Aller au contenu

COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

Messages recommendés

22 hours ago, vivreenrégion said:

pourquoi leurs enfants déménageraient downtown ? La majorité des jeunes habitent les quartiers adjacents au centre-ville. Si l'argent quitte pour la banlieue, les nouveaux commerces vont se construire en banlieue, là où l'argent se trouve. Les jobs vont être en banlieue et les étudiants vont peut-être choisir de rester là. Le centre-ville ne sera peut-être pas mort, mais il y a de fortes chances pour que la vitalité d'antan prenne énormément de temps à ce refaire. Le prix des immeubles baisse au centre-ville, et les baux seront signés à la baisse, tant pour le coût que la superficie.

Pourriez-vous nous montrer les données où vous voyez que les prix baissent? Un de nos confères là haut vient de poster des chiffres complètement contradictoire de ce que vous dites. Il y a plein de messages dans ce fil qui indiquent le contraire également. 

Les universités, les sièges sociaux, les hotels, les lieux touristiques, les restaurants, les bars, les commerces de détail,  toutes les commodités sont et resteront dans les centres villes. Point barre. Ce sont des industries qui traversent une période très difficile certes, mais arrêtons de planifier les obsèques. 

  • Like 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, victoire29 a dit :

Pourriez-vous nous montrer les données où vous voyez que les prix baissent? Un de nos confères là haut vient de poster des chiffres complètement contradictoire de ce que vous dites. Il y a plein de messages dans ce fil qui indiquent le contraire également. 

Les universités, les sièges sociaux, les hotels, les lieux touristiques, les restaurants, les bars, les commerces de détail,  toutes les commodités sont et resteront dans les centres villes. Point barre. Ce sont des industries qui traversent une période très difficile certes, mais arrêtons de planifier les obsèques. 

On parle du commercial ici.
https://www.lapresse.ca/affaires/2020-08-27/la-valeur-des-immeubles-a-commence-a-baisser-au-centre-ville.php
https://hypotheques.ca/actualites-economiques/covid-19/montreal-prix-marche-immobilier-commercial/

Avec un centre-ville qui est à moins de 10% occupé, les prix vont continuer de descendre.
https://journalmetro.com/actualites/montreal/2587064/centre-ville-maintenir-les-commerces-en-vie-pour-eviter-une-hausse-de-taxes/

Dans le dernier lien on peut y lire '' .....pourrait connaître une dévalorisation du centre-ville au profit des secteurs en périphérie.''  aka trou de beigne

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les gens vont retourner au centre-ville aussitôt la pandémie terminée, au fait pour y travailler sporadiquement mais surtout pour la socialisation.  Pour ma part ayant quitté pour la vie de bord de lac en Ontario, je suis étonné de la rapidité des maisons/chalets achetés par des Montréalais.  Malgré avoir perdu de l'argent sur mon condo, j'ai certainement gagné plus qu'en équité dans ma nouvelle demeure.  Certainement la meilleure décision de ma vie.  Pu d'itinérants, de bums, de manifestations.  La gauche radicale qui s'installe tranquillement dans les grandes villes Nord-Américaines en ait pour beaucoup de cet exode également.

En passant je ne peux pas conduire alors je me débrouille pareil.  Déménager en campagne ne veut pas dire automatiquement conduire.  

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

17 hours ago, vivreenrégion said:

On parle du commercial ici.
https://www.lapresse.ca/affaires/2020-08-27/la-valeur-des-immeubles-a-commence-a-baisser-au-centre-ville.php
https://hypotheques.ca/actualites-economiques/covid-19/montreal-prix-marche-immobilier-commercial/

Avec un centre-ville qui est à moins de 10% occupé, les prix vont continuer de descendre.
https://journalmetro.com/actualites/montreal/2587064/centre-ville-maintenir-les-commerces-en-vie-pour-eviter-une-hausse-de-taxes/

Dans le dernier lien on peut y lire '' .....pourrait connaître une dévalorisation du centre-ville au profit des secteurs en périphérie.''  aka trou de beigne

Pour le résidentiel, les données nous montrent que globalement, les prix continuent d’augmenter sur l’île dans tous les types de demeures.

