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COVID-19: Discussion sur la science médicale


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Donc vous avez eu la confirmation. Au lieu de faire comme les pays sous contrôle et demander aux gens de porter des masques pour supprimer la pandémie, les chers Québécois (et les travailleurs au QC comme moi) deviendront les cobayes d'un virus sur lequel on ne sait pas les impacts à long terme sur la santé, ni la durée des anticorps, ni de la puissance de ceux-ci pour une deuxième réinfection.  On me demande pratiquement de peut-être sacrifier 2 ans de ma vie à ne pas sortir de chez moi. 

Je ne sais pas si c'est l'égo du Dr. Arruda en ce qui concerne les masques, mais pensez-vous vraiment que la population à qui on a fait peur pendant des mois va accepter cette approche?

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Il y a 3 heures, p_xavier a dit :

Je ne sais pas si c'est l'égo du Dr. Arruda en ce qui concerne les masques, mais pensez-vous vraiment que la population à qui on a fait peur pendant des mois va accepter cette approche?

Je crois que la réticence du Dr. Arruda provenait surtout de la crainte d'aggraver la pénurie de masques. Mais étant donné que les stocks de masques sont plus importants maintenant qu'il ne l'étaient encore jusqu'à tout récemment il est à prévoir que ses réticences feront bientôt place à des recommandations quant à l'usage plus ou moins généralisé des masques. Il devra cependant faire comprendre à la population que le port du masque doit se faire dans l'esprit de protéger les autres du coronavirus davantage que soi-même.

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28 minutes ago, Normand Hamel said:

Je crois que la réticence du Dr. Arruda provenait surtout de la crainte d'aggraver la pénurie de masques. Mais étant donné que les stocks de masques sont plus importants maintenant qu'il ne l'étaient encore jusqu'à tout récemment il est à prévoir que ses réticences feront bientôt place à des recommandations quant à l'usage plus ou moins généralisé des masques. Il devra cependant faire comprendre à la population que le port du masque doit se faire dans l'esprit de protéger les autres du coronavirus davantage que soi-même.

Seulement voir ce graphique qui explique pourquoi les masques sont importants, même maison.

IMG_20200423_174558.jpg

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Science au quotidien: Le bordel

Jean-François Cliche

Le Soleil

https://www.lesoleil.com/actualite/science/le-bordel-caa3f83f75fcbb6be276806a6a129f25

Nombre de morts par million d'habitant en Europe. En plein le genre de graphique qu'on voit par centaines et qui ne veut, en fait, pas dire grand-chose

26 avril 2020 4h00

SCIENCE AU QUOTIDIEN / On en voit passer tous les jours, et en masses : des graphiques, des tableaux, des chiffres comparant le nombre de gens atteints de la COVID-19 dans plusieurs pays du monde. Ou le nombre de morts. Ou le nombre de guérisons. Peu importe. Tout le monde le fait, des journaux en passant par les radios et télés, jusqu'aux gouvernements et agences sanitaires, sans oublier les quidams sur Facebook. Et tout le monde devrait arrêter.

La première règle, en statistique, est qu’il faut comparer des pommes avec des pommes. C’est d’ailleurs pour ça que beaucoup de gens ont cessé ces dernières semaines — avec raison — de comparer les «cas confirmés en laboratoire» parce que leur nombre est trop dépendant des efforts de dépistage et que ceux-ci varient trop d’un pays à l’autre. Le décompte des cas ne renseignait donc pas tellement sur la progression de la maladie dans divers pays mais mesurait plutôt, en grande partie, des différences dans les stratégies de dépistage. Pas très intéressant.

À cause de cela, nombreux sont ceux qui se sont tournés vers les courbes de décès, considérés comme un indicateur plus objectif et permettant donc de meilleures comparaisons. Ce qui est a priori plein de bon sens, mais en vérité pas autant (mais vraiment pas) qu’il n’y paraît.

