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Caisse de dépôt et placement du Québec


Normand Hamel

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Caisse de dépôt: rendement de 10,4% en 2019

C'est un rendement de 10,4% que Michael Sabia laisse en héritage pour sa dernière année à la tête de la Caisse de dépôt et placement.

Hélène Baril - La Presse

«Le portefeuille livre la performance attendue», a commenté son successeur, Charles Émond, en conférence de presse.

L'année 2019 a été marquée par des marchés boursiers «qui se sont emballés», estime M. Émond, mais la Caisse a gardé les pieds sur terre. «On ne cherche pas à suivre la vague, on cherche une performance stable d'une année à l'autre».

La performance de la Caisse en 2019 est inférieure à son indice de référence, en raison notamment de son portefeuille immobilier, qui affiche un rendement de -2,7%.

Le rendement de 2019 est le plus élevé des cinq dernières années. Il a ajouté 31,1 milliards à l'actif de la Caisse, qui a atteint 340,1 milliards au 31 décembre.

Le rendement des différents déposants varie entre 9,5% et 10,8% pour 2019. Le président-directeur général de la Caisse a souligné que sur un an, cinq ans et dix ans, le rendement est supérieur aux besoins des déposants.

Sur les marchés boursiers, la Caisse affiche un rendement de 17,2% pour 2019, une année de tous les records en bourse. C'est un peu moins que l'indice de référence de 18%. Un seul titre peut expliquer ce petit écart, c'est SNC-Lavalin, a précisé M. Émond.

Les placements privés, qui prennent de plus en plus d'importance dans le portefeuille de la Caisse, a obtenu un rendement de 10,5%, supérieur à l'indice de référence.

La Caisse obtient un bon score pour ses investissements en revenus fixes, dont le rendement a été de 8,9%, supérieur à son indice de référence.

Au Québec, la Caisse a investi 3,3 milliards de plus en 2019. Au total, les investissements de la Caisse au Québec atteignent 66,7 milliards, dont 47,6 milliards dans le secteur privé. «C'est là qu'on peut avoir plus d'impact», a assuré Charles Émond.

Contre-performance dans l'immobilier

La valeur des centres commerciaux au Canada, dans lesquels la Caisse a investi massivement, a baissé en 2019. Des pertes ont aussi été enregistrées dans le marché résidentiel de New York à cause de la réglementation visant à contrôler les hausses de loyer.

La sous-performance du secteur immobilier plombe les résultats de la Caisse depuis plusieurs années.

«On ne peut pas être satisfait de ce rendement», a commenté la nouvelle responsable du portefeuille, Nathalie Palladitcheff, qui promet un coup de barre.

Le portefeuille global de la Caisse a beaucoup changé au cours des dernières années, a précisé son PDG. Il est composé de plus de placements non liquides, dans les infrastructures notamment, et il a une exposition plus grande hors du Canada.

La mondialisation de la Caisse se poursuivra, a indiqué M. Émond. «Il faut aller partout sur la planète pour aller chercher du rendement», a-t-il dit.

Accusée d'avoir augmenté ses investissements dans les paradis fiscaux, la Caisse affirme que son intention est toujours de réduire son recours aux «juridictions à fiscalité réduite», ce qui peut être difficile dans les transactions réalisées avec des partenaires internationaux . «L'objectif est toujours de réduire la double imposition», a plaidé M. Émond.

Le successeur de Michel Sabia s'attend à ce que la recherche de rendement soit plus difficile au cours des prochaines années. 

Rendement annuel

2019: 10,4%

2018: 4,2%

2017: 9,3%

2016: 7,6% 

2015: 9,1%

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/202002/20/01-5261697-caisse-de-depot-rendement-de-104-en-2019.php

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  • 1 année plus tard...