Quant au commercial, là il y a une certaine ambiguïté car j’avais écrit, beaucoup d’industrie dont face à une crise temporaire, mais je vous invite à lire cette analyse un peu plus récente:

https://www.lesaffaires.com/dossier/les-grands-de-l-immobilier/une-pandemie-comme-seul-frein/621826

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 2020-12-09 à 09:49, biggybee a dit :

Fresh stats: Montreal island 🏝 

4557478A-A50A-414D-8119-41C4714598E3.jpeg

Instructif, mais en même temps, je ne pense pas que le territoire correspondant à la "Région administrative" de Montréal soit pleinement représentatif de la réalité pertinente pour l'analyse.  D'une part, ce territoire comprend l'hyper-centre, les quartiers péricentraux, ainsi que, à ses extrémités est et ouest, des caractéristiques  semblables à celles des banlieues de la première couronne;  et d'autre part, ce territoire représente un peu moins de la moitié de la population totale de la RMR, tout en  regroupant encore la majorité (en proportion décroissante toutefois) des emplois totaux de la RMR.  La Région administrative de Montréal n'est pas un ensemble qu'on peut ausculter séparément, sauf peut-être dans une perspective de géographie descriptive.  Je préfère des découpages plus fonctionnels  --par exemple l'hypercentre, les quartiers péricentraux, les banlieues*, les régions adjacentes* et finalement les régions éloignées. 

Quand on met dans le même chaudron les données afférentes aux arrondissements Ville-Marie, Rosemont-Petite Patrie, RDP-PAT, et des villes liées comme SADB et Kirkland etc., la saveur qui en résulte est indistincte (confuse, imprécise, vague).  

Dans le contexte de cette discussion, la première chose qui m'intéresse, c'est "comment ça va" au centre (qui n'est pas synonyme de "Île de Montréal").  Ensuite,  je recherche des comparaisons entre les autres zones de découpage.  Naturellement, une personne qui oeuvre dans l'immobilier résidentiel devra disposer de données beaucoup plus détaillées sur le secteur particulier (plus géographiquement restreint) dans lequel elle se spécialise.  Deux professions, deux perspectives.

* Les banlieues incluent auss les parties urbanisées des régions dites adjacentes; en contrepartie, les données pour ces dernières doivent être amputées de celles attribuées aux précédentes.  Par exemple, la ville de Terrebonne sise dans la Région administrative de Lanaudière fait partie de la banlieue montréalaise, et elle a peu à voir avec la partie rurale plus vaste mais moins peuplée de  Lanaudière.  Déménager de Montréal à Terrebonne n'a pas les mêmes implications que de déménager à Saint-Michel-des-Saints.  Déménager de Longueuil à Rimouski non plus.

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Airbnb écope de la pandémie, mais la crise du logement continue

Des milliers de logements à Montréal ont délaissé les plateformes de type Airbnb depuis le début de la pandémie, en partie au profit de la location à long terme. Mais qu’en sera-t-il une fois la crise sanitaire terminée?

image.png.80fc6cf7234e35966552f73966d5e596.png

Métro a obtenu des données compilées par les sites AirDNA et Inside Airbnb afin d’évaluer les impacts de la pandémie sur la plateforme de location de logements à court terme. Celles-ci varient légèrement d’une source à l’autre, mais font toutes deux état d’une réduction de plus de 4 700 hébergements touristiques disponibles sur Airbnb à Montréal entre la fin de 2019 et le mois d’octobre 2020.

Selon AirDNA, cette diminution s’élève à 37% sur un an. Le nombre de logements entiers réservés par des clients sur les plateformes de type Airbnb dans la métropole a pour sa part chuté de 59% – soit de près de 5 000 – pendant cette période.

«C’est énorme», lance Mathieu Laflamme. Lui et son collègue Steve Malizia ont cofondé en 2016 CHECKiN, une entreprise montréalaise qui gère la location à court et à moyen termes d’une centaine de logements que leur confient des propriétaires à Montréal et à Québec, entre autres. Après avoir connu une croissance constante de son chiffre d’affaires dans les dernières années, l’entreprise a du s’adapter à la pandémie, qui a mis sur pause l’industrie touristique.

