Aller au contenu

Économie du Québec ​​


Normand Hamel

Messages recommendés

Il y a 13 heures, ToxiK a dit :

J'aimerais bien voir une comparaison de la richesse entre le Québec at d'autres juridictions (au Canada et aux États-Unis) par tranche de 10 % (ou même de 1 %) de la population.  On pourrait comparer chaque tranche de la population avec son équivalent canadien ou américain.

Je n'ai pas les chiffres exacts mais je sais qu'il est établi depuis assez longtemps maintenant que le Québec a moins de gens fortunés qu'ailleurs en Amérique du Nord, mais aussi moins de pauvres. Je ne suis cependant pas prêt à établir un lien entre les deux comme le fait Rocco. S'il y a moins de riches ici c'est pour des raisons historiques et culturelles et s'il y a moins de pauvres c'est la conséquence des mesures sociales prises par les différents gouvernements au cours des 60 dernières années.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

5 hours ago, mtlurb said:

Je crois qu’ici avec un revenu de 230k tu es dans le top 1% au Québec. De mémoire. J’aimerais vraiment avoir des stats récentes. 
 

230k c’est rien en passant. (Canadien) 

Le probleme aux Québec c'est des célibataires comme moi paient beaucoup dimpots sans vraiment beaucoup de déductions fiscal. 

 

17 hours ago, Né entre les rapides said:

Evidemment d'accord sur le premier point.  Toutefois, les causes de la pauvreté en Californie sont multiples, et je ne les attribue pas particulièrement (i.e. plus qu'ailleurs aux USA) à une fiscalité plus conservatrice (qu'au Québec) allant de pair avec des aides gouvernementales plus chiches. La Californie est l'un des Etats américains où les impôts et taxes sont les plus élevés.  Idem pour les dépenses y compris pour l'aide aux défavorisés.  Malgré tout, la pauvreté est de plus en plus répandue; des facteurs spécifiques y concourent:

-  Le coût du logement est exorbitant, notamment dans le Grand Los Angeles et San Francisco/San Jose y compris la Silicon Valley.  Des employés dans ce qui était la classe moyenne, par exemple des enseignants, n'ont même plus les moyens d'habiter à une distance raisonnable de leurs lieux d'emplois.

- Des secteurs importants de l'économie ont toujours offerts des rémunérations médiocres, par exemple les ouvriers agricoles (souvent d'origine mexicaine) dans les grandes exploitations, ainsi que (ce qui est beaucoup moins connu) dans la confection de vêtements (Los Angeles).

- La dépendance aux drogues "dures" afflige probablement des centaines de milliers d'humains  -- ceux qu'on voit en très grands nombres aux abords des centres des affaires de Los Angeles et de San Francisco.

Malheureusement, je ne pense pas qu'il suffirait que la Californie adopte des politiques identiques à celles pratiquées au Québec pour que le niveau de pauvreté s'y compare aussi.  

 

 

 

Ca depend ou l'on vit aux états-unis. Si on enleve la Californie et quelques autres états le prix du logement est abordable aux USA en comparaison du Canada incluant le Québec. 

J'ai hate de voir les statistique sur la pauvreté dans les prochaines années au Québec. Quand tu dépense la moitié de tes revenues pour te loger ca risque d'affecter ton niveau de vie.  Whatever les services que te donne le gouvernement. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, andre md a dit :

Ca depend ou l'on vit aux états-unis. Si on enleve la Californie et quelques autres états le prix du logement est abordable aux USA en comparaison du Canada incluant le Québec. 

J'ai hate de voir les statistique sur la pauvreté dans les prochaines années au Québec. Quand tu dépense la moitié de tes revenues pour te loger ca risque d'affecter ton niveau de vie.  Whatever les services que te donne le gouvernement. 

1)  Bien sûr que ça dépend de l'endroit.  Pour le coût exorbitant du logement on parlait de la Californie urbaine.  (Comme on pourrait aussi parler d'autres endroits/villes/pays)

2) Vrai aussi que si 50% des revenus sont consacrés au logement, la probabilité d'être dans un état de pauvreté est élevée.  J'estime cependant que ces cas sont largement minoritaires, et concernent surtout ceux qui, disposant de revenus modestes, sont contraints de trouver un logement sur le marché libre; ça exclut tous ceux (la majorité) qui occupent déjà un logement où le loyer est contrôlé ou qui possèdent une maison achetée il y a longtemps à un prix infiniment inférieur à sa valeur actuelle sur le marché. 