Caisse de dépôt et placement

Un rendement de 5,6 % au premier semestre

Aidée par des bons rendements boursiers, la Caisse de dépôt et placement a réussi à faire mieux que son indice de référence au cours des six premiers mois de l’année. Son rendement de 5,6 % surpasse son indice lui servant de point de comparaison, qui est à 4,4 %. Ses résultats de placement atteignent 20 milliards au cours de la période.

André Dubuc - La Presse

Sur cinq ans, son rendement annualisé se situe à 8,5 % et sur 10 ans, à 8,8 %, ce qui est en soit plus élevé que le rendement de son portefeuille de référence sur 10 ans, à 8,3 %. L’actif net s’établit à 390 milliards

« Durant la première moitié de 2021, nos équipes ont poursuivi le travail afin de mieux positionner nos portefeuilles pour faire face à un nouveau contexte, particulièrement en immobilier et en marchés boursiers, où nous voyons déjà les premiers résultats probants des initiatives en cours », a déclaré Charles Emond, président et chef de la direction de la CDPQ, dans un communiqué. 

La Caisse a poursuivi le rééquilibrage de son portefeuille dans les secteurs de la technologie et la logistique. 

« Dans l’ensemble, sur six mois, la performance est au rendez-vous, et les portefeuilles ont tous joué leur rôle, souligne M. Emond. Pendant cette période, nous avons notamment accentué de façon importante notre exposition aux secteurs d’avenir, comme la logistique et les technologies. »

Nous avons adopté des orientations claires pour livrer cette performance : diversifier nos activités d’investissement, créer de la valeur au sein de nos sociétés en portefeuille en tirant profit de la numérisation accélérée et de la transition énergétique, et protéger nos actifs pour faire face aux défis liés à la cybersécurité et aux risques géopolitiques. - Charles Emond, PDG de la Caisse de dépôt

Les actions font bien, les obligations moins

Dans le détail, le portefeuille de revenus fixe, lire les obligations et les prêts, a enregistré un rendement négatif de 1,8 %, en raison de la montée des taux obligataires. La valeur des obligations chute quand les taux d’intérêt augmentent. 

Le semestre a aussi été marqué par un revirement de situation dans les actifs réels, le portefeuille immobilier gagne 4,1 %, soit beaucoup mieux que son indice qui termine le semestre dans le rouge. C’était l’inverse au terme de 2020. De son côté, le rendement du portefeuille Infrastructures se situe à 3,9 % sur la période, contre 1,9 % pour l’indice. Ce résultat découle de la bonne performance des actifs du secteur des énergies éolienne et solaire

Au premier semestre, la catégorie Actions (Bourse + placements privés) enregistre un rendement de 12,1 %, équivalent à l’indice de référence. À l’intérieur de la catégorie Actions, le portefeuille boursier obtient un rendement de 11,4 %, comparativement à 9,3 % pour son indice de référence. Les placements privés affichent un rendement de 13,5 %. « L’écart par rapport à son indice, à 16,8 % sur six mois, s’explique notamment par une sous-pondération du portefeuille dans les secteurs de l’énergie traditionnelle et des institutions financières », justifie l’institution dans un communiqué. 

Les dépenses de la CDPQ s’établissent à 23 cents par 100 $ d’actif net moyen, un niveau identique à celui de l’an dernier.

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-08-18/caisse-de-depot-et-placement/un-rendement-de-5-6-au-premier-semestre.php

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  • 5 semaines plus tard...

 

Analyse

Jean St-Gelais prendra les commandes du conseil de la Caisse de dépôt

Il avait déjà énormément d’influence. Il en aura bientôt encore plus. Jean St-Gelais deviendra sous peu président du conseil d’administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec, un des pivots de l’économie québécoise.

Denis Lessard - La Presse

Les observateurs avaient probablement compris qu’en mai dernier, sa nomination comme membre indépendant du conseil n’était pas la fin de sa trajectoire. Robert Tessier, qui préside le conseil d’administration depuis 2009, quittera son poste en octobre ; St-Gelais lui succédera au pied levé. 