«Au début de la pandémie, on avait beaucoup de travailleurs du réseau de la santé qui venaient à Montréal pour soutenir les forces dans les hôpitaux et les CHSLD. On a eu aussi beaucoup de personnes qui revenaient en détresse au Canada», souligne-t-il. Au fil du temps, toutefois, plusieurs propriétaires de logements de type Airbnb ont dû miser sur la location mensuelle pour rentabiliser ceux-ci, constate M. Laflamme.

«Ces gens-là ne laisseront pas leur appartement vide, ils doivent continuer à payer leurs coûts fixes, leur hypothèque, leurs factures d’électricité. Donc, ils sont retournés à la location traditionnelle», explique-t-il.

S’adapter à la crise

C’est d’ailleurs le cas de Raja Husseini. Cette dernière est propriétaire d’un immeuble de 27 appartements meublés situé dans le quartier Centre-Sud, à proximité du métro Frontenac. En 2015, peinant à trouver des locataires pour tous ses logements, elle a commencé à mettre ceux-ci sur la plateforme Airbnb pour les louer à court terme. La pandémie l’a toutefois incitée à recommencer à offrir ses logements sur sur une base mensuelle, voire annuelle.

«En janvier 2020, toutes les annulations sont arrivées d’un seul coup. Donc, il n’y en a plus de touristes. […] Nous sommes revenus à offrir notre produit pour une clientèle locale», indique-t-elle en entrevue à Métro. Elle continue toutefois d’utiliser la plateforme Airbnb pour louer ses appartements, mais en misant sur la location de plus longue durée.

«À mon avis, les personnes qui ne remettront plus les pieds sur la plateforme Airbnb [après la pandémie], ce sont celles qui le faisaient de façon illégale.» -Mathieu Laflamme, gestionnaire immobilier

Plus d’appartements à louer

Ces dernières années, des milliers de logements ont déserté le marché locatif au profit d’Airbnb, à Montréal comme ailleurs au pays, ce qui aurait contribué à exacerber la crise du logement à Montréal. L’an dernier, le taux d’inoccupation des logements locatifs dans la métropole a chuté à 1,5%, son seuil le plus bas en 15 ans. Un pourcentage qui se limite à 0,7% pour les logements familiaux de trois chambres et plus.

Or, de récentes données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement font état d’une augmentation de 37% du nombre de nouveaux logements à louer à long terme disponibles à Montréal entre les mois d’avril et d’août. Cette hausse se fait particulièrement sentir dans les quartiers centraux, comme le Plateau-Mont-Royal, Ville-Marie et le Sud-Ouest, des secteurs «ayant une concentration élevée de logements en location à court terme ou d’étudiants», indique le rapport. Une situation qui pourrait «diminuer la pression sur les loyers», peut-on lire.

Vers une fin de la crise du logement?

Peut-on s’attendre à ce que les répercussions de la pandémie sur Airbnb mettent fin à la crise du logement?

«Malheureusement non; on est encore dans une stratégie spéculative. Les gens ou les entreprises qui sont propriétaires de ces logements sur Airbnb veulent les rentabiliser», tranche le responsable de l’habitation au comité exécutif, Robert Beaudry, en entrevue à Métro. La plateforme Airbnb propose d’ailleurs peu de logements de grande taille, ce qui ne répond pas aux besoins des familles, note-t-il. La majorité des logements d’une chambre disponibles en location mensuelle sur Airbnb sont également offerts à plus de 1000$ par mois, a constaté Métro, ce qui les rend inaccessibles pour de nombreux ménages locataires.

D’ailleurs, malgré les impacts de la pandémie, on compte toujours environ 7 000 logements actifs sur Airbnb, dont une partie sont offerts sur une base mensuelle. Signe, selon le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), que plusieurs propriétaires attendent simplement que la pandémie prenne fin pour recommencer à louer leurs logements à court terme.

