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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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Le risque d’une récession augmente, prévient Eric Girard

Les probabilités qu’une récession frappe le Québec sont à la hausse, selon le ministre des Finances Eric Girard, qui reste malgré tout optimiste quant aux perspectives économiques de la province.

« La probabilité d’une récession est de l’ordre de 35 % », a lancé M. Girard mercredi à l’entrée du conseil des ministres. En mars, les chances d’un recul de l’économie étaient plutôt de 25 %.

« Il y a eu un rebond synchronisé de l’économie mondiale et ça, ça amène des tensions inflationnistes. Les banques centrales augmentent les taux d’intérêt pour resserrer les conditions monétaires. En même temps, les actifs financiers réagissent, et ça, ça va ralentir l’économie », a expliqué M. Girard.

Le ministre des Finances souligne qu’il en saura davantage à la fin de l’année. C’est à ce moment que l’on pourra savoir si la hausse des taux d’intérêt de la Banque du Canada réussira à ralentir l’inflation. Si ce scénario se concrétise, « ça va nous permettre d’éviter une récession », a-t-il indiqué.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2022-06-15/le-risque-d-une-recession-augmente-previent-eric-girard.php

La Tribune.jpg

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Québec limitera l’augmentation des taxes scolaires pour 2022

Alors que la session parlementaire a pris fin la semaine dernière et qu'une campagne électorale sera déclenchée à la fin de l'été, le gouvernement caquiste de François Legault annonce que les hausses de taxes scolaires qui seront confirmées par avis aux propriétaires le mois prochain ne dépasseront pas « 2 ou 3 % en moyenne ».

En point de presse, mercredi après-midi, le ministre des Finances, Eric Girard, a fait savoir que, sans l'intervention de son gouvernement, les centres de services scolaires – qui ont vu leurs besoins exploser à la suite de la pandémie – auraient dû décréter des hausses de taxe pouvant atteindre 17 % pour certains contribuables.

Le manque à gagner sera finalement comblé par Québec, qui évalue son aide financière additionnelle à 173 millions de dollars.

Questionné par les journalistes, le ministre Girard a assuré que ce geste n'avait rien à voir avec l'approche des élections ou la promesse du Parti libéral de baisser les impôts s'il accède au pouvoir en octobre.

Il a plutôt expliqué que sa sortie était coordonnée avec la publication des taux de taxe scolaire dans la Gazette officielle du Québec en vue de la transmission des avis d'imposition, en juillet.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1891287/quebec-limitera-laugmentation-des-taxes-scolaires-pour-2022

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il y a 7 minutes, Normand Hamel a dit :

Le ministre des Finances souligne qu’il en saura davantage à la fin de l’année. C’est à ce moment que l’on pourra savoir si la hausse des taux d’intérêt de la Banque du Canada réussira à ralentir l’inflation. Si ce scénario se concrétise, « ça va nous permettre d’éviter une récession », a-t-il indiqué.

Pas si simple, et il en a sûrement conscience.  Mais il n'a pas le choix,  il lui faut se montrer le plus optimiste (ou le moins pessimiste) possible dans les limites de la vraisemblance.  

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il y a 3 minutes, Né entre les rapides a dit :

Pas si simple, et il en a sûrement conscience

Contrairement à nous il dispose de certaines données que lui et ses collègues du Canada et des États-Unis, et même ailleurs dans le monde, se partagent entre eux. Le fait est que les drapeaux rouges commencent à se lever.

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il y a 15 minutes, Normand Hamel a dit :

Contrairement à nous il dispose de certaines données que lui et ses collègues du Canada et des États-Unis, et même ailleurs dans le monde, se partagent entre eux. Le fait est que les drapeaux rouges commencent à se lever.

D'un côté il y a des tonnes de données, pratiquement toutes accessibles même si on ne les retrouvent pas dans des médias généralistes.  Ces données "objectives" ne font pas débat.

De l'autre côté, il y a les analyses, qui diffèrent selon leurs méthodologies, mais aussi, en fonction des inévitables biais idéologiques.  Ça donne des opinions parfois fort différentes  -- en termes de diagnostics, et plus important encore, en termes de prescriptions (que faire?).

Finalement, il y a les futures décisions des agents économiques, privés et publics, domestiques et étrangers, qui altèrent constamment les perspectives.  S'y ajoutent des considérations de politique partisane qui s'invitent dans les décisions. 

Evidemment, Jerome Powell et Christine Lagarde (par exemple) se parlent, mais ça ne veut pas dire qu'ils sont dans la tête de l'autre.  

Que "les drapeux rouges commencent à se lever" est une évidence.  Ce qui l'est moins, ce sont les décisions successives qui seront prises au cours des prochains mois. 

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BRP regarde au-delà des motoneiges

 

Photo David Boily, archives LA PRESSE

BRP ambitionne d’aller au-delà de la construction des véhicules récréatifs comme les motoneiges.

Vélos-cargos, petits camions de transport léger et scooters… Dans un avenir pas si lointain, ces produits pourraient sortir des usines de BRP. La multinationale québécoise, qui regarde au-delà des véhicules récréatifs, bateaux et motocyclettes électriques, ne ferme aucune porte. L’entreprise a offert un avant-goût de sa stratégie, mercredi, lors de sa journée des investisseurs.

