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COVID-19: Discussion sur la science médicale


vivreenrégion

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Il y a 12 heures, budgebandit a dit :

Si c’est disponible si facilement, partage le (ou les) lien pour le peer-reviewed rapport. 

You’re the one claiming that this is a miracle drug for COVID, so back it up with some real facts and statistics. 

 

Je n'ai jamais écrit que la cloroquine était une drogue miracle ou que la choloquine guérissait. Câlisse ! Tu me casses vraiment les couilles, toi ! Elle réduit la charge virale, atténue les symptômes, empêche l'aggravation du mal, réduit la contagiosité, et écourte la durée de la maladie.

https://www.washingtontimes.com/news/2020/apr/2/hydroxychloroquine-rated-most-effective-therapy-do/

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2 hours ago, santana99 said:

Je n'ai jamais écrit que la cloroquine était une drogue miracle ou que la choloquine guérissait. Câlisse ! Tu me casses vraiment les couilles, toi ! Elle réduit la charge virale, atténue les symptômes, empêche l'aggravation du mal, réduit la contagiosité, et écourte la durée de la maladie.

https://www.washingtontimes.com/news/2020/apr/2/hydroxychloroquine-rated-most-effective-therapy-do/

First of all, this is a survey, not a peer-reviewed study. 

Secondly, although 37% of physicians who have treated COVID-19 patients believe hydroxychloroquine is the most effective therapy of a list of 15 options, "47% of physicians want more information regarding the efficacy of existing medications at treating COVID-19 (page 18 of the survey)". So the majority of physicians don't think hydroxychloroquine is the most effective treatment and more than half want more information regarding its effectiveness.

Thirdly, 51% of US physicians believe that prescribing no medication is the most effective treatment at this time vs. 23% for hydroxychloroquine (page 25 of the survey). 

Finally, the two countries that have the highest hydroxychloroquine usage amongst COVID-19 patients (72% in Spain, 49% in Italy - page 4 of the survey) also have the highest deaths / 1M population (excluding San Marino - https://www.worldometers.info/coronavirus/). As well, these two countries are using hydroxychloroquine for diagnosed patients with mild to severe symptoms, whereas in the US it is most commonly being used for high risk diagnosed patients only. Is there a correlation between the higher death rates in Italy/Spain and there use of hydroxychloroquine on a great number of patients? Maybe, maybe not... that's why we need supporting data. 

Bottom line: Hydroxychloroquine is a commonly used treatment for other illnesses but we don't yet know enough about the short and long term effects it may have on COVID-19 patients. 

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Excuse-moi @santana99, mais je n’aime pas le ton sur lequel tu réponds à plusieurs ici. Si tu n’es pas capable de rester poli, ne pas pogner les nerfs, ou avoir une discussion de manière plus constructive (c’est un forum de discussion ici, n’est-ce pas?) plutôt que d’utiliser les termes de quelqu’un qui n’est pas capable de se contenir, je te suggère de prendre tes distances quelques temps. Et j’emprunterai même le conseil d’un des membres bien connu ici: prends une camomille, ça te fera du bien. C’est franchement désagréable de te lire. Tu as le droit à ton opinion et peut-être as-tu raison, là n’est pas le point. Il y a une façon de faire par contre, et je crois que tu as besoin d’un break. Merci. 

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Il y a 2 heures, budgebandit a dit :

First of all, this is a survey, not a peer-reviewed study. 

Secondly, although 37% of physicians who have treated COVID-19 patients believe hydroxychloroquine is the most effective therapy of a list of 15 options, "47% of physicians want more information regarding the efficacy of existing medications at treating COVID-19 (page 18 of the survey)". So the majority of physicians don't think hydroxychloroquine is the most effective treatment and more than half want more information regarding its effectiveness.

Thirdly, 51% of US physicians believe that prescribing no medication is the most effective treatment at this time vs. 23% for hydroxychloroquine (page 25 of the survey). 

Finally, the two countries that have the highest hydroxychloroquine usage amongst COVID-19 patients (72% in Spain, 49% in Italy - page 4 of the survey) also have the highest deaths / 1M population (excluding San Marino - https://www.worldometers.info/coronavirus/). As well, these two countries are using hydroxychloroquine for diagnosed patients with mild to severe symptoms, whereas in the US it is most commonly being used for high risk diagnosed patients only. Is there a correlation between the higher death rates in Italy/Spain and there use of hydroxychloroquine on a great number of patients? Maybe, maybe not... that's why we need supporting data. 

