Aller au contenu

COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

Messages recommendés

Ça ne durera pas ! Certes, certaines tours seront converties en partie en tours à appartements, mais des entreprises loueront ou vendront leurs espaces de bureaux à d'autres entreprises, certaines entreprises fonctionneront totalement en télétravail, d'autres adopteront un modèle hybride, et d'autres auront tous leurs employés en présentiel. Au final, ça finira par s'équilibrer.,

Il ne faut pas virer fou avec le télétravail. Énormément d'emplois nécessitent la présence des employés sur place, et ce dans tous les secteurs d'activité.

Non, les centre-villes ne se videront pas. La pandémie ne nous fera pas passer dans un autre monde. C'est ce que l'on croyait au début de la crise. Aujourd'hui, les gens veulent seulement retrouver leur vie d'avant. Si on excepte le télétravail pour certains, on va retrouver la vie d'avant, soyez-en sûrs ! Back to the business !

Rappelez-vous ! Quand on nous disait dans les années 60-70 que les gens en l'an 2000 mangeraient de la nourriture lyophilisée et que les restaurants comme nous les connaissons disparaîtraient. La vérité c'est que les restaurants sont toujours là et que l'offre s'est tout simplement diversifiée.

Ramenez quelqu'un mort en 1970 sur le Plateau ou dans d'autres quartiers centraux de Montréal aujurd'hui. Serait-il dépaysé ? Pas tant que ça. Oui, le centre-ville a changé, mais essentiellement la vie est la même. Les restaurants et les magasins sont toujours là, les voitures circulent toujours dans les rues, elles ne volent pas, les gens marchent toujours sur les trottoirs, les bancs publics et les parcs sont toujours en place.  Sur le plan technologique, beaucoup d'innovations certes, mais quand je circule à pied dans Montréal aujourd'hui, ma condition n'est pas très différente de celle qui était la mienne dans les années 70-80. Une fois que je sors de chez moi, que je n'ai plus les yeux rivés sur un écran, je ne me sens pas vraiment dans un monde si différent de celui qui était le mien trente ans plus tôt. 

À part quelques villes dans le monde dont l'environnement est très high-tech, une bonne partie de l'humanité ne vit pas dans un environnement physique très différent de celui qui était le sien y a 30-40 ans. Oui, le design a évolué, les bâtiments neufs ont une autre allure, les matériaux sont plus performants, sinon... Dans les villes européennes, c'est particulièrement flagrant. Enlevez les téléphones portables et les ordis, l'environnement physique, je parle du domaine bâti, n'a pratiquement pas changé dans nombre de ces villes depuis des lustres.

La pandémie ne va pas changer à terme et de fond en comble la société. C'est une crise passagère ! Comme toutes les crises. Tout lasse, tout casse, tout passe !

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

« On commence à sentir le ralentissement de l’activité au centre-ville, mais l’impact sur les prix ne s’est pas encore concrétisé », soutient Joanie Fontaine, économiste principale chez JLR solutions foncières, entreprise de données immobilières. 

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-03-15/immobilier/quel-avenir-pour-le-condo-au-centre-ville.php

* prix pi2 brute selon promoteur...prix par pi2 net selon certificat localisation toujours environ 10% supérieur (unités habituellement 10% moins grandes que promises 😞 

93153746-7E43-4C44-ADC5-70E9762512FA.jpeg

Modifié par biggybee
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Québec débloque 28,5 MILLIONS pour aider nos centre-villes. Ce ne sera pas un luxe !

La photo ci-dessous donne une idée des dégâts causés par la pandémie à nos centre-villes. Après la crise, il faudra aussi revoir la fiscalité municipale, et mettre au pas certains propriétaires qui exagèrent sur le prix des loyers !

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1778085/quebec-aide-centres-villes-relance-covid-19-coronavirus

 

image.png.fe1918562772209eafa4e43865f7f120.png

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 36 minutes, santana99 a dit :

Québec débloque 28,5 MILLIONS pour aider nos centre-villes. Ce ne sera pas un luxe !

La photo ci-dessous donne une idée des dégâts causés par la pandémie à nos centre-villes. Après la crise, il faudra aussi revoir la fiscalité municipale, et mettre au pas certains propriétaires qui exagèrent sur le prix des loyers !

- 28,5 millions, c'est  une somme insignifiante par rapport aux dommages causés et qui ne sont pas encore terminés.

