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COVID-19: Pandémie


Messages recommendés

il y a 56 minutes, Kodun a dit :

Merci pour cette longue, et détaillée, réponse (sincèrement). Une chose, entre autres, que je retiens et qui fait effectivement une grande différence est que beaucoup de pays sont dans le même bateau, hormis certains comme la quelque peu puissante Chine qui est repartie à fond de train (de charbon?) et qui a maintenant toute la marge nécessaire afin de consolider ses positions internationales sans trop se faire déranger.

J'en retiens également que le problème semble pouvoir se régler en enlevant quelques "0" sur la dette et en ajouter ailleurs, comme sur les salaires. Bon, je vais aller voir mon conseiller financier si je peux faire de même. Blague à part, je n'ai aucun doute que cela puisse se faire dans le "haut niveau", on manipule quelques "0" en échange de la paix sociale et pas de guerres, je suis à 100 000/h là-dessus.

Mon point est que tout ceci fonctionne tant que l'Occident maintient l'hégémonie mondiale, mais on sait que c'est une position dynamique.

Je crois que c'est le bon moment d'aller voir mon boss, je vais lui demander d'ajouter deux ou trois "0" à mon salaire en prévision.

C'est une bonne idée d'ajouter quelques gouttes d'humour dans le bouillon.

Ton boss, il n'est probablement pas d'humeur actuellement pour accueillir favorablement ta demande.  Dans le meilleur des cas, il pourrait te répondre quelque chose comme "on verra".  Il y a plus de chance pour qu'il en vienne à  te proposer une baisse, "vu les circonstances difficiles".  Mais à long terme, c'est l'environnement (marché du travail, prix du marché pour les biens ou les services produits par son entreprise) qui le guidera dans ses décisions. Par exemple, si ses concurrents offrent des salaires rehaussés, il devra suivre s'il ne veut pas perdre ses employés.  On a devant soi un exemple précurseur, soit une (des?) entreprise de Silicon Valley qui laisse entendre qu'elle réduira les salaires de ceux parmi ses employés qui ont déménagé dans des régions où le logement est moins coûteux: c'est à suivre. 

Au niveau global (mondial), des transformations qui étaient déjà en cours se sont accélérées.  Je considère que l'élément le plus important de ce que tu appelles "l'hégémonie occidentale" est le statut de monnaie de réserve du dollar américain.  A cet égard, il est incontestable que la part des USA dans le pib mondial est en déclin --mais c'était inévitable, sachant que son pinacle avait été atteint à la faveur de la destruction par la guerre de ses principaux concurrents, et aussi parce que la Chine, autrefois (il y a +/- 300 ans) la plus grande puissance mondiale (mais refermée sur elle-même) s'est "réveillée" (une expression que j'emprunte).  Ceci dit, pour un ensemble de raisons qui varient d'un cas à l'autre (Zone Euro, Chine), les monnaies de ces derniers sont loin de rassembler les conditions nécessaires pour rivaliser avec le USD.  Aussi, les grandes puissances montantes, au premier chef la Chine et l'Inde, font face à d'immenses défis internes (pauvreté, détérioration de l'environnement physique) qui ne sont pas prêts de se dissiper malgré les efforts consentis.  Leur forte dépendance (en termes absolus) envers les importations de denrées alimentaires de base et de matières premières pour alimenter leur industrie  les maintient dans un (certain) état de fragilité. 

Dans ce contexte, le Canada demeure à la remorque de l'économie mondiale, essentiellement des USA.  Ce n'est quand même pas la pire des positions! 

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Merci pour cet intéressant exposé économique que je trouve rassurant. On a besoin dans ces temps difficiles d'un peu d'espoir, surtout pour les plus jeunes qui entrent dans la vie active avec beaucoup d'appréhension.

Tout le monde se souviendra de l'année 2020 qui marquera notre siècle, comme l'année 1929 à marqué le sien. Bien sur il y a beaucoup de différences entre ces deux événements majeurs, mais aussi plusieurs parallèles.

Une différence notoire qui joue en notre faveur, c'est qu'encore aujourd'hui nous pouvons profiter des leçons de la crise de 1929, pour en éviter les pires conséquences au niveau national et international.