Bottom line: Hydroxychloroquine is a commonly used treatment for other illnesses but we don't yet know enough about the short and long term effects it may have on COVID-19 patients. 

Il n'y a pas de traitement existant pour guérir les patients du coronavirus. On ne guérit pas la maladie avec la chloroquine, on traite les symptômes existants. C'est ce que je me tue à te dire. La plupart des patients guérissent d'eux-mêmes apès une mise en quarantaine sans le moindre traitement.

Le médicament ne fait que diminuer la charge virale et le niveau de contagiosité, c'est tout. Ce qui permet aux gens hospitalisés de quitter plus tôt l'hôpital et de désengorger le système de santé C'est la principale utilité du médicament. That's it, that's all.

En Italie, tous les cas comptabilisés meurent officiellement du coronavirus. Ils n'ont pas le temps de vérifier si les patients sont morts d'autres causes, co-morbidités. Ils sont débordés .Ce que l'on fait en France, par exemple. Dans les faits, selon le directeur de la santé publique italienne, le nombre de patients morts directement du coronovirus dans le pays serait dix fois moindre que ce qui est rapporté. Il faut manier les chiffres avec prudence ici. On est dans un contexte de crise sanitaire. L'Italie est le pays le plus âgé d'Europe. Beaucoup des patients atteints avaient déjà des problèmes de santé très sérieux. L'hydroxychloroquine n'a rien à voir là-dedans. Idem pour l'Espagne.

Enfin, ce qu'il faut savoir, c'est qu'on ne doit pas donner la chloroquine dans les cas très avancés. Ça ne sert à rien. Ce n'est pas efficace dans ces cas.

Voilà.

 

 

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5 avril 2020 5h06

https://www.lesoleil.com/actualite/covid-19/tuer-la-covid-19-a-laide-de-la-lumiere-uv-4b6775b437a253862eb515313d9c9e95

Tuer la COVID-19 à l’aide de la lumière UV

Nicolas Bourcier

La Voix de l'Est

 

Plusieurs compagnies chinoises de transports se sont tournées vers la lumière ultraviolette (UV) pour désinfecter leurs véhicules : un procédé plus rapide et efficace que les solutions chimiques.

«C’est une technologie utilisée dans le monde médical depuis des années, notamment pour désinfecter les chambres chirurgicales après une opération», explique le président de l’entreprise québécoise Titan Sécurité, Ghenadie Odobescu, qui s’est entendu avec une entreprise américaine qui fournit ce genre d’équipement pour les déployer au Québec.

La lumière UV permet de tuer 99,99% de tous les virus, bactéries, microbes et champignons qui se trouvent sur la surface qu’on irradie en quelques minutes, ce qui demande moins de temps et de ressources humaines que de réaliser une désinfection à la main avec des produits chimiques.

Les rayons ultraviolets dans le spectre électromagnétique.

FOURNIE

Cette technologie est efficace pour la désinfection de l’eau, de l’air et des surfaces et repose sur l’effet germicide du rayonnement UVC. C’est aussi une technique efficace contre une grande variété de micro-organismes, y compris ceux qui sont résistants au chlore.

La lumière UV est-elle dangereuse ? Pas lorsqu’elle est utilisée correctement, plaide le président de Titan Sécurité. C’est pourquoi l’entreprise offrira la possibilité à ses clients d’acheter le service de désinfection avec un agent qui se rendra sur place pour faire les manipulations, ou bien de suivre une formation sur la méthode d’utilisation sécuritaire et de louer uniquement l’équipement. Les grandes entreprises pourront faire l’achat de tels appareils à partir de 50 unités et plus.

La lampe à UVC portative The Blade mesure 45 cm x 12,5 cm x 15 cm et pèse moins de 5 livres.

FOURNIE

Les produits

«On attend les produits la semaine prochaine et on va les tester chez nos clients : épiceries, centres pour personnes âgées, banques, pharmacies, salles de serveurs, usines qui fonctionnent 24/7 comme service essentiel», indique M. Odobescu, qui a déjà réalisé quelques essais concluants et qui entend bien proposer cette solution à la Société de transport de Montréal (STM).

Deux options seront offertes : le petit modèle portatif d’une longueur de 45 cm et d’un poids d’environ 5 livres, The Blade, et le modèle plus imposant de 85 livres, qui mesure 120 cm par 51 cm de long et de large, le MRS33-8.

