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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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Il y a 2 heures, Normand Hamel a dit :

 

Je comprends le concept de "travailleurs étrangers temporaires" (en Allemagne c'était les "travailleurs invités"  --Gastarbeiter) et sa pertinence en fonction de circonstances particulières.  Mais je dois noter que le caractère "temporaire" peut se transformer en permanence  -- parfois une bonne chose, mais ça serait bien d'en avoir conscience au point de départ  -- et de s'organiser en conséquence.  A l'heure actuelle, il y a une question spécifique qui me préoccupe: non, il ne s'agit d'intégration (et tout ce que ça suppose); c'est beaucoup plus prosaïque, terre-à-terre: le logement.  Ce n'est peut-être pas un problème grave quand il s'agit de travailleurs agricoles saisonniers, mais il appert que le besoin de travailleurs supplémentaires se manifeste dans bien plus de secteurs, où le travail se poursuit à l'année longue.  Comment les accueillir et les loger dans les villes et les régions où une pénurie de logements* sévit déjà?  -- Pas une mission impossible, mais quand même quelque chose qui ne se règle pas par magie. C'est pourquoi je pense qu'une stratégie visant à accueillir plus d'immigrants, quel que soit leur statut, doit inclure un volet habitation.  Ce ne sont pas des machines qu'on importe, ce sont des êtres humains qu'on accueille.    

* N'oublions pas un détail: la majorité des postes à combler proviennent et proviendront des postes devenus vacants quand leurs titulaires sont partis/partiront à la retraite: ces personnes ne disparaissent pas spontanément, elles continuent d'occuper des logements; les nouveaux travailleurs auront besoin de logements supplémentaires. 

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Il y a 10 heures, steve_36 a dit :

Et je reconnais le coté pratico-pratique et pragmatique du gouvernement de la CAQ.  Faciliter le processus et combler le manque là on les besoins se font sentir. 

Ce que j'aime c'est qu'ils attaquent le problème de la pénurie de main d'oeuvre sur plusieurs fronts en même temps, comme le recours à la main d'oeuvre temporaire, la reconnaissance des compétences des immigrants qui arrivent ici avec une formation professionnelle, les bourses spéciales aux étudiants de certains secteurs stratégiques et essentiels, la requalification des travailleurs, etc.

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Il y a 10 heures, Né entre les rapides a dit :

Mais je dois noter que le caractère "temporaire" peut se transformer en permanence  -- parfois une bonne chose, mais ça serait bien d'en avoir conscience au point de départ  -- et de s'organiser en conséquence.

Le problème de pénurie devrait durer une dizaine d'années encore. Tant mieux si certains temporaires deviennent permanents, en autant qu'ils contribuent à la société qui les accueille.

Il y a 10 heures, Né entre les rapides a dit :

Comment les accueillir et les loger dans les villes et les régions où une pénurie de logements* sévit déjà?

Comme à Toronto par exemple? 😜

Pour Montréal je ne vois pas vraiment de problème car les Montréalais de souche quitte la ville pour la banlieue et laisse ainsi la place aux nouveaux arrivants. On a là une autre preuve de la générosité des Québécois. 😛

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il y a 23 minutes, Normand Hamel a dit :

Comme à Toronto par exemple? 😜

Pour Montréal je ne vois pas vraiment de problème car les Montréalais de souche quitte la ville pour la banlieue et laisse ainsi la place aux nouveaux arrivants. On a là une autre preuve de la générosité des Québécois. 😛

C'est sûrement dit sur un ton humoristique.

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il y a 1 minute, Né entre les rapides a dit :

C'est sûrement dit sur un ton humoristique.

Oui, bien évidemment. Mais il y a quand même un fond de vérité dans cette boutade car c'est un fait que les immigrés occupent souvent des logements laissés vacants par des Montréalais qui ont quitté pour la banlieue ou la campagne.

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il y a 33 minutes, Normand Hamel a dit :

Oui, bien évidemment. Mais il y a quand même un fond de vérité dans cette boutade car c'est un fait que les immigrés occupent souvent des logements laissés vacants par des Montréalais qui ont quitté pour la banlieue ou la campagne.

On se comprend.  

Mais il me semble que d'une part la pénurie de logements s'est répandue bien au-delà de Montréal, et que d'autre part  la pénurie d'employés touche aussi bien des établissements en région, et qu'il faudrait aussi que de la main-d'oeuvre immigrante y soit déployée  -- d'où, globalement, une demande supplémentaire de logements.  Il se peut que dans certaines (lesquelles?) villes et régions, on trouve un stock suffisant de logements inoccupés -- mais ce serait typiquement dans une ville/région en déclin, pas dans une où l'économie est dynamique mais où la croissance est compromise par le pénurie de m-o.  En résumé: est-il nécessaire (comme je le suggère) d'inclure un volet habitation dans la stratégie d'accueil d'un nombre exceptionnellement élevé d'immigrants et de "travailleurs-immigrants"?  Si la réponse est non et qu'elle est soutenue par des données probantes, je serai aussi satisfait.  

