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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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Il y a 7 heures, Normand Hamel a dit :

Cercle canadien de Montréal

Le chemin de la relance passe par l’investissement

Investir et innover. C’est le chemin que doit obligatoirement emprunter le Québec pour rattraper son retard de productivité et profiter de la relance économique post-pandémie, estiment les dirigeants des trois principaux investisseurs institutionnels québécois qui étaient les invités du Cercle canadien de Montréal pour son dernier évènement de la saison.

Hélène Baril - La Presse

Du retard à rattraper

Même si les prévisions économiques sont au beau fixe pour les prochains mois, les problèmes de productivité de l’économie québécoise ne sont pas disparus avec la pandémie, souligne Bicha Ngo, première vice-présidente d’Investissement Québec. « La productivité de l’économie québécoise, exprimée en PIB par heure travaillée, est de 50 $ comparativement à 52 $ en Ontario et à 56 $ pour le Canada », a-t-elle dit. 

Seulement 20 % des entreprises québécoises sont automatisées à 50 %, alors que cette proportion est de 50 % aux États-Unis et de 75 % en Allemagne. La réponse à ce problème tient en un seul mot : investir. « Il faut investir dans la robotisation, la numérisation et l’automatisation », a-t-elle souligné. 

(ci-dessus un extrait de l'article cité)

1) Bien d'accord avec le thème principal  -- "Le chemin de la relance passe par l'investissement".  Ça tombe bien, le coût du capital (i.e. le taux d'intérêt est à son plus bas).  Il s'agit essentiellement de mobiliser le capital disponible, ce qui est facilité par la présence active de la CDPQ, d'Investissements Québec et du Fonds FTQ (et d'autres).  

2) En ce qui a trait à la productivité exprimée en PIB par heure travaillée, il est évident qu'un ratio capital/travail plus élevé va de pair (ceteris paribus) avec un résultat plus élevé.  J'accepte qu'on veuille mettre l'emphase sur ce point en disant que "...la réponse (à ce problème) tient à un mot: investir", mais c'est seulement une dimension.  C'est pourquoi je choisis d'ajouter qu'il faut aussi  être plus sélectif quant aux secteurs d'activités qui seront favorisés.  Certains secteurs sont soumis à une plus forte concurrence internationale en provenance de pays où la rémunération est moindre: c'est un bon choix pour ces pays, qui doivent d'abord penser à offrir le plus d'emplois possibles à leurs populations et qui ont moins les moyens d'augmenter leur dotation en capital.  Mais pour un pays riche, c'est faire fausse route que de continuer à appuyer la croissance (ou même simplement le maintien) de ces activités moins productives.

2 bis) Il y a une chose de plus qu'on doit comprendre quand on parle de productivité "exprimée en termes de PIB".  Commençons par remplacer le terme "PIB" par "valeur ajoutée"; ça ne change rien au calcul, mais ça facilite la compréhension de ce qui suit.  La valeur ajoutée est un calcul économique, pas une description d'une transformation physique.  C'est la différence entre le produit de la vente et le coût des intrants.  Cette différence est partagée entre la rémunération des travailleurs et celle du capital. Ce qu'il importe de remarquer, c'est que le produit de la vente (prix unitaire x unités vendues) peut varier sans égard à des changements dans la productivité "physique"; ceci parce que le prix de vente est une variable indépendante.  Quand le prix de vente diminue, par exemple à cause d'une concurrence internationale accrue, la "valeur ajoutée" dans l'usine québécoise diminue; arithmétiquement, la productivité (en termes monétaire) diminue.  Dans un cas contraire, la productivité peut augmenter par le simple fait que le coût des intrants importés diminue, tandis que le prix de vente reste stable.  En Alberta ou ailleurs, quand le prix mondial du pétrole brut diminue, la valeur ajoutée baisse, et inversement.  Ça s'applique à toutes les productions de biens et de services.

3) En général, on ne peut pas contrôler les fluctuations ci-dessus.  Ce qu'on peut faire par contre, c'est de s'orienter vers des productions de biens et de services où les prix élevés permettent une productivité (monétaire) élevée, qui se traduit par une meilleure rémunération du travail (et idéalement du capital, mais c'est un peu différent).  

4) Autre point à noter: dans les comparaisons entre provinces et pays, on procède en divisant le PIB total par le nombre d'heures travaillées; pour chaque province ou pays, cette division dissimule évidemment des écarts importants au sein de chaque entreprise et de chaque branche d'activité.  Ainsi, un travailleur du Québec et un autre en Ontario qui travaillent tous les deux dans des usines identiques (même technologie, même taille), dans des marchés identiques (même prix du marché pour les produits, même prix des intrants, mêmes coûts de transport etc) auront normalement une productivité identique.  L'écart de productivité entre provinces/pays s'explique d'abord par des différences dans la structure de l'économie.  

4 bis) On aime bien souvent le cas de l'Allemagne, où 75 % des entreprises seraient "automatisées".  Fort bien, mais ça ne fait pas en sorte que la productivité globale soit supérieure.  On fait probablement référence à des entreprises manufacturières, pas à l'ensemble des activités économiques.  Et encore, être "automatisé" n'est pas un absolu (tu l'es ou tu ne l'es pas): il y a des différences de degré, et d'autres dimensions comme les secteurs concernés, l'intensité en capital, l'accès à des avantages comparatifs naturels, etc.

Tout ça pour dire que l'automatisation à tous crins n'est pas la réponse à tout.    