L’unité mobile MRS33-8 mesure 120 cm x 51 cm x 51 cm et pèse 85 livres.

 

«Imaginons que vous êtes une épicerie, avec beaucoup de caissiers et caissières. Il y a déjà un employé là-bas qui se promène et qui désinfecte avec des produits chimiques les différentes surfaces, mais dans notre cas, il n’aura qu’à irradier 10-20 secondes sur chaque caisse et il va pouvoir le faire à chaque 2-3 heures», explique M. Odobescu.

L’autre modèle, plus gros, peut être déposé dans une pièce le temps de la désinfection - on parle ici de moins d’une minute pour réaliser l’opération dans un ascenseur. Ce modèle est équipé de détecteurs de mouvements pour s’arrêter si quelqu’un fait irruption dans la pièce alors que le processus est en marche.

Un peu de science

La lumière dont il est question ici n’est pas produite par une simple blacklight, mais par un appareil capable de diffuser une lumière UV avec une longueur d’onde comprise entre 200 et 280 nanomètres (nm), afin que l’effet germicide soit le plus efficace.

«L’effet germicide le plus puissant se produit entre 205 et 280 nm, avec un pic de sensibilité germicide des micro-organismes situé à 265 nm», précise la brochure d’explication de la technologie.

Prêt pour le futur

Ghenadie Odobescu croit que la pandémie actuelle nous forcera à revoir nos habitudes sanitaires. Titan sécurité s’est entendue avec une firme européenne pour une gamme de produits qui s’installeront de manière permanente et qui réaliseront les opérations de désinfection lorsque, par exemple, les locaux d’un bureau seront vides. «C’est la réalité du futur», plaide-t-il.

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4 avril 2020  22h37

https://www.lesoleil.com/actualite/covid-19/ou-en-est-on-dans-les-experimentations-de-traitements-contre-la-covid-19-9476a704b43645a362cd8709ca1e7895

Où en est-on dans les expérimentations de traitements contre la COVID-19?

Amélie Baubeau

Agence France-Presse

PARIS — Études, essais, usages : que sait-on de la chloroquine et son dérivé l'hydroxychloroquine, actuellement expérimentées dans plusieurs pays, aux côtés d'autres molécules, contre la COVID-19?

Qu'est-ce que c'est?

C'est un dérivé synthétique de la quinine prescrit depuis plusieurs décennies contre le paludisme, un parasite véhiculé par le moustique.

La chloroquine est commercialisée sous plusieurs noms selon les pays et les laboratoires: Nivaquine ou Resochin par exemple.

Il existe un dérivé, l'hydroxychloroquine, mieux toléré, connu en France sous le nom de Plaquénil, utilisé contre le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde.

Pourquoi suscitent-elles de l'espoir?

Dans l'attente d'un hypothétique vaccin, sans doute pas disponible avant au moins un an, des scientifiques testent des médicaments existants et leur combinaison pour trouver au plus vite un traitement.

Par rapport à d'autres molécules, la chloroquine et l'hydroxychloroquine ont l'avantage d'être déjà disponibles, bon marché et bien connues.

Avant même la pandémie de SARS-CoV-2, leurs propriétés antivirales ont fait l'objet de nombreuses études, in vitro ou sur des animaux et sur différents virus.

«Il est connu depuis bien longtemps que la chloroquine (C) et son dérivé l'hydroxychloroquine (HC) inhibent in vitro la réplication» de certains virus, rappelle Marc Lecuit, chercheur en biologie des infections à l'Institut Pasteur.

«Comme attendu», des tests ont confirmé récemment qu'elles avaient bien «une activité antivirale sur le SARS-CoV-2 in vitro» poursuit-il.

Mais «cela n'implique pas nécessairement que ces drogues ont une activité antivirale in vivo chez l'être humain», note-t-il, citant «moult essais décevants» sur le virus de la dengue (pas de bénéfice) ou du chikungunya (la molécule «aide» le virus à se développer).

La polémique scientifique

Plusieurs publications, chinoises et françaises, font part de résultats positifs sur des patients atteints de la COVID-19.

En France, le Pr Didier Raoult et son équipe à l'Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée infection ont conclu, dans deux publications (sur une vingtaine de patients puis 80), à «l'efficacité de l'hydroxychloroquine associée à l'azithromycine dans le traitement de la COVID-19».

