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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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Il faut une refonte de la fiscalité au Québec. On paie beaucoup trop pour des services mal gérés, la santé étant le meilleur exemple. 

Le gouvernement Legault a du pain sur la planche pour rendre la fiscalité plus acceptable et raisonnable ! On nous ponctionne et on nous écoeure, et l'offre de services n'est souvent tout simplement pas au rendez-vous !

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il y a 28 minutes, Ousb a dit :

Pour moi qui vient de commencer ma carrière et qui suis célibataire sans enfants je confirme 100%. On se fait taper comme pas possible. Quelqu’un qui fait admettons 45k se retrouve avec 33k a peine.

Encore là ça dépend du salaire. Ma conjointe et moi avons 2 enfants en très bas âge et un revenu familial d’environ 210 000$ par année. Sur papier c’est beaucoup, mais nous ne recevons presque rien du gouvernement puisque nos salaires sont considérés élevés. Nous payons 60$ par jour par enfant pour la garderie au privé car nous n’avons pas de place en CPE. Au final, les enfants ça coûte très cher et les salaires élevés, ça donne des impôts élevés. 

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il y a une heure, mont royal a dit :

I don’t understand the assumption that newcomers to Quebec have no ´attachement particulier’ for Québec. They actually come here by choice, unlike those born here. Nor should we presume that their choice  is entirely predicated upon how much money they take home after taxes.

Perhaps you underrate the attraction of the Quebec lifestyle, the relative lack of social and economic disparity, the open hospitality of Quebecers or the strong sense of community...just to mention a few of the reasons why they choose Quebec as their new home. 

 

This is a very good point but which is very hard for us, quebecois, to measure. There's a lot of reasons why some people chooses to emigrate to Quebec and the taxes that we pay is surely not one of them. But despite that, many people enjoy the lifestyle here and presumably develop an attachment of some kind towards Quebec that we under estimate. Of course, like in other places, some people are only in for the money, for the profits, therefor they will easily depart from Quebec when realizing that other jurisdiction pay a lot less taxes. And this is true for some quebecois as for some foreigners.

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Où gagne-t-on le plus ?

J’ai toujours aimé comparer les revenus des Québécois à ceux des autres. Ils indiquent, en quelque sorte, la position relative du Québec sur l’échelle de la richesse — ou de la pauvreté — et donnent une idée de notre évolution à ce chapitre.

Francis Vailles - La Presse

Statistique Canada a justement publié, le 11 mars, les données sur les salaires et traitements déclarés par les Canadiens sur leur déclaration de revenus en 2019. On y trouve, en plus des salaires, le total des revenus des particuliers, y compris les transferts gouvernementaux, les intérêts et dividendes et les revenus venant des régimes de retraite. 

Aspect intéressant, les revenus sont notamment publiés par grandes villes (154 dans les 10 provinces), si bien qu’on peut faire un genre de palmarès canadien des revenus des particuliers, en se basant sur le revenu médian.

Après analyse, je dois vous dire qu’on y trouve de très bonnes nouvelles pour le Québec, mais aussi des nouvelles moins réjouissantes. Voyons voir. 

D’abord, les données de Statistique Canada confirment que le Québec a connu, en 2019, une très bonne performance économique, en comparaison des autres provinces. Ainsi, le revenu total médian des particuliers au Québec a progressé de 4,1 % en 2019, au premier rang canadien, et loin devant la moyenne (2,8 %). 

Ce revenu total médian, qui sépare en deux la distribution des revenus, a été de 45 080 $ en 2019 au Québec. 

Le Québec compte 10 villes pour cette forte croissance parmi les 25 premières au Canada, alors que l’Ontario et l’Alberta n’en comptent chacun qu’une seule, ce qui est un bon reflet du contexte économique difficile qu’on y trouve. La Colombie-Britannique est aussi bien classée, avec 5. 

La croissance des revenus s’est fait sentir à peu près partout au Québec. Parmi les 15 villes du Québec, on trouve Sept-Îles (+ 10,1 %), Matane (+ 5 %), Val-d’Or (+ 5 %), Saguenay (+ 4,7 %) et Trois-Rivières (+ 4,4 %). Dans le reste du Canada, deux villes de Colombie-Britannique figurent dans les cinq premières au Canada pour la hausse, dont Prince Rupert (+ 7 %).

Maintenant, c’est bien beau, la hausse, me direz-vous, mais qu’en est-il des revenus à proprement parler ? C’est là que ça se gâte nettement pour le Québec. 

Ainsi, le Québec compte seulement 2 des 25 premières villes canadiennes pour le revenu total médian, et encore, l’une des deux est ce que Statistique Canada appelle la partie Québec d’Ottawa-Gatineau, au 14e rang (52 908 $), et l’autre est au 20e rang, soit Sept-Îles (52 550 $). Pas fort. 