«Dès qu’il y aura une reprise importante du tourisme, le propriétaire pourrait à ce moment-là relouer [à court terme] sur des plateformes comme Airbnb, sans nécessairement que ça ait redonné du logement locatif pour les locataires qui sont à la recherche», appréhende la responsable des dossiers montréalais au FRAPRU, Catherine Lussier.

Serrer la vis à Airbnb

En prévision de la reprise des activités touristiques, l’organisme demande donc à Québec de débloquer plus de ressources et d’inspecteurs pour faire appliquer les nouvelles règles qui encadrent la location à court terme d’une résidence principale et secondaire depuis le mois de mai. Celles-ci prévoient la remise d’amendes salées aux récalcitrants.

«Le travail de Québec doit s’intensifier au niveau de l’enquête et des inspections sur l’île de Montréal», estime également M. Beaudry. En ce qui a trait au manque de logements familiaux et abordables dans la métropole, la Ville entend miser sur son règlement pour une métropole mixte, qui entrera en vigueur le 1er avril.

«Il y a des années où on a laissé le marché [immobilier] se développer comme il le voulait», reconnaît l’élu de Projet Montréal. Maintenant, la Ville est en mode «rattrapage», assure-t-il, mais «la pente est haute».

https://journalmetro.com/le-choix-de-la-redac/2585081/airbnb-ecope-de-la-pandemie-mais-la-crise-du-logement-continue/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, Nameless_1 a dit :

Airbnb écope de la pandémie, mais la crise du logement continue

Des milliers de logements à Montréal ont délaissé les plateformes de type Airbnb depuis le début de la pandémie, en partie au profit de la location à long terme. Mais qu’en sera-t-il une fois la crise sanitaire terminée?

image.png.80fc6cf7234e35966552f73966d5e596.png

Métro a obtenu des données compilées par les sites AirDNA et Inside Airbnb afin d’évaluer les impacts de la pandémie sur la plateforme de location de logements à court terme. Celles-ci varient légèrement d’une source à l’autre, mais font toutes deux état d’une réduction de plus de 4 700 hébergements touristiques disponibles sur Airbnb à Montréal entre la fin de 2019 et le mois d’octobre 2020.

Selon AirDNA, cette diminution s’élève à 37% sur un an. Le nombre de logements entiers réservés par des clients sur les plateformes de type Airbnb dans la métropole a pour sa part chuté de 59% – soit de près de 5 000 – pendant cette période.

«C’est énorme», lance Mathieu Laflamme. Lui et son collègue Steve Malizia ont cofondé en 2016 CHECKiN, une entreprise montréalaise qui gère la location à court et à moyen termes d’une centaine de logements que leur confient des propriétaires à Montréal et à Québec, entre autres. Après avoir connu une croissance constante de son chiffre d’affaires dans les dernières années, l’entreprise a du s’adapter à la pandémie, qui a mis sur pause l’industrie touristique.

«Au début de la pandémie, on avait beaucoup de travailleurs du réseau de la santé qui venaient à Montréal pour soutenir les forces dans les hôpitaux et les CHSLD. On a eu aussi beaucoup de personnes qui revenaient en détresse au Canada», souligne-t-il. Au fil du temps, toutefois, plusieurs propriétaires de logements de type Airbnb ont dû miser sur la location mensuelle pour rentabiliser ceux-ci, constate M. Laflamme.

«Ces gens-là ne laisseront pas leur appartement vide, ils doivent continuer à payer leurs coûts fixes, leur hypothèque, leurs factures d’électricité. Donc, ils sont retournés à la location traditionnelle», explique-t-il.

S’adapter à la crise

C’est d’ailleurs le cas de Raja Husseini. Cette dernière est propriétaire d’un immeuble de 27 appartements meublés situé dans le quartier Centre-Sud, à proximité du métro Frontenac. En 2015, peinant à trouver des locataires pour tous ses logements, elle a commencé à mettre ceux-ci sur la plateforme Airbnb pour les louer à court terme. La pandémie l’a toutefois incitée à recommencer à offrir ses logements sur sur une base mensuelle, voire annuelle.