Mais de nombreux scientifiques et l'Organisation mondiale de la Santé pointent les limites de ces études, car elles n'ont pas été menées selon les protocoles scientifiques standards: tirage au sort des patients, médecins et patients ignorant qui reçoit le traitement, résultats publiés dans une revue scientifique à comité de lecture indépendant, etc.

Preuve de la complexité du sujet, deux études cliniques chinoises (une début mars et une mardi) arrivent à des conclusions différentes: pas d'efficacité particulière pour la première, tandis que la deuxième affirme que l'hydroxychloroquine a bien un «potentiel» dans le traitement de la COVID-19.

«Ces interrogations ne veulent absolument pas dire que l'HC n'a pas d'intérêt dans le traitement de la COVID»  mais «pour le savoir, il faut l'évaluer scientifiquement en suivant la méthodologie des essais cliniques», souligne Marc Lecuit.

Mercredi, l'Agence européenne du médicament a souligné que l'efficacité de la chloroquine et de l'hydroxycholoroquine «restaient à démontrer dans des études».

Les risques

Une partie de la communauté scientifique et les autorités sanitaires mettent en garde contre un engouement précipité pour ces substances.

«Une des conséquences inattendues peut être une pénurie de chloroquine pour les gens qui en ont besoin contre leur polyarthrite rhumatoïde par exemple», relève Peter Pitts, un ancien responsable de l'agence américaine du médicament FDA.

Après avoir observé des «difficultés d'accès» à l'hydroxychloroquine pour les malades chroniques, les autorités françaises ont même dû encadrer par décret sa vente et son usage.

De plus, les effets secondaires sont nombreux: nausées, vomissements, éruptions cutanées mais aussi atteintes dermatologiques, ophtalmologiques, cardiaques, psychiatriques... Un surdosage peut être dangereux, voire mortel.

Or la publicité faite à la substance peut inciter à l'automédication si des personnes en ont acheté avec des ordonnances de «complaisance» ou si elles avaient des médicaments à base de chloroquine ou d'hydroxychloroquine au fond de leur armoire à pharmacie.

Des cas d'hospitalisation en urgence après l'absorption de trop fortes doses ont aussi été signalés par exemple au Nigeria et, aux États-Unis, un homme est mort après avoir ingéré une forme de chloroquine destinée aux aquariums.

En France, l'Agence du médicament (ANSM) a averti lundi que les traitements testés contre la COVID-19 pouvaient entraîner des effets indésirables graves et ne devaient «en aucun cas» être utilisés en automédication, que ce soit l'hydroxychloroquine ou le Kaletra (un antiretroviral associant lopinavir/ritonavir).

L'ANSM a recensé une trentaine d'effets indésirables graves, la plupart intervenus à l'hôpital, dont «trois décès» suspects suite à l'utilisation d'un des ces traitements.

L'organisme a aussi mis en garde «en particulier» contre «l'association de l'hydroxychloroquine avec l'azithromycine pour traiter la maladie COVID-19, qui à ce jour n'a pas fait la preuve de son efficacité et expose à un risque majoré d'anomalie du système électrique du coeur».

Qui l'utilise contre la COVID-19?

Compte tenu de l'explosion de demandes de chloroquine et d'hydroxycholoroquine depuis plusieurs semaines, on peut supposer que des médecins dans le monde entier en ont prescrit contre la COVID.

De fait, elles sont administrées à des malades de la COVID-19 dans plusieurs pays du monde, en général à l'hôpital, selon des modalités différentes.

Mais elles ne devraient «être utilisées que pour des essais cliniques ou des programmes d'urgence» dans le cadre de protocoles stricts validés dans chaque pays, selon l'Agence européenne du médicament mercredi.

Aux États-Unis, où le président Donald Trump, très enthousiaste, a évoqué un «don du ciel», la FDA vient d'autoriser l'utilisation, uniquement à l'hôpital, de la chloroquine et de l'hydroxychloroquine contre la COVID-19, «de manière adaptée, quand un essai clinique n'est pas disponible ou faisable».

Au Sénégal, la moitié des malades recensés du coronavirus, soit une cinquantaine de patients se sont vus prescrire de l'hydroxychloroquine en milieu hospitalier, tandis que la Grèce a relancé sa production et que le Maroc souhaite y recourir pour «les cas confirmés», l'Algérie pour les «cas aigus».

