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COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

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Je pense que la clée est si on est capable de résnimer le centre-ville. Si oui, il y aurait peut-être plus de monde qui veulent y habiter pour être prêt de l'action et éviter le transport en commun* et les pistes cyclables?

*Je pense que post-covid les gens voudront moins prendre le metro? Je ne sais pas pour la REM par contre?

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Oubliez l’apocalypse, l’économie surprend

Au début, on prévoyait l’apocalypse. Puis une très grosse récession. Et maintenant, les économistes constatent que l’économie roule passablement mieux que prévu, notamment au Québec.

Publié le 8 septembre 2020 à 6h30

https://www.lapresse.ca/affaires/2020-09-08/oubliez-l-apocalypse-l-economie-surprend.php

Francis Vailles
La Presse

La présentation de Matthieu Arseneau, le jeudi 3 septembre, m’a convaincu que la situation, sans être le paradis, s’améliore nettement. L’économiste faisait état de la conjoncture économique du Québec et du Canada au Symposium sur les finances publiques, organisé par la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques (CFFP) de l’Université de Sherbrooke.

À l’aide de nombreux tableaux et graphiques, le chef économiste adjoint de la Banque Nationale a su dresser une synthèse fort intéressante de la situation.

D’abord, nul doute que le plongeon de l’économie ce printemps a été plus brutal que tout ce que nous avions connu précédemment. En deux mois, au Canada, le PIB a reculé de 18,2 %, ce qui est bien plus important que la chute de 4,7 % en 10 mois de la crise financière de 2008, ou encore la dégringolade de 5,4 % en 18 mois de 1981. Même la grippe espagnole de 1919 n’avait pas lessivé l’économie de cette façon (- 6,8 % en 12 mois).

Sauf que les mois ont passé, les données sont devenues disponibles, et les pronostics se sont éclaircis.

Premier élément : la chute du PIB canadien du 2e trimestre s’est finalement avérée moins grave qu’attendu. La Banque du Canada prévoyait une chute – attention, c’est annualisé – de 43 % (c’est la chute du trimestre extrapolée comme si elle se poursuivait durant toute l’année).

Or, le PIB s’est finalement contracté de 38,7 %, ce qui est passablement mieux que prévu, et, en tout cas, mieux qu’en France, à - 44,7 %, et au Royaume-Uni, à - 59,9 % (les États-Unis sont à - 31,7 %).

Avec le déconfinement qui a suivi et les rayons de soleil de l’été, l’économie a fortement progressé. Les agents immobiliers, les entrepreneurs en construction et certains commerces l’ont bien vu. Le boom de leurs activités prend la forme d’une forte reprise en V, au Québec comme au Canada.

Au Québec, les ventes au détail sont ainsi passées de 6,9 milliards de dollars en avril à 11,5 milliards en juin. Et la vente de logements a été multipliée par 4, atteignant 11 600 en juillet.

Les plus récentes données de l’emploi en témoignent, comme l’a rapporté Statistique Canada vendredi. Le taux de chômage du Québec est passé à 8,7 % en août contre un sommet de 17 % en avril. Il y a eu, on s’entend, un certain rattrapage des dépenses qui n’avaient pas été faites au printemps, mais tout de même.

Qu’est-ce qui explique ce rebond inespéré ? En plus du rattrapage, il y a eu l’énorme flot d’aide venant du gouvernement fédéral, bien sûr. Tout pris en compte, cette aide correspond à l’équivalent de 18 % du PIB, ce qui est bien davantage qu’on ne l’imaginait au départ et aussi bien plus généreux qu’aux États-Unis (12 % du PIB).

Sans cette aide, estime Matthieu Arseneau, la rémunération des ménages aurait connu son pire recul de l’histoire en un trimestre (- 9 %) au Canada. Avec cette aide, c’est au contraire le plus fort gain du revenu disponible jamais enregistré (+ 13 %).

Tôt ou tard, les Canadiens écoperont de cette aide, mais c’est une autre histoire. En attendant, ils épargnent ou dépensent.

Au Canada, l’indice de confiance des ménages est reparti à la hausse. Et c’est le Québec qui, parmi les quatre provinces présentées par Matthieu Arseneau, a l’indice le plus élevé (79,1 contre 59,5 en Ontario, 64,5 en Colombie-Britannique et 51,3 en Alberta au troisième trimestre).