«En janvier 2020, toutes les annulations sont arrivées d’un seul coup. Donc, il n’y en a plus de touristes. […] Nous sommes revenus à offrir notre produit pour une clientèle locale», indique-t-elle en entrevue à Métro. Elle continue toutefois d’utiliser la plateforme Airbnb pour louer ses appartements, mais en misant sur la location de plus longue durée.

«À mon avis, les personnes qui ne remettront plus les pieds sur la plateforme Airbnb [après la pandémie], ce sont celles qui le faisaient de façon illégale.» -Mathieu Laflamme, gestionnaire immobilier

Plus d’appartements à louer

Ces dernières années, des milliers de logements ont déserté le marché locatif au profit d’Airbnb, à Montréal comme ailleurs au pays, ce qui aurait contribué à exacerber la crise du logement à Montréal. L’an dernier, le taux d’inoccupation des logements locatifs dans la métropole a chuté à 1,5%, son seuil le plus bas en 15 ans. Un pourcentage qui se limite à 0,7% pour les logements familiaux de trois chambres et plus.

Or, de récentes données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement font état d’une augmentation de 37% du nombre de nouveaux logements à louer à long terme disponibles à Montréal entre les mois d’avril et d’août. Cette hausse se fait particulièrement sentir dans les quartiers centraux, comme le Plateau-Mont-Royal, Ville-Marie et le Sud-Ouest, des secteurs «ayant une concentration élevée de logements en location à court terme ou d’étudiants», indique le rapport. Une situation qui pourrait «diminuer la pression sur les loyers», peut-on lire.

Vers une fin de la crise du logement?

Peut-on s’attendre à ce que les répercussions de la pandémie sur Airbnb mettent fin à la crise du logement?

«Malheureusement non; on est encore dans une stratégie spéculative. Les gens ou les entreprises qui sont propriétaires de ces logements sur Airbnb veulent les rentabiliser», tranche le responsable de l’habitation au comité exécutif, Robert Beaudry, en entrevue à Métro. La plateforme Airbnb propose d’ailleurs peu de logements de grande taille, ce qui ne répond pas aux besoins des familles, note-t-il. La majorité des logements d’une chambre disponibles en location mensuelle sur Airbnb sont également offerts à plus de 1000$ par mois, a constaté Métro, ce qui les rend inaccessibles pour de nombreux ménages locataires.

D’ailleurs, malgré les impacts de la pandémie, on compte toujours environ 7 000 logements actifs sur Airbnb, dont une partie sont offerts sur une base mensuelle. Signe, selon le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), que plusieurs propriétaires attendent simplement que la pandémie prenne fin pour recommencer à louer leurs logements à court terme.

«Dès qu’il y aura une reprise importante du tourisme, le propriétaire pourrait à ce moment-là relouer [à court terme] sur des plateformes comme Airbnb, sans nécessairement que ça ait redonné du logement locatif pour les locataires qui sont à la recherche», appréhende la responsable des dossiers montréalais au FRAPRU, Catherine Lussier.

Serrer la vis à Airbnb

En prévision de la reprise des activités touristiques, l’organisme demande donc à Québec de débloquer plus de ressources et d’inspecteurs pour faire appliquer les nouvelles règles qui encadrent la location à court terme d’une résidence principale et secondaire depuis le mois de mai. Celles-ci prévoient la remise d’amendes salées aux récalcitrants.

«Le travail de Québec doit s’intensifier au niveau de l’enquête et des inspections sur l’île de Montréal», estime également M. Beaudry. En ce qui a trait au manque de logements familiaux et abordables dans la métropole, la Ville entend miser sur son règlement pour une métropole mixte, qui entrera en vigueur le 1er avril.

«Il y a des années où on a laissé le marché [immobilier] se développer comme il le voulait», reconnaît l’élu de Projet Montréal. Maintenant, la Ville est en mode «rattrapage», assure-t-il, mais «la pente est haute».

https://journalmetro.com/le-choix-de-la-redac/2585081/airbnb-ecope-de-la-pandemie-mais-la-crise-du-logement-continue/

La valeur d’Airbnb a pratiquement doublé hier lors de son entrée en bourse...

https://www.journaldemontreal.com/2020/12/10/airbnb-accueilli-a-bras-ouverts-a-wall-street-1

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, biggybee a dit :

En ce qui a trait au manque de logements familiaux et abordables dans la métropole, la Ville entend miser sur son règlement pour une métropole mixte, qui entrera en vigueur le 1er avril.

