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COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

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Sondage dans les PME du Québec Télétravail : moral et productivité à la baisse, coûts en hausse

PHOTO TIRÉE DU SITE DE ZOOM

Le télétravail, vers lequel s’est tournée une PME québécoise sur cinq depuis la mi-mars, n’a pas la cote auprès des chefs d’entreprise, qui estiment notamment selon un sondage que le moral de leurs employés est à la baisse.

Le télétravail, vers lequel s’est tournée une PME québécoise sur cinq depuis la mi-mars, n’a pas la cote auprès des chefs d’entreprise, selon un sondage de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), qui sera dévoilé lundi et que La Presse a obtenu. Ces entrepreneurs estiment que le moral et la productivité de leurs employés sont à la baisse, tandis que les coûts pour le matériel de bureau sont en hausse. À cela s’ajoutent les difficultés de rencontrer des clients en personne et de superviser leurs employés. Explications.

Publié le 24 octobre 2020 à 8h00

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-10-24/sondage-dans-les-pme-du-quebec/teletravail-moral-et-productivite-a-la-baisse-couts-en-hausse.php

Karim Benessaieh
La Presse

 

Mené auprès de 1203 chefs de petites et moyennes entreprises au Québec entre le 24 septembre et le 9 octobre, le sondage de la FCEI indique d’entrée de jeu qu’une nette majorité, soit 64 %, ne se sentent pas concernés par le télétravail, qui « ne convient pas à [leur] modèle d’entreprise ».

Les PME dans l’hébergement et la restauration, notamment, ont été 91 % à donner cette réponse. Le commerce de détail (77 %), les services sociaux (77 %) et les services personnels (77 %) figurent également dans les secteurs peu concernés par cette nouvelle réalité.

« Le télétravail, on en parle beaucoup, mais ce n’est pas une solution magique, ce n’est pas applicable partout, dit François Vincent, vice-président Québec à la FCEI. De toute évidence, on peut ouvrir une fenêtre Zoom dans son ordinateur, mais on ne peut pas fabriquer de portes et fenêtres par Zoom ! »

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

François Vincent, vice-président Québec à la FCEI

Depuis l’arrivée de la COVID-19, les PME ont été 13 % à permettre à leurs employés d’assumer « certaines de leurs responsabilités à domicile », 7 % à le permettre pour « la plupart » de leurs tâches. Pour 5 %, par ailleurs, le télétravail était déjà implanté avant la mi-mars.

Les secteurs où le télétravail est le plus apparu : les services professionnels (47 %) et le commerce de gros (37 %). On y retrouve même les secteurs de la construction et de la fabrication, avec des taux d’adoption respectifs du télétravail de 34 % et 26 %. Dans ces deux derniers cas, toutefois, ce sont évidemment surtout des responsabilités administratives qui ont été transférées.

Pas bon pour le moral

On a ensuite demandé à ces chefs d’entreprise d’évaluer les changements dans cinq domaines qu’avait engendrés le télétravail. Le bilan est plutôt sombre. Pour la productivité des employés, à peine 9 % l’estiment en augmentation, 34 % ayant plutôt constaté une baisse.

Pour la cohésion du personnel et le moral de l’équipe, même constat négatif : à peine 5 % ont constaté une hausse, 53 % notant plutôt une baisse ; 36 % trouvent par ailleurs qu’il est plus difficile de communiquer avec le personnel, et 39 % ont constaté que les coûts de matériel de bureau étaient en augmentation.

« C’est intéressant dans la mesure où une PME en temps normal est reconnue pour son agilité, sa capacité à créer une cohésion d’équipe parce que celle-ci est petite, rappelle M. Vincent. Et comme je suis petit, je n’ai pas nécessairement de département des ressources humaines ; ça devient plus complexe de maintenir une cohésion à distance. »

Préoccupations

Dans un autre angle d’attaque, on a également demandé aux entrepreneurs quelles étaient leurs principales préoccupations à l’égard du télétravail. Plus d’une réponse était possible. Les deux principales : le fait qu’il y a maintenant moins d’occasions de rencontrer des clients en personne (49 % des répondants) ; la difficulté de superviser les employés, par exemple si ceux-ci utilisent l’ordinateur de l’entreprise à des fins personnelles (47 %).