« Dans l’ensemble, il y a de belles surprises positives, dit Matthieu Arseneau. Nous allons réviser nos prévisions économiques de 2020 à la hausse. »

Depuis mai, la boule de cristal de la Banque Nationale laissait voir une chute annuelle du PIB de 7,1 % au Canada, ce qui est un peu mieux que la prévision de la Banque du Canada (- 7,8 %) en juillet. Désormais, avec la dispersion de la brume, la boule de cristal chiffre le recul pour le Canada à 5,4 % au lieu de 7,1 %. Et pour le Québec, la prévision de la Banque Nationale passe de - 8 % en mai à - 6,4 % aujourd’hui.

Matthieu Arseneau s’attend à ce que la Banque du Canada redresse elle aussi ses prévisions prochainement.

L’économiste est relativement optimiste pour le Québec. Il est bien conscient que le marché immobilier pourrait pâtir de la pandémie, du chômage et du frein à l’immigration. Sauf que l’endettement des ménages est moindre au Québec qu’ailleurs (159 % du revenu disponible, contre 189 % en Ontario et 208 % en Alberta). Et le prix des maisons a grimpé moins brusquement.

À l’évidence, l’économie du Canada et du Québec s’en tire mieux que prévu. Matthieu Arseneau avertit toutefois qu’« on n’est pas sortis du bois ».

Une grosse deuxième vague de COVID-19 pourrait tout chambarder. La santé précaire de l’immobilier commercial et de bureaux pourrait secouer l’économie. Le retour à une vie sans trop d’aide du fédéral pourrait être marquant. Et qui sait ce qui arrivera aux États-Unis, où les troubles sociaux se multiplient et où la COVID-19 tarde à s’essouffler. L’issue des élections américaines pourrait être déterminante.

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https://www.ledevoir.com/societe/585491/la-course-a-la-propriete

Mention spéciale à ce magnanime ex-propriétaire du Plateau, qui a vendu sa maison de ville pour un maigre 1.1 millions de dollars à la première offre après 2 jours de visite, pour ne pas faire subir de surenchère à personne. Ça résume bien le marché dès qu'on sort du CV.

Mais je suis certain que le CV va reprendre plus tard l'an prochain. Acheteurs internationaux, reprise du travail dans les bureaux, opportunité d'investissement pour la location à court terme, etc. En ce moment, c'est mou parce que c'est un brin plus vers l'équilibre que le marché des années passés.

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1732193/mouvement-relancer-economie-montrealaise-covid

Gouvernements et gens d’affaires s’unissent pour relancer l’économie montréalaise

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La Chambre de commerce du Montréal métropolitain lance un mouvement pour regrouper et mobiliser les forces économiques de la région de Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / DANIEL THOMAS

Stéphane Bordeleau
12 h 39 | Mis à jour à 13 h 06

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) s’allie à une vingtaine de partenaires pour soutenir la relance de la métropole en réunissant les forces économiques de la région métropolitaine.

Baptisé Relançons Montréal, le mouvement aura pour but d’inciter les grands et petits acteurs économiques de la région de Montréal à collaborer davantage et à partager leurs meilleures pratiques pour en arriver à des actions communes bien alignées sur les besoins des différents secteurs, a expliqué Michel Leblanc, président et chef de la direction de la CCMM.

Si la crise de la COVID-19 a d’abord été une crise sanitaire, elle est rapidement devenue une crise économique d’une ampleur inédite. Bien que le rebond soit déjà amorcé, nous devons regarder plus loin vers l’avenir et prendre les meilleures décisions, plaide Michel Leblanc.

Pour Michel Leblanc, au fur et à mesure que les programmes gouvernementaux d’aide aux travailleurs et aux entreprises vont se terminer, il faudra aider les entreprises à retrouver leurs capacités d’assumer leur masse salariale à travers leurs activités commerciales.

C’est ce qu’on va étudier en temps réel pendant l’automne.

Regrouper les forces vives

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Le mouvement que tente de lancer la Chambre de commerce du Montréal métropolitain vise 14 secteurs clés de l'économie de la région de Montréal.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / PAUL CHIASSON

Cette stratégie de relance à moyen et long terme repose sur la stimulation de 14 secteurs névralgiques de la région de Montréal dont notamment l’aérospatial, l’agroalimentaire, l’aluminium, le tourisme, la construction, les infrastructures et le secteur manufacturier.

La Chambre de commerce pourra notamment compter sur la participation d’Aéro Montréal, d’AluQuébec, de Finance Montréal, de l’Association de la construction du Québec, du Bureau du cinéma et de la télévision du Québec, de CargoM et d’Ecotech Québec.