Un parcours hors norme, dans la haute fonction publique comme en dehors. PDG de 2016 à 2020 de La Capitale, compagnie d’assurance de Québec, il a réalisé la fusion avec SSQ Assurance, qui a généré Beneva, dont il préside le conseil d’administration. Avant d’être nommé à la CPDQ, il présidait aussi le conseil d’Investissement Québec. 

Depuis l’élection de la CAQ, il est consulté sur toutes les nominations importantes. Décision sans précédent, François Legault a choisi un fonctionnaire qu’il ne connaissait pas du tout comme secrétaire général du gouvernement ; Yves Ouellet, « le » candidat de St-Gelais. Jusqu’ici, ce poste de premier fonctionnaire était réservé à des mandarins bien connus du patron. Mais l’homme qui murmure à l’oreille des premiers ministres ne se limite pas à ces derniers ; Michèle Boisvert, déléguée générale du Québec à Paris, c’est son idée. L’humoriste Louis Morissette au conseil d’administration d’Investissement Québec, c’est lui aussi.

Dans l’administration publique, jeune sous-ministre adjoint aux Finances, St-Gelais avait fait un bond étonnant en 2001. Son patron, Bernard Landry, devenu premier ministre, l’avait nommé secrétaire général du gouvernement, le numéro un des fonctionnaires. Dès lors, il jouera un rôle important dans l’avancement de la carrière d’une poignée de ses collègues des Finances. St-Gelais n’a pas cessé depuis de tisser un réseau serré de disciples, dans des postes névralgiques. 

Parmi ses moins bons coups, il était l’un des stratèges au moment du remaniement raté de Landry au début de l’année 2002, une manœuvre qui a plombé son bref mandat. St-Gelais s’était mis dans une position délicate quand, haut fonctionnaire à l’époque de Jean Charest – il dirigeait la nouvelle Agence du revenu –, il participait en sous-main au comité de transition mis en place par l’équipe de Pauline Marois. 

Le libéral Sam Hamad garde un bon souvenir de celui qui avait été nommé à la barre de la Commission des normes du travail, avec le mandat délicat de réaliser une fusion avec la Commission de la santé et de la sécurité du travail et celle de l’équité salariale. La CNESST est née sans débats douloureux. Idem pour la Régie des rentes et la Commission administrative des régimes de retraite (CARRA), regroupées sous Retraite Québec. Affable, mesuré, St-Gelais ne cogne jamais sur son bureau, « mais sait serrer la vis quand c’est le temps ». 

Avec l’élection de la CAQ, en octobre 2018, St-Gelais redevient l’homme qui murmure à l’oreille du premier ministre. Ou de sa garde rapprochée, à tout le moins. Les premières nominations du gouvernement Legault illustrent cette influence. St-Gelais avait identifié Yves Ouellet pour le poste crucial de secrétaire général. Il l’avait connu aux Finances, et l’avait amené au conseil exécutif à l’époque de Bernard Landry, avec un autre fonctionnaire de choc, le regretté Daniel Bienvenu. Un autre qui avait travaillé comme professionnel aux Finances dans le même bureau que St-Gelais, Luc Meunier, a aussi gravi rapidement les échelons dans l’administration publique, toujours dans le sillage de St-Gelais. Quand les libéraux seront élus, en 2003, le nouveau secrétaire général, André Dicaire, voudra garder autour de lui plusieurs de ces fonctionnaires de choc qui ne comptent pas leurs heures. 

Sous l’influence de St-Gelais, d’autres ex-collègues ont eu des fonctions stratégiques : Luc Monty sous-ministre aux Finances, André Legault, qui aura l’Agence du revenu. Mario Albert, autre ex-collègue, avait eu son appui pour devenir patron de l’Autorité des marchés financiers. C’est St-Gelais qui avait mis en place l’AMF, et qui avait recruté Louis Morisset, issu du secteur privé, qui sera aussi adoubé pour la présidence de l’organisme. 