- Revoir la fiscalité municipale oui; ça peut vouloir dire un certain nombre de mesures distinctes, dont:

a) alléger le fardeau des taxes foncières imposées aux propriétaires des locaux à vocation commerciale; il faudra en contrepartie augmenter la part assumée par les propriétés résidentielles, à moins que (voir notamment b)

b) que la province remette aux villes une portion de la TVQ perçue dans chaque municipalité.

- "mettre au pas certains propriétaires...": c'est difficile de porter un jugement au cas par cas, mais la ville pourrait exiger que l'hypothétique baisse des taxes foncières soit pleinement répercutée (à la baisse naturellement) sur les loyers exigés; par ailleurs, l'idée de pénaliser les propriétaires de locaux inoccupés peut sembler séduisante, mais son application serait pleine d'embûches (déterminer la véritable cause); on peut aussi présumer que les propriétaires (dont les "mauvais") agissent rationellement; ainsi, s'ils choisissent d'exiger des loyers tellement élevés qu'ils ne trouvent pas preneurs au moment présent, c'est qu'ils "calculent" que cela leur ouvrira l'opportunité de louer à plus cher dans l'avenir, ou encore que l'immeuble (ou le terrain sur lequel il est érigé) pourra être revendu à profit plus tard: c'est une forme de spéculation, et les moyens pour la contrer ne diffèrent pas de ceux qu'on peut considérer à l'égard des autres formes.

- Globalement, je n'écarte pas l'hypothèse selon laquelle l'offre commerciale peut dans certains cas être trop abondante par rapport aux conditions du marché: un assainissement visant à rehausser la rentabilité de ces activités passe alors par une réduction de l'offre, en d'autres mots la fermeture définitive d'un certain nombre d'établissements.  Depuis toujours c'est un processus d'ajustement ayant cours dans tous les secteurs de l'économie, et il n'y a pas de raisons pour que les commerces en soient exemptés.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est fascinant. Il y a de moins en moins de commerces physiques dans la ville, mais la ville exige de plus en plus de rez-de-chaussé commerciaux à ses nouveaux édifices résidentiels. Ces nouveaux locaux vont attirer qui/quoi? Ils sont d'ailleurs la plupart du temps vides pendant des années. Trouvez l'erreur.

  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 27 minutes, Rocco a dit :

C'est fascinant. Il y a de moins en moins de commerces physiques dans la ville, mais la ville exige de plus en plus de rez-de-chaussé commerciaux à ses nouveaux édifices résidentiels. Ces nouveaux locaux vont attirer qui/quoi? Ils sont d'ailleurs la plupart du temps vides pendant des années. Trouvez l'erreur.

C'est un cas apparent d'asynchronie (terme rare, proche d'asynchronisme), c'est-à-dire, dans le contexte de cette discussion, que les exigences de la ville ont été (fort probablement, je ne connais pas la date) édictées avant que n'apparaissent les effets de la pandémie sur le commerce de détail dans la ville.  

L'idée en soi n'est pas mauvaise: il s'agit d'offrir aux résidents de l'immeuble (aux étages supérieurs) l'opportunité de faire (certaines de) leurs courses sans avoir à se déplacer.  Les résidents des immeubles voisins peuvent aussi en profiter.  En quelque sorte, on tente de reproduire le modèle ancien de la mixité partielle des fonctions  --quand les gens se déplaçaient surtout à pied.

La question que tu soulèves revient à se demander si c'est une erreur dans le contexte d'aujourd'hui.  Ma réponse appelle des nuances: 1) C'est un modèle utile en autant que cela réponde aux préférences des résidents de l'immeuble et des environs immédiats, mais seulement pour des biens de consommation très courante (par exemple du pain et du lait, des fruits et des légumes en petites quantités, des produits de soin et d'hygiène) qu'on ne veut pas aller chercher plus loin qu'il ne le faut -- si la rue ou les environs immédiats n'offrent pas cette opportunité parce qu'ils sont à vocation strictement résidentielle.  2) C'est vraiment dépassé  si les concepteurs ont en tête de créer de toutes pièces un pôle commercial qui prétendrait attirer des clients pour des biens et des services qu'on ne se procure pas tous les jours.  Consacrer l'entièreté du rez-de-chaussée d'un nouvel immeuble à des fins commerciales me semble exagéré. Dans les quartiers densément peuplés qui comportent habituellement une rue commerciale à proximité des résidences, l'utilité est douteuse. 