La difficulté de rencontrer des clients, François Vincent en a eu un bon exemple le mois dernier. « J’ai rencontré une entrepreneure à Québec. Elle fait des créations artistiques intégrées à différents produits, notamment scolaires, qu’elle envoie à des détaillants. Pour percer ce marché, il faut les rencontrer, aller dans des événements organisés, que le client puisse toucher à son matériel, le voir, lui parler. Les entreprises établies renouvelleront leurs contrats, mais force est de constater que le télétravail limite les interactions avec de nouveaux clients. »

On note par ailleurs que les deux préoccupations suivantes, partagées par 31 % des chefs de PME, sont liées aux infrastructures informatiques. On s’inquiète du coût de ces infrastructures et de la protection des données, ainsi que de l’accès des employés à un internet fiable et à haute vitesse.

Cette préoccupation concerne surtout les PME en régions, dont certains secteurs sont mal servis en ce qui concerne l’internet haute vitesse. « C’est très handicapant pour des entreprises. C’est comme demander d’aller jouer au hockey sans bâton. »

 

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Le ministre Boulet favorise une politique sur le télétravail

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LPRESSE

Le comité consultatif conclut que le cadre juridique actuel s’applique en cas de télétravail, notamment la Loi sur les normes du travail (qui précise les congés, absences, heures supplémentaires), ainsi que la Loi sur la santé et la sécurité du travail et la Loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles.

(Montréal) À la suite d’un avis en ce sens qui lui a été adressé par un comité, le ministre du Travail, Jean Boulet, recommande aux employeurs de se doter d’une politique sur le télétravail, afin d’en baliser les modalités et de clarifier certains aspects pour tous.

Publié le 23 octobre 2020 à 7h14

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-10-23/le-ministre-boulet-favorise-une-politique-sur-le-teletravail.php

Lia Lévesque
La Presse Canadienne

C’est le Comité consultatif du travail et de la main-d’œuvre — CCTM, une importante instance dans le monde du travail, qui regroupe les associations patronales et syndicales — qui vient de présenter au ministre son « Avis sur le télétravail ».

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Le ministre du Travail, Jean Boulet

Cette nouvelle réalité, rendue omniprésente par la pandémie de coronavirus, a bouleversé les milieux de travail. Plusieurs questions se sont alors posées : responsabilités en cas d’accident du travail, défi de sécurité informatique, paiement de certaines dépenses reliées au travail, droit à la déconnexion, etc.

Le comité consultatif conclut effectivement que le cadre juridique actuel s’applique en cas de télétravail, notamment la Loi sur les normes du travail (qui précise les congés, absences, heures supplémentaires), ainsi que la Loi sur la santé et la sécurité du travail et la Loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles.

De même, le CCTM « juge utile » que les milieux de travail balisent les modalités du télétravail, soit par une politique, soit par une entente-cadre.

Cette politique pourrait, par exemple, aborder les attentes en matière de productivité, les exigences de présence dans les locaux de l’employeur, le mode d’évaluation des employés, l’accès au soutien technique, les frais à la charge de chaque partie, les normes d’entreposage des données confidentielles, les limites à la disponibilité des employés quant aux communications électroniques en dehors des heures de travail.

« Essentiel », dit Boulet

Interrogé à ce sujet, le ministre du Travail et de l’Emploi a été clair : il ne privilégie pas de rester dans le flou, dans le non-écrit en matière de télétravail.

Moi, je vais faire une recommandation forte qu’il y ait des politiques sur le télétravail adoptées par les employeurs. Et c’est, selon moi, essentiel pour que ça puisse se faire de manière ordonnée. C’est certainement une forte recommandation de ma part.

Jean Boulet, ministre du Travail

Il ne croit pas qu’il soit possible ni souhaitable d’adopter une politique générale qui s’applique à toutes les entreprises. « Il faut s’adapter à la réalité de chaque milieu. »

Selon l’Avis sur le télétravail, « au Québec, 40 % de la population active, qui totalisait 4,4 millions de personnes en mai, a été mise en mode télétravail au début de la pandémie ».

Le ministre Boulet a aussi demandé à la CNESST (Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail) de lui préparer un guide pour accompagner les entreprises qui souhaitent développer une politique de télétravail. Il espère l’obtenir d’ici deux à trois semaines.