Centre du comité de transition de Legault, St-Gelais jouera rapidement un rôle dans d’autres nominations névralgiques ; Eric Ducharme nommé secrétaire au Trésor, un autre ancien des Finances qui avait suivi St-Gelais à l’Agence du revenu. Brigitte Pelletier, nommée sous-ministre à l’Emploi (elle est passée depuis à la Sécurité publique), St-Gelais l’avait connue comme chef de cabinet de Bernard Landry. David Bahan, nommé sous-ministre à l’Économie, un autre ancien des Finances. Plus récemment, Réjean Houle a aussi pris du galon au Conseil exécutif. 

Déjà, sous Bernard Landry et Pauline Marois, il avait joué un rôle déterminant dans les choix des mandarins pour les postes clés. Hubert Bolduc, ancien attaché de presse de Bernard Landry, sera le grand responsable des communications gouvernementales sous Pauline Marois avec l’imprimatur de St-Gelais. Il est actuellement vice-président à Investissement Québec. Renaud Lachance, un ancien étudiant de Jacques Parizeau, fera un stage aux Finances et sera recruté pour une commission sur la fiscalité ; avec la bénédiction de St-Gelais et de Luc Meunier, il sera nommé vérificateur général. 

À Québec, l’anecdote est bien connue. Devant un problème, Bernard Landry disait toujours « arrange-moi ça, Jean ». Pour St-Gelais, les mandarins ne sont pas élus, les politiciens décident. Mais les collaborateurs qu’on lance sur leur orbite peuvent faire dévier une trajectoire risquée. 

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-09-17/analyse/jean-st-gelais-prendra-les-commandes-du-conseil-de-la-caisse-de-depot.php

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  • 2 semaines plus tard...

La Caisse larguera la production de pétrole

D’ici la fin de 2022, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) se sera départie de tous ses investissements dans les sociétés de production pétrolière, soit une participation de près de 4 milliards. Cette somme équivaut à environ 1 % de son portefeuille. 

Denis Lessard - La Presse

Cette décision sera l’élément le plus tangible d’une série de gestes faits par la CDPQ pour réduire son exposition aux énergies fossiles, une longue liste de mesures que dévoilera le président Charles Emond mardi en conférence de presse, a appris La Presse.

Pour réaliser cet engagement, la Caisse doit notamment se départir de 19 millions d’actions de Suncor, d’une valeur actuelle de 404 millions. Les 1,9 million d’actions d’Exxon qu’elle détient, selon son dernier rapport annuel, valent environ 100 millions. Tous ces investissements dans la production pétrolière totalisent 1 % des 390 milliards du portefeuille de la CDPQ. 

On ne vise pour le moment que la production pétrolière. Charles Emond aura une position plus nuancée en ce qui touche la production gazière, ainsi que les investissements dans le transport d’hydrocarbure, par exemple Enbridge, TC Énergie (auparavant TransCanada) et Kinder Morgan. 

La réaction risque d’être vive dans l’ouest du pays, en Alberta surtout, où l’industrie pétrolière et l’ensemble de l’économie sont mal en point. Les principaux déposants de la Caisse ont déjà été informés de ces intentions. 

La COP26 à l’horizon

Bien des gouvernements et des organismes pressent le pas pour arriver avec des annonces vertes avant la réunion de la COP26 qui aura lieu à Glasgow, en Écosse, du 31 octobre au 12 novembre. Selon les sources de La Presse, on était contrarié au gouvernement d’apprendre que la Caisse annoncerait sa décision après que la cheffe du PLQ, Dominique Anglade, eut promis qu’un gouvernement libéral forcerait la CDPQ à se départir de tous ses investissements dans les hydrocarbures, en production, mais aussi en raffinage et en transport. 

La Presse a écrit la semaine dernière que le gouvernement Legault allait, dans cet esprit, annoncer cet automne qu’il mettait fin à tous les projets d’exploration pétrolière ou gazière sur son territoire – aucun gisement n’est exploité après 35 ans de tentatives. Là encore, Québec solidaire avait paru devancer le gouvernement, réclamant publiquement un tel virage il y a un mois. 