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Investissement Québec

Des milliards pour la filière batterie

Investissement Québec précise sa stratégie. Dans le cadre d’une rencontre éditoriale avec La Presse, les dirigeants ont souligné qu’ils voulaient placer le Québec dans le peloton de tête dans la fabrication et l’assemblage de batteries destinées aux véhicules électriques.

André Dubuc, Maxime Bergeron, Hugo Joncas - La Presse

Le bras investisseur du gouvernement provincial va appuyer sur l’accélérateur pour placer rapidement le Québec dans le peloton de tête des plaques tournantes dans la fabrication et l’assemblage de batteries au lithium-ion équipant les véhicules électriques en Amérique du Nord.

Dans l’immédiat, toutefois, l’interventionnisme gouvernemental en faveur du constructeur d’autobus électriques Lion, de Saint-Jérôme, soulève l’ire des manufacturiers d’autobus scolaires traditionnels comme Girardin et Thomas, de Drummondville, qui appréhendent une chute de leur chiffre d’affaires. 

Le PDG d’Investissement Québec (IQ), Guy LeBlanc, a précisé sa stratégie d’intervention dans le secteur porteur des batteries dans le cadre d’une rencontre éditoriale avec La Presse, mardi. 

La direction de la société d’État cherchait à cette occasion à expliquer le rôle et les activités du nouvel IQ depuis l’intégration de 400 fonctionnaires en provenance du Centre de recherche industriel du Québec et du ministère de l’Économie et de l’Innovation. Il y a aussi été question du traitement réservé aux projets d’investissements chinois, de la transformation locale des ressources naturelles et du développement durable qu’IQ entend mettre au cœur de ses décisions d’investissement.

On prévoit investir entre 1 et 2 milliards de fonds publics avec de 4 à 6 milliards d’investissements privés. Ça va se faire au cours des deux ou trois prochaines années. - Guy LeBlanc, PDG d’Investissement Québec

« On espère être en mesure de faire des annonces importantes au cours des six à douze prochains mois avec de l’expertise internationale dans chacune des composantes de la chaîne », ajoute-t-il. 

Pourquoi cet engouement ? Une étude commandée en 2019 par Propulsion Québec, grappe des transports électriques et intelligents, pressait le gouvernement de positionner rapidement le Québec comme plaque tournante de la filière appelée à connaître une croissance vertigineuse en raison de la popularité des véhicules électriques. Le Québec a le grand atout de pouvoir produire des batteries avec de l’énergie propre, attribut précieux au moment où les industriels cherchent à réduire leur empreinte carbone. 

« [Le développement de la filière des batteries au lithium-ion] a le potentiel d’agir comme un véritable moteur de développement économique pour le Québec et ses régions, à condition de saisir cette opportunité rapidement », y lisait-on. 

Un milliard requis à chaque étape

Les échelons de la filière sont l’extraction des ressources comme le graphite et le spodumène de lithium, la transformation de la matière en composantes de qualité « batterie », la fabrication d’anodes et de cathodes, l’assemblage de cellules des batteries, puis la fabrication des modules batteries. 

À chaque étape, l’ordre de grandeur des investissements, grosso modo, est de 1 milliard. « Pour transformer le spodumène en lithium [de qualité batterie], affirme M. LeBlanc, c’est 1 milliard. Pour fabriquer des cathodes, ça prend 1 milliard. Pour fabriquer les cellules, c’est un investissement majeur selon la capacité de production. Dans une première phase, ça prend 1 milliard. » 

Par exemple, Nouveau Monde Graphite vient d’accorder le contrat d’ingénierie à BBA pour la préparation de l’étude de faisabilité définitive de son usine commerciale de purification et d’enrobage de graphite de 700 millions qu’elle prévoit construire au parc industriel provincial à Bécancour. 

IQ est actionnaire de Nouveau Monde, mais aussi de Mason Graphite et de Nemaska Lithium. Cette dernière a annoncé au début de juin avoir réservé un terrain pour son usine de transformation de spodumène à Bécancour. IQ est aussi un partenaire dans Lithium Amérique du Nord. 

La filière ne serait pas complète sans le recyclage des batteries, insiste M. LeBlanc. « Pour que l’électrique fasse une différence en termes de GES, l’important, c’est qu’il se fasse du recyclage de batteries. Il n’y aura pas de chaîne sans le recyclage et on a déjà des discussions avec des partenaires. » 

Du même souffle, M. LeBlanc déplore l’absence totale d’entreprises actives dans le recyclage de l’aluminium au Québec. « On envoie ça en Ontario et aux États-Unis. C’est un non-sens. Il faut avoir une capacité de recyclage, il faut avoir les capacités de transformation. C’est important d’investir. »

Investir au Québec… et y déplacer ses employés

En mars dernier, Investissement Québec (IQ) annonçait en grande pompe un prêt de 55 millions de dollars à l’entreprise californienne Appdirect, qui vise à créer 730 emplois « de qualité » à Montréal d’ici cinq ans.

Le revers de cette bonne nouvelle ? Les employeurs montréalais s’arrachent déjà les rares travailleurs disponibles en haute technologie. La pénurie est telle qu’IQ a entamé des discussions avec Appdirect… en vue de déplacer une partie des employés de San Francisco vers la métropole ! 

« Comment fait-on pour accélérer ce processus-là, et comment fait-on pour ouvrir les portes, d’une certaine façon, à ces sociétés-là qui veulent en fait déplacer du monde au Québec ? », a exposé Bicha Ngo, première vice-présidente exécutive, placements privés, chez IQ, en entrevue éditoriale avec La Presse. 