2bis) Ça m'amène à introduire une discussion sur la mise en relation du revenu médian et du prix médian de l'habitation.  On le fait très couramment pour effectuer des comparaisons entre les villes, tant à l'échelle nationale qu'internationale.  C'est valable pour fins de comparaisons, mais le calcul (qui a l'avantage d'être très facile à effectuer) fait l'hypothèse que la personne (ou plus généralement le ménage) qui gagne le revenu médian (de l'endroit en question) déboursera une certaine fraction de son revenu (pour la location) ou un certain multiple (pour l'acquisition) d'un logement/maison au prix médian prévalent.  Je ne crois pas que ça reflète la réalité.  D'abord, il faut comprendre que les prix du marché s'établissent à la marge; ainsi, si le prix médian d'une maison est de 1 million, ça veut simplement dire que les transactions s'effectuent à ce niveau; or les transactions (achats/ventes) ne concernent qu'une petite fraction du stock de maisons; si tous les propriétaires mettaient leurs maisons en vente en même temps, il est certain qu'ils ne trouveraient pas tous preneurs à ce prix.  Il n'y aurait pas assez d'acheteurs disposant des moyens de payer ce prix.  Aussi, parmi les acquéreurs réels,  plusieurs, sur la seule base de leurs revenus, n'auraient pas les moyens de supporter les coûts, mais voila, ces acquéreurs peuvent disposer d'un capital substantiel provenant ou bien de la vente de leur propriété précédente, ou bien d'une aide parentale ou d'un héritage, faisant en sorte que l'hypothèque qu'ils doivent assumer est largement inférieure au prix d'acquisition de la nouvelle propriété.

3) Considération supplémentaire: ce sont les nouveaux-venus (immigrants ou nationaux provenant d'une autre région où les prix courants sont nettement plus faibles)  qui subissent le plus grand choc.  À ces deux groupes on peut ajouter les enfants devenus jeunes adultes qui veulent demeurer dans la même ville région ou une autre où les coûts sont aussi élevés.   

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

23 minutes ago, Né entre les rapides said:

1)  Bien sûr que ça dépend de l'endroit.  Pour le coût exorbitant du logement on parlait de la Californie urbaine.  (Comme on pourrait aussi parler d'autres endroits/villes/pays)

2) Vrai aussi que si 50% des revenus sont consacrés au logement, la probabilité d'être dans un état de pauvreté est élevée.  J'estime cependant que ces cas sont largement minoritaires, et concernent surtout ceux qui, disposant de revenus modestes, sont contraints de trouver un logement sur le marché libre; ça exclut tous ceux (la majorité) qui occupent déjà un logement où le loyer est contrôlé ou qui possèdent une maison achetée il y a longtemps à un prix infiniment inférieur à sa valeur actuelle sur le marché. 

2bis) Ça m'amène à introduire une discussion sur la mise en relation du revenu médian et du prix médian de l'habitation.  On le fait très couramment pour effectuer des comparaisons entre les villes, tant à l'échelle nationale qu'internationale.  C'est valable pour fins de comparaisons, mais le calcul (qui a l'avantage d'être très facile à effectuer) fait l'hypothèse que la personne (ou plus généralement le ménage) qui gagne le revenu médian (de l'endroit en question) déboursera une certaine fraction de son revenu (pour la location) ou un certain multiple (pour l'acquisition) d'un logement/maison au prix médian prévalent.  Je ne crois pas que ça reflète la réalité.  D'abord, il faut comprendre que les prix du marché s'établissent à la marge; ainsi, si le prix médian d'une maison est de 1 million, ça veut simplement dire que les transactions s'effectuent à ce niveau; or les transactions (achats/ventes) ne concernent qu'une petite fraction du stock de maisons; si tous les propriétaires mettaient leurs maisons en vente en même temps, il est certain qu'ils ne trouveraient pas tous preneurs à ce prix.  Il n'y aurait pas assez d'acheteurs disposant des moyens de payer ce prix.  Aussi, parmi les acquéreurs réels,  plusieurs, sur la seule base de leurs revenus, n'auraient pas les moyens de supporter les coûts, mais voila, ces acquéreurs peuvent disposer d'un capital substantiel provenant ou bien de la vente de leur propriété précédente, ou bien d'une aide parentale ou d'un héritage, faisant en sorte que l'hypothèque qu'ils doivent assumer est largement inférieure au prix d'acquisition de la nouvelle propriété.