Selon une étude en cours à l’Université de Montréal, sur 13 000 personnes en télétravail dans quatre pays, dont 3500 au Québec, « un travailleur sur deux se disait prêt à abandonner pour toujours sa place au bureau, si on lui donnait le choix après la pandémie ».

La même étude révélait « qu’un peu moins du tiers affirme préférer un horaire de 9 à 5 sur les lieux physiques ». Quelque 20 % des personnes qui ont répondu se disaient indécises.

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Il y a 6 heures, acpnc a dit :

 

Sondage dans les PME du Québec Télétravail : moral et productivité à la baisse, coûts en hausse

PHOTO TIRÉE DU SITE DE ZOOM

Le télétravail, vers lequel s’est tournée une PME québécoise sur cinq depuis la mi-mars, n’a pas la cote auprès des chefs d’entreprise, qui estiment notamment selon un sondage que le moral de leurs employés est à la baisse.

Le télétravail, vers lequel s’est tournée une PME québécoise sur cinq depuis la mi-mars, n’a pas la cote auprès des chefs d’entreprise, selon un sondage de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), qui sera dévoilé lundi et que La Presse a obtenu. Ces entrepreneurs estiment que le moral et la productivité de leurs employés sont à la baisse, tandis que les coûts pour le matériel de bureau sont en hausse. À cela s’ajoutent les difficultés de rencontrer des clients en personne et de superviser leurs employés. Explications.

Publié le 24 octobre 2020 à 8h00

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-10-24/sondage-dans-les-pme-du-quebec/teletravail-moral-et-productivite-a-la-baisse-couts-en-hausse.php

Karim Benessaieh
La Presse

 

Mené auprès de 1203 chefs de petites et moyennes entreprises au Québec entre le 24 septembre et le 9 octobre, le sondage de la FCEI indique d’entrée de jeu qu’une nette majorité, soit 64 %, ne se sentent pas concernés par le télétravail, qui « ne convient pas à [leur] modèle d’entreprise ».

Les PME dans l’hébergement et la restauration, notamment, ont été 91 % à donner cette réponse. Le commerce de détail (77 %), les services sociaux (77 %) et les services personnels (77 %) figurent également dans les secteurs peu concernés par cette nouvelle réalité.

« Le télétravail, on en parle beaucoup, mais ce n’est pas une solution magique, ce n’est pas applicable partout, dit François Vincent, vice-président Québec à la FCEI. De toute évidence, on peut ouvrir une fenêtre Zoom dans son ordinateur, mais on ne peut pas fabriquer de portes et fenêtres par Zoom ! »

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

François Vincent, vice-président Québec à la FCEI

Depuis l’arrivée de la COVID-19, les PME ont été 13 % à permettre à leurs employés d’assumer « certaines de leurs responsabilités à domicile », 7 % à le permettre pour « la plupart » de leurs tâches. Pour 5 %, par ailleurs, le télétravail était déjà implanté avant la mi-mars.

Les secteurs où le télétravail est le plus apparu : les services professionnels (47 %) et le commerce de gros (37 %). On y retrouve même les secteurs de la construction et de la fabrication, avec des taux d’adoption respectifs du télétravail de 34 % et 26 %. Dans ces deux derniers cas, toutefois, ce sont évidemment surtout des responsabilités administratives qui ont été transférées.

Pas bon pour le moral

On a ensuite demandé à ces chefs d’entreprise d’évaluer les changements dans cinq domaines qu’avait engendrés le télétravail. Le bilan est plutôt sombre. Pour la productivité des employés, à peine 9 % l’estiment en augmentation, 34 % ayant plutôt constaté une baisse.

Pour la cohésion du personnel et le moral de l’équipe, même constat négatif : à peine 5 % ont constaté une hausse, 53 % notant plutôt une baisse ; 36 % trouvent par ailleurs qu’il est plus difficile de communiquer avec le personnel, et 39 % ont constaté que les coûts de matériel de bureau étaient en augmentation.

« C’est intéressant dans la mesure où une PME en temps normal est reconnue pour son agilité, sa capacité à créer une cohésion d’équipe parce que celle-ci est petite, rappelle M. Vincent. Et comme je suis petit, je n’ai pas nécessairement de département des ressources humaines ; ça devient plus complexe de maintenir une cohésion à distance. »

Préoccupations

Dans un autre angle d’attaque, on a également demandé aux entrepreneurs quelles étaient leurs principales préoccupations à l’égard du télétravail. Plus d’une réponse était possible. Les deux principales : le fait qu’il y a maintenant moins d’occasions de rencontrer des clients en personne (49 % des répondants) ; la difficulté de superviser les employés, par exemple si ceux-ci utilisent l’ordinateur de l’entreprise à des fins personnelles (47 %).