L’exemple d’Appdirect – société de commerce numérique – illustre bien le défi immense auquel le bras financier de l’État québécois fait aujourd’hui face. 

IQ doit continuer d’attirer des investissements étrangers et essayer de créer les emplois « de qualité » demandés par le gouvernement Legault. Mais le groupe doit s’acquitter de cette mission dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre extrême, et qui ira en s’accentuant. 

Plus d’immigration ? 

Des chefs d’entreprises avec qui La Presse s’est entretenue cette semaine réclament un rehaussement des cibles d’immigration au Québec. Elles s’établissent entre 44 500 et 47 500 cette année (plus un rattrapage de 7000 en raison de la pandémie) et de 49 500 à 52 500 l’an prochain. 

Guy LeBlanc, grand patron d’IQ, ne croit pas avoir un grand pouvoir d’influence pour faire bouger ces cibles. « On rencontre le premier ministre aux deux semaines. Il y a certainement des discussions, mais les leviers sont tous au même endroit, au niveau du gouvernement. » 

Là où IQ peut faire une différence, dit-il, c’est dans « l’attraction des travailleurs qualifiés ». 

« Il manque, particulièrement dans les régions, de main-d’œuvre, de talents plus spécialisés en matière de technologie, des ingénieurs, des techniciens, souligne Guy LeBlanc. Et c’est davantage là qu’on se focalise, avec les organismes Montréal International, Québec International et aussi Drummondville, qui a son équipe. » 

Les missions de recrutement menées à l’étranger par ces organismes, avec le soutien d’IQ, ont permis d’attirer 3000 travailleurs spécialisés en 2019 et 2242 l’an dernier. 

Et qu’en est-il des emplois exigeant une moindre formation scolaire, par exemple en agriculture, pour lesquels la pénurie est tout aussi criante ? Guy LeBlanc estime qu’ils pourront être en partie pourvus par les « 200 000 personnes et plus » qui touchent ces jours-ci des prestations de l’État en raison de la COVID-19. « Dès que ça va s’estomper, on risque d’avoir davantage d’écoute de la part de ces gens, qui peut-être préfèrent aujourd’hui rester à l’écart », avance-t-il. 

La mise en place de nombreux programmes de requalification par Québec ces derniers mois permettra à bon nombre d’entre eux de se recycler dans des métiers en demande, espère le PDG. 

Automatisation

L’autre grand remède à la pénurie de main-d’œuvre passe par l’automatisation et la robotisation, souligne Alexandre Sieber, premier vice-président exécutif, financement corporatif chez IQ. Il cite l’exemple d’une société abitibienne du secteur minier, Plastiques G+, qui a récemment bénéficié de l’expertise du CRIQ, une branche d’IQ axée sur l’innovation. 

« Avant, en une semaine, ils étaient capables de faire 250 conduits, et ça prenait sept ressources, dit M. Sieber. Trois mois plus tard, une fois que la technologie a été rentrée, les 250 mêmes conduits, c’est une semaine, un employé. Les six autres ont été réaffectés dans des endroits où la société en avait besoin. » 

Quelque 28 % des projets financés par IQ dans la dernière année visaient à augmenter la productivité des entreprises, entre autres par l’automatisation. 

Deux chefs d’entreprise qui ont bénéficié récemment du soutien d’IQ font part de leurs difficultés à recruter de la main-d’œuvre.

IQ sur ses gardes avec la Chine

Investissement Québec est davantage sur ses gardes quand des sociétés chinoises se présentent pour travailler avec ses clients. Avec la multiplication des cas d’espionnage industriel, la société d’État redouble de précautions.

Investissement Québec (IQ) doit maintenant faire des vérifications « à un niveau accru » pour protéger la propriété intellectuelle de ses clients avant de s’engager avec des investisseurs chinois, selon Alexandre Sieber, premier vice-président principal, financement corporatif. 

C’est une responsabilité des entreprises, et on doit les accompagner là-dedans, leur donner notre opinion et peut-être certaines avenues, certaines solutions. Mais ça reste un risque. - Alexandre Sieber, premier vice-président principal, financement corporatif chez Investissement Québec

Même chose dans l’autre sens, quand les investissements ont lieu ici, indique Guy LeBlanc. « Pour les investissements chinois au Québec, c’est certain qu’il y a des discussions qui doivent avoir lieu avec le fédéral pour s’assurer que les autorisations seront données lorsqu’il est question de projets majeurs », explique le PDG d’IQ. 

Viser la transformation

Car l’intérêt des industriels chinois pour les investissements au Québec, lui, est resté intact. « Ils recherchent beaucoup nos ressources », dit le patron de la société d’État. Mais IQ, de son côté, se fera plus sélective, surtout dans la filière batterie lithium et graphite. « Tout ce qui était spodumène, que tu peux transformer en lithium… Les bateaux de spodumène qui partaient pour la Chine… Ça, c’est fini. » 

Il fait référence à North American Lithium en Abitibi. La mine était sous le contrôle de la société chinoise Jien International Investment Limited jusqu’à ce qu’elle se place sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies en 2019. 

IQ, plus important créancier de l’entreprise, a repris la société. Québec a annoncé le 27 mai une entente avec les australiennes Sayona Mining Limited et Piedmont Lithium pour la reprise des activités, moyennant un engagement à développer une filière pour transformer le spodumène au Québec. 

La société d’État adopte une approche semblable pour la relance de Nemaska Lithium. 