La première leçon qui nous a profité grandement, la décision des gouvernements d'intervenir financièrement dès le début de la pandémie, en soutenant de grand pan de notre économie, avec des aides directes à la population et aux entreprises. Ce qui aura permis de maintenir à flot un minimum d'activités économiques en sauvant les meubles. On verra pour le reste...

Dans un autre ordre d'idée le vaccin nous permettra de voir un peu de lumière au bout du tunnel, mais ce ne sera pas tout de suite le retour à la vie normale selon une étude très réaliste publiée dans La Presse ce matin. 

________________________

Pas de retour à la « normale » automatique

PHOTO ROBYN BECK, AGENCE FRANCE-PRESSE

Selon l’étude des vaccins actuellement en développement, le vaccin contre la COVID-19 diminuera seulement les risques de développer des symptômes graves de la maladie, mais n’en empêchera pas la transmission.

Le vaccin n’empêchera probablement pas d’attraper la COVID-19, il diminuera seulement les risques de développer des symptômes graves de la maladie. Les personnes vaccinées seront asymptomatiques, mais pourront toujours transmettre le virus.

Publié le 2 décembre 2020 à 5h00

https://www.lapresse.ca/covid-19/2020-12-02/vaccin/pas-de-retour-a-la-normale-automatique.php

Alice Girard-Bossé
La Presse

« Les données annoncées démontrent que le vaccin est efficace pour réduire la sévérité de la COVID-19, mais on ne sait pas s’il prévient l’infection », affirme Benoit Mâsse, professeur à l’École de santé publique de l’Université de Montréal. C’est le cas des études sur les vaccins de Johnson & Johnson, Pfizer-BioNTech, Moderna et Oxford-AstraZeneca.

Les vaccins actuellement testés pour la COVID-19 empêcheront le développement de la maladie, mais sans empêcher complètement le virus de s’introduire dans l’organisme. « Le vaccin pourrait avoir un effet au niveau pulmonaire, mais ne pas avoir d’effet sur la capacité du virus à se transmettre », explique Nathalie Grandvaux, chercheuse au laboratoire de recherche sur la réponse de l’hôte aux infections virales du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). La personne vaccinée sera donc protégée de la maladie, mais pourra toujours contaminer les autres.

Le Dr Nicholas Brousseau, médecin à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), explique que le vaccin contre la coqueluche agit de la même façon. « La personne vaccinée va développer beaucoup moins de symptômes, mais peut avoir la bactérie dans la gorge et la transmettre à d’autres sans le savoir », explique-t-il.

L’utilité du vaccin

À quoi sert donc un vaccin qui ne nous immunise pas ? « À désengorger les hôpitaux et à alléger le poids de la COVID-19 sur le système de santé », explique M. Mâsse. Il précise que si la majorité des cas deviennent asymptomatiques, ce sera beaucoup plus facile à gérer pour les systèmes de santé.

La réussite de la vaccination repose donc sur le fait que la grande majorité des personnes vulnérables soient vaccinées.

Il faut vraiment protéger les plus vulnérables, parce qu’on ne sait pas jusqu’à quel point le vaccin peut permettre d’éliminer la transmission.

Le Dr Nicholas Brousseau, de l’INSPQ

La vaccination pourrait toutefois avoir des effets pervers. Un vaccin qui réduirait seulement la gravité de la maladie pourrait augmenter les risques de transmission, puisque les personnes vaccinées deviendraient asymptomatiques, ce qui faciliterait la transmission communautaire, indique M. Mâsse.

À quand un retour à la normale ?

Nathalie Grandvaux explique que pour atteindre une diminution de la transmission, il faudra qu’un certain pourcentage de la population soit vacciné, afin de former un écran immunitaire. « En général, on parle de 70 % de personnes vaccinées pour avoir un écran », indique Mme Grandvaux.

À l’heure actuelle, 76 % des Canadiens souhaitent se faire vacciner contre la COVID-19, selon un sondage mené par le Forum économique mondial et Ipsos. Justin Trudeau a récemment avancé que plus de 50 % des Canadiens seront vaccinés contre la COVID-19 d’ici septembre prochain, dont 3 millions de Canadiens d’ici la fin de mars 2021 si les vaccins les plus prometteurs sont homologués.

