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COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

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Avec le télé-travail, l'attrait d'habiter au centre-ville ou dans les quartiers centraux pour sauver du temps va diminuer ou même disparaître. Maintenant je crois que le télé-travail va devenir la norme si c'est possible de le faire. Il y aura une baisse du TEC et en même temps, une baisse de la pollution et du trafic. Il y aura aussi une hausse des livraisons à domicile dans tous les domaines. Les gens vont probablement rester chez eux plus souvent et faire ce qu'ils peuvent eux-même. Pour les restaurants, je ne serais pas non plus surpris de voir la population faire de plus en plus de livraison à domicile. Oui il restera encore des restaurants avec salle à manger mais la tendance du ''livraison à domicile'' va s'accentuer. Avec les règlements de sécurité causés par le virus, ceux qui habitent dans un petit espace voudront peut-être quelque chose de plus gros et de plus confortable si tout leur travail se fait à la maison. Oui la vie de quartier est importante, mais si 50% des commerces ferment, la vie de quartier risque d'en manger une. 

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Visières médicales: Tristan reçoit des centaines de commandes

PHOTO FOURNIE PAR TRISTAN

Tristan a décidé de mettre le slogan, la devise Unum sumus (Nous sommes unis), de façon bien visible sur les visières.

Les messages sont rentrés de partout : sur Facebook, par texto, par courriel, sur le téléphone de l’usine, sur WhatsApp, au siège social. Et par centaines au cours de la fin de semaine. Il n’y a pas de doute, les visières médicales créées par le détaillant de vêtements Tristan sont très demandées.

Publié le 31 mars 2020 à 7h00

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/202003/30/01-5267207-visieres-medicales-tristan-recoit-des-centaines-de-commandes.php

Marie-eve Fournier
La Presse

« On est dans un tourbillon ! On essaie de répondre à un besoin urgent. On ne savait pas trop dans quoi on s’embarquait », résume Lili Fortin, présidente de la chaîne de magasins Tristan.

Pendant la fin de semaine, précisément à 1 h 20 dans la nuit de samedi à dimanche, la femme d’affaires a reçu un courriel des autorités fédérales lui annonçant que son nouveau produit, créé en quelques jours seulement, était approuvé. Cela signifie qu’il peut être produit et distribué à ceux qui en font la demande.

Vendredi dernier, La Presse a publié un reportage sur l’histoire de la famille Fortin, qui a décidé de fabriquer des visières en plastique dans son usine de Cookshire-Eaton, en Estrie. Une centaine de personnes y cousent normalement des uniformes pour l’armée et la police.

Des lecteurs ont craint qu’Ottawa ne donne pas son feu vert au produit assez vite. Finalement, ce fut très rapide et au beau milieu de la nuit, pendant la fin de semaine de surcroît.

On a eu beaucoup de suivi et d’aide du fédéral. Il n’y a plus d’heure, plus de jours de la semaine.

Lili Fortin

Les centaines de demandes reçues jusqu’ici démontrent bien à quel point l’objet est convoité par une large gamme de professions. Tristan a été contacté par des médecins, des services ambulanciers, des usines dans le secteur agroalimentaire, des résidences pour personnes âgées, des pharmacies, des laboratoires, des hôpitaux, des services de pompiers, etc.

Bon nombre de visières seront données par l’entreprise, d’autres vendues.

Bientôt des charlottes ?

« Des médecins sont venus chez moi en fin de semaine nous donner des échantillons de vêtements, raconte la dirigeante. Ils ne se sentent pas assez bien protégés. On ne réalise pas ce qu’ils vivent. »

Certains aimeraient notamment que Tristan fabrique des chemises et des charlottes, ces chapeaux que porte le personnel dans les salles de chirurgie. Du travail sur d’éventuels patrons a déjà été fait. Mais il faut trouver le bon tissu.

« Il ne faut pas faire les choses n’importe comment. Il faut se concentrer sur certains produits et bien les faire, assurer une qualité », insiste Mme Fortin.

Avec ou sans logo ?

La dirigeante et son père, Gilles Fortin (qui a dirigé l’entreprise des années 70 jusqu’en 2017), ont par ailleurs beaucoup réfléchi à la question de leur logo et questionné leur entourage. Devaient-ils ou non le mettre sur leurs visières ?

Ils ne voulaient pas donner l’impression de se servir de leur nouveau produit pour faire de la publicité. Mais en même temps, il importe que les utilisateurs sachent d’où vient ce qu’ils portent, cela étant rassurant. La décision a été prise de laisser le logo, comme l’a aussi fait Bauer.