En comparaison, l’Alberta compte 10 des 25 premières villes et l’Ontario, 7. 

La ville canadienne au sommet ? Wood Buffalo, à 86 370 $, une municipalité de l’Alberta située à une cinquantaine de kilomètres de Fort McMurray, où se trouve la plus grande réserve de sables bitumineux au monde. 

Visiblement, le pétrole va mal, ce que reflète la faible croissance de revenus des particuliers albertains, mais les salaires sont encore fort intéressants, bien davantage qu’au Québec. Un petit impôt et une petite taxe de vente régleraient les problèmes du premier ministre Jason Kenney, mais c’est connu, les taxes sont considérées comme aussi dangereuses que la COVID-19 en Alberta.

Pour voir davantage de villes du Québec, malheureusement, il faut faire le classement inverse et dresser la liste de celles qui figurent parmi les 25 dernières de 154 villes pour le revenu. Et alors, on constate que 10 des 25 pires sont au Québec, contre 11 pour les provinces atlantiques, 2 pour l’Ontario et aucune pour l’Alberta. 

Parmi les villes du Québec figurent Lachute, au 2e rang canadien des plus petits revenus médians (37 360 $), Cowansville (9e, à 38 810 $), Thetford Mines (14eà 39 670 $), Shawinigan (16e, à 39 550 $) et, étonnamment, la dynamique Drummondville (23e, 40 610 $). 

Tout de même, permettez-moi de terminer sur une note moins sombre. Avec la croissance de ses revenus en 2019, le Québec est maintenant au 5e rang canadien des revenus médians parmi les 10 provinces. 

L’écart des revenus médians des particuliers du Québec (45 080 $) est de 4 % avec la Colombie-Britannique et de 6 % avec l’Ontario, les deux provinces qui nous ressemblent le plus par la structure industrielle.

Ce portrait nous donne une idée du travail à faire au Québec. Certaines régions sont, de toute évidence, plus pauvres et il faut trouver des façons d’améliorer cette situation. 

Au moins, le Québec progresse dans le bon sens, sachant que nous avons connu en 2020, pour la troisième année de suite, une meilleure performance économique que la moyenne canadienne, ce qui défie toutes les prévisions. 

Go, go, go, on lâche pas, gang !

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-03-15/ou-gagne-t-on-le-plus.php

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https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/210311/dq210311c-fra.htm

La présente diffusion fournit des données sur les salaires, traitements et commissions de toutes sources reçus tout au long de l'année pour de l'emploi rémunéré, tels qu'ils sont déclarés dans les déclarations de revenus et de prestations T1. Les données de cette diffusion ont été produites à l'aide de la version préliminaire du Fichier des familles T1 (FFT1), qui est fondée sur une version antérieure du fichier T1 reçu par Statistique Canada de l'Agence du revenu du Canada.

Quote

L’écart des revenus médians des particuliers du Québec (45 080 $) est de 4 % avec la Colombie-Britannique et de 6 % avec l’Ontario, les deux provinces qui nous ressemblent le plus par la structure industrielle.

Comme c'est le revenu avant taxe, l'écart est plus grande. Aux revenus médians a salaire égale, on parle de $3000+ de plus dans les poches des particulier de l’Ontario.

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Legault veut des meilleurs salaires pour augmenter la moyenne par capita. Si on était au niveau de l'Ontario on aurait 10 milliards $ de plus en revenu.

Un revenu médian de 40k$ à Drummondville est l'équivalent d'un revenu médian de 80k$ dans le core du Grand Montréal. Sur Centris, avec 400k$ à Drummondville, on commence à la page 7 et demi de 9 pages au total. À Victo il ya seulement 14 maisons de plus de 400k$ sur 104 à vendre. Finalement à Laval on atteint le 400k$ à la page 19 de 51 pages de ventes. Il y a un clivage incroyable dans le pouvoir d'achat qui va plus loin que seulement le salaire médian.

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Il y a 2 heures, Normand Hamel a dit :

Où gagne-t-on le plus ?

J’ai toujours aimé comparer les revenus des Québécois à ceux des autres. Ils indiquent, en quelque sorte, la position relative du Québec sur l’échelle de la richesse — ou de la pauvreté — et donnent une idée de notre évolution à ce chapitre.

Francis Vailles - La Presse

Statistique Canada a justement publié, le 11 mars, les données sur les salaires et traitements déclarés par les Canadiens sur leur déclaration de revenus en 2019. On y trouve, en plus des salaires, le total des revenus des particuliers, y compris les transferts gouvernementaux, les intérêts et dividendes et les revenus venant des régimes de retraite. 

Aspect intéressant, les revenus sont notamment publiés par grandes villes (154 dans les 10 provinces), si bien qu’on peut faire un genre de palmarès canadien des revenus des particuliers, en se basant sur le revenu médian.