Avec la participation d’une vingtaine de partenaires, Relançons Montréal permettra de bien cerner les enjeux et défis auxquels sont confrontés leurs secteurs, d’identifier les occasions à saisir et les actions prioritaires à mettre de l’avant pour réussir leur relance. Chaque secteur fera l’objet d’une analyse de l’état des lieux et d’un plan d’action spécifique pour l’appuyer dans sa relance, promet la CCMM.

Pour ce faire, Relançons Montréal prévoit réunir les principaux acteurs de l’économie montréalaise d’ici novembre lors de neuf forums et cinq causeries destinés à rapprocher et à mobiliser l’écosystème économique du Grand Montréal.

L’initiative bénéficiera par ailleurs d’une enveloppe de 425 000 $ du gouvernement du Québec et de 750 000 $ d’Ottawa.

Des sommes plutôt modestes en regard des besoins financiers exprimés par l’administration de la mairesse de Montréal Valérie Plante qui estimait en juin dernier à 500 millions de dollars l’aide gouvernementale dont la Ville aurait besoin seulement pour éponger ses pertes de revenus dues à la forte baisse de la fréquentation de son réseau de transport en commun.

Rebond économique

Malgré tout, la situation économique de Montréal demeure bonne, voire même enviable, souligne Michel Leblanc. Selon le président de la CCMM, la métropole est l'une des villes qui se relèvent le mieux actuellement non seulement au Canada, mais aussi aux États-Unis.

L'économie de Montréal est actuellement sur un rebond, explique M. Leblanc, qui compte tirer profit de cet élan pour propulser l'économie montréalaise dans sa période de croissance prépandémie.

« Quand on se compare en Amérique du Nord on s'aperçoit que sur la région de Montréal, on est à peu près à 96 % des emplois que nous avions en février dernier alors que Montréal était sur une lancée. » — Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

Ça nous place, avec la ville de Phoenix, au deuxième rang en Amérique du Nord parmi les métropoles qui connaissent un fort rebond. Loin devant Toronto [...], loin devant Boston, loin devant New York, poursuit le président de la CCMM.

Mais bien qu'il soit puissant, le rebond de l'emploi observé à Montréal ces derniers mois demeure inégal et imprévisible, tempère Michel Leblanc, d'où l'utilité de la stratégie annoncée aujourd'hui.

Une ville qui revient de loin

Frappée de plein fouet par la mise en confinement des citoyens, des commerces et des entreprises au printemps dernier, la région de Montréal émerge de l’une des pires crises économiques de son histoire.

« Montréal, son économie et ses habitants ont été au cœur de la catastrophe économique et sociale, la plus grande depuis la Grande Dépression. La COVID a frappé dur. » — Valérie Plante, mairesse de Montréal

Le centre-ville, le secteur du tourisme, l’industrie culturelle, le domaine manufacturier également sont des secteurs qui ont été particulièrement touchés, souligne la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

En plus de la perte de dizaines de milliers d’emplois, la région métropolitaine doit aussi composer avec des pertes de revenus importantes autant pour les sociétés de transport publiques que des milliers de commerces et d'entreprises.

Le tout combiné à un centre-ville déserté depuis des mois par les travailleurs, les touristes et les étudiants étrangers.

En juin, un comité-conseil d’experts mis sur pied par la Ville de Montréal estimait qu’il manquait près de 400 000 travailleurs au centre-ville de Montréal.

De leur côté, la ministre fédérale du Développement économique, Mélanie Joly et le ministre québécois du Travail, Jean Boulet, qui participaient à l'événement, n'ont pas été en mesure de dire quand les milliers de fonctionnaires provinciaux et fédéraux qui sont toujours en télétravail réintégreront leurs bureaux au centre-ville.

Autant Mme Joly que M. Boulet ont expliqué que leur gouvernement respectif doit se plier aux recommandations de la santé publique et que pour le moment il est impossible de réintégrer tous les fonctionnaires dans leurs bureaux compte tenu des règles de distanciation.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-09-08/1-2-million-pour-une-analyse-fine-de-la-relance-a-montreal.php

1,2 million «pour une analyse fine» de la relance à Montréal

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PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
De gauche à droite : Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale du Québec, Mélanie Joly, ministre du Développement économique et des Langues officielles du Canada, Valérie Plante, mairesse de Montréal et Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Redonner vie au centre-ville, identifier les secteurs économiques qui traînent de la patte et ceux qui ont profité d’un rebond, trouver les solutions « pour que Montréal retrouve son erre d’aller » : ce sont quelques-unes des ambitions du chantier lancé ce mardi matin par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), baptisé Relançons MTL.