À l’Association minière du Québec, la PDG Josée Méthot comprend l’approche de la société d’État. 

Dans le cas du graphite et du lithium, c’est normal qu’on veuille transformer ici si on veut développer la filière batterie ici. - Josée Méthot, PDG de l’Association minière du Québec

Spécialiste du génie minier et professeur émérite à l’Université du Québec à Montréal, Michel Jébrak croit lui aussi que la société d’État « a bien raison » d’exiger de la transformation. « La stratégie chinoise est limpide, c’est de contrôler la transformation du lithium (ou du carbone, ou du cobalt…) en produits chimiques […]. Ensuite, une fois qu’elle contrôle cet approvisionnement (et donc le prix), elle monte en gamme, passant aux cathodes, puis aux cellules, aux batteries… et aux véhicules ! » 

Un défi

Le Québec aurait toutefois tort de sous-estimer le défi que la transformation représente. « Il faut produire au meilleur prix, sinon on se fera envahir par des produits chinois », dit Michel Jébrak. 

Dans le lithium, les industriels doivent aussi parvenir à produire un produit de très haute pureté, indique le professeur. Et ce, tout en limitant les dommages à l’environnement au Québec, où les normes sont bien plus sévères qu’en Chine.

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-06-17/investissement-quebec/des-milliards-pour-la-filiere-batterie.php

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Le 2021-06-10 à 12:16, Normand Hamel a dit :

Les résultats d’Investissement Québec sont « remarquables », s’est réjoui Eric Girard, le ministre des Finances et ministre de l’Économie et de l’Innovation. 

« C’est un signe que notre économie et nos entrepreneurs ont fait preuve de résilience et qu’ils pourront tirer profit de la relance en cours », a-t-il déclaré dans un communiqué.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-06-10/investissement-quebec-affiche-un-benefice-record-de-992-millions.php

(extrait de l'article cité)

Un facteur important ayant contribué à ces bons résultats est le même que celui qui a propulsé les performances des banques: une forte diminution des provisions pour pertes qui avaient été inscrites l'an dernier, quand les perspectives économiques étaient très sombres. On s'attendait à perdre beaucoup d'argent, ça ne s'est pas produit.  En d'autres mots, c'est une opération comptable, qui est toutefois parfaitement légitime.  

Pour mieux apprécier les performances des uns et des autres, je comparerais les résultats produits à la même date en 2019 et en 2021.

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il y a 23 minutes, Né entre les rapides a dit :

Un facteur important ayant contribué à ces bons résultats est le même que celui qui a propulsé les performances des banques: une forte diminution des provisions pour pertes qui avaient été inscrites l'an dernier, quand les perspectives économiques étaient très sombres.

J'ai l'impression que ce sera la même chose lors du prochain budget provincial au printemps 2022: plusieurs dépenses prévues n'auront pas été faites et il y aura par conséquent des surplus, ou du moins des pertes moins importantes.

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It looks like Quebecor/Videotron is looking to Freedom Mobile to expand to other parts of Canada. Only thing is the regulators will have to push Rogers to divest, that part of the purchase of Shaw.

Read more: https://www.bnnbloomberg.ca/quebecor-ceo-eyes-freedom-mobile-to-expand-outside-quebec-1.1618330

Time will tell.

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Le PIB du Québec en hausse

Le PIB du Québec a continué à reprendre du poil de la bête, l’hiver dernier, en étant porté par une hausse des investissements et une baisse des importations.

Le premier trimestre de 2021 s’est conclu avec une hausse de 1,4% du PIB réel aux prix du marché, a évalué l’Institut de la statistique dans un rapport dévoilé mercredi. Ce taux, égal à celui de l’ensemble du Canada, représente une croissance de l’économie de 5,9% en taux annualisé.

Ce faisant, le Québec a continué à reprendre le dessus, économiquement parlant, après la crise de la pandémie, et ce, malgré que les trois premiers mois de l’année se sont amorcés en pleine deuxième vague, en janvier, suivis du début de la troisième à la fin mars.

Après avoir enregistré des contractions de 3,1%, puis de 11,6% lors du premier et du second trimestre de 2020, l’économie est repartie à la hausse dans la Belle Province, avec des gains de 12,3% et 1,6% lors des troisième et quatrième trimestres. Cette hausse devrait se poursuivre alors que le déconfinement et la vaccination se poursuivent à bon train en Occident.

Cette croissance s’explique en bonne partie par un bond de 1% de la demande intérieure, elle-même portée par une hausse de 3,5% des investissements des entreprises au premier trimestre de 2021. Par contre, les dépenses des ménages, elles, ont légèrement fléchi de 0,2%, en raison d’une baisse des achats de biens durables.

Par ailleurs, les exportations de biens et services ont augmenté de 0,9%, une bonne posture renforcée par une baisse de 0,4% des importations. Le commerce interprovincial explique majoritairement cette amélioration sur le front commercial.

https://www.tvanouvelles.ca/2021/06/23/le-pib-du-quebec-en-hausse-1

 

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Le portrait des finances publiques du Québec s'embellit pour 2020-2021

La reprise économique « plus forte que prévu » au Québec et des dépenses plus faibles améliorent les prévisions budgétaires du gouvernement Legault pour la dernière année financière. Le déficit estimé est maintenant de 10 milliards de dollars en 2020-2021, a annoncé mercredi le ministre des Finances, Eric Girard.