Partout au pays, les fonds de retraite tendent à se départir des investissements dans les secteurs sources d’émissions de gaz à effet de serre, tant le discours sur l’environnement a pris le pas sur l’ensemble des autres enjeux. 

Avec son annonce de mardi, la CDPQ soutiendra avoir pris, sur ces questions, les devants sur tous les fonds comparables au pays. 

À la mi-septembre, par exemple, le fonds de retraite Ontario Teachers’ annonçait une accélération de sa marche vers la réduction des émissions, avec une réduction de 45 % de ce portefeuille d’ici 2025 et de 67 % d’ici 2030. Le fonds se propose d’atteindre la carboneutralité en 2050. 

La Caisse presse le pas

La Caisse s’est déjà engagée en 2017 à une réduction de ses investissements dans les secteurs sources d’émissions de 25 % avant 2025. Déjà, le 31 décembre 2020, elle en était à 38 % par rapport aux données de 2017. Il s’agit d’une mesure qui tient compte de l’ensemble des émissions des sociétés, dont le transport, l’industrie minière ou manufacturière. Dans son plus récent rapport annuel, la CDPQ s’était engagée à renouveler sa cible pour l’« intensité carbone » par dollar investi pour 2025, pour l’ensemble de ses actifs. La Caisse soulignera aussi ses 36 milliards d’investissements dans des sociétés « sobres en carbone ». 

Consciente qu’elle était déjà avancée dans l’atteinte des cibles de 2017, la Caisse a décidé de présenter une « accélération » des mesures, une annonce qui tombe à point nommé avant la conférence de Glasgow. 

Depuis nombre d’années, une coalition « Sortons la Caisse du carbone » réclame publiquement que la CDPQ liquide ses investissements dans le pétrole et le gaz. Pour le groupe de pression, ces placements étaient déjà déficitaires dans la dernière décennie, mais ils ont connu leur pire année en 2020. Le groupe estime que la Caisse a perdu près de 32 % dans ses 50 principaux investissements boursiers de ce secteur, une perte de rendement de 4,2 milliards.

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-09-25/la-caisse-larguera-la-production-de-petrole.php

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  • 4 mois plus tard...

La Caisse de dépôt obtient un rendement de 13,5 % en 2021

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a obtenu un rendement moyen pondéré de 13,5 % en 2021, son meilleur depuis 2010 et mieux que son indice de référence à 10,7 %.

André Dubuc - La Presse

À titre comparatif, le rendement moyen des caisses de retraite canadiennes a atteint 8,9 % l’an dernier, selon l’univers des régimes de retraite de RBC Services aux investisseurs et de trésorerie.

L’institution dévoilait ses résultats jeudi matin.

La bonne performance vient notamment des placements privés qui ont réalisé un rendement de 39,2 %, plus de 7 points de performance au-dessus de leur indice de référence. Les infrastructures ont aussi bien fait avec un rendement de 14,5 %, soit 3,1 points de pourcentage de mieux que l’indice de référence.

Au 31 décembre, l’actif net du gestionnaire d’actif totalise de 419,8 milliards, en hausse de 55 milliards en un an.

En 2021, tous nos portefeuilles ont livré la marchandise […] Ce qui s’en dégage, c’est que nos stratégies fonctionnent et prennent bien en compte les grands défis d’aujourd’hui : la transition climatique, la numérisation de l’économie et les changements en continu à l’échelle internationale.  - Charles Emond, président et chef de la direction de la Caisse, dans un communiqué. 

Les rendements des huit déposants principaux, comme le Régime des rentes du Québec, se situent entre 9,3 % et 15,9 % sur un an. Sur dix ans, leurs rendements annualisés varient entre 8,2 % et 10,6 %. Les besoins de rendement des déposants sont en moyenne de 6 % à long terme.