Ce que j'observe, par exemple sur la rue Saint-Denis, c'est qu'il y a une demande pour convertir des espaces (en rdc ou en demi sous-sol) à usage présentement commercial, en espace résidentiel  -- en d'autres mots le fin contraire de l'exigence d'espaces commerciaux au rdc des nouveaux immeubles.  Curieusement, et à l'opposé de l'exemple précédent, il y a d'autres cas en ville mais encore plus en banlieue, où un besoin existe pour des établissements commerciaux de proximité, mais dont l'implantation est interdite en vertu des règlements de zonage en vigueur. 

Conclusion: agir avec discernement, pas d'une manière dogmatique. Le zonage doit être raffiné partout en ville.  Chaque quartier a ses caractéristiques propres.  Et n'essayez pas de créer de nouveaux pôles commerciaux alors qu'ils sont déjà en surnombre.   

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 34 minutes, Né entre les rapides a dit :

C'est un cas apparent d'asynchronie (terme rare, proche d'asynchronisme), c'est-à-dire, dans le contexte de cette discussion, que les exigences de la ville ont été (fort probablement, je ne connais pas la date) édictées avant que n'apparaissent les effets de la pandémie sur le commerce de détail dans la ville.  

L'idée en soi n'est pas mauvaise: il s'agit d'offrir aux résidents de l'immeuble (aux étages supérieurs) l'opportunité de faire (certaines de) leurs courses sans avoir à se déplacer.  Les résidents des immeubles voisins peuvent aussi en profiter.  En quelque sorte, on tente de reproduire le modèle ancien de la mixité partielle des fonctions  --quand les gens se déplaçaient surtout à pied.

La question que tu soulèves revient à se demander si c'est une erreur dans le contexte d'aujourd'hui.  Ma réponse appelle des nuances: 1) C'est un modèle utile en autant que cela réponde aux préférences des résidents de l'immeuble et des environs immédiats, mais seulement pour des biens de consommation très courante (par exemple du pain et du lait, des fruits et des légumes en petites quantités, des produits de soin et d'hygiène) qu'on ne veut pas aller chercher plus loin qu'il ne le faut -- si la rue ou les environs immédiats n'offrent pas cette opportunité parce qu'ils sont à vocation strictement résidentielle.  2) C'est vraiment dépassé  si les concepteurs ont en tête de créer de toutes pièces un pôle commercial qui prétendrait attirer des clients pour des biens et des services qu'on ne se procure pas tous les jours.  Consacrer l'entièreté du rez-de-chaussée d'un nouvel immeuble à des fins commerciales me semble exagéré. Dans les quartiers densément peuplés qui comportent habituellement une rue commerciale à proximité des résidences, l'utilité est douteuse. 

Ce que j'observe, par exemple sur la rue Saint-Denis, c'est qu'il y a une demande pour convertir des espaces (en rdc ou en demi sous-sol) à usage présentement commercial, en espace résidentiel  -- en d'autres mots le fin contraire de l'exigence d'espaces commerciaux au rdc des nouveaux immeubles.  Curieusement, et à l'opposé de l'exemple précédent, il y a d'autres cas en ville mais encore plus en banlieue, où un besoin existe pour des établissements commerciaux de proximité, mais dont l'implantation est interdite en vertu des règlements de zonage en vigueur. 

Conclusion: agir avec discernement, pas d'une manière dogmatique. Le zonage doit être raffiné partout en ville.  Chaque quartier a ses caractéristiques propres.  Et n'essayez pas de créer de nouveaux pôles commerciaux alors qu'ils sont déjà en surnombre.   

Comme le dirait Macron, mais dans un autre contexte : il faut territorialiser !

Comme tu l'écris, il faut appliquer ici les règlements de zonage avec discernement. C'est un problème qui exige des interventions fines ! Chaque quartier a sa spécificité avec son secteur commercial, et le niveau de l'offre et la demande peuvent varier fortement d'un quartier à l'autre !

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Montréal

25 millions pour redonner vie au centre-ville

PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

L’objectif est de rendre l’espace urbain attrayant par l’ouverture de terrasses élargies, la piétonnisation de certaines artères, de l’animation et des spectacles, du moins dans les salles qui vont pouvoir rouvrir à compter du 26 mars.

Espaces de travail extérieurs, animation par des artistes, terrasses publiques… La Ville de Montréal et ses partenaires mettront en place plusieurs initiatives dans les prochains mois pour tenter de convaincre les Montréalais et les visiteurs de retourner au centre-ville, durement touché par la pandémie.

Publié le 18 mars 2021 à 13h02 Mis à jour à 14h04

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-03-18/montreal/25-millions-pour-redonner-vie-au-centre-ville.php

Isabelle Ducas
La Presse

Montréal et Québec ont annoncé jeudi matin des investissements de 25 millions de dollars pour financer ces mesures.