Publié le 8 septembre 2020 à 12h32
KARIM BENESSAIEH
LA PRESSE

L’initiative est financée en majeure partie par le gouvernement fédéral, à hauteur de 750 000 $, avec une contribution de 425 000 $ de Québec et la participation d’une vingtaine de partenaires.

Les montants semblent minimes comparés aux centaines de milliards qui ont été investis dans la relance de l’économie depuis la mi-mars, ont fait remarquer les journalistes lors de la conférence de presse tenue au Palais des congrès. « La force des montants, c’est ce qu’on fait avec, a répondu Michel Leblanc, président et chef de la direction de la CCMM. Dans ce cas-ci, l’idée est de s’organiser avec le plus d’intelligence possible pour prendre les meilleures décisions et en même temps, de créer un momentum, un élan. L’objectif, c’est d’attiser une forme d’énergie collective pour qu’on réenclencher le momentum qu’on avait. »

14 secteurs scrutés

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a rappelé que des sommes consistantes avaient été annoncées ces derniers mois pour venir en aide aux entrepreneurs et commerçants de Montréal, à commencer par une première phase de relance dans laquelle la Ville a investi 22 millions. « On est la ville au Canada qui a été la plus proactive. Il faut de l’argent, mais il faut aussi savoir où le mettre. »

En analysant la situation dans 14 secteurs identifiés, de l’aérospatiale au tourisme en passant par le manufacturier et le commerce de détail, en organisant neuf forums, cinq causeries qui culmineront avec un événement de clôture en novembre, « on ne livre pas la relance, on livre de l’intelligence pour réussir la relance », a précisé M. Leblanc.

Pour la ministre fédérale du Développement économique et des Langues officielles, Mélanie Joly, Relançons MTL est « une étincelle qui est nécessaire », qui permettra rapidement d’« identifier ce qui aurait pu être mieux et ce qui a été bien fait ».

Après la première vague de la COVID-19, Montréal a connu une reprise vigoureuse, qui a permis de réduire les pertes d’emploi à 5,7 % entre février et juillet 2020. La métropole québécoise se classe deuxième à ce chapitre en Amérique du Nord, tout juste derrière Phoenix et loin devant Toronto, Boston et New York. Cette relance, a-t-on rappelé, n’est pas uniforme et pourrait être menacée par une deuxième vague.

« C’est une période qui est cruciale, a déclaré Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et la Solidarité sociale du Québec. Il faut être en action pour s’assurer que la relance soit durable, efficace et inclusive. »

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Sans vouloir faire de la petite politique, V. Plante a fait de bons coups, notamment l'acquisition de vastes terrains sur l île pour constituer un vaste parc urbain, je commence, comme plusieurs, à en avoir plein le dos de son attitude teintée d'idéologie dans nombre de dossiers, voir l'article plus bas.

L'un des exemples qui me dérange le plus, c'est ce réflexe qu'elle a de vouloir reconduire systématiquement l'état d'urgence à Montréal. Madame, l'état d'urgence ce n'est pas un joujou, on est en démocratie, on doit utiliser cette disposition avec modération. Or V. Plante l'a invoquée à répétition cet été alors que la situation était maîtrisée sur le front de la pandémie. C'est là où plusieurs commencent à décrocher, et c'est sans parler du reste...

https://www.journaldemontreal.com/2020/09/09/pourquoi-les-montrealais-naiment-plus-valerie-plante

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Le 2020-09-08 à 08:09, acpnc a dit :

Oubliez l’apocalypse, l’économie surprend

 

 

Le 2020-09-08 à 08:09, acpnc a dit :

 

« Dans l’ensemble, il y a de belles surprises positives, dit Matthieu Arseneau. Nous allons réviser nos prévisions économiques de 2020 à la hausse. »

Depuis mai, la boule de cristal de la Banque Nationale laissait voir une chute annuelle du PIB de 7,1 % au Canada, ce qui est un peu mieux que la prévision de la Banque du Canada (- 7,8 %) en juillet. Désormais, avec la dispersion de la brume, la boule de cristal chiffre le recul pour le Canada à 5,4 % au lieu de 7,1 %. Et pour le Québec, la prévision de la Banque Nationale passe de - 8 % en mai à - 6,4 % aujourd’hui.

Matthieu Arseneau s’attend à ce que la Banque du Canada redresse elle aussi ses prévisions prochainement.