Après analyse, je dois vous dire qu’on y trouve de très bonnes nouvelles pour le Québec, mais aussi des nouvelles moins réjouissantes. Voyons voir. 

D’abord, les données de Statistique Canada confirment que le Québec a connu, en 2019, une très bonne performance économique, en comparaison des autres provinces. Ainsi, le revenu total médian des particuliers au Québec a progressé de 4,1 % en 2019, au premier rang canadien, et loin devant la moyenne (2,8 %). 

Ce revenu total médian, qui sépare en deux la distribution des revenus, a été de 45 080 $ en 2019 au Québec. 

Le Québec compte 10 villes pour cette forte croissance parmi les 25 premières au Canada, alors que l’Ontario et l’Alberta n’en comptent chacun qu’une seule, ce qui est un bon reflet du contexte économique difficile qu’on y trouve. La Colombie-Britannique est aussi bien classée, avec 5. 

La croissance des revenus s’est fait sentir à peu près partout au Québec. Parmi les 15 villes du Québec, on trouve Sept-Îles (+ 10,1 %), Matane (+ 5 %), Val-d’Or (+ 5 %), Saguenay (+ 4,7 %) et Trois-Rivières (+ 4,4 %). Dans le reste du Canada, deux villes de Colombie-Britannique figurent dans les cinq premières au Canada pour la hausse, dont Prince Rupert (+ 7 %).

Maintenant, c’est bien beau, la hausse, me direz-vous, mais qu’en est-il des revenus à proprement parler ? C’est là que ça se gâte nettement pour le Québec. 

Ainsi, le Québec compte seulement 2 des 25 premières villes canadiennes pour le revenu total médian, et encore, l’une des deux est ce que Statistique Canada appelle la partie Québec d’Ottawa-Gatineau, au 14e rang (52 908 $), et l’autre est au 20e rang, soit Sept-Îles (52 550 $). Pas fort. 

En comparaison, l’Alberta compte 10 des 25 premières villes et l’Ontario, 7. 

La ville canadienne au sommet ? Wood Buffalo, à 86 370 $, une municipalité de l’Alberta située à une cinquantaine de kilomètres de Fort McMurray, où se trouve la plus grande réserve de sables bitumineux au monde. 

Visiblement, le pétrole va mal, ce que reflète la faible croissance de revenus des particuliers albertains, mais les salaires sont encore fort intéressants, bien davantage qu’au Québec. Un petit impôt et une petite taxe de vente régleraient les problèmes du premier ministre Jason Kenney, mais c’est connu, les taxes sont considérées comme aussi dangereuses que la COVID-19 en Alberta.

Pour voir davantage de villes du Québec, malheureusement, il faut faire le classement inverse et dresser la liste de celles qui figurent parmi les 25 dernières de 154 villes pour le revenu. Et alors, on constate que 10 des 25 pires sont au Québec, contre 11 pour les provinces atlantiques, 2 pour l’Ontario et aucune pour l’Alberta. 

Parmi les villes du Québec figurent Lachute, au 2e rang canadien des plus petits revenus médians (37 360 $), Cowansville (9e, à 38 810 $), Thetford Mines (14eà 39 670 $), Shawinigan (16e, à 39 550 $) et, étonnamment, la dynamique Drummondville (23e, 40 610 $). 

Tout de même, permettez-moi de terminer sur une note moins sombre. Avec la croissance de ses revenus en 2019, le Québec est maintenant au 5e rang canadien des revenus médians parmi les 10 provinces. 

L’écart des revenus médians des particuliers du Québec (45 080 $) est de 4 % avec la Colombie-Britannique et de 6 % avec l’Ontario, les deux provinces qui nous ressemblent le plus par la structure industrielle.

Ce portrait nous donne une idée du travail à faire au Québec. Certaines régions sont, de toute évidence, plus pauvres et il faut trouver des façons d’améliorer cette situation. 

Au moins, le Québec progresse dans le bon sens, sachant que nous avons connu en 2020, pour la troisième année de suite, une meilleure performance économique que la moyenne canadienne, ce qui défie toutes les prévisions. 

Go, go, go, on lâche pas, gang !

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-03-15/ou-gagne-t-on-le-plus.php

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Le Québec est 5e, entendu. L'écart avec l'Ontario, la province avec laquelle on se compare toujours, n'est pas catastrophique, loin de là. Il faudrait prendre en compte dans le calcul certaines variables, comme le prix de l'immobilier, le coût du logement et de l'énergie (électricité), par exemple.

Quoi qu'il en soit, il est tout à fait possible pour le Québec d'ici 5 à 7 ans de rattraper son retard sur l'Ontario. C'est tout à fait jouable à mon avis, et d'être dans la moyenne canadienne.

Être sous la moyenne canadienne, en passant, ne signifie pas que le Québec est globalement plus pauvre. Il faut toujours tenir compte pour le revenu médian des variables. Toujours !

 

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