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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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il y a 1 minute, Rocco a dit :

C'était pas une escompte Québec c'était une escompte PQ. 

En fait l'escompte existait bien avant la création du Parti Québécois parce que le marché de la finance au Québec était le monopole du syndicat Ames & Co de la rue Saint-Jacques, pardon de St. James street.

Maurice Duplessis avait d'ailleurs trouvé un moyen de s'y soustraire: il n'empruntait tout simplement pas et maintenait ainsi le Québec dans un état de sous-développement. C'est pourquoi à cette époque le Québec était la province la moins endettée du Canada.

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il y a 59 minutes, Normand Hamel a dit :

En fait l'escompte existait bien avant la création du Parti Québécois parce que le marché de la finance au Québec était le monopole du syndicat Ames & Co de la rue Saint-Jacques, pardon de St. James street.

 

il y a une heure, Rocco a dit :

C'était pas une escompte Québec c'était une escompte PQ. 

L'escompte dont parlait Louis Vachon se rapportait  au "multiple d'évaluation moins élevé que celui appliqué sur l'action des autres banques" (dans ses propres termes).  Si vous ne comprenez pas ce que ça signifie, voici une illustration: 

- la banque "Onta" réalise un profit par action (PPA) de 10$, et son action se transige à 100$, donct un multiple de 10. 

- la banque "Queb" réalise un PPA de 12$, et son action se transige à 96$, donc un multiple de 8.

Les écarts dans les multiples peuvent s'expliquer par différents facteurs, et concernent toutes les firmes cotées en bourse.  Un facteur déterminant est la perspective de croissance des profits.  Tesla inc. (NASDAQ:TSLA) est un exemple de firme dont le multiple est extrêmement élevé , atteignant 361. "L'escompte Québec" impliquait que l'action d'une firme basée au Québec et/ou dont la majorité des activités avaient lieu dans la province avait un multiple inférieur, toutes choses égales par ailleurs, à celui des firmes basées ailleurs au Canada.  

J'ai souligné "toutes choses égales par ailleurs", parce que c'est important aussi de tenir compte, dans la comparaison, des nombreux autres facteurs pouvant expliquer un écart.  Ainsi, si on effectuait une aggrégation pondérée des résultats des firmes québécoises, et une autre séparément pour celles basées ailleurs, il faudrait être capable de mesurer les différences dans la composition  -- un exercice très ardu et sujet à l'erreur. Une bien meilleure approche consiste à faire des comparaisons par secteur d'activités  -- ce que Louis Vachon faisait pour le secteur des banques.  Par exemple, je peux le faire très sommairement dans le secteur de l'alimentation (en ne tenant pas compte de "tous" les facteurs) et comparer  Loblaw Co et Metro inc. : actuellement, le premier a  un ratio cours/bénéfices de 23,74, et le second, de 18,97.

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Et souvent les compagnies à multiples très élevés sont ceux qui finalement rapportent le plus en bourse en bout de ligne.. vélocité... Facque avoir un multiple bas ça veut strictement rien dire et surtout pas que c'est une aubaine.

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Il y a 4 heures, Né entre les rapides a dit :

L'escompte dont parlait Louis Vachon se rapportait  au "multiple d'évaluation moins élevé que celui appliqué sur l'action des autres banques" (dans ses propres termes).

Officiellement oui, toutefois par ricochet il faisait en même temps allusion au Quebec Premium at large. Car pendant plusieurs décennies cette escompte s'est appliquée à tous les produits financiers en provenance du Québec. Il s'agit d'un phénomène historique qui remonte à bien avant la Révolution tranquille. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a dit qu'il n'avait pas de complexe par rapport au phénomène.

Je reprends ci-après la citation à laquelle je faisais référence.

Il y a 6 heures, Normand Hamel a dit :

« Je n’ai jamais accepté l’escompte Québec. Je ne suis pas né avec un complexe d’infériorité. »

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Il est indéniable que le Québec va profiter de la "transition énergétique vers les ressources renouvelables" durant ce siècle. Avec notre or bleu, ça prend pas la tête à Papineau pour réaliser que le Québec sera pour les décennies à venir la nouvelle powerhouse du Canada. Tout le reste va suivre, incluant le retour des sièges sociaux. Watch. Learn. Enjoy.

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il y a 53 minutes, Normand Hamel a dit :

Officiellement oui, toutefois par ricochet il faisait en même temps allusion au Quebec Premium at large. Car pendant plusieurs décennies cette escompte s'est appliquée à tous les produits financiers en provenance du Québec. Il s'agit d'un phénomène historique qui remonte à bien avant la Révolution tranquille. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a dit qu'il n'avait pas de complexe par rapport au phénomène.

