech-vaccin-deuxieme-dose

Les autorités sanitaires nationales font ce qu'elles veulent ! 

Les experts consultés par l'OMS parlent d'un délai maximal de six semaines entre les deux doses !

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-la-2e-injection-du-vaccin-pfizer-peut-etre-retardee-dans-certains-cas-estime-l-oms_4245823.html

Entre les deux doses, on vaccine le maximum de monde. On va au plus pressé !

TU n'as que le mot précaution, précaution, précaution, à la bouche.

Oui, il faut prendre un minimum de précaution, mais il y a URGENCE À AGIR !

Je n'aimerais pas voir un type comme toi à la tête d'une campagne de vaccination. ON en aurait pour 150 ans à vacciner tous les Québécois au nom du damné principe de précaution. Des gens meurent tous les jours, il y a urgence à agir ! Point !

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La Santé publique du Canada demande un avis d’experts

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

(Ottawa) Comme plusieurs autres pays aux prises avec une deuxième vague de COVID-19 particulièrement virulente, le Canada étudie actuellement comment étendre le plus possible ses stocks de vaccins, qui ne sont pas considérables pour l’instant.

Publié le 5 janvier 2021 à 14h49 Mis à jour à 17h39

https://www.lapresse.ca/covid-19/2021-01-05/retarder-la-deuxieme-dose-du-vaccin/la-sante-publique-du-canada-demande-un-avis-d-experts.php

Mia Rabson
La Presse Canadienne

L’administratrice en chef de la santé publique du Canada, la docteure Theresa Tam, a précisé mardi qu’elle avait demandé au Comité consultatif national de l’immunisation s’il serait judicieux de retarder la seconde dose de vaccins, afin d’administrer plus rapidement la première dose à un plus grand nombre de gens.

Car le tableau est sombre, avec plus de 7500 nouveaux patients diagnostiqués chaque jour au pays, plus de 77 700 cas actifs et plus de 4000 personnes hospitalisées à cause de la COVID-19, a rappelé la docteure Tam lors de sa conférence de presse quotidienne, mardi à Ottawa. Au cours de la dernière semaine, 122 Canadiens sont morts, en moyenne, chaque jour de la COVID-19, a-t-elle dit.

Selon la docteure Tam, il existe des preuves prometteuses selon lesquelles une dose unique de vaccins qui sont pourtant conçus pour être administrés en deux doses est tout de même efficace pendant un certain temps — mais ces preuves sont pour l’instant limitées. Elle a souligné que le Canada reste déterminé à administrer les deux doses des vaccins, mais qu’elle a demandé au comité consultatif de lui fournir une analyse sur ce que l’on sait actuellement des scénarios posologiques et de ce qui devrait être pris en compte pour décider de retarder ou non l’administration de la deuxième dose.

Santé Canada a approuvé en décembre deux vaccins contre la COVID-19 et environ 150 000 personnes ont maintenant reçu au moins la première dose. Lundi, certaines personnes ont commencé à recevoir leur deuxième dose du vaccin Pfizer-BioNTech, 21 jours après avoir reçu la première, le 14 décembre.

Ce calendrier de vaccination suit les recommandations de Pfizer et BioNTech, qui ont déclaré que leur vaccin était efficace à 95 % pour prévenir les symptômes de la COVID-19 dans les sept jours suivant la réception de la deuxième dose.

La société de biotechnologie américaine Moderna, dont le vaccin a été approuvé au Canada le 23 décembre, demande que deux doses soient administrées à 28 jours d’intervalle. Le vaccin d’AstraZeneca, qui a été approuvé au Royaume-Uni, mais pas encore au Canada, nécessite également une deuxième dose après 28 jours.

Ailleurs dans le monde

Plusieurs pays étudient actuellement — ou autorisent déjà — le report de ces secondes doses, afin de vacciner davantage de personnes avec les premières doses.

Le Danemark a ainsi autorisé un délai de six semaines. Le Royaume-Uni, qui a enregistré mardi un record de 58 784 nouveaux cas en une journée, repousse cette deuxième dose de 12 semaines pour ses deux vaccins approuvés — le Pfizer-BioNTech et l’AstraZeneca. L’Allemagne songe également à retarder l’administration de la deuxième dose.

