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COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

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  • Administrateur
Il y a 11 heures, Rocco a dit :

Tu magasines pas à Super C si tu veux voir du monde qui a de l'allure.

J'ai y été jeudi pour quelques boites de conserves et c'était très calme et courtois. Faut pas généraliser.

Il y a 9 heures, urbanophile a dit :

Serait-ce le debut de l'effondrement de la civilisation industrielle d'apres toi?

 

Ça va l'hystérie... 

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Ils croient que l'assurance emploi va aider ? oui peut-être un peu, mais à 55% de ta paye brute, beaucoup de gens vont finir les prochains mois dans le rouge. Plusieurs compagnies vont continuer les contrats actuels en télétravail, mais les prochains contrats vont peut-être pas rentrer aussi vite ou être retardés. Les compagnies vont manquer de liquidité. Comment et pourquoi les journalistes continuent de penser que le monde va continuer comme il était avant la crise , avec une baisse de la bourse aussi importante, et un virus qui scrap une possible relance, on risque d'être en récession majeure. Il faut arrêter de vivre dans le monde des calinours.

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il y a 22 minutes, vivreenrégion a dit :

Comment et pourquoi les journalistes continuent de penser que le monde va continuer comme il était avant la crise , avec une baisse de la bourse aussi importante, et un virus qui scrap une possible relance, on risque d'être en récession majeure.

La seule façon que l'on pourrait éviter une récession majeure serait que la situation se résorbe rapidement, comme en Chine notamment. Mais l'Occident est moins disposée à imposer de telles contraintes.

Cela dit, même si les Chinois semblent avoir maîtrisé la situation rapidement les conséquences économiques perdureront, tant en Chine elle-même que pour les effets qu'elles peuvent avoir ailleurs dans le monde suite au ralentissement de la production chinoise.

On se dirige donc vraisemblablement vers un ralentissement majeur de l'économie qui pourrait durer assez longtemps. Surtout si l'on prend en compte la situation financière de la planète avant la pandémie qui était déjà précaire et à mes yeux ne s'en allait pas dans la bonne direction. En fait je m'attendais déjà à une crise financière majeure avant même que l'on entende parler d'épidémie.

Car depuis la crise financière de 2008 les marchés sont boostés artificiellement à l'aide d'hormones de croissance injectées par les banques centrales qui sont davantage préoccupées à maintenir l'élan boursier que l'économie réelle. Mais aujourd'hui la réalité semble vouloir les rattraper. 

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Il y a 10 heures, urbanophile a dit :

Serait-ce le debut de l'effondrement de la civilisation industrielle d'apres toi?

 

Pas du tout. Seulement l'effondrement de la dignité humaine dans les Costco. 

Quoique j'y reviens et j'ai jamais vu un Costco aussi peu fréquenté un samedi. Il ne manque de rien, tout est plein. Ça sert à rien de paniquer parce que les grandes surfaces ont parfois plusieurs dizaines de livraisons par jour.

il y a 40 minutes, Normand Hamel a dit :

Car depuis la crise financière de 2008 les marchés sont boostés artificiellement à l'aide d'hormones de croissance injectées par les banques centrales qui sont davantage préoccupées à maintenir l'élan boursier que l'économie réelle. Mais aujourd'hui la réalité semble vouloir les rattraper. 

Très vrai. On nage dans l'inconnu depuis que l'assouplissement quantitatif soit monnaie courante. Plusieurs économistes pensent que tout l'argent injecté par les banques centrales dans les marchés créer une dépendance de ces derniers envers la source financière.

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Il y a 1 heure, vanylapep a dit :

Les banques centrales sont hyper content, ils viennent de créer de l'argent, et l'inflation.

Non, on rentre en liquidity trap. Les taux d'intérêts à 0%, les gens n'investiront plus, ils vont rester liquide. Les monetary policies ne fonctionneront pas. On s'en va en déflation probablement. Pensez à 1929-1933, on s'en va vers cette direction là. Peu importe le montant des banques centrales pour booster l'économie, rien ne va fonctionner. Les pertes d'emplois énormes, on tournera pas la switch à ON une fois la crises terminée.

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il y a 18 minutes, vivreenrégion a dit :

Non, on rentre en liquidity trap. Les taux d'intérêts à 0%, les gens n'investiront plus, ils vont rester liquide. Les monetary policies ne fonctionneront pas. On s'en va en déflation probablement. Pensez à 1929-1933, on s'en va vers cette direction là. Peu importe le montant des banques centrales pour booster l'économie, rien ne va fonctionner. Les pertes d'emplois énormes, on tournera pas la switch à ON une fois la crises terminée.

La situation actuelle comporte des similitudes avec le phénomène de "trappe de liquidité", mais elle recèle suffisamment de différences pour être qualifiée d'inédite, de sorte que l'issue est largement imprévisible (plusieurs scénarios sont vraisemblables).