À la base, le réflexe de comparer est loin d’être mauvais, remarquer. Après tout, un chiffre tout seul, ça ne dit pas grand-chose. 146 décès par million d’habitants au Québec, est-ce que c’est peu, moyen ou beaucoup ? Si on n’a que ce taux-là, il est impossible de se prononcer. Mais si on sait que la moyenne canadienne et l’Allemagne sont à environ 60 par million, que les États-Unis sont comme nous à 146, et que la France, l’Italie et l’Espagne sont toutes au-dessus de 300, alors on a une petite idée d’où le Québec se situe.

C’est pour ça qu’à peu près personne ne présente de statistiques seules. On les place côte-à-côte pour les mettre en contexte, pour donner des points de comparaison. Et je le répète, c’est en théorie un excellent réflexe. Sauf qu’en pratique, quand on examine ces statistiques de plus près, on se rend vite compte qu’elles sont colligées de manière si différentes qu’à peu près aucune de ces comparaisons ne peut avoir la moindre utilité. Pire encore, tous ces graphiques et tableaux montrant les courbes de plusieurs pays donnent l’illusion d’un contexte, l’illusion qu’on peut en tirer quelque chose, alors que ce n’est pas le cas du tout. Les décès sont comptabilisés de tellement de manières différentes que le résultats est — excusez la grossièreté, il n’y tout simplement pas d’autres mots — un foutoir méthodologique sans nom.

Tenez, comme je l’écrivais récemment, le Québec compte comme un «décès lié à la COVID-19» toute personne qui a la COVID-19 au moment de son trépas, que le coronavirus ait été en cause ou non (par exemple, un patient qui mourrait d’une rupture d’anévrisme mais qui testerait positif serait inclus dans les stats). En Ontario, seuls les cas où le certificat de décès mentionne la COVID-19 comme une cause du décès sont comptés. Ce n’est donc pas comparable. Et ça ne s’améliore pas à l’international, dont voici quelques exemples :

- La France ne tient compte que des décès en hôpital et en «Ehpad» (résidences pour personnes âgées), mais elle n’exige pas forcément un test positif : dans les Ehpad, sitôt qu’un cas de COVID-19 est confirmé en laboratoire, tous les gens de la même résidence qui montrent des symptômes (toux et fièvre) au moment de leur décès sont ensuite considérés comme «morts de la COVID». En date de vendredi, on déplorait près de 22 000 décès dans l’Hexagone [https://bit.ly/2xV8aET].

- L’Allemagne, elle, n’a pas encore 6000 décès mais… peut-on dire vraiment que c’est moins qu’en France ? Le pays d’Angela Merkel compte les décès où la COVID-19 est mentionnée parmi les causes (directes ou indirectes), peu importe l’endroit où le trépas est survenu, mais seuls les cas confirmés en laboratoire sont comptabilisés, expliquait récemment Libération.

- Le bilan officiel de la Belgique est horrible : à près de 570 morts par million d’habitants, elle devance même l’Italie et l’Espagne (autour de 450/million). Mais voilà, en Belgique, tous les décès en résidences qui sont suspectés d’être causés par la COVID-19 sont inclus dans les statistiques, avec ou sans test. Mine de rien, cela peut ajouter beaucoup de cas : le 16 avril, par exemple, le pays rapportait 289 nouveaux décès liés au coronavirus, mais seulement 30 % avaient été testés…

- En Angleterre… eh bien en Angleterre, le ministère de la Santé ne compte que les décès en hôpital, alors que le Bureau national de la statistique, lui… compte de deux manières différentes : «causé par la COVID-19» quand le certificat de décès mentionne le coronavirus dans les causes, et «impliquant la COVID» quand la maladie est simplement mentionnée, qu’elle soit une cause ou non.

On pourrait allonger cette liste pendant encore longtemps, mais le message est déjà clair, je crois : idéalement, il faudrait que tous cessent de mettre des pommes et des oranges dans les mêmes graphiques. Parce que au risque de me répéter, non, ça ne donne pas du contexte, ça donne juste la fausse impression qu’on peut comparer les pays entre eux. À en juger par la quantité de gens que je vois quotidiennement sur mes réseaux sociaux et dans mes courriels qui concluent, à partir de ces comparaisons, que «tel pays a pris les bonnes décisions» et «telle stratégie fonctionne mieux que les autres», le principal résultat est clairement plus de la confusion que de la contextualisation.