En France, le Pr Raoult a promis publiquement de distribuer une combinaison d'hydroxycholoroquine et d'azythromicine à «tous les patients infectés» et certains médecins et responsables politiques appellent à administrer largement cette molécule au nom de l'urgence sanitaire.

Mais les autorités sanitaires françaises ont restreint l'usage de l'hydroxychloroquine (mais aussi des antiviraux lopinavir/ritonavir) à l'hôpital uniquement et seulement pour les cas graves.

Parallèlement sont lancés des essais cliniques destinés à tester son efficacité selon un protocole respectant la stricte orthodoxie scientifique.

Le CHU d'Angers en France va lancer ainsi une étude sur 1 300 patients (Hycovid), menée avec 32 autres hôpitaux nationaux.

Un essai européen baptisé Discovery a été lancé dans plusieurs pays, pour tester quatre traitements, dont l'hydroxycholoroquine, sur 3 200 patients dont 800 cas graves en France. De premières évaluations sont attendues en fin de semaine.

L'OMS doit aussi lancer un vaste essai clinique international.

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5 avril 2020 4h00

https://www.lesoleil.com/actualite/science/desinfecter-son-epicerie-pour-se-proteger-du-coronavirus--7659fc4f95bcb081aa7112f3427d10ea

Désinfecter son épicerie pour se protéger du coronavirus ?

Catherine Crépeau

Agence Science-Presse

Le Détecteur de rumeurs

Agence Science-Presse

DÉTECTEUR DE RUMEURS / Depuis quelques jours, des vidéos et des publications circulent sur les médias sociaux pour expliquer comment désinfecter ses fruits et légumes, voire tous les aliments achetés au supermarché pour éviter la contamination au SRAS CoV-2. Mais faut-il vraiment laver les boites de céréales, conserves et autres aliments emballés qui entrent dans la maison ? Le Détecteur de rumeurs a vérifié.

À l’heure actuelle, il n’existe aucune preuve que la COVID-19 peut être transmise par les aliments ou l’emballage des aliments. Santé Canada ne relève aucun cas de transmission par cette voie. Par contre, des chercheurs allemands ont démontré que d’autres coronavirus peuvent rester infectieux jusqu’à neuf jours sur des surfaces de métal, de plastique ou de verre. Une autre étude publiée le 17 mars dans le New England Journal of Medicine, indique que le SRAS CoV-2 demeure infectieux une journée sur le carton et trois jours sur le plastique et l'inox.

Laver son épicerie ?

Il serait donc en théorie possible de contracter la COVID-19 en touchant un emballage où se trouve le virus, puis en portant la main à sa bouche, à son nez ou à ses yeux, indique Normand Voyer, chimiste et professeur-chercheur au Département de chimie de l'Université Laval. «Nettoyer» son épicerie serait donc une bonne habitude à prendre pour limiter la propagation du virus, selon lui.

Ses trucs de chimistes, publiés sur Facebook le 23 mars et abondamment partagés : déposer ses sacs à un seul endroit et se laver les mains avec de l’eau et du savon, préparer un bol d’eau savonneuse avec du savon à vaisselle puis laver les fruits et légumes non emballés, les rincer et les laisser sécher 24 heures. Il propose aussi de laver les conserves, bouteilles et autres emballages.

Un rituel long et inutile, si on en croit les infectiologues puisqu’il n’existe aucune preuve que le coronavirus se transmet par les emballages alimentaires. Et que si plusieurs personnes avaient été contaminées de cette façon, ce serait apparu ces dernières semaines comme un mode de transmission important.

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) indique sur son site qu’il est possible de contracter la COVID-19 en touchant un objet où se trouve le virus, puis en portant la main à son visage, mais c’est au mieux, un mode marginal de transmission, en supposant que c’en soit un. Le site précise que, comme le virus survit pendant trois heures sur les objets secs (conserves, boîtes de céréales, etc.), il n’est pas nécessaire de nettoyer ses achats.

Quant aux fruits et légumes frais, ils devraient être lavés avant d’être consommés, comme quiconque est censé le faire en temps normal. Un lavage à l’eau courante en frottant les surfaces suffit. Aucun besoin de détergent, indique le MAPAQ. Santé Canada recommande la même chose.

Même Normand Voyer a tenu à préciser ses propos. Dans un second message Facebook publié le 25 mars, le chimiste souligne que de laver son épicerie est une mesure supplémentaire de précaution. Et que les meilleures mesures pour freiner la propagation du SRAS CoV-2 restent le confinement, la distanciation sociale et le lavage des mains.