Le déficit est donc moins élevé de 2 milliards de dollars par rapport à la précédente estimation de 12 milliards, dévoilée à la fin mai. Lors du dépôt du budget, en mars, le déficit prévu était de 15 milliards.

Dans un communiqué, le gouvernement affirme que les aides gouvernementales d’urgence lui ont permis de percevoir davantage d’impôt des sociétés en soutenant leurs bénéfices. De plus, la croissance vigoureuse des ventes au détail et des mises en chantier au premier trimestre de 2021 s’est reflétée favorablement sur les revenus provenant des taxes à la consommation, ajoute Québec.

Résultat : une augmentation de 1,4 % du PIB réel au premier trimestre 2021 par rapport au dernier trimestre de 2020, alors que le budget de mars dernier prévoyait plutôt un recul. Les revenus autonomes du gouvernement ont crû de 967 millions de dollars.

Québec ajoute que les dépenses de portefeuilles ont également diminué de 1,8 milliard de dollars, parce que les besoins sont moins importants que prévu. Le gouvernement rappelle avoir investi 13,4 milliards pour soutenir l’économie et le système de santé au cours de l’année.

Il faut se rappeler que cette année, les dépenses totales devaient être en hausse de 15 %, a indiqué le ministre Girard, en entrevue à Zone économie. Il y a eu des efforts extrêmement importants pour faire face à la pandémie, soutenir les Québécois... Donc, plus de dépenses projetées amènent la possibilité que l'on ait moins de dépenses réalisées. Théoriquement, le gouvernement du Québec a une moyenne annuelle de 2 milliards en dépenses non réalisées.

Le ministre Girard affirme également que les économistes du secteur privé prévoient une croissance d'environ 6 % de l'économie québécoise, soit plus d'un point de pourcentage au-delà des 4 % et des poussières indiqués dans le plus récent budget du gouvernement Legault.

Et si le détenteur des cordons de la bourse reconnaît que cette embellie pourrait effectivement avoir un impact positif sur le déficit budgétaire et le retour, à terme, au déficit zéro, il soutient qu' il faut faire attention : on parle de quatrième vague, de nécessité d'accélérer la vaccination. C'est tôt, dans le processus., Il affirme que le moment n'est pas encore venu de réviser les prévisions pour l'exercice financier 2021-2022.

Ce qui est vraiment important, c'est le déficit structurel, que nous avons estimé à 6,5 milliards; il va falloir réviser ce chiffre-là à l'automne. - Eric Girard, ministre des Finances du Québec

M. Girard a également réitéré que la sécurité sanitaire est nécessaire pour la croissance économique.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1804082/le-portrait-des-finances-publiques-du-quebec-sembellit-pour-2020-2021

Éric Girard.png

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L’évolution de Québec inc.

Québec inc. a largement évolué depuis la Révolution tranquille. Les entreprises se sont multipliées, et l’approche des entrepreneurs québécois n’est plus la même.

Richard Dufour - La Presse

« Quand j’étudiais à l’Université Laval au tournant des années 1970, il fallait se rendre à l’Université McGill le samedi pour voir les emplois offerts parce que les grands employeurs n’annonçaient pas dans les universités francophones. » 

Michel Nadeau n’a pas de difficulté à replonger dans ses souvenirs pour se rappeler à quel point les temps ont changé. 

« Le thème du rattrapage des francophones dans l’économie a été l’élément dominant dans ma vie et ma carrière », lance l’ex-directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques et ex-numéro deux de la Caisse de dépôt et placement du Québec. 

Éditorialiste et responsable des pages économiques du journal Le Devoir dans les années 1970 et 1980, il était bien placé pour saisir l’ampleur du défi à relever par les entrepreneurs québécois.

Quand j’étais au Devoir, la blague à Toronto était que le Québec finance des dépanneurs. Perrette et le pot au lait s’en vont en Bourse. Il y avait le plus grand mépris et dédain pour Couche-Tard. - Michel Nadeau, directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques

En matière de revenus, Alimentation Couche-Tard est aujourd’hui la plus importante entreprise au Canada, devant la Banque Royale et d’autres grandes organisations. Le chiffre d’affaires de Couche-Tard a dépassé les 54 milliards US durant l’exercice financier 2020. 

« L’état d’esprit a beaucoup évolué au fil des années et Québec inc. a changé », dit Chris Arsenault, associé fondateur chez iNovia, société montréalaise de capital de risque. « L’expression Québec inc. ne reflète plus ce qu’elle reflétait. 

« Auparavant, on avait besoin d’un Québec inc. pour se protéger. C’était une question de contrôle pour ne pas perdre le contrôle de nos entreprises. » 

Aujourd’hui, Québec inc., c’est l’ambition des entrepreneurs, ajoute Chris Arsenault. « Ils ont l’opportunité de bâtir des entreprises mondiales à partir d’ici. » 

Chris Arsenault ne pense pas à Cascades, Cogeco, CGI, etc. lorsqu’il pense à Québec inc. Il pense plutôt à Lightspeed, Hopper et AlayaCare. À des entreprises qui auraient pu être vendues à des investisseurs étrangers, mais qui ont décidé de poursuivre ici leur ascension avec des ambitions mondiales.

Apprendre à gérer

« Le défi de Québec inc. au début était d’être maîtres chez nous et de détenir nos propres leviers », dit le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc. 

« Il y a eu des efforts inouïs dans les années 1960 et 1970 pour permettre aux francophones d’apprendre à gérer, lance Michel Nadeau. On a géré Expo 67, les Jeux olympiques de 76, le métro de Montréal, etc. », dit-il. 