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J'aime ce que je vois. Le Quebec occupe la premiere place pour le taux d'emploie des 25 - 54 ans. En bonne partie parceque les femmes travaillent plus ici qu'ailleurs. 

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2021-12-13/les-quebecois-n-auront-pas-ete-paresseux.php

Il reste notre probleme de vieillisement de la main d'oeuvre mais on est en bonne direction. 

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Il y a 1 heure, andre md a dit :

J'aime ce que je vois.

Moi aussi j'aime ce que je vois, et l'article en question confirme qu'il s'agit bien d'une tendance lourde, comme je l'observe moi-même depuis plusieurs années maintenant:

En octobre 2021, près de 87 % des Québécois âgés de 25 à 54 ans occupaient un emploi, soit 4 points de pourcentage de plus que l’Ontario, 7 points de plus que l’Alberta et 10 points de plus que Terre-Neuve-et-Labrador. Aucune autre province n’arrive près du Québec, même pas la dynamique Colombie-Britannique (83 %). Surtout, la croissance du Québec à ce chapitre est pratiquement ininterrompue depuis… 28 ans (si l’on fait exception du confinement de 2020, essentiellement). En janvier 1993, seulement 68 % des 25-54 ans du Québec occupaient un emploi, contre 87 % aujourd’hui !

Le Québec avait commencé à remonter la côte dès 1993, bénéficiant d’une cohorte de plus en plus nombreuse de jeunes bien formés, mais rendus « dociles » par la récession et le chômage, celle de la génération X. Le rythme du rattrapage s’est surtout fait sentir à partir de 1997, comme si, une fois le référendum sur l’indépendance passé, les Québécois avaient concentré ailleurs leur énergie. La retraite des fonctionnaires, la lutte contre le déficit, la reprise économique… Vingt-cinq ans plus tard, force est de constater que notre obsession pour l’emploi, avec les décisions en conséquence, a porté ses fruits. Le Québec a dépassé l’Ontario pour le taux d’emploi en 2009 et l’Alberta en 2016, après les crises financières et pétrolières. La Colombie-Britannique suit le Québec de plus près, mais le Québec continue de dominer.

733acb62beb63cc5a4b1212efbfe4a2e.jpg

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Il y a 2 heures, Normand Hamel a dit :

Moi aussi j'aime ce que je vois, et l'article en question confirme qu'il s'agit bien d'une tendance lourde, comme je l'observe moi-même depuis plusieurs années maintenant:

En octobre 2021, près de 87 % des Québécois âgés de 25 à 54 ans occupaient un emploi, soit 4 points de pourcentage de plus que l’Ontario, 7 points de plus que l’Alberta et 10 points de plus que Terre-Neuve-et-Labrador. Aucune autre province n’arrive près du Québec, même pas la dynamique Colombie-Britannique (83 %). Surtout, la croissance du Québec à ce chapitre est pratiquement ininterrompue depuis… 28 ans (si l’on fait exception du confinement de 2020, essentiellement). En janvier 1993, seulement 68 % des 25-54 ans du Québec occupaient un emploi, contre 87 % aujourd’hui !

Le Québec avait commencé à remonter la côte dès 1993, bénéficiant d’une cohorte de plus en plus nombreuse de jeunes bien formés, mais rendus « dociles » par la récession et le chômage, celle de la génération X. Le rythme du rattrapage s’est surtout fait sentir à partir de 1997, comme si, une fois le référendum sur l’indépendance passé, les Québécois avaient concentré ailleurs leur énergie. La retraite des fonctionnaires, la lutte contre le déficit, la reprise économique… Vingt-cinq ans plus tard, force est de constater que notre obsession pour l’emploi, avec les décisions en conséquence, a porté ses fruits. Le Québec a dépassé l’Ontario pour le taux d’emploi en 2009 et l’Alberta en 2016, après les crises financières et pétrolières. La Colombie-Britannique suit le Québec de plus près, mais le Québec continue de dominer.

733acb62beb63cc5a4b1212efbfe4a2e.jpg

La tendance positive en faveur du Québec est nette, incontestable.  Mais des remarques importantes s'imposent:

1) Les données utilisées portent uniquement (ce qui est inhabituel) sur une partie de l'ensemble des groupes d'âge normalement considérés; en particulier, le groupe d'âge 55-64 est exclu de l'analyse présentée. Leur inclusion aurait pu changer le portrait.

2) Il serait éclairant d'observer l'évolution du taux d'emploi par sexe; intuitivement, on devine que le taux d'emploi des femmes québécoises a pû s'accroître plus rapidement que celui de leurs consoeurs des autres provinces, grâce à une bien plus grande disponibilité de garderies à prix abordables.

3) Evidemment, un taux d'emploi élevé est aussi le reflet d'une amélioration comparative du marché de l'emploi (ce qu'on sait aussi quand on observe un autre indice statistique -- le taux de chômage).

4) Par contre, un ralentissement comparatif de la croissance du bassin de main-d'oeuvre est aussi un facteur contribuant à faire augmenter le taux d'emploi de ceux et celles qui restent.  

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