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Dépenses effrénées de l’administration Plante-Dorais: Montréal a frôlé la catastrophe financière


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La qualité de vie en ville versus la qualité de vie en banlieue n'a rien à voir avec le sujet actuel. Ici on parle d'une administration qui aurait mal géré leur budget et dépensant trop d'argent sur les travaux d’infrastructures, entre autre. Je ne vois pas le lien avec ce dont vous parlez.

Par contre, il me semble évident que la ville engage beaucoup de somme d'argent pour les travaux d'infrastructures. Je sais bien que tout doit être refait mais en même temps je ne suis pas convaincu de l'urgence de refaire le tout si rapidement que cela. J'ai souvent dit qu'une partie de cet argent devrait être consacré à d'autres problèmes tout aussi important. Comme le logement abordable et/ou le transport en commun (comme l'expansion du métro).

Maintenant, j'ai bien peur que cela va se traduire par une autre hausse des taxes foncières, malheureusement !  Montréal se porte très bien en ce moment et il y a beaucoup de développement, donc il ne faudrait pas venir freiner cet élan avec des hausses de taxes comme c'est le cas presque chaque année...et encore moins pour les commerçant qui eux on vraiment besoin d'oxygène.

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Montréal a bien reporté des projets

La Ville parle d’un «exercice rigoureux d’alignement stratégique» afin d’arriver à un équilibre budgétaire

Le cabinet de la mairesse a reconnu que la Ville de Montréal a dû réviser ses plans d’investissement cette année, tel que le rapportait hier notre Bureau d’enquête.  

« Pour stabiliser le Programme triennal des immobilisations, un exercice rigoureux d’alignement stratégique a été mené par les services au cours du printemps », a indiqué la Ville dans un communiqué, hier matin.   

Selon ce que rapportait notre Bureau d’enquête, Montréal a constaté au printemps qu’elle était en voie de réaliser trop de projets et d’ainsi dépasser son budget en immobilisations pour l’année 2019. L’administration de Valérie Plante a donc dû corriger le tir pour en arriver à un budget équilibré.  

Sans redressement, la Ville aurait pu se trouver en difficulté financière.  

La mairesse a indiqué hier en mêlée de presse qu’elle considère qu’il s’agissait de « la chose à faire » et d’un « exercice qui est sain et rigoureux ».   

Elle a affirmé que le budget des immobilisations de 2019 se conclura à 1,8 milliard $, sur une projection de 2 milliards $.  

Fonctionnaires bousculés  

Pour arriver à ce résultat, les enveloppes de certains projets ont été révisées et d’autres projets ont été reportés. « Chaque projet a été revu au mérite », a souligné la Ville dans un communiqué.  

Nous avons consulté des courriels qui démontrent que les dépenses dans certaines unités ont été arrêtées le temps de procéder à l’exercice de révision.   

Certains fonctionnaires y évoquent des « restrictions budgétaires ».  

« Je sais que ça peut bousculer certaines équipes et certains fonctionnaires », a convenu hier la mairesse.  

QUI DIT VRAI ?

Tôt hier matin, le président du Comité exécutif de la Ville, Benoît Dorais, s’est défendu lors d’une entrevue radio avec l’animateur Paul Arcand et a affirmé que notre reportage contenait des inexactitudes. Il dit ce qui suit :  

« On n’a pas trop dépensé. On n’a pas dépensé plus de 400 millions $ »  

Jamais notre Bureau d’enquête n’a écrit que le budget de Montréal serait dépassé de 400 M$, comme l’a laissé entendre M. Dorais. Nous avons affirmé que la Ville avait dû annuler ou remettre à plus tard des investissements prévus de l’ordre de 400 M$, ce qui a effectivement été le cas. Voici un extrait de ce que nous avons publié hier: 

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 Les gens de Toronto, ils viennent nous voir. Alors on ne se déplace pas. »  

Tant M. Dorais que la mairesse Plante ont affirmé hier que des représentants de la Ville ne s’étaient pas déplacés à Toronto pour aller rassurer des représentants des institutions financières et des agences de notation de crédit. Ils ont raison. Cette information rapportée dans nos pages était erronée. Des rencontres avec les agences de crédit ont lieu chaque année, à Montréal.  

« On n’est absolument pas dans les coupures »  

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Des courriels que nous avons obtenus montrent que la Ville a effectivement demandé à ses fonctionnaires de fermer le robinet des investissements en juillet. Un chef de section à la Ville explique qu’aucun nouveau bon de commande ne sera accordé. Un autre patron justifie l’abandon de constructions de conduites en parlant de « restrictions budgétaires ».  