« À la fin des années 1950, le Québec était un des endroits où le taux d’analphabétisme était le plus élevé. Le système scolaire et les hôpitaux étaient contrôlés par les communautés religieuses. L’État était balbutiant. Duplessis ne voulait pas dépenser. Les Québécois ne géraient rien », ajoute Michel Nadeau. 

Les années 1960 ont mené à la création d’organismes comme la Caisse de dépôt et placement, la Société générale de financement et d’autres, parce qu’on voulait apprendre à gérer de grandes organisations et parce que les anglophones ne nous donnaient pas suffisamment de place pour le faire, soutient Michel Nadeau. 

La mise en place par Jacques Parizeau du régime d’épargne-actions, à la fin des années 1970, a renforcé plusieurs de nos fleurons et contribué à en créer des nouveaux, ajoute Michel Leblanc. 

C’était la rencontre entre les besoins de Québec inc. et la volonté politique de créer des champions québécois. Progressivement, Québec inc. est devenu fort de lui-même et a eu moins besoin de soutien gouvernemental pour avoir accès à du financement. - Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, à propos de la mise en place du régime d’épargne-actions

La Caisse de dépôt a ensuite joué un rôle plus important. « Parce que nos entreprises grandissaient, elles devenaient plus intéressantes pour la Caisse », dit Michel Leblanc. 

« On a appris à gérer, dit Michel Nadeau. Des entreprises publiques d’abord. Des coopératives ensuite. Et finalement, il y a eu des entreprises comme Bombardier. Oui, Bombardier a changé. Mais à un moment, c’était le troisième fabricant d’avions au monde et le deuxième fabricant de trains et de matériel ferroviaire avec Alstom », souligne-t-il. 

« On a aujourd’hui des firmes de génie-conseil qui se battent dans des marchés hyper concurrentiels. La moitié du show-business à Las Vegas est contrôlée par des firmes québécoises. On a réussi dans des milieux extrêmement compétitifs. Alors que nos amis de Toronto brassaient des affaires sur le marché canadien, on est allés au sud et on s’est battus dans plusieurs secteurs pour rattraper le temps perdu », affirme Michel Nadeau. 

Crédit aux entrepreneurs

Si, au Québec, il y a autant d’acteurs mondiaux comme CAE, WSP, SNC-Lavalin, Alimentation Couche-Tard, Bombardier et d’autres, le crédit revient aux entrepreneurs québécois, selon le professeur Karl Moore, de l’Université McGill. 

Une partie de l’explication, à son avis, vient du fait que pour espérer donner de l’expansion à une entreprise, travailler en anglais est nécessaire. « Les entrepreneurs francophones doivent travailler dans une langue seconde, dans une autre culture. Alors que les anglophones brassent des affaires au Canada et aux États-Unis sans devoir penser à le faire dans une autre culture, les Québécois doivent avoir une vision plus large du monde. Un Québécois doit immédiatement penser à une autre culture alors qu’un Ontarien n’a pas à le faire », dit-il.

Le professeur n’hésite pas à faire un lien avec la Révolution tranquille. « En raison de la situation qui prévalait avant les années 1960, les Québécois ont un sentiment de vouloir faire quelque chose de plus gros, ce qui leur donne plus de courage pour affronter le monde. » 

Pour Monique Leroux, ex-présidente du Mouvement Desjardins, Québec inc. n’est pas seulement de belles entreprises comme CGI, par exemple. 

Le Québec est fort bien positionné pour se projeter dans l’après-crise parce qu’on a un écosystème financier plus structuré que ce qu’on peut retrouver ailleurs au pays. - Monique Leroux, ex-présidente du Mouvement Desjardins

« Vous ne retrouvez pas ce même niveau de collaboration ailleurs au Canada. On a su développer un écosystème incluant le capital-risque, les caisses de retraite, etc. », précise-t-elle. 

« Quand on regarde une ville comme Montréal qui a trois institutions financières avec 400 milliards d’actifs, on réalise qu’on ne trouve pas ça à plusieurs endroits en Amérique du Nord », souligne Michel Nadeau, directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques. 

Une nouvelle catégorie

Au début, Québec inc., c’était une nouvelle catégorie de patrons, d’employeurs, de propriétaires francophones, dit Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. « Ces noms-là sont parfois aujourd’hui les pères de certaines personnes qu’on connaît bien : Rémi Marcoux, Pierre Péladeau, Hervé Pomerleau, Marcel Dutil, et même Paul Desmarais sr, qui était un Franco-Ontarien. » 

À ses yeux, ça représentait également une nouvelle catégorie de décideurs francophones qui créent des entreprises et deviennent de grands employeurs ayant des retombées sur l’avancement de toute une classe de travailleurs francophones, qui deviendront des gestionnaires et de hauts dirigeants d’entreprises. 

« Ça permet à la fin du XXe siècle de tirer vers le haut un paquet de compétences francophones qui n’avaient pas cette possibilité-là auparavant », dit Michel Leblanc. 

Au tournant des années 2000, Québec inc. changera pour devenir beaucoup plus international. « C’est Jean Coutu qui veut prendre de l’expansion aux États-Unis, CGI qui s’étend à l’international et la Banque Nationale qui veut sortir du Québec », raconte Michel Leblanc. 