Publié à 7h00

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-06-16/brp-regarde-au-dela-des-motoneiges.php

Julien Arsenault La Presse

Planifier la diversification

Les nouveautés ne se limiteront pas aux motocyclettes électriques qui seront offertes dans deux ans. Le constructeur des Ski-Doo, Sea-Doo et Can-Am a déjà les yeux sur d’autres créneaux, dont celui des services de mobilité. L’entreprise de Valcourt évalue ces nouveaux marchés, dans lesquels elle n’est pas présente, à 70 milliards.

« Il s’agit de produits autres que les véhicules récréatifs, les bateaux et les motos », a lancé le président et chef de la direction de BRP, José Boisjoli, aux analystes qui assistaient à l’évènement. « La seule chose que je peux vous dire, c’est que nous y travaillons. »

 

IMAGE TIRÉE DU DOCUMENT PRÉSENTÉ PAR BRP

La présentation de BRP aux investisseurs donne un avant-goût de ce qui est étudié par l’entreprise.

Celui-ci a refusé d’ouvrir davantage son jeu. Plusieurs questions demeurent sans réponse à ce stade-ci. La présentation aux investisseurs comportait une diapositive pour illustrer l’éventail d’options, mais l’entreprise n’a pas voulu dire lesquelles étaient privilégiées. Il y aura des modèles électriques, assure M. Boisjoli, sans fermer la porte aux moteurs à combustion.

BRP veut électrifier sa gamme de produits existants d’ici la fin de 2026.

Calmer le jeu

La pandémie a grandement profité à BRP, qui, à l’instar de ses concurrents, a vu la demande exploser pour les véhicules récréatifs, prisés par les consommateurs restreints dans leurs déplacements.

Avec l’augmentation des taux d’intérêt et les craintes d’une récession, certains se demandent si les consommateurs continueront d’avoir le budget discrétionnaire pour s’offrir des motoneiges et d’autres véhicules récréatifs. BRP répète que la croissance continuerait d’être au rendez-vous. Pourquoi ? Notamment parce que la clientèle se rajeunit et se diversifie, affirme BRP.

Citant des données compilées par la firme IMI, les femmes devraient représenter 45 % de la clientèle totale de BRP d’ici 10 ans, comparativement à 22 % actuellement. Le poids des 18-34 ans devrait passer de 25 % à 55 % au cours de la même période.

Selon IMI, les véhicules récréatifs sont aussi plus populaires auprès des communautés culturelles. De plus, chez les concessionnaires, les stocks sont en recul d’environ 60 % par rapport au niveau d’avant la pandémie. Pas question de ralentir la production à court terme.

« S’il y avait un ralentissement, nous pourrions continuer à effectuer des livraisons, a souligné le chef de la direction financière, Sébastien Martel. Nous n’aurions pas à ralentir la production. Cela nous permettrait de traverser plus facilement un ralentissement s’il y en a un. »

Des indicateurs « positifs »

Malgré l’incertitude, BRP s’attend à générer des revenus qui varieront entre 12 et 12,5 milliards au terme de son exercice 2025. La fourchette de son profit ajusté par action sera de 13,50 $ à 14,50 $.

Au moment de présenter son plan, le constructeur de véhicules récréatifs tablait sur un chiffre d’affaires d’au moins 9,5 milliards sur un bénéfice normalisé par action de 7,50 $.

« Il y a beaucoup d’incertitude à court terme avec l’inflation, les taux d’intérêt et le prix de l’essence, mais à moyen et long terme, les indicateurs sont positifs, affirme M. Boisjoli. Tout cela nous rend sûrs d’atteindre les objectifs du plan. »

 

PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

José Boisjoli, président et chef de la direction de BRP

Les prévisions ont été accueillies favorablement par les analystes. En dépit du contexte actuel, il y a encore « beaucoup d’essence dans le réservoir » même si certains craignent un « pic des bénéfices », estime George Doumet, de la Banque Scotia.

« La conclusion de cette journée des investisseurs est que nous ne nous attendons pas à ce que cela se produise cette année [ou l’année prochaine] », écrit-il, dans une note.

À la Bourse de Toronto, l’action de BRP a clôturé à 82,93 $, mercredi, en hausse de 1,74 $, soit 2,14 %. Depuis le début de l’année, le titre a retraité d’environ 24 %. L’action avait atteint un sommet d’environ 130 $ en septembre dernier.

En savoir plus

2300

Nombre de concessionnaires dans le monde entier où les produits de BRP sont vendus

SOURCE : BRP

Un autre article connexe https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-06-15/la-caisse-achete-massivement-du-brp.php

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Les chiffres du PIB pour le premier trimestre 2022 sont maintenant sortis et nous indique que le Québec poursuit sur sa lancée avec une croissance annualisée de 6,9%. Notez qu'il s'agit du PIB réel, c'est à dire après soustraction de l'inflation. Pour l'ensemble du Canada ce n'est que 3% de croissance du PIB malgré le prix élevé du pétrole et du blé.

On explique cet écart par les salaires qui croissent plus rapidement au Québec et où l'épargne est plus élevée en même temps que l'endettement y est moindre ainsi que le nombre de faillites.

 

PIB.png

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