« Pourquoi est-ce que Le Journal de Montréal ne nous a pas appelés ? »

Nous avons appelé jeudi une porte-parole de la Ville, Gabrielle Fontaine-Giroux, pour lui demander quel serait le taux de réalisation du programme d’immobilisations en 2019, afin de savoir si le redressement avait eu un impact sur le budget. Elle n’a pas répondu et nous a envoyé un courriel indiquant que le budget serait présenté lundi.  

https://www.journaldemontreal.com/2019/11/23/montreal-a-bien-reporte-des-projets

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Ce serait bien de disposer de données fiables et représentatives se rapportant à l'évolution présente (certainement à la hausse!) des soumissions (prix) pour des travaux de construction d'infrastructure.  Et encore mieux si on pouvait corréler ces données avec celles (moins précises toutefois) du taux d'utilisation de la capacité de l'industrie.

Je soupçonne fortement qu'une partie des dépenses "excédentaires" de la ville de Montréal (mais pas seulement) s'explique par des coûts sensiblement supérieurs aux montants originellement estimés, lesquels semblent avoir été établis largement sur une base comparative (historique) plutôt que par une appréciation des conditions actuelles du marché.

Juste en passant: j'ai déjà lu (peut-être à plusieurs reprises) l'argument à l'effet qu'il valait mieux construire/faire construire maintenant plutôt que plus tard,  parce que les prix allaient toujours monter.  Disons que je n'étais pas et que je ne suis toujours pas convaincu de la justesse de cette explication.  

En jargon anglais couramment utilisé, on parle de Cost-Push et de Demand-Pull  comme deux facteurs explicatifs distincs de la hausse des prix.  Le premier est (largement) attribuable à des facteurs externes, tandis que le second  réflète le fait que la demande globale dans l'économie excède l'offre globale dans cette même économie.

Appliqué au secteur de la construction, la demande "globale" et l'offre "globale" réfèrent à une situation locale, voire régionale ou provinciale, mais certainement pas mondiale.  Inversement, la hausse ou la baisse du prix de l'acier par exemple est un phénomène mondial que nous devons considérer comme étant "externe" de notre point de vue.  Ainsi, si la demande pour des projets de construction augmente beaucoup alors même que le bassin de main-d'oeuvre disponible n'est guère extensible (pour toutes sortes de raisons qu'on pourrait discuter séparément), c'est évident que les prix vont monter.  C'est la même chose pour la quantité d'équipements disponibles, et de matériaux/composantes  produits localement, en fait tout ce qui participe à l'industrie.  

A court terme, un début de hausse des prix de construction peut susciter (contre-intuitivement) une hausse de la demande, justement dans l'espoir d'éviter des prix encore plus élevés plus tard.  Mais la demande finira par ralentir, puis baissera, ce qui entraînera des baisses de prix.  Jusqu'à quel point? --Cela dépendra de l'équilibre du marché à tout moment, sachant toutefois qu'une anticipation de baisses continuelles des prix a pour effet de reporter la demande à plus tard (quand, croit-on, les prix seront encore plus bas).  C'est une spirale déflationiste, aussi redoutable qu'une spirale inflationiste.  (Et oui oui ça existe, voir au Japon).

Nous ne sommes pas inévitablement condamnés à vivre ces extrêmes, mais comprenons bien qu'il est parfois sage de reporter à plus tard la réalisation de projets "qui peuvent attendre".  Idéalement, des hausses de dépenses pour les infrastructures devraient être décidées et annoncées bien  à l'avance, pour permettre à l'industrie d'ajuster (augmenter) sa capacité en conséquence.  L'inverse est aussi vrai. Une grosse capacité soudainement privée de demande entraîne des pertes et des fermetures.  Le "stop-and-go" est une politique économique néfaste.  Nous en avons eu une certaine expérience à Montréal  --l'avant/après Expo 67, l'avant/après les J.O. de 1976, et la décision d'arrêter la construction du métro dans le premier mandat du PQ.   

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Dépenses de la Ville: Ferrandez traite Benoit Dorais de menteur

L’ancien maire du Plateau-Mont-Royal, Luc Ferrandez, fustige l’administration Plante. Il accuse le président du comité exécutif, Benoit Dorais, de mentir à la population à propos des dépenses et de la situation budgétaire de la Ville. La nouvelle tombe à peine quelques heures après que le budget 2020 ait été déposé.

«Il ment, parce qu’on était tous là. Il a envoyé une directive à tous les arrondissements, tous les services: les projets qui ne sont pas engagés doivent être arrêtés pour réévaluation.» -Luc Ferrandez, à propos de Benoit Dorais

«Du maquillage»

D’après Luc Ferrandez, l’administration Plante arrive à un «point critique» de son mandat. «Le maquillage ne fonctionnera pas l’an prochain», clame-t-il.

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2401319/depenses-de-la-ville-ferrandez-traite-benoit-dorais-de-menteur/

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