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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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42 minutes ago, Normand Hamel said:

C'est assez astucieux comme mesure car non seulement cela est bon pour l'économie des régions mais cela amène des immigrants qui parlent déjà le français. Il faudra cependant s'assurer qu'ils ne sont pas à Montréal comme les étudiants Indiens du cégep de Chicoutimi qui étudient en anglais dans une succursale montréalaise du cégep. Là on est dans une gamique pour apporter du financement facile à l'institution sans se soucier de la qualité de l'enseignement ni du but final qui est d'accueillir ces immigrants au terme de leurs études car ils retournent dans leur pays après leurs études ou vont s'installer en Ontario où bien souvent ils ont de la famille.

Le cegeps que tú parle ce n'est pas le cegep de Chicoutimi. C'est le cegep de la gaspesie et des iles de la Madeleine. Le campus de montreal est sur Henri-Bourassa. Une vrai vache a lait pour le cegep de la gaspesie. Je connait une indienne qui est allé étudier la. Elle est maintenant partie en nouvelle-écosse pour avoir sa résidence canadienne.  Elle se débrouillait pas mal en francais . 

ll ya plus de 600 000 étudiants étranger au  Canada ca rapporte une fortune. Plus de 20 milliards de $!! 

C'est beaucoup d'argent

Je connait certains indiens qui ont dépensé jusqu'a 50 000$ pour étudier au Canada.

Ils occupent plusieurs emplois pour rembourser leur famille et entourage.

C'est une vrai honte. 

Ont leur miroite le reve Canadien. Mais il y a beaucoup d'exploitations.

 

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19 minutes ago, Normand Hamel said:

Peu de temps avant la pandémie une étude a été menée afin de mesurer le niveau de vie des jeunes Ontariens par rapport à celui des Québécois du même âge et il en est ressorti que la vie était beaucoup plus difficile pour les jeunes Ontariens.

Pour ce qui est du revenu cela ne semble plus être le cas aujourd'hui si on se réfère à l'extrait de l'article que j'ai publié ci-haut. Et en ce qui concerne l'immigration je trouve qu'ils accueillent beaucoup trop de monde en même temps et cela cause certaines tensions sociales, sans compter tous les problèmes de logement associés à l'afflux massif de nouveaux arrivants.

 

29 minutes ago, raphi said:

C'est vrai? Pour info je sais que depuis les années 70, le déficit migratoire a atteint un record au profit de l'Alberta principalement,des jeunes adultes principalement.

Pour revenir au sujet ,oui l'Ontario grossit plus vite(artificiellement avec le plus gros nombres d'accueil dimmigrants par rapport à sa population) et semble avoir un revenu supérieur au Québec,mais sur plusieurs aspects je pense pas.que ce soit un modèle.

Sur le plan laboral tu a plus de possibilités en Ontario. 

Par contre le Québec n'est pas trop loin derriere. Avoir une démographie plus élevée aide dans ce sens. 

Si on veut un revenu superieur au Quebec il faut avoir aussi des entreprises qui nous appartiennent. 

On a presque aucune miniere qui a son sieges social au Quebec.  L'Ontario et la Colombia Britannique nous dépassent de beaucoup. Pourtant on devrait mieux figurer avec nos ressources naturels.

Dans la foresterie on a échappé Domtar.

Heureusement on a un bon exemple Videotron racheté par Québecor plutot que par Rogers. 

Dommage qu'on a vendu Rona a Lowes ce n'est plus que l'ombre d'elle meme. 

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il y a 13 minutes, andre md a dit :

On a presque aucune miniere qui a son sieges social au Quebec.  L'Ontario et la Colombia Britannique nous dépassent de beaucoup.

C'est en partie pour des raisons historiques que nous n'avons pas beaucoup de sociétés minières. C'est que dans les années 30 une décision a été prise à la bourse de Montréal de règlementer les transactions boursières afin d'éliminer certaines opérations frauduleuses. La résultante a été que la plupart des compagnies minières ont quitté la bourse de Montréal et sont allées s'inscrire à Toronto. Ce fut d'ailleurs le début de la fin pour la bourse de Montréal. Il en a été de même subséquemment pour les sièges sociaux des compagnies minières. 

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11 minutes ago, Normand Hamel said:

C'est en partie pour des raisons historiques que nous n'avons pas beaucoup de sociétés minières. C'est que dans les années 30 une décision a été prise à la bourse de Montréal de règlementer les transactions boursières afin d'éliminer certaines opérations frauduleuses. La résultante a été que la plupart des compagnies minières ont quitté la bourse de Montréal et sont allées s'inscrire à Toronto. Ce fut d'ailleurs le début de la fin pour la bourse de Montréal. Il en a été de même subséquemment pour les sièges sociaux des compagnies minières. 

Quand meme la Colombie Britannique nous dépasse aussi pour les minieres. 