Ces courbes ne permettent vraiment que de suivre l'évolution de la maladie dans un pays donné (donc des comparaisons dans le temps, pas dans l'espace).

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  • 2 semaines plus tard...

https://www.lapresse.ca/international/asie-et-oceanie/202005/07/01-5272552-le-japon-approuve-le-medicament-remdesivir-contre-la-covid-19.php

Le Japon approuve le médicament remdesivir contre la COVID-19

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PHOTO ARCHIVES REUTERS
Le médicament remdesivir avait initialement été développé pour soigner les malades de la fièvre hémorragique Ebola, mais n’avait jamais été approuvé contre aucune maladie avant la COVID-19.

(Tokyo) Moins d’une semaine après les États-Unis, le Japon est devenu jeudi le deuxième pays au monde à autoriser le médicament remdesivir pour traiter des patients atteints de la maladie COVID-19, a confirmé à l’AFP un responsable du ministère japonais de la Santé.

Publié le 7 mai 2020 à 9h43
AGENCE FRANCE-PRESSE

Les procédures d’autorisation d’un nouveau médicament sont habituellement longues au Japon, mais le gouvernement nippon a décidé cette fois-ci de faire vite, face au manque actuel de solutions thérapeutiques validées contre le nouveau coronavirus.

Ce médicament avait obtenu vendredi dernier une autorisation en urgence similaire de l’agence américaine du médicament (FDA), sur la base d’un essai clinique américain positif.

Ce médicament expérimental du laboratoire américain Gilead Sciences avait initialement été développé pour soigner les malades de la fièvre hémorragique Ebola, mais n’avait jamais été approuvé contre aucune maladie avant la COVID-19.

C’est la première thérapie à avoir démontré une certaine efficacité face à la COVID-19 dans un essai clinique de taille significative, englobant plus d’un millier de patients.

Cette efficacité apparaît cependant modeste : les patients hospitalisés atteints de COVID-19 et traités par remdesivir ont vu leur temps de rétablissement écourté de quatre jours (en durée médiane), passant ainsi de 15 à 11 jours, selon les résultats de l’essai américain.

Le Japon compte aussi autoriser ce mois-ci un autre médicament antiviral, l’Avigan (favipiravir), pour traiter la COVID-19, a déclaré jeudi le porte-parole du gouvernement Yoshihide Suga.

Développé par une filiale du groupe nippon Fujifilm, l’Avigan a été autorisé en 2014 au Japon pour traiter des formes sévères de grippe. En raison d’effets secondaires potentiellement sérieux, notamment pour les femmes enceintes, il ne peut être produit et distribué au Japon que sur requête du gouvernement.

À la suite de résultats encourageants d’études menées en Chine, d’autres essais cliniques sont en cours à travers le monde pour tester l’efficacité de l’Avigan contre le nouveau coronavirus.

L’archipel nippon est relativement peu touché par la pandémie par rapport à l’Europe et aux États-Unis, avec environ 15 500 cas pour 551 décès depuis le début de la crise sanitaire selon un dernier décompte officiel.  

Le gouvernement a cependant prolongé jusqu’au 31 mai l’état d’urgence dans le pays pour continuer à inciter les habitants à éviter au maximum les déplacement superflus.

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il y a une heure, budgebandit a dit :

As someone previously mentioned, the only way we will get an accurate death count (and a more precise mortality rate) is by comparing yearly averages to this year's figures. For much of the world (India, African continent, South America etc.) it's still too early to do that. 

The fact that COVID-19 is overwhelming our health care system, which is never the case with the seasonal flu, should be proof enough that this is much more serious. 

BTW, any news on the miracle drug hydroxychloroquine ? It's been noticeably absent from your recent posts... 