Pfizer a indiqué à La Presse Canadienne qu’elle n’approuvait pas un scénario à dose différée. Les rapports examinés par des pairs sur l’essai clinique de son vaccin ont révélé qu’il était efficace à environ 52 % pour prévenir la maladie après la première dose. Mais comme la plupart des patients ont reçu la deuxième dose après 21 jours, il n’y a pas de données sur l’efficacité d’une dose unique au-delà de ces trois semaines.

Moderna a également indiqué qu’elle ne pouvait pas dire si son vaccin était efficace en dehors du calendrier à deux doses de 28 jours. Moderna a déclaré que deux doses égales administrées à 28 jours d’intervalle ont fourni une réponse immunitaire plus forte qu’une double dose administrée en une seule injection.

L’Organisation mondiale de la santé a déclaré mardi que le report des secondes doses de Pfizer à six semaines pourrait être acceptable dans des circonstances exceptionnelles.

Aux États-Unis, l’agence des aliments et des médicaments (FDA) a déclaré qu’il valait la peine d’enquêter sur l’idée de retarder les doses ou d’injecter des demi-doses, mais qu’à l’heure actuelle, il n’y a aucune preuve qui permettrait d’autoriser tout changement de posologie.

Le docteur David Fisman, épidémiologiste à Toronto, croit qu’il pourrait exister des preuves qui permettraient de retarder la deuxième dose à six semaines, plutôt qu’à 21 ou 28 jours. « Pour de nombreux vaccins, une deuxième dose est administrée à six semaines et cela fonctionne bien », a-t-il dit, notant que parfois, le « coup de pouce » de la deuxième dose est en fait plus efficace s’il est administré un peu plus tard. Il soupçonne que la fenêtre de six semaines n’a pas été testée, car il s’agissait d’une urgence de santé publique.

Le docteur Fisman estime toutefois que le problème du Canada réside davantage dans la lenteur de l’opération vaccination. « À l’heure actuelle, la vaccination est plus lente que les livraisons », a-t-il déclaré.

Le Canada a reçu jusqu’à présent 424 050 doses des vaccins Pfizer et Moderna, mais les dossiers indiquent qu’environ un tiers seulement ont été administrées.

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Il y a 7 heures, acpnc a dit :

Bien sûr on parle de virus et non pas de bactéries. Mais comme il reste encore beaucoup à apprendre sur ce fameux virus et que les vaccins ARN sont une nouvelle technologies, difficile de savoir par anticipation comment réagira cette demi-dose dans le temps.

J'avais lu hier justement à propos de ça, bien sur mes connaissances restent vague, mais en résumé, de ce que j'ai compris, comme c'est un virus, il ne devrait pas muter. Par contre, comme on ne connait pas bien les effets du vaccin encore, il y a de la divisions chez les scientifiques, alors que le Québec ne veut pas garder la deuxième dose, le CDC continue de recommander d'administrer les deux doses. 

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Suite à l'article de La Presse que je viens de publier, je suis content de voir que je ne suis pas le seul qui se pose de vraies questions sur le fait de ne pas retarder la deuxième dose. Comme je le mentionnais plus haut, nous nageons en plein inconnu actuellement et l'urgence peut être très mauvaise conseillère. 

Alors on doit avoir des réponses claires et non équivoques de la part des spécialistes et des chercheurs, afin d'évaluer correctement l'ensemble des risques. Ce n'est donc pas aux politiciens de prendre ces décisions, en risquant de peut-être gaspiller de précieuses doses, ou de jouer avec la santé des gens, parce que la vaccin serait devenu moins efficace à cause de délais trop longs entre deux injections.

À noter que le principe de précaution n'est pas une lubie, mais bien une règle scientifique éprouvée dans l'ensemble des disciplines de recherches. C'est une mesure qui vise à protéger la population (et l'environnement le cas échéant) quand un doute surgit dans une situation donnée.

Ici non seulement l'objectif est de protéger la santé des gens, mais aussi de protéger les pharmaceutiques, les décideurs et le gouvernement contre de possibles poursuites, en raison de décisions précipitées ou malavisées.

Encore une fois il faut faire appel à la raison (l'objectivité) et mettre de côté les émotions, car ces dernières n'ont aucun rôle utile à jouer dans la recherche et l'application scientifique.

 

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35 minutes ago, acpnc said:

 

Encore une fois il faut faire appel à la raison (l'objectivité) et mettre de côté les émotions, car ces dernières n'ont aucun rôle utile à jouer dans la recherche et l'application scientifique.

 

Je verrais bien le "Arruda & Santana show". Me semble que ça serait... Explosif 🤣

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