- Similitude principale: les taux d'intérêt sont extrêmement bas (et même négatifs pour les déposants, si on tient compte de l'inflation).  Mais ce n'est pas tout-à-fait nouveau.

- Différences:

a)  le véritable taux d'épargne global n'est pas élevé, quand on le met en relation avec la dette globale des gouvernements, des entreprises et des particuliers.

b) l'espoir (des détenteurs de liquidité) que les taux d'intérêt remonteront est compromis par le fait que les banques centrales (contrairement à 1929-33) sont maintenant bien disposées à "acheter" des obligations non seulement des gouvernements, mais aussi, indirectement, des entreprises.

c) la cause de la crise actuelle n'est pas semblable à celle de 1929-33 (ce n'est pas un dérèglement du système financier qui est en cause, même si le prolongement de la crise actuelle peut provoquer un grave dérèglement).

- Issue imprévisible  --j'avais commencé à élaborer divers scénarios fondés sur plusieurs hypothèses, mais la tâche s'est avérée trop compliquée/trop hasardeuse pour l'instant, alors j'ai tout effacé!  Je reste avec rien d'autre que "imprévisible".  Si quelqu'un a une super boule de cristal, c'est le temps de la sortir, mais alors j'espère que son explication sera bien étoffée...  Toute ressemblance avec les crises précédentes sera vue avec "suspicion"

 

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il y a 12 minutes, Né entre les rapides a dit :

la cause de la crise actuelle n'est pas semblable à celle de 1929-33 (ce n'est pas un dérèglement du système financier qui est en cause, même si le prolongement de la crise actuelle peut provoquer un grave dérèglement)

En fait ce dans quoi nous entrons présentement est très différent de 2008 où les ratés du système financier (les banques ne voulaient alors plus se prêter entre elles) avaient eu des conséquences directes sur l'économie réelle. Aujourd'hui c'est une pandémie qui menace de stopper l'économie, ou du moins de la ralentir considérablement.  Peu importe la cause le résultat sera le même: un fort ralentissement économique est en effet à prévoir.

La question que tout le monde se pose est la suivante: combien de temps durera le ralentissent économique et de quelle intensité sera-t-il? Le scénario le plus simple et celui que tout le monde souhaite est que l'économie repartira dès que la crise sanitaire se sera estompée.

Mais si les choses devaient se compliquer on pourrait faire face à trois scénarios "catastrophistes" différents:

1- Une Grande Récession, comme en 2008.

2- Une Grande Dépression, comme en 1929.

3- Un Grand Chamboulement, comme ce que certains anticipent aujourd'hui.

Pour ce qui est de la Grande Récession certains économistes croient que nous n'en sommes jamais sortis car depuis 2008 les marchés financiers sont en constante croissance uniquement grâce aux interventions répétées des banques centrales.

En ce qui concerne la Grande Dépression la comparaison est plus difficile à faire parce que le monde a beaucoup changé depuis et il ne serait pas possible aujourd'hui de réunir les mêmes conditions. Autrement dit l'histoire a peu de chances de se répéter.

Cela dit, on peut imaginer un longue période avec une demande réduite malgré des taux d'intérêts très bas. C'est à dire une sorte de Grande Stagnation comme le Japon connait depuis une vingtaine d'années. C'est que comme le Japon il y a longtemps déjà les économies occidentales se sont lourdement endettées depuis 2008, tant du côté de l'État que des entreprise et des particuliers. 

J'arrive maintenant au Grand Chamboulement. Si j'ai bien compris ce que voulaient dire ceux qui ont mis de l'avant ce scénario nous serions sur le point d'entrer dans un nouveau paradigme où rien ne serait plus comme avant dans le monde de l'économie. Selon cette hypothèse non seulement le coronavirus mettrait l'économie à terre mais elle le resterait jusqu'à ce que nous trouvions une nouvelle façon de faire des affaires.

C'est que l'époque de la consommation effrénée que nous connaissons depuis la fin de la 2e Guerre tire à sa fin car il y a maintenant un véritable souci de sauver une planète menacée par les changements climatiques. Autrement dit les valeurs de la société seraient en train de changer.

Par exemple, les jeunes ne semblent pas pressés de s'acheter un véhicule et les manufacturiers ne savent plus quoi faire pour les attirer dans les show rooms. Et de plus en plus de personnes n'osent plus prendre l'avion afin de protéger l'environnement.

Les banques centrales pourraient également être amenées à se questionner sur le rôle qu'elle doivent jouer dans l'économie dans l'éventualité où leurs interventions auraient de moins en moins d'efficacité dans un contexte où les taux d'intérêts sont déjà extrêmement bas.

Les inégalités sociales passent de moins en bien également. Les salaires des hauts dirigeants paraissent de moins en mois acceptables, surtout que ceux-ci sont rémunérés en actions qu'ils ont intérêt à maintenir le plus élevées possible au détriment des intérêts à long terme des sociétés qu'ils dirigent.