La difficulté de rencontrer des clients, François Vincent en a eu un bon exemple le mois dernier. « J’ai rencontré une entrepreneure à Québec. Elle fait des créations artistiques intégrées à différents produits, notamment scolaires, qu’elle envoie à des détaillants. Pour percer ce marché, il faut les rencontrer, aller dans des événements organisés, que le client puisse toucher à son matériel, le voir, lui parler. Les entreprises établies renouvelleront leurs contrats, mais force est de constater que le télétravail limite les interactions avec de nouveaux clients. »

On note par ailleurs que les deux préoccupations suivantes, partagées par 31 % des chefs de PME, sont liées aux infrastructures informatiques. On s’inquiète du coût de ces infrastructures et de la protection des données, ainsi que de l’accès des employés à un internet fiable et à haute vitesse.

Cette préoccupation concerne surtout les PME en régions, dont certains secteurs sont mal servis en ce qui concerne l’internet haute vitesse. « C’est très handicapant pour des entreprises. C’est comme demander d’aller jouer au hockey sans bâton. »

 

Tout nouveau, tout beau, au début, le télétravail, mais à terme, s'il n'y a pas une approche mixte, une partie de la semaine au bureau et rencontre avec les collègues, et une autre à la maison, à tout le moins, dans certaines entreprises, on va détruire tout lien social, les gens ne seront plus que devant un écran, et seront totalement aliénés. 

On appelle les services gouvernementaux actuellement, tout le monde est en télétravail, pas moyen de parler à personne, souvent les gens vous parlent à travers leur ordinateur, la communication est mauvaise, ça n'a aucun sens.

Le télétravail n'est pas la panacée. Les gens peuvent se retrouver rapidement dans un état d'aliénation, d'isolement, et de dépression, avec de telles mesures. Attention ! À doses modérées, ok, mais pas de manière généralisée. Sinon, il n'y aura plus de vie au travail, plus de vie du tout !

On dit que rien ne sera plus pareil après le COVID. Moi, je dis "back to the normal life". Que l'on retrouve la vie, la vie, la vie en société, la vie tout court !

 

 

 

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Je ne pense pas que le télétravail va remplacer le travail "sur place".  Ça diminue le sentiment d'appartenance des employés avec l'entreprise et avec leur équipe, et au bout du compte ça fait aussi du bien de pouvoir séparer sa vie professionnelle et sa vie personnelle.  

Par contre, je crois que la possibilité de faire peut-être une ou deux journée par semaine de télétravail serait une option plus intéressante.  Ces journées, on peut recevoir plus facilement des livraisons ou rester à la maison avec un enfant malade qui s'absente de l'école pour la journée.  Ce serait aussi un gros avantage lors des tempêtes de neige.  Il faudra quand même garder le minimum de personnel sur place pour faire fonctionner les organisations, mais tous les employés qui travailleront de la maison ne viendront pas encombrer les routes enneigées où passent les déneigeuses. 

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il y a 10 minutes, ToxiK a dit :

Je ne pense pas que le télétravail va remplacer le travail "sur place".  Ça diminue le sentiment d'appartenance des employés avec l'entreprise et avec leur équipe, et au bout du compte ça fait aussi du bien de pouvoir séparer sa vie professionnelle et sa vie personnelle.  

Par contre, je crois que la possibilité de faire peut-être une ou deux journée par semaine de télétravail serait une option plus intéressante.  Ces journées, on peut recevoir plus facilement des livraisons ou rester à la maison avec un enfant malade qui s'absente de l'école pour la journée.  Ce serait aussi un gros avantage lors des tempêtes de neige.  Il faudra quand même garder le minimum de personnel sur place pour faire fonctionner les organisations, mais tous les employés qui travailleront de la maison ne viendront pas encombrer les routes enneigées où passent les déneigeuses. 

D'accord avec toi, une journée, peut-être deux par semaine chez soi dans certaines entreprises. Mais pas davantage à mon avis. Sinon on va détruire le tissu social, aussi la vie économique, dans les centre-villes surtout. Il faut y aller mollo avec ce type de mesure.