« On a alors toute une nouvelle catégorie d’entrepreneurs du Québec qui contribuent à façonner une vision internationale de notre économie. Aujourd’hui, on a un Québec inc. renouvelé avec de jeunes entrepreneurs qui sont à la tête d’entreprises dans des secteurs où on n’était pas présents avant. »

Viser l’international

Dans bien des cas, dit-il, ce sont des gens qui sentent moins le besoin d’être visibles ici, mais qui voudraient percer à l’international. « On a des jeunes qui partent des entreprises et qui veulent aller rapidement à l’international. Ça ne veut pas dire qu’ils ne sont pas influents sur le territoire québécois, mais ce sont des gens plus axés vers la conquête de marchés et qui veulent s’assurer que les accords de libre-échange sont conclus, mais en même temps que notre propriété intellectuelle est protégée », poursuit Michel Leblanc. 

« Donc des gens aujourd’hui qui aident à définir des politiques publiques, qui aident à positionner des enjeux de société, qui sont dans des entreprises souvent plus petites, mais à la fine pointe. » 

Pour Michel Leblanc, un entrepreneur comme Éric Fournier, de Moment Factory, est quelqu’un qui en mène large quand vient le temps de réfléchir à l’innovation au Québec. « Même chose avec Louis Têtu, chez Coveo, à Québec, dans le domaine de l’intelligence artificielle. » 

Le prochain défi de Québec inc., selon lui, est de bien se positionner dans les nouveaux créneaux porteurs en nouvelles technologies. 

Des avantages fantastiques

Un des avantages fantastiques du Québec, selon Monique Leroux, est sa compétence dans les technologies propres. 

« On a l’immense avantage d’avoir Hydro-Québec pour bâtir l’écosystème le plus robuste au pays, voire en Amérique du Nord. On a aussi des ressources naturelles substantielles et une dimension technologie numérique distinctive avec l’intelligence artificielle, notamment. On a plusieurs pôles d’expertise et de leadership et des institutions qui prennent le volet ESG [environnement, social et de gouvernance] non pas comme une contrainte, mais comme un levier de développement. C’est la prochaine étape du prochain Québec inc. », dit Monique Leroux, ex-présidente du Mouvement Desjardins.

« On peut prendre le leadership et faire un pas en avant encore plus structurant pour le Québec. On a cette possibilité devant nous. Je suis très optimiste pour le futur », dit Monique Leroux. 

« En 1960, 70 % des patrons étaient anglophones au Québec. Aujourd’hui, 70 % des patrons sont francophones. On a réussi à changer la situation et à faire un rattrapage extraordinaire », dit Michel Nadeau, directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques. « On a pas mal réussi 60 ans plus tard. On a comblé le retard qu’on avait avec d’autres provinces canadiennes », dit-il. 

L’importance de la Révolution tranquille

Un autre volet important est celui de la Révolution tranquille et de l’éducation. « Vous ne pouvez pas vous poser comme un leader sans avoir avec vous une dimension humaine d’employés, de collaborateurs et d’entrepreneurs qui s’appuient sur un système d’éducation robuste », dit Monique Leroux. 

N’eût été la Révolution tranquille et les décisions ayant permis aux Québécois de bénéficier d’un système d’éducation accessible et de « très bonne qualité », Québec inc. ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui, croit-elle. « C’est une condition fondamentale pour appuyer la croissance de Québec inc. », dit Monique Leroux. « Sans cela, je sais que je n’aurais jamais pu faire le parcours que j’ai fait. » 

Québec inc. est aujourd’hui plus inclusif avec les immigrants et les anglophones, affirme le professeur Karl Moore. « L’ADN a changé », dit-il en faisant remarquer qu’il y a une meilleure cohésion dans le milieu des affaires au Québec que dans le reste du pays. 

On sent les gens plus unis ici. - Karl Moore, professeur agrégé à l’Université McGill

Un lien direct avec la société distincte, dit-il. 

« Par Québec inc., on voulait dire que tout le Québec se met ensemble. Tout le monde ensemble pour bâtir des grandes compagnies et des grandes organisations tant dans le secteur public, coopératif, communautaire que privé. C’est un succès exceptionnel qui mérite d’être raconté », dit Michel Nadeau. 

« Les jeunes doivent savoir que les entreprises québécoises qui rayonnent à l’étranger aujourd’hui, ce n’est pas quelque chose qui est arrivé tout seul. La génération des baby-boomers et les autres qui ont suivi se sont relevé les manches pour bâtir de grandes organisations. Les Québécois n’ont pas à rougir de leur place », affirme M. Nadeau.

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-06-25/entrepreneuriat/l-evolution-de-quebec-inc.php

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Rendement de 20,3 % pour le Fonds FTQ

PHOTO PAUL CHIASSON, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Une partie importante du rendement du Fonds FTQ provient de titres québécois cotés en Bourse qui ont gagné 44,5 % en cours d’exercice.

Le Fonds de solidarité FTQ affiche un profit de 2,9 milliards de dollars pour son exercice annuel terminé le 31 mai 2021. Le rendement annuel à l’actionnaire est de 20,3 %.

Publié le 30 juin 2021 à 9h14

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-06-30/rendement-de-20-3-pour-le-fonds-ftq.php

André Dubuc La Presse

La valeur de l’action passe de 49,11 $ à 53,21 $, un gain de 4,10 $ en six mois.

Les rendements composés annuels du Fonds (sans tenir compte des crédits d’impôt), en date du 31 mai 2021, sont de 20,3 % pour 1 an, 9,3 % pour 3 ans, 8,9 % pour 5 ans et 7,5 % pour 10 ans.