M. Mâsse soutient que lorsque nous aurons plus d’informations sur les vaccins, le taux d’adhésion risque d’augmenter.

C’est une bonne proportion, 76 %, considérant qu’on n’a presque aucune information sur le vaccin, sauf des communiqués de presse de deux pages.

Benoit Mâsse, professeur à l’École de santé publique de l’Université de Montréal

Alors que les intentions de vaccination contre la COVID-19 des Canadiens demeurent plutôt constantes, les intentions dans les autres pays tendent à diminuer au fil du temps. Selon les données du Forum économique mondial et d’Ipsos publiées en novembre 2020, 73 % de la population mondiale souhaite obtenir un vaccin contre la COVID-19, contre 77 % trois mois plus tôt.

Proportion de la population souhaitant obtenir un vaccin contre la COVID-19 lorsqu’il sera offert

Inde 87 %

Royaume-Uni 79 %

Canada 76 %

Allemagne 69 %

Italie 65 %

États-Unis 64 %

France 54 %

Sources : Forum économique mondial et Ipsos

 

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De deux choses l'une : ou le virus va disparaître à brève échéance,  il va finir par disparaître de toute façon, toute épidémie ou pandémie finit par finir, et c'est le retour à une vie totalement normale, ou la dictature sanitaire qui nous "gouverne" va tenter de convaincre les gens de porter le masque, de ne pas se serrer la main, de ne pas s'embrasser pendant encore 10 ANS. Eh bien, la réponse des populations dans ce cas va être un NON retentissant, n'en déplaise à acpnc. Surtout si les GENS SONT VACCINÉS. En d'autres mots, les gens vont dire aux autorités  Go **ck yourself !

La vie d'un homme et d'une femme sur cette Terre est d'au mieux 80-85 ans  ! 5-10 ANS de sa vie à se voir priver publiquement de gestes aussi essentiels pour faire plaisir à des épidémiologistes qui voudraient arriver à ZÉRO CAS avant de relâcher les mesures, C'EST NON ! ÇA N'ARRIVERA PAS. LES GENS NE L'ACCEPTERONT TOUT SIMPLEMENT PAS !

En passant, la relecture de La peste de Camus est particulièrement instructive en ces temps troublés.

Le retour à la vie normale c'est pour l'automne 2021, acpnc. Si tu veux porter le masque jusqu'en 2030, c'est ton choix. Personnellement, je vais me faire vacciner, mais je ne porterai pas de masque pendant encore 10 ans, et on ne l'imposera plus à l'automne 2021, à moins que le pouvoir politique abuse de son autorité. Ce n'est pas une vie, et les gens en ont assez, assez !

Pour employer une analogie. La grippe saisonnière circule chaque année. Les gens attrapent la grippe dans les lieux publics. S'ils sont vaccinés, ils sont protégés, s'ils ne le sont pas ils s'en remettent généralement.

Si les gens sont majoritairement vaccinés contre le COVID 19, et qu'ils l'attrapent malgré tout, eh bien ils développeront des symptômes bénins qui disparaîtront au bout de 5 à 7 jours. On fait quoi ? On oblige les gens à porter des masques pendant encore des années à cause du COVID-19 ? Ça n'arrivera tout simplement pas !

 

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il y a 35 minutes, santana99 a dit :

De deux choses l'une : ou le virus va disparaître de lui-même à brève échéance,  il va finir par disparaître de toute façon, toute épidémie ou pandémie finit par finir, et c'est le retour à une vie totalement normale, ou la dictature sanitaire qui nous "gouverne" va tenter de convaincre les gens de porter le masque, de ne pas se serrer la main, de ne pas s'embrasser pendant encore 10 ANS. Eh bien, la réponse des populations dans ce cas va être un NON retentissant, n'en déplaise à acpnc. Surtout si les GENS SONT VACCINÉS. En d'autres mots, Go **ck yourself !

La vie d'un homme et d'une femme sur cette Terre est d'au mieux 80-85 ans  ! 5-10 ANS de sa vie à se voir priver publiquement de gestes aussi essentiels pour faire plaisir à des épidémiologistes qui voudraient arriver à ZÉRO CAS avant de relâcher les mesures, C'EST NON ! ÇA N'ARRIVERA PAS. LES GENS NE L'ACCEPTERONT TOUT SIMPLEMENT PAS !