3) Considération supplémentaire: ce sont les nouveaux-venus (immigrants ou nationaux provenant d'une autre région où les prix courants sont nettement plus faibles)  qui subissent le plus grand choc.  À ces deux groupes on peut ajouter les enfants devenus jeunes adultes qui veulent demeurer dans la même ville région ou une autre où les coûts sont aussi élevés.   

 

Tu a raisons sur le fait que la majorité des propriétaire n'ont pas payer des prix exorbitant pour leur propriétaire. Par contre ces meme personnes si elle décident de vendre tres souvent n'arrive pas a trouver autre chose qui soit abordable ils risquent de se retrouver mal pris si il n'ont pas vendu assez cher, leur residence.

Rajoute les locataires qui peuvent se retrouvrer avec une augmentation de loyer salé advenant l'achat de l'immeuble par un nouveau propriétaire qui a payer le gros prix et qui veut rentabiliser son investissement. 

On peut rajouter ensuite les gens retraité qui habite une maison qui vaut beaucoup plus chere et qui recoive une facture de taxe municipale et scolaire qui ont beaucoup augmenté meme si sois disant on reajuste selon l'évaluation en baissant le taux. Mais je constate que ca augmente quand même  au bénefice des villes et commisions scolaires

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On 2022-07-02 at 1:38 AM, Rocco said:

Y'a plus de riches en Californie donc plus de pauvres aussi. C'est prouvé que c'est directement proportionnel. Au Québec on est pas mal tous dans la "moyenne", facque y'a moins de riches riches et moins de pauvres pauvres. Facile à comprendre.

Demeure que meme en excluant les extremes le revenue disponible au Quebecois moyen est inférieur vs les Etats-Unis et la plupart des provinces.  Le pouvoir d’achat n’est pas aussi élevé.  C’est une des raisons qu’on voit des Mazda3 et des Hyundais partout au Quebec (je n’embarque pas dans une discussion environmental ici…).  Se comparer avec les Etats-Unis sera toujours un peu difficile surtout en raison des systèmes de santés qui sont totalement différent.  Mais un petit voyage en Ontario démontre assez clairement un plus grand masse critique de personnes pouvant se permettre plus que le minimum.  Des maisons (ou condo/maison de ville) en brique vs vinyl, des voitures plus grand/luxueux, des hotels des grandes chaines (comment est-ce que c’est possible que les groupes Marriott/Hilton n’ont pas de presence dans les “régions”?). 
 

Le plus désolant présentement est que l’économie du Québec roule « bien » depuis maintenant plusieurs années et nous avons des hôpitaux en ruines, des écoles en besoin majeur de rénovation, et un réseau routier qui fait excessivement dur (malgré Turcot et Champlain) et rend le commerce plus difficile.   Se sont parmis les services “de base” qu’un gouvernement est supposé d’offrir.  Oui je réalise qu’on a des garderies subventionnés et le metro de Montreal est performant. 
 

Ce n’est pas en s’enfermant que ca va s’améliorer. 

  • Like 1
  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Administrateur

Voici ce que je cherchais. On peut trouver ce que veut dire le 1% au Canada avec les stats suivantes: https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/en/tv.action?pid=1110005501&pickMembers[0]=1.1&pickMembers[1]=3.3&cubeTimeFrame.startYear=2019&cubeTimeFrame.endYear=2019&referencePeriods=20190101%2C20190101

pour l’instant dispo pour 2019. 

il y a 2 minutes, mtlurb a dit :

Voici ce que je cherchais. On peut trouver ce que veut dire le 1% au Canada avec les stats suivantes: https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/en/tv.action?pid=1110005501&pickMembers[0]=1.1&pickMembers[1]=3.3&cubeTimeFrame.startYear=2019&cubeTimeFrame.endYear=2019&referencePeriods=20190101%2C20190101

pour l’instant dispo pour 2019. 


pour les usa: 

https://www.investopedia.com/personal-finance/how-much-income-puts-you-top-1-5-10/

 

les chiffres font pleurer 🥲🥲

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

8 hours ago, mtlurb said:

Voici ce que je cherchais. On peut trouver ce que veut dire le 1% au Canada avec les stats suivantes: https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/en/tv.action?pid=1110005501&pickMembers[0]=1.1&pickMembers[1]=3.3&cubeTimeFrame.startYear=2019&cubeTimeFrame.endYear=2019&referencePeriods=20190101%2C20190101

pour l’instant dispo pour 2019. 


pour les usa: 

https://www.investopedia.com/personal-finance/how-much-income-puts-you-top-1-5-10/

 

les chiffres font pleurer 🥲🥲

Wow aux USA 10% qui gagnent plus de 222 678$ canadien si on fait l'echange. 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...