En plus des déductions REER habituelles, l’achat d’actions du Fonds FTQ donne droit à un crédit d’impôt de 30 %. Il compte 723 501 actionnaires. L’actif net s’élève à 17,2 milliards, investi dans plus de 3437 entreprises représentant 247 612 emplois.

À titre comparatif, l’autre fonds de travailleurs, Fondaction CSN, a obtenu un rendement annuel de 22,7 % au cours de la même période.

Une partie importante du rendement du Fonds FTQ provient de titres québécois cotés en Bourse qui ont gagné 44,5 % en cours d’exercice. Les marchés financiers ont en effet beaucoup progressé depuis le début de l’année financière du Fonds, le 1er juin 2020, un moment où l’économie québécoise se sortait à peine du grand confinement du printemps.

« Nous sommes bien sûr très contents d’avoir généré un excellent rendement pour nos épargnants. Mais au-delà de nos résultats financiers, ce dont nous sommes le plus fiers, c’est l’impact du Fonds partout au Québec. Parce que ce qui nous motive, en plus de stimuler l’épargne, c’est d’investir dans des entreprises qui dynamisent nos régions, qui renforcent nos communautés. Des entreprises qui font avancer le Québec vers une économie plus innovante, plus verte, plus durable », a déclaré Janie C. Béïque, présidente et cheffe de la direction du Fonds de solidarité FTQ, dans un communiqué

Au cours de l’exercice, le Fonds a investi 1,1 milliard de dollars dans l’économie du Québec.

Le Fonds a notamment investi dans AddÉnergie, opérateur de réseau de recharge pour véhicules électriques. AddÉnergie pourra accélérer sa stratégie de croissance et d’expansion de son réseau nord-américain de recharge de véhicules électriques.

Autre initiative, un regroupement d’investisseurs gouvernementaux et privés ont commis 151 millions de dollars en capital patient, dont 30 millions en provenance du Fonds immobilier de solidarité FTQ pour la construction, l’acquisition et la rénovation de 1500 logements abordables.

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Le beau risque du Québec inc.

Au cours des 15 mois allant du début janvier 2020 à la fin mars 2021, c’est Investissement Québec qui s’est avéré le plus actif dans le marché du capital de risque au Québec.

Michel Girard - Le Journal de Montréal

Le bras financier du ministère de l’Économie et de l’Innovation a investi 429 millions de dollars dans le cadre de 26 transactions effectuées en pleine pandémie de COVID-19. C’est deux fois plus ou presque que ses principaux concurrents dans le capital de risque, soit Desjardins Capital, Fonds FTQ, Inovia Capital, la Caisse de dépôt et placement. 

Selon les données compilées par Réseau Capital et CVCA, Investissement Québec s’est également montré très actif dans le marché québécois du capital de développement en effectuant 35 transactions pour un investissement global de 3,4 milliards de dollars lors de cette période échelonnée de janvier 2020 à mars 2021.

À ce chapitre, Investissement Québec n’a été devancé que par la Caisse de dépôt et placement du Québec qui a investi 3,8 milliards $ par l’entremise de 19 transactions financières.

PLUS QUE LES FONDS DE TRAVAILLEURS

Investissement Québec dame ainsi le pion non seulement aux deux fonds de travailleurs FTQ et CSN, mais aussi aux autres gros investisseurs dans le capital de développement.

Avec un tel niveau élevé de transactions, le PDG d’Investissement Québec, Guy LeBlanc, et son équipe veulent répondre au nouveau mandat d’investisseur-clé dans les entreprises québécoises que le gouvernement Legault, à l’instigation de l’ex-ministre Pierre Fitzgibbon, leur a donné. 

PAYANT... LE RISQUE

Chose certaine, à la lumière des résultats qu’Investissement Québec a obtenus au cours du dernier exercice financier 2020-21, le « nouveau mandat » a rapporté un rendement très élevé, soit 25,1 %.

Investissement Québec a bouclé l’année de la pandémie du coronavirus avec un bénéfice net de près de 1 milliard de dollars. Un profit record de tous les temps que le PDG Guy LeBlanc décompose comme suit : 200 millions $ avec le financement (prêts et garanties de prêts) ; 450 millions $ avec les participations (équité et quasi-équité) ; 350 millions $ avec le capital de risque et les fonds d’investissement.

Bien que la performance de 25,1 % d’Investissement Québec est en soi remarquable, il faut dire qu’elle s’inscrit dans une période florissante tant pour les sociétés inscrites en Bourse que pour celles du secteur privé.

GROS RENDEMENT POUR TOUS

C’est ce qui explique d’ailleurs pourquoi les deux fonds de travailleurs, le Fonds de solidarité FTQ et Fondaction de la CSN, ont également rapporté de solides performances lors de leur dernier exercice financier terminé le 31 mai dernier. Le rendement annuel du Fonds de solidarité FTQ est de 20,3 %, et celui de Fondaction de la CSN a atteint les 22,7 %.

Du jamais-vu dans ces deux cas, tout comme pour Investissement Québec. 

Le gouvernement Legault a décidé de faire d’Investissement Québec un joueur majeur dans le capital de risque et le capital de développement au Québec.

Reste à souhaiter que l’attrayante rémunération dont bénéficie le personnel d’Investissement Québec et les généreux bonis (8,7 millions $) accordés en 2020-21 permettront au Québec de tirer largement profit des placements à risques qu’ils font au nom des Québécois.

https://www.journaldemontreal.com/2021/07/05/le-beau-risque-du-quebec-inc

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