En passant, la relecture de La peste de Camus est particulièrement instructive en ces temps troublés.

Le retour à la vie normale c'est pour l'automne 2021, acpnc. Si tu veux porter le masque jusqu'en 2030, c'est ton choix. Personnellement, je vais me faire vacciner, mais je ne porterai pas de masque pendant encore 10 ans, et on ne l'imposera plus à l'automne 2021, à moins que le pouvoir politique abuse de son autorité. Ce n'est pas une vie, et les gens en ont assez, assez !

Pour employer une analogie. La grippe saisonnière circule chaque année. Les gens attrapent la grippe dans les lieux publics. S'ils sont vaccinés, ils sont protégés, s'ils ne le sont pas ils s'en remettent généralement.

Si les gens sont majoritairement vaccinés contre le COVID 19, et qu'ils l'attrapent malgré tout, eh bien ils développeront des symptômes bénins qui disparaîtront au bout de 5 à 7 jours. On fait quoi ? On oblige les gens à porter des masques pendant encore des années à cause du COVID-19 ? Ça n'arrivera tout simplement pas !

 

Ce sont des temps très difficiles pour ceux qui ont un esprit critique et qui connaissent un peu l'histoire. Les choses se déroulent devant eux et ils sont impuissant car se font automatiquement embarquer dans le bangwagon des conspis. La société est profondément hypocrite, avant la pandémie on aimait bien nous enseigner à penser "out of the box", de ne pas généraliser et étiqueter les gens, etc. De belles valeurs qui ont rapidement prit le bord lorsque venu le temps de les appliquer pour vrai et.. out of the box. Le paradoxe est que les gens appliquent leurs belles idées libérales quand tout va bien mais cèdent au conservatisme en temps de crise, mais ils n'y voient que du feu.

On veut que ça finisse, et on s'arrange pour accepter n'importe quoi. Pourquoi c'était vrai avant et ne le serait pas aujourd'hui? Sommes-nous si intelligents que l'on croit que l'on oserait jamais nous resservir l'histoire? Nous avons apprit n'est-ce pas?

Tout individu ne respectant pas scrupuleusement -voir fanatiquement- les règles sanitaires sont et seront marginalisés, voir criminalisés. Tous ceux n'ayant pas leur petite étoile "vacciné" dans leur dossier seront exclus de la société. Ceux qui n'auront pas leur dernier vaccin (leur dernière mise à jour, mais je vais m'arrêter là) n'auront pas accès à tel ou tel espace, service, etc.

Mark my words.

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Le vaccin ne fera pas disparaitre la Covid 19, il en éliminera la dangerosité. D'ailleurs personne parmi les gens bien informés n'ont prétendu autre chose. C'est plutôt le scénario du vaccin annuel de la grippe qui pourrait peut-être prévaloir, mais il est encore trop tôt pour en connaitre la tendance à long terme, à moins que le virus ne finisse par muter pour devenir bénin. 

Donc personne ne s'attend à ce que les mesures sanitaires ne se perpétuent au-delà d'un certain degré d'immunité collective, qui se réalisera par la vaccination de masse. Ce qui devrait arriver selon les prévisions autour de l'été prochain (2021).

Après si des personnes prennent librement la décision de se masquer (comme on le fait naturellement en Asie) lorsqu'elles auront une grippe quelconque, je le comprendrai comme une volonté de protéger leur entourage contre une possible contagion.

D'ailleurs si la Covid 19 n'avait pas eu ce degré de complication qui met en danger la vie des personnes plus vulnérables, les gouvernements l'auraient traité comme une autre forme de grippe, sans plus.

Cependant les grippes connues laissent généralement paraitre des symptômes, tandis que la Covid 19 est très souvent asymptomatique et fortement contagieuse. Deux raisons de plus pour limiter au maximum la contamination.

Maintenant libre à chacun de réagir comme il veut, d'accepter ou refuser les décisions de la Santé Publique, même de nier la dangerosité de ce virus.