Nos hôpitaux n'ont JAMAIS été submergés. Le problème est circonscrit essentiellement aux CHSLD. Le nombre de lits est largement suffisant dans toute la province  pour accueillir d'éventuels patients. Il y a en tout et partout à peine plus de 200 patients aux soins intensifs  !

Maintenant, la mise au point de l'Association of American physicians and surgeons sur l'hydroxychloroquine. Ces gens-là sont plus compétents que toi pour juger de l'efficacité de ce médicament. Ils l'utilisent déjà pour soigner leurs patients atteints par le coronavirus !

https://aapsonline.org/aaps-letter-asking-gov-ducey-to-rescind-executive-order-concerning-hydroxychloroquine-in-covid-19/

 

 

 

 

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Il y a 10 heures, budgebandit a dit :

As someone previously mentioned, the only way we will get an accurate death count (and a more precise mortality rate) is by comparing yearly averages to this year's figures. For much of the world (India, African continent, South America etc.) it's still too early to do that. 

The fact that COVID-19 is overwhelming our health care system, which is never the case with the seasonal flu, should be proof enough that this is much more serious. 

BTW, any news on the miracle drug hydroxychloroquine ? It's been noticeably absent from your recent posts... 

Voici la réponse publiée hier soir dans La Presse:

Pas d’efficacité probante de l’hydroxychloroquine sur les malades

PHOTO LOUAI BESHARA, ARCHIVES AFP

L’hydroxychloroquine et la chloroquine sont utilisées depuis des années pour traiter le paludisme, certaines maladies auto-immunes, comme le lupus, et la polyarthrite rhumatoïde.  

(Washington) L’administration d’hydroxychloroquine, un médicament contre le paludisme, n’a ni amélioré ni détérioré de manière significative l’état de patients gravement malades du coronavirus, selon une étude publiée jeudi et réalisée dans des hôpitaux new-yorkais.  

Publié le 7 mai 2020 à 20h09

https://www.lapresse.ca/covid-19/202005/07/01-5272659-pas-defficacite-probante-de-lhydroxychloroquine-sur-les-malades.php

Agence France-Presse

« Le risque d’intubation ou de décès n’était pas significativement plus important ou moindre parmi les patients ayant reçu l’hydroxychloroquine que parmi ceux n’ayant rien reçu », ont précisé les auteurs de l’étude parue dans le New England Journal of Medicine.

Financée par les Instituts de santé américains (NIH), l’étude d’observation a été conduite sur des malades de la COVID-19 admis dans les services d’urgence des hôpitaux New York-Presbyterian Hospital et Columbia University Irving Medical Center.  

Quelque 811 patients ont reçu deux doses de 600 mg d’hydroxychloroquine le premier jour puis 400 mg quotidiennement pendant quatre jours.  

565 malades n’ont pas reçu le médicament.  

L’étude « ne devrait pas être utilisée pour écarter » les potentiels bienfaits ou risques que peut apporter un traitement à l’hydroxychloroquine, selon les scientifiques.  

« Cependant, nos résultats n’appuient pas l’utilisation de l’hydroxychloroquine pour le moment, en dehors d’essais cliniques randomisés (répartissant les patients par tirage au sort, NDLR) afin de démontrer son efficacité », ont-ils ajouté.  

Donald Trump a régulièrement prôné l’utilisation de l’hydroxychloroquine comme traitement pour les malades du coronavirus.  

L’hydroxychloroquine et la chloroquine sont utilisées depuis des années pour traiter le paludisme, certaines maladies auto-immunes, comme le lupus, et la polyarthrite rhumatoïde.  

Les autorités sanitaires canadiennes et américaines ont toutefois mis en garde fin avril contre l’utilisation en dehors d’essais cliniques supervisés de ces deux antipaludéens pour prévenir une infection au nouveau coronavirus ou la traiter.

L’Agence américaine du médicament (FDA) a par ailleurs autorisé en urgence la semaine dernière l’utilisation de l’antiviral expérimental remdesivir. Un grand essai américain a conclu qu’il écourtait de plusieurs jours le rétablissement des patients les plus gravement atteints de la COVID-19.

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