Mais plus important, les Fortin voulaient que leur slogan, la devise Unum sumus (Nous sommes unis), y soit bien visible. Car il est particulièrement pertinent en ces temps de pandémie. « C’est un message d’unité, raconte Mme Fortin. On vous remercie [les professionnels de la santé] pour ce que vous faites. On est de tout cœur avec vous. »

 

 

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2 hours ago, vincethewipet said:

Tu sous-estimes énormément le travail qui se fait peu (mal) ou pas à distance, les gens qui ont besoin d'une séparation du milieu de vie et du travail, de socialisation hors de la famille au quotidien, des services ne se donnant pas "à domicile", du niveau de vie que les gens vont vouloir retrouver et du désir de retour à la normale après la crise. Et bien sûr, une constante d'ignorer les raisons pourquoi les gens vivent dans les quartiers centraux par le biais personnel que tu exprimes depuis longtemps (qui est bien légitime, mais ne me représente pas moi, ou mes voisins).

Je connais beaucoup de gens qui sont travailleurs autonomes ou en télétravail déjà dans les quartiers centraux. On a des espaces de coworking ou des cafés conçus spécifiquement pour le travail partout, parce qu'il y a ces travailleurs qui ont fait le choix d'être ici, en toute connaissance de cause. Même s'ils sont libres de travailler et vivre n'importe où. 

Même en banlieue beaucoup de gens en ce moment vivent très mal ce confinement volontaire à maison. Ils vont tous le vouloir de manière permanente dans leur vie professionnelle? J'en doute, même si leur entreprise ne voyait pas de problèmes avec le télétravail (et beaucoup voit un problème).

Plus de télétravail oui c'est certain, mais c'est loin d'être universel ou désirable universellement. Et à moins d'avoir un futur dystopique contrôlé contre la transmission des virus, les activités sociales existent parce qu'elles sont désirables et appréciées, ça ne va pas changer à terme. Parce que c'est humain.

Sur le plan psychologique, ce serait d'accepter la normalisation de la situation qui déclenche pas mal de détresse en ce moment.

Et de toute manière, le marché immobilier et les défis de l'aménagement urbain vont rester des réalités pour tempérer des changements importants de paradigmes. 

Avev le travail a distance faut pas oublier la sécurité des données un vrai probleme. Raison principale selon moi pourquoi beaucoup d'entreprise ne veulent pas trop pousser sur le télétravail. 

Si par exemple des employés ont des frequentation  mal intentionné qui ont accès a leur ordinateur laissé sans surveillance. 

 

 

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https://www.journaldemontreal.com/2020/03/31/quebec-revoit-ses-priorites

Legault prépare l’après-crise: les priorités vont changer au Québec

Le gouvernement Legault crée une escouade pour la relance économique qui filtrera les dépenses

Confronté à la menace d’un grave ralentissement économique, le gouvernement Legault révise ses promesses électorales et évaluera désormais chacune de ses dépenses en fonction de la relance de l’économie québécoise. Une baisse supplémentaire du fardeau fiscal est également envisagée.  

«Le monde a changé, notre mandat a changé», a prévenu le premier ministre François Legault en prenant la parole au Conseil des ministres mercredi dernier, selon une source gouvernementale bien informée. 

Depuis le début de la crise du coronavirus, les mesures de confinement ont forcé la mise à pied de milliers de Québécois. À l’échelle canadienne, 1,55 million de personnes ont présenté une demande à l’assurance-emploi. Et la suspension des activités économiques pour au moins trois semaines risque de forcer plusieurs entreprises à mettre la clé sous la porte.  

Le Québec est aussi la province la plus touchée au Canada. Lundi, la plus forte hausse de cas depuis le début de la pandémie a été enregistrée avec 590 nouvelles personnes infectées, pour un total de 3430.     

Une escouade pour la relance  

Pour préparer la sortie de crise, François Legault a réuni autour de lui ses principaux ministres économiques, soit Pierre Fitzgibbon (Économie), Eric Girard (Finances), Christian Dubé (Trésor) et Jean Boulet (Travail). Ce groupe deviendra le «filtre de toutes les dépenses gouvernementales», explique notre source. Sauf pour le domaine de la santé, chaque somme investie devra répondre à une seule question : «Est-ce stratégique pour la relance?»

Élu sur la promesse de remettre de l’argent dans les poches des Québécois, le gouvernement caquiste n’entend toutefois pas renier ses engagements. Au contraire, d’autres baisses du fardeau fiscal sont envisagées pour stimuler l’économie.     