Néanmoins leur attitude ne changera rien à la réalité commune que nous vivons sur l'ensemble de la planète. Ni la volonté d'une majorité de citoyens de vouloir se protéger contre une maladie qui peut voir des conséquences funestes pour un pourcentage important de la population.

C'est aussi ça vivre en société, on ne peut pas être d'accord avec tout, mais la tolérance nous aide à passer outre, en sachant que l'unanimité est pratiquement impossible.

Toutefois dans nos pays libres on élit des gouvernements pour prendre des décisions d'intérêt commun. Et en démocratie si on n'est pas satisfait, on peut toujours voter contre ce gouvernement au prochain scrutin.

Essayer de le faire dans les vrais pays totalitaires, vous verrez ce que c'est la vraie dictature.

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il y a 38 minutes, acpnc a dit :

Essayer de le faire dans les vrais pays totalitaires, vous verrez ce que c'est la vraie dictature.

Merci de cette phrase. Mes parents ont vécus le communisme et la dictature et comparer les mesures actuelles à une dictature, c'est minimiser ce qu'ils ont vécus.

Il y a place à se questionner sur les mesures prises par le gouvernement, en apportant des preuves et des faits, nous sommes en démocratie. Toutefois, dire que c'est une dictature est simplement de l'ignorance.

On nous demande de respecter des règles sanitaires en temps de pandémie, pas de faire la ligne pendant des heures pour espérer avoir des restants de pattes de poules ou des sous-vêtements utilisés. On nous donne de l'information si on le demande, on ne nous coupe pas l'électricité le soir et on nous tire pas dessus par la police gouvernementale si on fait une révolution. 

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3 hours ago, acpnc said:

Le vaccin ne fera pas disparaitre la Covid 19, il en éliminera la dangerosité. D'ailleurs personne parmi les gens bien informés n'ont prétendu autre chose. C'est plutôt le scénario du vaccin annuel de la grippe qui pourrait peut-être prévaloir, mais il est encore trop tôt pour en connaitre la tendance à long terme, à moins que le virus ne finisse par muter pour devenir bénin. 

Si le vaccin diminue significativement la transmission et que le virus ne mute pas de la bonne façon au bon moment, le virus disparaitra. Les données préliminaires fournies par Pfizer et Moderna sont très encourageantes à cet effet.

Le seul example que je peux fournir pour étayer mon propos est le cas de la variole et de celui de la poliomyélite. La variole a été éradiquée suite à une campagne de vaccination massive et la polio risque de l'être très bientot également. Certes, ce sont des virus très différents que le SARS-CoV-2, mais le point est le même : si le vaccin diminue significativement la transmission et que le virus ne mute pas de la bonne façon au bon moment, le virus disparaitra.

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Le recherche continue sur d'autres avenues:

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Des chercheurs américains travaillent sur un vaporisateur nasal contre la COVID-19

PHOTO DAVID MORRISON, ARCHIVES AP

Les chercheurs espèrent que le vaporisateur pourra pousser les cellules nasales atteintes à produire les anticorps de Regeneron et bloquer ainsi toute infection au SARS-CoV-2 sur la voie des poumons.

(Washington) Des chercheurs de l’université de Pennsylvanie tentent, en partenariat avec la société de biotechnologie Regeneron, de développer un vaporisateur nasal qui protègerait de la COVID-19.

Publié le 1er décembre 2020 à 18h17

https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/2020-12-01/des-chercheurs-americains-travaillent-sur-un-vaporisateur-nasal-contre-la-covid-19.php

Agence France-Presse

L’idée est de s’appuyer sur le principe de la thérapie génique en introduisant via le nez et la gorge du matériel génétique dans des cellules amenées en réponse à produire de puissants anticorps qui empêcheraient les infections au nouveau coronavirus.  

« L’avantage de notre approche est que vous n’avez pas besoin d’avoir un système immunitaire compétent pour que ce soit efficace », a déclaré à l’AFP le professeur James Wilson, responsable du projet pour l’université de Pennsylvanie.

Actuellement testée sur des animaux, la méthode pourrait protéger du nouveau coronavirus pendant environ six mois pour une seule dose, estime le scientifique, et s’inscrire en complément des futurs vaccins.  

Pionnier de la thérapie génique, James Wilson a été contacté en février par le gouvernement américain pour savoir si son laboratoire pouvait utiliser contre la COVID-19 cette technologie en pleine expansion.