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Il y a 9 heures, santana99 a dit :

D'accord avec toi, une journée, peut-être deux par semaine chez soi dans certaines entreprises. Mais pas davantage à mon avis. Sinon on va détruire le tissu social, aussi la vie économique, dans les centre-villes surtout. Il faut y aller mollo avec ce type de mesure.

Ce sera à la convenance de chaque employeur, ce n'est pas quelque chose que le gouvernement a le pouvoir de décréter.  Naturellement, l'employeur tiendra compte des préférences de ses employés et des exigences de ses clients.

C'est vrai que si le télétravail était trop répandu, il compromettrait gravement "le tissu social, aussi la vie économique, dans les centres-villes surtout".  Je ne crois toutefois pas que cette éventualité se produira, simplement parce que 1) beaucoup de tâches exigent du travail d'équipe avec des interractions instantanées;  2) que les centres-villes existent justement pour permettre de telles interactions entre des centaines de milliers de personnes.

Des fonctions qui n'exigent pas le même niveau d'interactions personnelles peuvent bien continuer d'être exercées en télétravail, mais je note que déjà, bien avant l'actuelle crise, beaucoup d'emplois dans ces fonctions avaient été déplacés dans des bâtiments moins coûteux hors centre-ville: les services d'appui (back-offices).

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Il y a 8 heures, Né entre les rapides a dit :

Ce sera à la convenance de chaque employeur, ce n'est pas quelque chose que le gouvernement a le pouvoir de décréter.  Naturellement, l'employeur tiendra compte des préférences de ses employés et des exigences de ses clients.

C'est vrai que si le télétravail était trop répandu, il compromettrait gravement "le tissu social, aussi la vie économique, dans les centres-villes surtout".  Je ne crois toutefois pas que cette éventualité se produira, simplement parce que 1) beaucoup de tâches exigent du travail d'équipe avec des interractions instantanées;  2) que les centres-villes existent justement pour permettre de telles interactions entre des centaines de milliers de personnes.

Des fonctions qui n'exigent pas le même niveau d'interactions personnelles peuvent bien continuer d'être exercées en télétravail, mais je note que déjà, bien avant l'actuelle crise, beaucoup d'emplois dans ces fonctions avaient été déplacés dans des bâtiments moins coûteux hors centre-ville: les services d'appui (back-offices).

Pour ce qui est des décisions des entreprises, je n'ai jamais insinué que l'État devait s'en mêler. Surtout pas. Mais on voit bien les limites du télétravail. J'ai donné l'exemple de la fonction publique, où il est difficile actuellement dans bon nombre de ministères de contacter qui que ce soit directement, et quand vous parlez à quelqu'un la communication est médiocre, à peine audible. Les gens vous parlent par l'intermédiaire de leur ordinateur. Cette situation n'est pas acceptable et ne pourra pas perdurer.

Je suis globalement d accord avec ton commentaire. Le télétravail, oui, mais il ne peut être généralisé pour les raisons que tu invoques.

 

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À ma job où le télé travail était déjà "en vogue" il y a eu un sondage et 90% des employés ont dit qu'ils désirent encore plus de télétravail qu'avant. Seulement 4% des employés veulent retourner au bureau comme avant.

 

Bien que je m'inclus dans le 90% je trouve cela inquiétant pour l'avenir du centre-ville et du marché des immeubles à bureaux. Le télétravail est vraiment un "disruptor" pour les immeubles à bureaux, un peu comme Uber l'a été pour les taxis ou Amazon pour le commerce de détail. Ça va être intéressant à suivre au cours des prochaines années.

 

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  • Administrateur

Les dirigeants de 200 salles de sport défient Québec

 

(Montréal) Les dirigeants de quelque 200 gymnases, centres de yoga, de danse et d’arts martiaux demandent au premier ministre François Legault de lever le confinement des salles de sports au Québec qui a été décrété le 8 octobre en raison de la seconde vague de pandémie de COVID-19.

Et leur coalition appelée Centres d’activités physiques du Québec lui lance un ultimatum en annonçant une réouverture des portes des établissements jeudi prochain.

Reste ici: https://www.lapresse.ca/covid-19/2020-10-26/reouverture-prevue-jeudi/les-dirigeants-de-200-salles-de-sport-defient-quebec.php#

 

À quand le tour des restos et bars?

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