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COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

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Faut-il encore le rappeler ? Pas d'économie viable = pas de système de santé !

Certains professionnels de la santé qui ne voient pas plus loin que leur nez ont même proposé de confiner la population américaine pendant UN AN.  C'est ce que j'appelle le discours tout-médical.

Une société se compose de plusieurs acteurs. Les médecins vont réclamer plus de moyens pour les hôpitaux, et les restaurateurs, je prends cet exemple,  dont certains sont en train de tout perdre vont se tourner vers l'État pour obtenir de l'aide, ce qui est normal, car ils ne sont pour rien dans cette pandémie. L'État dont l'une des missions justement est de préserver la population de crise sanitaire comme celle que nous vivons et de lui prodiguer des soins de santé. Dans la crise du coronavirus, inutile de dire que l'État a lamentablement échoué dans sa mission de protéger notamment les populations les plus vulnérables. On va me dire que l'hôpital est un service essentiel, ce que ne sont pas les restaurants. Vrai dans l'absolu. Mais si on applique ce raisonnement à l'ensemble des acteurs économiques,  hormis l'hôpital, il n'y a aucune intervention gouvernementale dans le champ économique en temps de crise, on reporte l'ouverture de l'économie sine die, et au bout du compte il n'y a plus d'hôpital du tout parce qu'il n'y a plus d'argent pour le financer. Tout se tient. Dans cette crise, il faut avoir une vision d'ensemble et ne jamais perdre de vue le tableau complet.

 

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Si ce n'est le bilan désastreux du Québec, le Canada dans l'ensemble a bien géré la crise, et s'en sort très bien.

Il reste un peu plus de 27 000 cas actifs au pays. Et plus de 25 000 de ces cas se trouvent au Québec. Une honte ! C 'est vraiment une tache sur notre système de santé.

Maintenant il faut voir comment l'économie du Québec, l'une des plus performantes au pays, saura rebondir dans les prochains mois !

 

https://www.tvanouvelles.ca/actualites/coronavirus-les-derniers-chiffre7 000

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6 hours ago, santana99 said:

Moi, j'en ai seulement contre le discours tout-médical que certains voudraient nous imposer sur ce site ou ailleurs. La vie ce n'est pas que le COVID-19. Il y a l'économie, la vie en société, l'art, le sport, etc. c'est tout ce que je m'évertue à dire en forçant parfois volontairement le trait. Mais certains comprennent tout de travers.

Si demain on rentre en guerre, tu ferais tu analyse aussi simplette de la situation: « je suis tanné de voir qu’on n’écoute que le discours de l’armée »?

On est en pandémie, rien de plus normal que ceux qui ont le plus d’influence soient du monde médical. Comme en période de guerre avec l’armée et les généraux qui décident de comment on vit. Si on dictait à la population comment agir en Europe durant la seconde guerre mondiale, c’est pas pour rien. C’est en partie parce qu’il y a des enjeux que la population n’a pas le niveau intellectuel de comprendre.
 

Oui tu peux te rebeller, t’énerver ou nous faire des analyses dignes d’un enfant de 2 ans. Mais ça démontre que ton intellect ne te permet pas de comprendre. Et heureusement que ce n’est pas toi qui prend des décisions pour ce pays!

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Le Québec ne fait pas un suivi très rigoureux des cas guéris. Les gens ne sont pas nécessairement testés, pour rentrer dans les statistiques. Ce graphique tient compte des guérisons probables (en supposant une guérison après 21 jours):

https://covid-19-status.ca/qc.html

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Bars: ça ne va pas bien aller !

Ça fait un peu plus de deux semaines seulement que les bars ont rouvert à Montréal et, déjà, la situation dégénère.

Publié le 13 juillet 2020 à 5h00

https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/2020-07-13/bars-ca-ne-va-pas-bien-aller.php

Alexandre Sirois
La Presse

L’appel lancé samedi par la Direction régionale de santé publique de Montréal est sans équivoque. Tous ceux qui ont visité un bar à Montréal depuis le 1er juillet doivent se faire tester pour la COVID-19. Quel gâchis !

Les cas rapportés – le virus a circulé dans « au moins » cinq établissements – sont peut-être uniquement liés à des bars qui n’ont pas respecté les règles dictées par la Santé publique pour leur réouverture. N’empêche, la situation actuelle est intenable.

 

« Les cas rapportés – le virus a circulé dans « au moins » cinq établissements – sont peut-être uniquement liés à des bars qui n’ont pas respecté les règles dictées par la santé publique pour leur réouverture. N’empêche, la situation actuelle est intenable », écrit Alexandre Sirois.