 

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il y a 8 minutes, andre md a dit :

Quand meme la Colombie Britannique nous dépasse aussi pour les minieres. 

C'est parce que les minières du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest sont inscrites à la bourse de Vancouver. Plusieurs compagnies pétrolières sont également inscrites à Vancouver.

Voici ce que Wikipedia a à dire concernant la bourse de Vancouver où une problématique similaire à celle de Toronto jadis s'est installée:

In 1989, Forbes magazine labelled the VSE the "scam capital of the world." In 1991, it listed some 2,300 stocks. Some local figures stated that the majority of these stocks were either total failures or frauds. A 1994 report by James Matkin (Vancouver Stock Exchange & Securities Regulation Commission) made reference to "shams, swindles and market manipulations" within the VSE. Regardless, it had roughly C$4 billion in annual trading in 1991.

On November 29, 1999 the VSE was merged into the Canadian Venture Exchange (CDNX) (now known as the TSX Venture Exchange), along with the Alberta Stock Exchange (ASE) and the minor-cap stocks from the Bourse de Montréal (MSE). The trading floor of the old VSE remained as the trading floor of the new CDNX.

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12 minutes ago, Normand Hamel said:

C'est parce que les minières du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest sont inscrites à la bourse de Vancouver. Plusieurs compagnies pétrolières sont également inscrites à Vancouver.

Voici ce que Wikipedia a à dire concernant la bourse de Vancouver où une problématique similaire à celle de Toronto jadis s'est installée:

In 1989, Forbes magazine labelled the VSE the "scam capital of the world." In 1991, it listed some 2,300 stocks. Some local figures stated that the majority of these stocks were either total failures or frauds. A 1994 report by James Matkin (Vancouver Stock Exchange & Securities Regulation Commission) made reference to "shams, swindles and market manipulations" within the VSE. Regardless, it had roughly C$4 billion in annual trading in 1991.

On November 29, 1999 the VSE was merged into the Canadian Venture Exchange (CDNX) (now known as the TSX Venture Exchange), along with the Alberta Stock Exchange (ASE) and the minor-cap stocks from the Bourse de Montréal (MSE). The trading floor of the old VSE remained as the trading floor of the new CDNX.

C'est vrai que le financement est vital pour les miniėres.

Ca explique pas mal de chose.

 

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  • 3 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

Industrie de la construction Des chantiers fourmillants en 2023, malgré la hausse des taux

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PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Construction de la Maison des aînés du quartier Saint-Étienne-de-Lauzon, à Lévis.

Les chantiers ne dérougiront pas en 2023, prédit la Commission de la construction du Québec, qui a publié jeudi ses prévisions annuelles.

L’organisme paritaire qui encadre l’industrie de la construction estime que le nombre d’heures travaillées dépassera les 200 millions l’an prochain pour la seconde année consécutive. Ce nombre représente un repli de 4 % par rapport aux 210 millions d’heures compilées en 2022, un sommet de tous les temps.

Bref, 2023 se situera au deuxième rang des meilleures années de l’histoire.

On aurait pu s’attendre à bien pire à cause de la montée fulgurante des taux d’intérêt de 400 points centésimaux depuis le printemps et de la récession, qui paraît inévitable en 2023, selon Desjardins.

« La raison est que les principaux chantiers ont pris du retard en raison du manque de main-d’œuvre et des retards de livraison des matériaux », explique Mélanie Ferland, économiste de la CCQ, dans un entretien. Les maisons des aînés, par exemple, se termineront en 2023.

L’augmentation des coûts de financement se fera sentir progressivement sur les 18 prochains mois, ajoute-t-elle.

Baisse de 7 % des mises en chantier en 2023

Si on s’attarde aux prévisions par secteurs de l’industrie, le secteur industriel restera stable à 12 millions d’heures. On sait que les locaux disponibles demeurent très rares, une situation qui favorise la construction neuve.

Le secteur institutionnel et commercial perdra 3 % de ses heures l’an prochain, à 114,5 millions d’heures.

De loin le plus important de l’industrie, ce secteur recoupe les chantiers gouvernementaux et paragouvernementaux : hôpitaux, écoles et maisons des aînés.

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PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Une maison des aînés en construction à Châteauguay

« Les investissements publics prévus demeurent en hausse l’an prochain limitant le recul du secteur », note la CCQ dans le doCommunauté urbaine de Montréalent Perspectives.

Note discordante, le sous-secteur des tours de logements de plus de six étages connaîtra un ralentissement en raison de la hausse des taux d’intérêt.

Avec la fin du mégachantier de La Romaine, le secteur du génie civil et de la voirie cédera 5 % de ses heures, à 36,5 millions d’heures. Le début du prolongement de la ligne bleue du métro en compensera une partie.