L’actif de la Caisse investi au Québec atteint 78 milliards, en hausse de 10 milliards.

https://www.lapresse.ca/affaires/2022-02-24/la-caisse-de-depot-obtient-un-rendement-de-13-5-en-2021.php

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  • 9 mois plus tard...

Caisse de dépôt et placement

100 milliards en actifs québécois d’ici 2026

La Caisse de dépôt et placement entend appuyer à fond sur la pédale d’accélérateur pour accroître ses investissements au Québec. L’institution annoncera lundi une nouvelle cible de 100 milliards de dollars en actifs québécois pour 2026, ce qui représenterait une hausse de plus du quart par rapport à aujourd’hui.

Construction de résidences étudiantes et de logements locatifs, investissements dans des tours de télécommunications, injection de capitaux dans des entreprises d’ici qui veulent acheter à l’étranger : la Caisse envisage plusieurs avenues pour atteindre cet objectif. 

« Ce n’est pas un chiffre que je sors de mon chapeau comme ça : ça vient de notre planification stratégique », a assuré en entrevue à La Presse Charles Emond, son président et chef de la direction, qui exposait pour la première fois cette nouvelle cible. 

Cette annonce survient alors que la présence de la Caisse dans l’économie du Québec est plus que jamais scrutée à la loupe. Le gestionnaire de fonds de retraite a essuyé des critiques ces derniers temps en raison de la baisse du nombre d’entreprises québécoises dans lesquelles il détient une participation directe ou indirecte. Leur nombre a glissé de 756 à 548 depuis quatre ans. 

Le poids relatif des investissements détenus par la Caisse au Québec — 78 milliards — a aussi fléchi par rapport à ses actifs totaux, qui s’élevaient à 392 milliards au 30 juin. Rien n’est faux dans ces chiffres, reconnaît Charles Emond. Mais il estime que d’autres indicateurs permettent de mesurer de façon bien plus concrète la contribution réelle de l’institution à l’économie de la province. 

« L’actif de la Caisse par rapport à l’économie, il y a 10 ans, c’était 60 $ par tranche de 1000 $ de produit intérieur brut (PIB), et ce chiffre, il a doublé, souligne-t-il. C’est rendu à 120 $ par tranche de 1000 $ de PIB. » 

Des télécoms pour CDPQ Infra

Aucun autre gestionnaire de fonds de retraite ailleurs dans le monde n’investit autant dans son économie locale, fait valoir son dirigeant. Et pour accélérer la cadence d’ici à 2026, la Caisse misera en priorité sur deux classes d’actifs bien tangibles : les infrastructures et l’immobilier. Plusieurs nouveaux secteurs sont à l’étude, confie Charles Emond.

Pour moi, la définition de l’infrastructure, c’est quelque chose qui vient changer la qualité de vie des gens, qui augmente la productivité et donc en ce sens-là, l’infrastructure a une définition plus large que ce que les gens peuvent parfois s’imaginer. - Charles Emond, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement

Le mandat de sa filiale CDPQ Infra, connue pour son projet du Réseau express métropolitain (REM), pourrait être élargi pour inclure des projets d’autoroutes et de télécommunications, notamment. « Les tours de [téléphonie] cellulaire, il y a quelque chose à faire là, dit M. Emond. Ce sont des actifs, tu les loues et tu connectes les gens encore plus dans certaines régions. »

Charles Emond confirme que l’institution a toujours des discussions avec Québec en vue d’étudier différents projets d’infrastructures — notamment un lien de transport collectif au sud de Montréal. 