Bref, plusieurs pratiques sont présentement remises en question et si l'économie devait s'effondrer certains pourraient y voir une opportunité de réinventer l'économie. Mais rien n'est moins sûr. Pour ma part je ne m'attends pas à une véritable révolution mais plutôt à une simple évolution de nos pratiques que la crise actuelle pourrait exiger de nos gouvernements, des entreprise et des individus.  

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il y a 17 minutes, Normand Hamel a dit :

En fait ce dans quoi nous entrons présentement est très différent de 2008 où les ratés du système financier (les banques ne voulaient alors plus se prêter entre elles) avaient eu des conséquences directes sur l'économie réelle. Aujourd'hui c'est une pandémie qui menace de stopper l'économie, ou du moins de la ralentir considérablement.  Peu importe la cause le résultat sera le même: un fort ralentissement économique est en effet à prévoir.

La question que tout le monde se pose est la suivante: combien de temps durera le ralentissent économique et de quelle intensité sera-t-il? Le scénario le plus simple et celui que tout le monde souhaite est que l'économie repartira dès que la crise sanitaire se sera estompée.

Mais si les choses devaient se compliquer on pourrait faire face à trois scénarios "catastrophistes" différents:

1- Une Grande Récession, comme en 2008.

2- Une Grande Dépression, comme en 1929.

3- Un Grand Chamboulement, comme ce que certains anticipent aujourd'hui.

Pour ce qui est de la Grande Récession certains économistes croient que nous n'en sommes jamais sortis car depuis 2008 les marchés financiers sont en constante croissance uniquement grâce aux interventions répétées des banques centrales.

En ce qui concerne la Grande Dépression la comparaison est plus difficile à faire parce que le monde a beaucoup changé depuis et il ne serait pas possible aujourd'hui de réunir les mêmes conditions. Autrement dit l'histoire a peu de chances de se répéter.

Cela dit, on peut imaginer un longue période avec une demande réduite malgré des taux d'intérêts très bas. C'est à dire une sorte de Grande Stagnation comme le Japon connait depuis une vingtaine d'années. C'est que comme le Japon il y a longtemps déjà les économies occidentales se sont lourdement endettées depuis 2008, tant du côté de l'État que des entreprise et des particuliers. 

J'arrive maintenant au Grand Chamboulement. Si j'ai bien compris ce que voulaient dire ceux qui ont mis de l'avant ce scénario nous serions sur le point d'entrer dans un nouveau paradigme où rien ne serait plus comme avant dans le monde de l'économie. Selon cette hypothèse non seulement le coronavirus mettrait l'économie à terre mais elle le resterait jusqu'à ce que nous trouvions une nouvelle façon de faire des affaires.

C'est que l'époque de la consommation effrénée que nous connaissons depuis la fin de la 2e Guerre tire à sa fin car il y a maintenant un véritable souci de sauver une planète menacée par les changements climatiques. Autrement dit les valeurs de la société seraient en train de changer.

Par exemple, les jeunes ne semblent pas pressés de s'acheter un véhicule et les manufacturiers ne savent plus quoi faire pour les attirer dans les show rooms. Et de plus en plus de personnes n'osent plus prendre l'avion afin de protéger l'environnement.

Les banques centrales pourraient également être amenées à se questionner sur le rôle qu'elle doivent jouer dans l'économie dans l'éventualité où leurs interventions auraient de moins en moins d'efficacité dans un contexte où les taux d'intérêts sont déjà extrêmement bas.

Les inégalités sociales passent de moins en bien également. Les salaires des hauts dirigeants paraissent de moins en mois acceptables, surtout que ceux-ci sont rémunérés en actions qu'ils ont intérêt à maintenir le plus élevées possible au détriment des intérêts à long terme des sociétés qu'ils dirigent.

Bref, plusieurs pratiques sont présentement remises en question et si l'économie devait s'effondrer certains pourraient y voir une opportunité de réinventer l'économie. Mais rien n'est moins sûr. Pour ma part je ne m'attends pas à une véritable révolution mais plutôt à une simple évolution de nos pratiques que la crise actuelle pourrait exiger de nos gouvernements, des entreprise et des individus.  

sauf que pour le Canada, la situation est très différente de 2008. Nous n'avons presque rien senti de la récession de 2008-2009 au Canada. La compagnie pour laquelle je travail a doublé ses clients entre 2008 et 2012. Je ne crois pas que ça se reproduise. La récession va nous toucher de plein fouet cette fois-ci. Toute l'industrie tertiaire va être anéantie pour les prochains 3 mois minimum. La relance économique qu'on veut observer suite à une récession ne se produira pas en 2020. Ca fait seulement 2 semaines depuis le début de la crise du Covid-19. Pas hâte de voir les résultats du Q1-Q2 2020.

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