Je reprends ci-après la citation à laquelle je faisais référence.

Tu as raison, l'escompte s'appliquait à tous les produits financiers.  

 

il y a 47 minutes, Rocco a dit :

Il est indéniable que le Québec va profiter de la "transition énergétique vers les ressources renouvelables" durant ce siècle. Avec notre or bleu, ça prend pas la tête à Papineau pour réaliser que le Québec sera pour les décennies à venir la nouvelle powerhouse du Canada. Tout le reste va suivre, incluant le retour des sièges sociaux. Watch. Learn. Enjoy.

C'est certain que ça contribuera encore plus à la prospérité du Québec.  Je suis toutefois moins certain que ça entraînera le retour(?) des sièges sociaux.  Je mets un point d'interrogation parce que premièrement, dans la majorité des cas il ne s'agirait pas d'un retour (parce que plusieurs n'avaient jamais été localisés au Québec), et deuxièmement parce que les facteurs de localisation des sièges sociaux ne sont pas liés exclusivement à la solidité financière (et les taxes moins élevées) des provinces  -- sinon tous les sièges sociaux canadiens auraient déménagé en Alberta à l'époque où cette province était la plus prospère et avait les impôts les plus bas.    

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Dans la presse canadienne anglaise en parlant des banques on disait le big 5. RBC,TD,CIBC,BMO et Scotia en n'incluant pas la banque nationale. Dernierement dans cette meme presse canadienne anglaise on parle de plus en plus du big 6 en incluant la national bank. 

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Il y a 1 heure, andre md a dit :

Dans la presse canadienne anglaise en parlant des banques on disait le big 5. RBC,TD,CIBC,BMO et Scotia en n'incluant pas la banque nationale. Dernierement dans cette meme presse canadienne anglaise on parle de plus en plus du big 6 en incluant la national bank. 

La raison de ce changement étant que sous le règne de Louis Vachon les actifs de la Banque Nationale ont triplé pendant que ceux des Big Five ont doublé. Si bien que la BN s'est progressivement retrouvée dans la même catégorie que les B5 qui sont du même coup devenues les B6. Alors depuis un certain temps lorsqu'on parle des grandes banques canadiennes on dit maintenant les Big 6. La Banque Laurentienne étant exclue de ce classement car son chiffre d'affaires n'est pas suffisamment important.

Mais si on incluait le Mouvement Desjardins, qui est en fait plus gros que la BN, on pourrait parler des Big 7. Car dans les faits une Caisse Desjardins n'est ni plus ni moins qu'une banque. C'est juste que d'un point de vue administratif la structure légale n'est pas la même que celle d'une banque alors que les transactions, comme les dépôts/retraits, les prêts, les placements, les assurances, etc., sont exactement les mêmes que ceux d'une banque à charte. D'ailleurs en Floride Desjardins est considéré comme une banque.

En 2021 Desjardins frôle les 400 milliards de dollars d'actifs avec quasiment 50 000 employés. Ce qui la classe devant la Banque Nationale en tant qu'institution financière.

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26 minutes ago, Normand Hamel said:

La raison de ce changement étant que sous le règne de Louis Vachon les actifs de la Banque Nationale ont triplé pendant que ceux des Big Five ont doublé. Si bien que la BN s'est progressivement retrouvée dans la même catégorie que les B5 qui sont du même coup devenues les B6. Alors depuis un certain temps lorsqu'on parle des grandes banques canadiennes on dit maintenant les Big 6. La Banque Laurentienne étant exclue de ce classement car son chiffre d'affaires n'est pas suffisamment important.

Mais si on incluait le Mouvement Desjardins, qui est en fait plus gros que la BN, on pourrait parler des Big 7. Car dans les faits une Caisse Desjardins n'est ni plus ni moins qu'une banque. C'est juste que d'un point de vue administratif la structure légale n'est pas la même que celle d'une banque alors que les transactions, comme les dépôts/retraits, les prêts, les placements, les assurances, etc., sont exactement les mêmes que ceux d'une banque à charte. D'ailleurs en Floride Desjardins est considéré comme une banque.

En 2021 Desjardins frôle les 400 milliards de dollars d'actifs avec quasiment 50 000 employés. Ce qui la classe devant la Banque Nationale en tant qu'institution financière.

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Merci pour cette information. J'avais l'impression aussi que Desjardins était plus important que la BNC. Beaucoup de credit union au Canada sont affilié avec Desjardins. 

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