L’économiste est relativement optimiste pour le Québec. Il est bien conscient que le marché immobilier pourrait pâtir de la pandémie, du chômage et du frein à l’immigration. Sauf que l’endettement des ménages est moindre au Québec qu’ailleurs (159 % du revenu disponible, contre 189 % en Ontario et 208 % en Alberta). Et le prix des maisons a grimpé moins brusquement.

À l’évidence, l’économie du Canada et du Québec s’en tire mieux que prévu. Matthieu Arseneau avertit toutefois qu’« on n’est pas sortis du bois ».

Une grosse deuxième vague de COVID-19 pourrait tout chambarder. La santé précaire de l’immobilier commercial et de bureaux pourrait secouer l’économie. Le retour à une vie sans trop d’aide du fédéral pourrait être marquant. Et qui sait ce qui arrivera aux États-Unis, où les troubles sociaux se multiplient et où la COVID-19 tarde à s’essouffler. L’issue des élections américaines pourrait être déterminante.

Sans être jovialiste, je suis assez optimiste. Il n'y aura pas de deuxième vague à mon avis, mais un certain rebond du nombre de cas pendant les deux ou trois prochains mois. Puis le vaccin. Ma prédiction pour le Québec : le taux de chômage sous la barre des 6 % à l'été 2021 !

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Le 2020-09-08 à 08:11, vincethewipet a dit :

https://www.ledevoir.com/societe/585491/la-course-a-la-propriete

Mention spéciale à ce magnanime ex-propriétaire du Plateau, qui a vendu sa maison de ville pour un maigre 1.1 millions de dollars à la première offre après 2 jours de visite, pour ne pas faire subir de surenchère à personne. Ça résume bien le marché dès qu'on sort du CV.

Mais je suis certain que le CV va reprendre plus tard l'an prochain. Acheteurs internationaux, reprise du travail dans les bureaux, opportunité d'investissement pour la location à court terme, etc. En ce moment, c'est mou parce que c'est un brin plus vers l'équilibre que le marché des années passés.

Je partage ton optimisme. Reprise presque en V de l'économie au cours des prochains mois. Le CV retrouvant son dynamisme. L'été prochain, les pertes seront en bonne partie effacées. Le taux de chômage sous la barre des 6 %

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Il y a 3 heures, santana99 a dit :

Je partage ton optimisme. Reprise presque en V de l'économie au cours des prochains mois. Le CV retrouvant son dynamisme. L'été prochain, les pertes seront en bonne partie effacées. Le taux de chômage sous la barre des 6 %

Dans ce scénario optimiste, les grands employeurs privés et publics auront rapatrié leurs employés au centre-ville, et les touristes internationaux seront de retour!  Mais qu'en sera-t-il de ceux parmi les petits commerçants/restaurateurs/prestateurs de services personnels qui ne seront pas parvenus à surmonter la crise  --ayant encouru de lourdes pertes irrécupérables et/ou ayant fait faillite?  Seront-ils comme par magie remplacés par d'autres disposant du capital et des aptitudes nécessaires?

Je souhaite certainement et j'espère aussi que l'économie reprendra de la vigueur, mais je doute fort que les choses reviendront comme elles l'étaient, même si (un gros "si") toute peur disparaissait.  Les pertes encourues par plusieurs, les déficits accumulés par les gouvernements, laisseront des traces.

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il y a 52 minutes, Né entre les rapides a dit :

Dans ce scénario optimiste, les grands employeurs privés et publics auront rapatrié leurs employés au centre-ville, et les touristes internationaux seront de retour!  Mais qu'en sera-t-il de ceux parmi les petits commerçants/restaurateurs/prestateurs de services personnels qui ne seront pas parvenus à surmonter la crise  --ayant encouru de lourdes pertes irrécupérables et/ou ayant fait faillite?  Seront-ils comme par magie remplacés par d'autres disposant du capital et des aptitudes nécessaires?

Je souhaite certainement et j'espère aussi que l'économie reprendra de la vigueur, mais je doute fort que les choses reviendront comme elles l'étaient, même si (un gros "si") toute peur disparaissait.  Les pertes encourues par plusieurs, les déficits accumulés par les gouvernements, laisseront des traces.

Je persiste et signe : chômage sous la barre des 6 % l été prochain. Oui, beaucoup de commerçants et d'entreprises se seront lourdement endettés ces derniers mois, sans compter les divers paliers de gouvernement, oui il y aura des éclopés, mais pas autant qu'on le croit et le dit. Ceux-là dans les 24 mois suivants, pour une bonne part, retomberont sur leurs pieds. C.'est ma conviction.

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