Quant à la nourriture livrée, il est recommandé de déposer les plats commandés dans une assiette propre sans la toucher avec les mains, de jeter l’emballage, puis de se laver les mains avec de l’eau et du savon avant de passer à table.

Verdict

Inutile de savonner vos fruits, légumes, conserves et sacs de nouilles. On lave les fruits et légumes frais en les frottant sous l’eau avant de les manger et on se lave les mains avec de l’eau et du savon régulièrement, notamment au retour de l’épicerie, après avoir rangé ses courses et avant de cuisiner et de manger.

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COVID-19: lancement en France d’un test avec du plasma de patients guéris

PHOTO BERTRAND GUAY, AGENCE FRANCE-PRESSE

Le plasma de convalescents, partie liquide du sang qui concentre les anticorps après une maladie, s’est déjà avéré efficace, dans des études à petite échelle, contre d’autres maladies infectieuses comme Ebola ou le SRAS.

(Paris) Un essai clinique consistant à transfuser du plasma sanguin de personnes guéries de la COVID-19 vers des « patients en phase aiguë de la maladie » démarrera le 7 avril en France, ont annoncé samedi les établissements chargés de le conduire.

Publié le 4 avril 2020 à 15h13

https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/202004/04/01-5268011-covid-19-lancement-en-france-dun-test-avec-du-plasma-de-patients-gueris.php

Agence France-Presse

« Cet essai clinique consiste en la transfusion de plasma de patients guéris de la COVID-19, contenant des anticorps dirigés contre le virus, et qui pourrait transférer cette immunité à un patient souffrant de la COVID-19 », selon un communiqué commun de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), l’Établissement français du sang (EFS) et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

« Le plasma des personnes qui ont guéri de la COVID-19 contient ces anticorps que leur organisme a développés. Ces anticorps pourraient aider les patients en phase aiguë de la maladie à lutter contre le virus », espèrent-ils.

Cet essai clinique, dénommé Coviplasm, sera mené par la professeure Karine Lacombe et le professeur Pierre Tiberghien.

Des prélèvements ciblés auront lieu à partir de mardi en Ile-de-France, dans le Grand-Est et en Bourgogne–Franche-Comté auprès d’environ 200 patients guéris depuis au moins 14 jours.

« Les patients guéris de la COVID-19 seront ainsi invités personnellement à donner leur plasma à l’EFS », selon le communiqué.

L’essai clinique comptera 60 patients dans des hôpitaux parisiens, dont « la moitié bénéficiera de l’apport en plasma-convalescent ».

« Une première évaluation pourra être rendue deux à trois semaines après le début de l’essai clinique », qui pourra être élargi en fonction des résultats.

L’EFS va par ailleurs chercher la présence d’anticorps contre le coronavirus « dans un échantillon représentatif des donneurs de sang venant faire un don pendant une période précise », pour « obtenir une image de la propagation du virus en France ».

Le plasma de convalescents, partie liquide du sang qui concentre les anticorps après une maladie, s’est déjà avéré efficace, dans des études à petite échelle, contre d’autres maladies infectieuses comme Ebola ou le SRAS.

L’agence américaine du médicament, la Food and Drug Administration, a donné son feu vert pour tester de tels traitements face au coronavirus. Des tests sont également menés en Chine.

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En tant que Biochimiste et travailleur dans le domaine du diagnostique clinique, j'ai de la misère avec l'usage de l'hydroxychloroquine contre le COVID-19. Bien que ca fais pas de mal de prescrire ca, la question est si ca aide vraiment. Il n'y a vraiment pas assez d'études sur le sujet, et aucun articles scientifiques "peer reviewed" la dessus. Comme on dit en anglais "we are grasping at straws". C'est comme pour l'idée que l'advil te tue plus vite si tu as le COVID. C'est juste des anecdotes. Tu le sais juste pas si c'est vraiment ça qui a causer la mort ou non. Difficile de prouver.

Donc, moi j'attends les vrais études sur le sujet. Comme celle ou ils ont prouver l'origine du COVID. Si vous voulez le lire, voici le lien:

https://www.nature.com/articles/s41591-020-0820-9.pdf

Le plus important c'est de pas paniquer pour ce virus. Laver vous les main quand vous rentrer chez vous (bonne habitude à prendre pour toute votre vie) et éviter de vous touchez le visage le plus possible.