Les grands festivals qui animent habituellement le cœur de la métropole seront vraisemblablement sur pause encore cet été, mais la mairesse Valérie Plante souhaite qu’il y ait tout de même « du fun cet été à Montréal », a-t-elle lancé, lors d’une conférence de presse qui se tenait au cœur du Quartier des spectacles.

Première étape pour la relance du centre-ville : ramener les travailleurs dans les entreprises. « Il va y avoir toute une stratégie de retour dans les tours à bureaux qui se fera avec la santé publique, le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal », a annoncé Mme Plante.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

La mairesse de Montréal, Valérie Plante.

Les entreprises ayant pignon sur rue au centre-ville doivent penser dès maintenant à ramener leurs employés dans leurs bureaux, estime Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), qui participait aussi à la conférence de presse, et qui a annoncé l’initiative « Retour dans les tours ».

« L’appel que je lance aujourd’hui à tous les dirigeants d’affaires, c’est qu’on a une responsabilité d’envisager comment on ramène les gens au centre-ville, comment on rassure les gens que ça va être sécuritaire de s’y rendre en transport collectif, d’y travailler, de sortir à l’extérieur, d’aller dans les foires commerciales, dans les foires alimentaires, de se retrouver dans les ascenceurs, » a-t-il dit.

Selon lui, plusieurs dirigeants d’entreprise se rendent compte, après plusieurs mois de pandémie, qu’ils ont atteint « la limite du télétravail » et que leurs employés sont plus productifs et efficaces quand ils travaillent ensemble, en personne.

En plus des travailleurs, on espère attirer à Montréal des touristes des autres régions du Québec, de l’Ontario et des provinces maritimes, à défaut de visiteurs étrangers.

« Ces dernières années, nous avions plus de 11 millions de visiteurs par année à Montréal. L’année dernière, nous en avons eu 1 million, alors vous pouvez imaginer la chute. Nous visons maintenant le double de l’année dernière », a expliqué Yves Lalumière, PDG de Tourisme Montréal.

Après avoir découvert la nature québécoise l’été dernier, la population devrait maintenant découvrir « la forêt urbaine », a lancé le directeur général de l’organisme Montréal centre-ville, Glenn Castanheira.

Selon lui, il est tout de même faux de prétendre que le centre-ville est « désert » à l’heure actuelle. « En février dernier, au creux de la crise, en plein confinement, alors que les restaurants, les salles de spectacles, les bars étaient fermés, on a enregistré 1,4 million de passages piétons sur la rue Sainte-Catherine, a-t-il souligné. Attendez de voir quand les terrasses et les salles de spectacles vont rouvrir, et quand on va pouvoir se réunir autour d’un bon verre. »

Quelques initiatives annoncées

- Coût symbolique de 50 $ pour les restaurants souhaitant aménager une terrasse extérieure ;

- Stationnement gratuit sur rue tous les week-end ;

- Revitalisation du quartier chinois ;

- Campagne de gastronomie/achat local et soutien aux restaurateurs ;

- Opération propreté des rues et des chantiers ;

- Pas de nouveau chantier de la Ville au centre-ville ;

- Programme de transformation des espaces à bureaux.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une contribution unanimement saluée par la classe politique au Québec : Québec Inc entre dans la danse, les entreprises vont participer à la campagne de vaccination. Ne soyons pas cyniques en disant que les entreprises le font pour leur image. Cette fois-ci, ce n'est pas le cas ! Les grandes entreprises, et même les moyennes entreprises, qui disposent de personnels médicaux, vont vacciner les gens du secteur où elles se trouvent en fonction des listes que leur fournira le ministère de la Santé. Leurs employés ne seront pas favorisés.  Les entreprises paieront de leurs poches le coût de l'opération à l'exception du coût des vaccins et de la logistique qui permet leur acheminement. Chapeau bas aux entreprises qui vont participer à cette opération de grande envergure ! C'est un geste de solidarité qui va accélérer fortement  la campagne de vaccination au Québec mais aussi la reprise économique dans la province ! Il y a déjà énormément de personnels dans les entreprises en capacité de vacciner. Dans nombre de grandes entreprises, on vaccine déjà les employés chaque année contre la grippe. Le Québec ne manquera pas de vaccinateurs !

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1778455/quebec-mobilise-entreprises-accelerer-vaccination

 

 

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




×
×
  • Créer...