« C’est un interlocuteur qui a de l’intérêt, le gouvernement du Québec, c’est sûr, parce que dans le fond, c’est comme le REM, s’il voit quelque chose où il pense qu’on peut être utile, on va le considérer, indique-t-il. Des grands projets qui vont amener le Québec ailleurs et où on peut obtenir un rendement qui est excellent pour nos déposants. » 

Logements abordables 

Dans tous les cas, Charles Emond voit une interconnexion directe entre le segment des infrastructures et celui de l’immobilier. « L’immobilier suit l’infrastructure. Ça converge, ces deux choses-là. »

Par exemple, plus de 5 milliards de dollars en projets immobiliers de toute nature ont déjà été construits par différents promoteurs autour des futures stations du REM depuis quatre ans, relève-t-il, pour un total de 20 millions de pieds carrés. La Caisse pensait que ce chiffre serait atteint en 10 ans.

L’institution pourrait élargir ses horizons en immobilier et investir davantage dans certains segments où elle est moins présente aujourd’hui au Québec avec sa filiale Ivanhoé Cambridge. 

« On peut faire plein de sortes de choses au niveau des complexes multi-usages avec nos centres commerciaux, même faire des logements abordables avec une définition d’abordabilité où il y a un rendement à faire pour nous, explique Charles Emond. Les résidences étudiantes sont une classe d’actifs qui est extrêmement intéressante pour nous mondialement, mais Montréal, c’est aussi une ville universitaire extraordinaire. Est-ce qu’il y a un potentiel de projets signature ? » 

350 acquisitions hors Québec

Si la perte de sièges sociaux québécois comme celui de Rona a fait la manchette ces dernières années, Charles Emond rappelle que de nombreuses entreprises québécoises ont aussi fait des emplettes à l’étranger. Des sociétés dont la Caisse est actionnaire, comme Demers Ambulance, CAE, Cogeco, KDC et Previan, ont ainsi réalisé 350 acquisitions hors de la province depuis cinq ans. Une par semaine, en moyenne.

 « Les entreprises du Québec qui achètent des entreprises à l’international, ça, c’est le coup de circuit chaque fois, parce que tu coches plein de cases », dit-il. 
L’entreprise ici se renforce.

L’entreprise ici devient plus grosse, elle est plus difficile à avaler pour un concurrent un jour. Elle s’exporte à l’étranger. Tu exportes le Québec et tu importes les rendements. - Charles Emond, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement

La Caisse entend maintenir et même accroître autant que possible sa présence au capital de grandes et petites entreprises québécoises — une stratégie qui contribuera à les prémunir contre des tentatives de rachat étrangères, croit son président.

 « Il ne faut pas oublier que parfois, la meilleure défensive, c’est l’offensive, dit-il. Quand la société performe bien, quand la société grossit, on va être là. Puis quand, dans le passé, il y a eu des situations plus délicates, par exemple quand SNC-Lavalin a vécu une période de grande vulnérabilité, alors encore là, on avait des choses à faire. On était là, on est resté présent. » 

Vigie « détaillée » des sièges sociaux

Charles Emond révèle que les équipes de la Caisse mènent une « vigie extrêmement détaillée », avec un plan stratégique précis, pour protéger chaque siège social d’importance de Québec inc. Entre 75 et 100 entreprises se trouvent sur cette liste, a-t-on appris. 

« On prévoit des années à l’avance quels sont les enjeux et on travaille déjà là-dessus avec des sociétés, explique-t-il. Est-ce que l’actionnariat est faible ? Est-ce que la performance est plus faible ? Est-ce que dans le secteur, il y a un joueur qui est en train d’émerger dans le monde qui est un acquéreur ? Est-ce qu’il y a des pilules empoisonnées ? Est-ce qu’il y a un régime de gouvernance ? » 

La Caisse a par ailleurs adopté une nouvelle stratégie pour faire davantage de « maillages » entre des entreprises dans lesquelles elle détient une participation, souligne Charles Emond. L’institution a contribué à réaliser l’an dernier 40 de ces « ventes croisées », qui ont profité à certaines sociétés québécoises comme Lion Électrique et Plusgrade.

https://www.lapresse.ca/affaires/2022-12-05/caisse-de-depot-et-placement/100-milliards-en-actifs-quebecois-d-ici-2026.php

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