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CCM et le super-masque du Dr Caissie

Depuis deux semaines, l’usine d’équipement de hockey d’élite de CCM à Saint-Jean-sur-Richelieu planche sur un prototype de masque 10 fois plus performant que les fameux N95.

Publié le 10 avril 2020 à 6h00

Pour voir les photos https://www.lapresse.ca/covid-19/202004/09/01-5268813-ccm-et-le-super-masque-du-dr-caissie.php

Yves Boisvert
La Presse

C’est une usine très particulière qui ne s’occupe que de l’équipement sur mesure de la crème des joueurs de hockey. On y a les empreintes de pieds de Sidney Crosby, Alex Ovechkin, John Tavares, Carey Price. On ajuste patins, chandails, culottes, bâtons au millimètre, au gramme près.

Comme toutes les usines non essentielles, elle était fermée par ordre du gouvernement.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Le Dr René Caissie, chirurgien maxillo-facial, a développé en collaboration avec CCM une cagoule permettant de protéger le personnel médical des gouttelettes projetées dans l’air.

Mais à Montréal, pendant ce temps-là, le docteur René Caissie était devant un dilemme.

« Ou bien je me cachais dans mon sous-sol pour ne pas contaminer mon enfant, ou bien j’inventais une solution. Je ne pouvais pas ne pas aller aider mes chums à l’hôpital. »

C’est que son fils de 2 ans a des problèmes pulmonaires. Et lui est chirurgien maxillo-facial.

Ce qui veut dire des opérations dans la bouche. Des reconstructions de visage. Ce qui veut dire « driller dans la bouche des gens ».

Il n’y a probablement rien en médecine qui produise plus de gouttelettes dans l’air, donc rien qui vous expose davantage à tous les virus et bactéries des patients.

Les bronchoscopies, les intubations de patients en produisent beaucoup, et exposent les inhalothérapeutes en particulier. Mais le maxillo-facial, c’est d’un autre niveau.

« Moi, j’ai pas peur de l’attraper, mais je peux pas me permettre de le transmettre à mon fils. »

Les masques N95, dans ces circonstances, ce n’était pas suffisant.

Il s’est donc ramassé un beau samedi dans une quincaillerie de Montréal en quête d’une solution.

« Ça me prenait des matériaux qu’on a en quantité au Québec et qui ne coûtent pas trop cher. Pour qu’on produise quelque chose de québécois. »

Il faut dire que ce médecin acadien a été élevé dans une quincaillerie, à Rogersville, au Nouveau-Brunswick, et est particulièrement habile de ses mains. « Quand on reconstruit un visage après un accident, il y a des grands principes, mais à la fin, c’est du bricolage… »

Au bout de quelques heures dans les allées de la quincaillerie, il a trouvé ce qu’il cherchait. Il s’est enfermé dans son garage. Et, eurêka, un prototype à peu près satisfaisant était né.

OK, mais on fait quoi avec ça, maintenant ?

***

« Ma femme connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un chez CCM », me dit le médecin – qui lui-même est ami avec une connaissance à moi. (C’est aussi ça, le Québec…)

Les gens de CCM Haute performance l’ont reçu immédiatement à l’usine de Saint-Jean avec sa drôle de cagoule en polypropylène-polyuréthane.

« Alex Bissonnette, le directeur de l’usine, était là avec une équipe… Ils se sont mis à dessiner, ils ont fait des calculs, et 60 minutes plus tard un laser coupait des matériaux… J’en revenais pas ! », dit le médecin-bricoleur.

« Sidney Crosby non plus n’en revient pas quand il vient au labo », dit en riant l’ingénieur montréalais Jeff Dalzell, vice-président à la création des produits chez CCM.

Un jour, d’ailleurs, Crosby essayait des bâtons censés être identiques, mais prétendait que l’un était plus lourd que l’autre. Les experts ont voulu lui prouver qu’il avait tort. Mais après la pesée, l’un dépassait l’autre de 6 grammes… Sur un total d’environ 375 grammes…

« Il est capable de percevoir une différence minime, mais c’est son outil de travail, son scalpel. »

L’usine, où travaillent 60 personnes, compte des ingénieurs, des designers industriels, des couturiers pour le travail manuel et même un cordonnier.