Mais son équipe n’a pu aller de l’avant qu’après le développement par la société Regeneron d’un traitement novateur basé sur un cocktail d’anticorps de synthèse.

L’Agence américaine des médicaments (FDA) a récemment accordé en urgence une autorisation à ce traitement notamment utilisé pour soigner le président Donald Trump.

Les chercheurs espèrent que le vaporisateur pourra pousser les cellules nasales atteintes à produire les anticorps de Regeneron et bloquer ainsi toute infection au SARS-CoV-2 sur la voie des poumons.

Les effets secondaires pourraient par ailleurs, avancent-ils, être moindres que ceux des vaccins sur le point d’être approuvés.

L’université de Pennsylvanie et Regeneron prévoient de terminer d’ici janvier leurs tests sur les animaux avant de demander à la FDA le feu vert pour des tests sur l’homme.  

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Soyons clair. Qu'en période de grippe hivernale, des personnes âgées et fragiles décident de mettre des masques dans des lieux publics pour se protéger et protéger les autres, une fois que la pandémie sera derrière nous,  je n'ai pas de problème avec ça, ce sera leur choix. 

Mais on ne transformera pas nos sociétés en États sanitaires, où les gens vont se promener collectivement 12 mois l'an avec des masques, où ils ne pourront pas se serrer la main, se rassembler, et se rapprocher. Quand la majorité de la population aura reçu le vaccin, cet état d'exception, où une partie de nos libertés fondamentales sont limitées par nos gouvernements, cet état d'exception, oui, devra rapidement être levé.

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Il y a 7 heures, acpnc a dit :

Le vaccin ne fera pas disparaitre la Covid 19, il en éliminera la dangerosité. D'ailleurs personne parmi les gens bien informés n'ont prétendu autre chose. C'est plutôt le scénario du vaccin annuel de la grippe qui pourrait peut-être prévaloir, mais il est encore trop tôt pour en connaitre la tendance à long terme, à moins que le virus ne finisse par muter pour devenir bénin. 

Donc personne ne s'attend à ce que les mesures sanitaires ne se perpétuent au-delà d'un certain degré d'immunité collective, qui se réalisera par la vaccination de masse. Ce qui devrait arriver selon les prévisions autour de l'été prochain (2021).

 

Heureux de lire sous ta plume que les restrictions à l'encontre de certaines nos libertés ne se prolongeront pas au-delà de l'été 2021. Car à te lire parfois, on a l'impression que l'état d'exception devrait se prolonger pendant encore 10 ans au nom du principe de précaution !

Dans cette optique de vaccination massive, le gouvernement Trudeau a tout intérêt à ce que des quantités importantes de vaccins soient disponibles au Canada le printemps prochain, sinon ça risque de brasser sérieusement.

Justin Trudeau parle de 50 % de Canadiens immunisés en septembre 2021. Non, Justin, ça doit être 70 %, et si possible avant la fin de l'été, espèce de nono !  C'est l'immunité collective, établie à 70 % de la population qui serait vaccinée, qui doit être atteinte en septembre 2021 ! Dans certains pays européens, cette immunité collective sera atteinte même dès la fin du printemps 2021. On ne va pas vivre sous l'État sanitaire au Canada jusqu'à l'hiver 2022 à cause de ton imprévoyance, Justin. Deux mois de retard dans la commande de vaccins par rapport aux autres pays occidentaux parce que ton gouvernement a misé sur un vaccin sino-canadien. Sauf que la Chine a décidé de conserver le brevet pour elle ! Faire confiance à la Chine, première responsable de la pandémie, et se retrouver avec des quantités insuffisantes de vaccins au Canada au cours des prochains mois parce que ton gouvernement a commandé aux autres fournisseurs deux mois en retard ! Bravo !

De plus, on apprend que le Canada n'a pas d'unités de production de vaccin in situ ! Eh bien, Justin, réquisitionne certains laboratoires existants au Canada, et demande à Pfizer, Moderna, et aux autres de s'y mettre, avec des employés sur place ASAP. Faisable ? Absolument. Les pharma sont bien implantées au Canada. L'Infrastructure existe !

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