Comme le nouveau ministre de la Santé Christian Dubé l’a si bien dit jeudi dernier, « on ne peut pas accepter ça après tous les sacrifices qui ont été faits par les Québécois ».

Ce jour-là, Québec a annoncé trois nouvelles mesures visant à limiter les dégâts dans les bars.

 – On ne peut plus vendre d’alcool dès minuit.

 – Les établissements ne doivent pas dépasser 50 % de leur capacité légale.

 – Les clients doivent rester assis ; pas question d’utiliser les pistes de danse.

Mais soyons sérieux. Comment s’assurer que ces mesures soient respectées ; tous les bars n’arrêtent pas de servir de l’alcool après minuit, par exemple. Et même si elles l’étaient, comment penser que ce sera suffisant pour éviter de nouvelles éclosions ?

On n’est pas dans un conte de fées, ici. Un simple coup de baguette magique a permis à Cendrillon de conserver son carrosse jusqu’à minuit. Mais on ne peut pas empêcher le virus de se propager dans les bars avant le last call, même si on le devance à minuit et si les clients sont moins soûls.

On a dit que Québec avait serré la vis, mais c’est surtout une solution de compromis. Or, elle a été proposée avant qu’on prenne la mesure de l’ampleur du problème.

Dans les circonstances actuelles, les bars où la distanciation physique à l’intérieur est impossible, et où les normes sanitaires de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail ne sont pas respectées, ne peuvent tout simplement pas rester ouverts.

 

Si on a rouvert les bars, c’était notamment en se disant qu’on allait éviter de voir les fêtes privées se multiplier et contribuer à la propagation du virus. Or, on doit actuellement gérer des éclosions majeures liées aux fêtes privées ET la propagation dans les bars ! On perd au change.

Bien sûr que c’est déchirant. Bien sûr que, dans un monde idéal, les bars resteraient ouverts. Tout le monde serait traité de la même manière : les bars comme les épiceries et les autres commerces de nos quartiers.

Le problème, c’est que le risque n’est pas le même partout. Il est nettement plus élevé dans les bars, où par définition le port du masque est impensable. Et des vies sont en jeu.

Nous ne sommes pas les seuls à constater, consternés, les dérives liées à la réouverture des bars. Les photos des débordements à Londres lorsqu’on a permis l’accès aux pubs, il y a une dizaine de jours, ont fait le tour du monde.

Aux États-Unis, certains États ont récemment forcé les bars rouverts à fermer leurs portes. C’est ce qu’a annoncé le gouverneur de la Louisiane samedi, précisant que les bars ont déjà été liés à au moins 36 éclosions et 405 infections.

Dans cet État, on n’a pas tergiversé longtemps : la mesure forçant les bars à fermer leurs portes est entrée en vigueur cette nuit. Et vous savez quoi ? Elle est accompagnée d’une obligation de porter un masque pour tous ceux qui ont plus de 8 ans.

Tant pour les bars que pour les masques, il serait absurde d’attendre – comme nos voisins du Sud – que l’épidémie revienne en force pour agir.

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L'exemple montréalais et québécois s'inscrit dans la même tendance à l'international. Partout cette activité pose problème à cause de sa nature propre et la difficulté à mettre en application des mesures efficaces de distanciation. En fonction justement du vécu ici et ailleurs, on constate un relâchement bien compréhensible, parce que parler, boire et socialiser se conjugue mal avec le port d'un masque, surtout dans un environnement fermé où la musique limite déjà la portée des conversations.

Ce qui fait que les bars en espace fermé deviennent malheureusement l'un des vecteurs les plus risqués de propagation de la Covid 19. En d'autres mots ce sont les lieux d'échanges les plus incompatibles avec les mesures de restrictions renforcées actuellement. Puisque ces restrictions tuent naturellement l'atmosphère recherchée par la clientèle et la conduit malgré elle, après quelques consommations, à une certaine indiscipline toute relative, qui ne serait certainement pas répréhensible en temps normal.

Pourtant la population a besoin de se distraire, de s'amuser entre amis et de vivre dans une certaine insouciance, pour contre-balancer le stress causé par les nombreux irritants que causent justement cette pandémie. Mais que pouvons-nous y faire? Qu'on le veuille ou pas c'est l'industrie la plus exposée aux contagions et en dépit de notre préjugé favorable, elle risque de très mal traverser les nouvelles conditions imposées par la sécurité publique.

Au stade où nous sommes rendus, on doit réagir avec vigueur et éliminer le plus possible les chances d'une deuxième vague à la rentrée. Il faudra alors trouver une formule spécifique de soutien économique pour l'industrie des bars, le temps de traverser la tempête. C'est probablement le plus grand défi à relever pour la communauté économique, parce que toute action dans un sens ou dans l'autre fera malencontreusement des perdants.

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