C’est le secteur résidentiel qui va souffrir le plus l’an prochain. La CCQ s’attend à une baisse des mises en chantier de 6,8 % à 55 000 unités. Le nombre d’heures travaillées connaîtra une réduction du même ordre de grandeur, à 39 millions d’heures.

Sur le plan régional, quatre régions vivront un sursaut d’activités. Il s’agit de la Baie-James avec certains chantiers institutionnels en territoire cri, le Bas-Saint-Laurent–Gaspésie profite de la construction de l’usine de pales éoliennes LM Wind Power.

En Estrie, c’est l’usine de pâtes de Kruger à Bromptonville qui occupera les travailleurs, tandis qu’en Mauricie–Bois-Francs, ce sont les travaux d’agrandissement d’une usine de transformation de luzerne par Virentia-Premier Tech qui retiennent l’attention.

 
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Production de sirop d’érable Une sucrée de belle année !

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PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

En plus des conditions climatiques favorables du printemps 2022, les améliorations technologiques et la main-d’œuvre de plus en plus spécialisée ont contribué à l’obtention de rendements exceptionnels cette année.

L’année 2022 a largement dépassé les attentes des acériculteurs avec une production record de sirop d’érable au Québec et dans l’ensemble du pays. Dans la province, il s’est produit une quantité totale de 15,9 millions de gallons, selon Statistique Canada.

Cette « performance » permettra de renflouer la réserve stratégique de sirop d’érable dans laquelle on a dû puiser en 2021 pour répondre à la demande.

En ce qui concerne l’emballage, l’industrie se prépare déjà pour la saison à venir. La production québécoise de boîtes de conserve pour contenir le sirop est déjà bien entamée afin d’éviter que les acériculteurs et les transformateurs ne subissent une pénurie de contenants, comme ce fut le cas au printemps dernier.

Hausse marquée de la production

Ainsi, en 2022, la production québécoise de sirop a connu une hausse de 59,1 %, par rapport à 2021, année marquée par « une saison des sucres écourtée [en raison] des températures printanières chaudes », rappelle Statistique Canada.

Cette année toutefois, le vent a tourné.

On n’a jamais eu un rendement à cette hauteur-là. La saison a été plus longue, le taux de sucre était là, le volume d’eau était là, tous les astres étaient alignés pour que l’on fasse une saison record.

Luc Goulet, président des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ)

Les améliorations technologiques et la main-d’œuvre de plus en plus spécialisée ont également contribué à l’obtention de rendements exceptionnels, selon M. Goulet.

Pas de prédictions pour 2023

Le président des PPAQ a bien du mal à faire des prédictions pour la prochaine saison des sucres. Il souligne toutefois que sept millions de nouvelles entailles ont été octroyées et seront faites d’ici 2024. En ce qui concerne l’approvisionnement en boîtes de conserve, M. Goulet assure que « les quantités sont déjà là ».

« La conjoncture des conteneurs a compliqué l’approvisionnement l’an dernier », rappelle-t-il. Les boîtes de conserve lithographiées – imprimées – destinées au sirop d’érable sont majoritairement produites en Asie.

Pour répondre à une partie de la demande, l’entreprise québécoise Idéal Canne, située à La Guadeloupe en Beauce, s’est lancée dans la production de boîtes de conserve destinées à ce marché. Près de 10 millions de contenants auront été produits d’ici la fin de l’année par l’entreprise. Pour 2023, ce seront 15 millions de boîtes qui sortiront de l’usine d’Idéal Canne.

Et la production est déjà bien entamée, assure le président de l’entreprise, Erick Vachon. « On est trois, quatre mois en avance sur la saison des sucres, indique-t-il. Il ne manquera pas de cannes au Québec. »

BMR, qui vend des boîtes de conserve et d’autres produits destinés à l’acériculture, assure également qu’il n’y aura pas de pénurie d’équipement cette année. « BMR a depuis l’an dernier identifié de nouveaux fournisseurs et de nouvelles gammes de produits destinés aux producteurs acéricoles, ce qui nous a permis de renflouer nos entrepôts et ainsi d’être en excellente posture pour assurer un approvisionnement constant au niveau de la vaste majorité des articles recherchés, a assuré le directeur des communications de l’entreprise, Kaven Delarosbil, dans un courriel envoyé à La Presse. Par conséquent, nous n’anticipons pas de pénurie au niveau des produits acéricoles pour la saison 2022-2023. »

Production acéricole – quelques chiffres

Production (2022) :

  • 15,9 millions de gallons au Québec, une hausse de 59,1 % par rapport à 2021
  • 17,4 millions de gallons au Canada, une hausse de 53,8 % par rapport à 2021
  • Le Québec est à l’origine de 90 % de la production canadienne
  • Nombre d’acériculteurs québécois : 13 300

SOURCES : Statistique Canada et les Producteurs et productrices acéricoles du Québec

 
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