«Il y a des années où on a laissé le marché [immobilier] se développer comme il le voulait», reconnaît l’élu de Projet Montréal. Maintenant, la Ville est en mode «rattrapage», assure-t-il, mais «la pente est haute».

(ci-dessus un extrait de l'article cité par biggybee)

Je pense que M. Beaudry a raison de ne pas tellement compter sur la libération des logements (qui étaient) occupés par des usages de location à court terme type Airbnb pour solutionner le problème du "manque de logements de logements familiaux et abordables".  Ceux-là (type Airbnb) sont typiquement trop petits et/ou trop chers pour bien des familles, justement celles qui souffrent le plus de la pénurie.

Toutefois, je ne suis pas particulièrement optimiste quant à l'impact prochain de l'entrée en vigueur du "règlement pour une métropole mixte":  certes cela contribuera à apporter quelques logements supplémentaires, mais leur nombre sera insignifiant par rapport à l'ampleur des besoins.  En rétrospective, on pourra dire quelque chose comme "Bel effort, des résultats tangibles, mais grave problème persistant malgré tout".    

En marge de cet effort, la construction de plus de logements "sociaux" financés par l'Etat est réclamée, et je m'attends à un certain effort aussi de ce côté.  Mais encore là, je doute que cela "règle" le problème", pour une foule de raisons distinctes.  L'une d'elle, c'est que le coût très élevé des terrains constructible constitue un frein majeur.  Une autre, beaucoup plus difficile à "cerner", tient au fait que le déficit (ou le manque") n'est pas une donnée fixe sur un territoire déterminé comme par exemple les limites de la Ville de Montréal.  Les migrations internationales, inter-provinciales, intra-provinciales et intra-régionales modifient constamment l'ampleur des besoins.  De même, les variations dans les conditions socio-économiques des habitants au fil du temps augmentent (ou diminuent) le besoin d'un recours à l'aide au logement.  De ce dernier point je tire la "leçon" qu'un objectif d'amélioration desdites conditions est au moins aussi important que des programmes ciblés de construction de logements à prix abordables.  Ce point, ainsi que ceux découlant des phénomènes migratoires sus-mentionnés, nous éclairent quant à la portée limitée des initiatives municipales, fussent-elles de la part d'une aussi grande ville que Montréal.  Les gouvernements (Québec et Ottawa) ont un grand rôle à jouer, qui va bien au-delà des subventions au logement. 

On évaluera/jugera différemment les efforts consentis selon qu'on s'attarde à la mesure du produit (output), par exemple le nombre de nouveaux logements, ou à la mesure de l'impact (diminution de la proportion des ménages privés d'un logement convenable à prix abordable).   Pour ma part, il ne suffira pas d'apprendre qu'on a doublé (ou triplé, etc.) le nombre de nouveaux logements; ce qui m'intéresse, c'est l'évolution des conditions de l'ensemble des ménages dans le besoin. 

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On peut penser ce que l'on veut de Justin Trudeau, je préfère un gouvernement fédéral proactif en matière de dépenses publiques en période de pandémie qu'un gouvernement qui laisse couler l'économie et laisse tomber les individus. On dit que le gouvernement fédéral dépense sans compter, mais soutenir les individus, qui n'ont pas créé cette pandémie, et les entreprises, COÛTE CHER. La dette publique ? Les taux d'intérêt sont presque à 0 % pour les gouvernements et presque tous les gouvernements occidentaux sont dans le même bateau. Même si rien n'est parfait dans ce dossier, je préfère l'attitude du gouvernement Trudeau que celle d'un gouvernement qui aurait laissé la société canadienne entière couler à pic, ce qui aurait été ici irresponsable, immoral, et même criminel !

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...