PHOTO FOURNIE PAR CCM

Un prototype en cours de fabrication à l’usine de CCM

« On a l’habitude de travailler dans la précision, mais évidemment, on n’aurait jamais fait de produits médicaux. On écoute les besoins du Dr Caissie, c’est notre joueur d’élite… »

Si on est attentif, on remarquera que le masque s’ajuste par-derrière avec un cordon qui est celui des culottes de hockey…

***

Aussitôt les prototypes produits, on en a testé à l’hôpital du Sacré-Cœur, auquel est rattaché le Dr Caissie. Là comme ailleurs, on travaille fort à trouver des solutions pour la déficience et la pénurie anticipée de l’équipement médical.

Conclusion provisoire ?

« À part un habit de scaphandrier, je ne connais rien de mieux que cette cagoule, elle est extrêmement efficace », opine le Dr Pierre Marsolais, intensiviste et interniste.

D’autres tests ont été effectués à l’Institut de recherche en santé et sécurité du travail. 

Les résultats préliminaires montrent que la cagoule Caissie-CCM serait 10 fois plus efficace qu’un masque N95. 

L’organisme n’a pas l’autorité pour certifier le matériel médical et il reste donc d’autres étapes officielles à franchir. Mais c’est encourageant et, ces jours-ci, tout va très, très vite…

***

Quand un patient infecté tousse ou projette des gouttelettes dans l’air, des groupes de virus s’agglutinent sur les poussières en suspension. Ces poussières, présentes partout, sont « des autobus à virus », explique le médecin. On a réalisé dans la recherche que les virus sont plus fins encore qu’on ne l’avait cru d’abord, donc plus difficiles à contrer et plus contagieux. L’idée est donc de bloquer les autobus… pour qu’ils ne se rendent nulle part, ni sur la peau ni dans les cheveux du professionnel de la santé.

La beauté de la cagoule, pour ainsi dire, c’est qu’elle repousse l’air vers l’extérieur. On branche un tuyau d’air derrière le « capuchon de protection », de son vrai nom. L’air pulsé crée une pression qui empêche l’air ambiant de pénétrer. L’air est lui-même pris à l’extérieur de la pièce et filtré avant d’entrer dans le masque.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

L’air est pris à l’extérieur de la pièce et filtré avant d’entrer dans le masque.

Ça semble très compliqué, mais « ça m’a pris 12 minutes à installer dans ma clinique », dit l’inventeur.

Il a d’ailleurs utilisé le capuchon jeudi pour la première fois à cette clinique, pour soigner un abcès de dent de sagesse. « Tout le monde est COVID-suspect, en ce moment. »

Encore là, c’est une entreprise québécoise qui fabrique les filtres à air, Orkan. Cette entreprise fait d’ailleurs des affaires en Chine, notamment à… Wuhan, où elle a fourni les filtres à l’hôpital spécial construit d’urgence pour la COVID-19 en janvier.

En installant trois de ces systèmes dans l’hôpital pour commencer – aux urgences, dans une salle d’opération et dans une unité de soins intensifs –, on pourrait réduire de beaucoup les risques de contamination du personnel, croit le Dr Marsolais. Les endroits où ont lieu les intubations sont assez limités et on pourrait y concentrer les systèmes.

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CCM croit être capable rapidement de fabriquer 150 capuchons par jour, une fois les autorisations des organismes obtenues. Là aussi, les processus sont accélérés.

Le produit sera vendu par CCM au prix coûtant – le capuchon lui-même coûte environ 10 $ à produire. On se demande s’ils ne seraient pas stérilisables, donc réutilisables.

Autre détail non négligeable : le design, les matériaux, la technique d’assemblage, tout sera fourni libre de droits (en « open source ») pour quiconque voudrait en produire dans le monde.

On fait pas ça pour l’argent, on se demande seulement comment aider. Et CCM n’a pas l’intention de rester dans ce domaine-là, on a très hâte que le hockey recommence !

Jeff Dalzell, vice-président à la création des produits chez CCM

Pour les athlètes d’élite, c’est parfois une question de grammes ou de millimètres qui fait la différence entre la victoire et la défaite. On ne peut jamais tourner les coins rond dans cette usine.

Mais en ce moment, sur cette chaîne de montage, on est conscient et pas peu fier de travailler pour des gens qui affrontent des ennemis qui se mesurent en microns et en fractions de micron.

Et pour qui gagner en ce moment est une urgente question de vie ou de mort.

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