Mais le calendrier des dépenses du programme électoral, lui, devra être revu afin de miser sur les éléments qui «favorisent la reprise économique».     

«On a eu des années plus fastes, mais là, pour chaque dollar investi, il faudra savoir c’est quoi sa contrepartie», explique-t-on.     

Tout sera revu  

Par exemple, alors que 2020 devait être l’année de l’environnement, les projets verts devront désormais répondre à ce nouvel impératif. «Les mesures en environnement, on va les analyser sous ce prisme. L’électrification des transports, c’est bon pour l’économie», indique-t-on à Québec, en soulignant qu’il y aura un «ménage à faire».     

Les dépenses en infrastructures et en éducation, elles, seront favorisées.     

Qui sont les hommes et les femmes derrière nos politiciens? Emmanuelle présente... un balado animé par Emmanuelle Latraverse.

Dans les officines caquistes, on estime qu’«Ottawa pose des gestes spectaculaires» pour venir en aide aux travailleurs et aux entreprises affectés par le ralentissement économique.     

Mais les coffres du gouvernement fédéral ont leurs limites, et Québec s’inquiète notamment de voir les transferts fédéraux diminuer après la crise. «À un moment donné, il y a quelqu’un qui va ramasser la facture», souligne-t-on.     

LES MEMBRES DU GROUPE D’ACTION POUR LA RELANCE ÉCONOMIQUE  

Elles seront entérinées par le Conseil des ministres, mais les décisions stratégiques du gouvernement se retrouveront entre les mains de François Legault et de ces quatre ministres réunis au sein du Groupe d’action pour la relance économique: Pierre Fitzgibbon, Eric Girard, Christian Dubé et Jean Boulet.

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il y a 37 minutes, vivreenrégion a dit :

Il est beaucoup trop tôt pour émettre ce genre d'hypothèses. Je vois mal d'ailleurs comment des chefs d'entreprises ne se battront pas pour sauver leur production et leurs emplois. Ce sera bien sûr du cas par cas, surtout que tout le matériel, les ressources, la machinerie, les travailleurs seront toujours disponibles pour reprendre les affaires. On peut aussi supposer que les clients, peut-être moins nombreux au début de la reprise, reprendront éventuellement leurs achats eux aussi.

Une chose est sûre, tout le monde voudra retourner à la normale le plus vite possible. Les gouvernements sont là avec pour appuyer financièrement les citoyens, les travailleurs et les entreprises, pour que justement on ait le minimum de perte en bout du processus.

Tout dépendra on s'entend, de la durée de la crise elle-même et à quelle vitesse on pourra reprendre les activités dans chaque secteur. Personnellement je demeure confiant dans la volonté de nos institutions, qu'elles soient privées ou publiques, d'être prêtes pour un retour planifié, ordonné et efficace. 

Finalement plus les gens collaboreront en suivant les consignes, moins nous aurons de contagions dans la population et plus vite nous retournerons aux conditions qui prévalaient avant le COVID19.

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  • Administrateur
Il y a 22 heures, vivreenrégion a dit :

Avec le télé-travail, l'attrait d'habiter au centre-ville ou dans les quartiers centraux pour sauver du temps va diminuer ou même disparaître. Maintenant je crois que le télé-travail va devenir la norme si c'est possible de le faire. Il y aura une baisse du TEC et en même temps, une baisse de la pollution et du trafic. Il y aura aussi une hausse des livraisons à domicile dans tous les domaines. Les gens vont probablement rester chez eux plus souvent et faire ce qu'ils peuvent eux-même. Pour les restaurants, je ne serais pas non plus surpris de voir la population faire de plus en plus de livraison à domicile. Oui il restera encore des restaurants avec salle à manger mais la tendance du ''livraison à domicile'' va s'accentuer. Avec les règlements de sécurité causés par le virus, ceux qui habitent dans un petit espace voudront peut-être quelque chose de plus gros et de plus confortable si tout leur travail se fait à la maison. Oui la vie de quartier est importante, mais si 50% des commerces ferment, la vie de quartier risque d'en manger une. 

On est une gangs d’amis qui disons le contraire justement. Dès que cette quarantaine se termine, on prends une semaine off à sortir les restos, bar et pas rester à la maison. 
 

beaucoup de gens vont se dire plus jamais je vais « choker » une sortie quand on sait que tout peut changer très rapidement et ne plus être capables de le faire. 
 

pour le télétravail je suis d’accord par contre, les compagnies se sont organisés maintenant. Mais travailler de la maison tout le temps est vraiment épuisant, j’ai l’impression de travailler plus fort qu’au bureau lol

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