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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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Il y a 13 heures, Charlemagne a dit :

Pas faux, on se croirait dans la situation des entreprises de réseaux électriques avant la nationalisation. C'est décourageant de parler de service internet quand je discute avec des Français ou pas mal n'importe qui vivant ailleurs qu'au Canada.

A noter aussi que Bell, parmi toutes les autres entreprises dans le domaine des télécommunications, est celle qui fait l'objet du plus grand nombre de plaintes de la part de sa clientèle auprès du CRTC  (gouv. fédéral) :mad:

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https://montreal.ctvnews.ca/reopening-the-economy-boosted-quebec-exports-in-historic-fashion-in-may-1.5023951

The gradual reopening of the Quebec economy after the forced pause caused by the COVID-19 pandemic fuelled a May recovery of Quebec exports after an April plunge. It is being described as "historic" by the Quebec institute of statistics (ISQ).

The increase was 4.8 per cent, seasonally adjusted and in constant dollars, according to ISQ figures released Tuesday. In comparison, there was an 18 per cent drop in April, when activities in several sectors of the economy deemed non-essential were disrupted.

The numbers are higher than the Canadian average, where the monthly change in exports was 0.8 per cent, following the 19 per cent drop in April.

Quebec saw its imports fall 4 per cent, which was the fourth consecutive monthly decline.

In May, Quebec exports picked up thanks to the performance of categories such as airlines (+58.9).

However, since the start of the year, exports have declined 6.9 per cent compared to the same period last year, the ISQ pointed out. The drop was 21.7 per cent on the import side.

This report by The Canadian Press was first published July 14, 2020.

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Le Québec sur le point de connaître le meilleur rebond au pays

Après avoir touché le fond du baril en avril, l’économie du Québec semble en voie de connaître un rebond plus prononcé que la moyenne canadienne, selon les prévisions provisoires de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

L’agence table sur une augmentation mensuelle de l’ordre de 7 % du produit intérieur brut réel (PIB) — ajusté à l’inflation — en mai, une performance bien au-delà de la hausse de 3 % à l’échelle nationale sur laquelle tablait Statistique Canada à la fin juin.

« On a confiné davantage au Québec par rapport à la moyenne canadienne, a observé l’économiste principal au Mouvement Desjardins Benoit Durocher, au cours d’un entretien téléphonique. Cela implique que le rebond sera plus important ici que dans le reste du pays. »

Après un recul de 9,6 % du PIB au mois de mars, la contraction a été de l’ordre de 14,8 % en avril, alors que l’économie québécoise était sur pause, ce qui a entraîné la fermeture de tous les secteurs jugés non essentiels. À l’échelle du pays, le déclin était de 11,6 %.

L’ISQ n’a toutefois pas voulu fournir plus de détails sur son estimation provisoire.

Néanmoins, les données publiées mardi par Statistique Canada sur les ventes au détail en mai, qui ont augmenté à 41,8 milliards, semblent donner raison à M. Durocher. Si le gain a été de 18,7 % à l’échelle nationale, c’est au Québec que la hausse a été la plus forte, alors que les ventes des détaillants ont bondi de 33,3 %, pour atteindre 9,1 milliards.

L’agence statistique fédérale table même sur une progression de 24,5 % des ventes au détail en juin au Canada.

« Le déconfinement a été très graduel, a souligné M. Durocher, qui anticipe également une bonne performance du PIB québécois en juin. Il faudra un certain temps pour récupérer les baisses (de mars et avril). Il est normal que la récupération s’échelonne sur quelques mois. »

L’économiste principal chez Desjardins anticipe un ralentissement du rythme de croissance de l’activité économique au fur et à mesure que l’on avancera dans la phase de récupération. Le groupe coopératif financier table sur un recul de 6,6 % du PIB réel cette année, par rapport à un déclin de 5,9 % au Canada.

En avril, la performance du PIB est largement attribuable à la « baisse historique » mensuelle de 25,1 % enregistrée dans les industries productrices de biens, a expliqué l’ISQ. L’agence a évoqué les reculs observés dans les secteurs de la construction (-54,4 %) et de la fabrication (-20,3 %).

« La construction a fait une grosse différence », a indiqué M. Durocher, en rappelant que ce secteur n’avait pas échappé aux mesures de confinement au Québec, alors qu’il était jugé comme essentiel pratiquement partout ailleurs au pays.

En ce qui a trait aux services, le repli a été de 10,9 % en avril, notamment en raison des reculs affichés dans les secteurs de l’hébergement et des services de restauration (-47,9 %), du commerce de détail (-24,9 %) et des services de transport et d’entreposage (-28,5 %).

Au terme des quatre premiers mois de l’année, le PIB du Québec était de 6,4 % inférieur à celui de la même période en 2019.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-07-21/le-quebec-sur-le-point-de-connaitre-le-meilleur-rebond-au-pays.php

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  • 1 mois plus tard...

L’économie du Québec redémarre

Plus sévèrement confinée, l’économie du Québec a rebondi plus rapidement que celle du Canada en mai, selon l’Institut de la statistique.

Hélène Baril - La Presse

Le Produit intérieur brut du Québec a crû de 10,4 % en mai, un rebond deux fois plus important que celui de 4,5 % enregistré au Canada pour le même mois. Cette progression record fait suite à une dégringolade beaucoup plus importante de l’économie au Québec en mars et en avril en raison d’un confinement plus sévère.

La hausse record du PIB en mai arrive aussi après une baisse record de 14,8 % en avril, un recul plus marqué que celui du Canada pour le même mois (-11,7 %).

L’économie du Québec a donc redémarré, mais reste son PIB est encore inférieur de 15 % à ce qu’il était en février, avant la pandémie. Le rythme de la reprise devrait ralentir, souligne l’économiste de Desjardins, Hélène Bégin. « L’estimation préliminaire de juin indique que la récupération sera moins rapide par la suite, a-t-elle commenté. L’économie est sur la bonne voie, mais les risques d’une deuxième vague de cas de COVID-19 alimentent encore les incertitudes ».

L’Institut de la statistique prévoit une progression de 5 % de l’économie québécoise en juin, un rythme deux fois moins rapide. Si ça se confirme, ça signifierait un recul de 43,2 % en rythme annualisé pour le deuxième trimestre de 2020. « Il s’agirait évidemment là de la pire contraction trimestrielle rapportée à ce jour dans la province », notent les économistes de la Banque Nationale, Jocelyn Paquet et Kyle Dahms.

Le rebond de l’économie québécoise en mai a été mené par l’industrie de la construction et le commerce de gros et de détail, qui ont pu reprendre leurs activités à peu près normalement. Le secteur de l’hébergement et de la restauration a connu un rebond important en mai, mais il demeure encore le plus touché par la crise. Les autres principales victimes sont le secteur des arts et des loisirs ainsi que le transport, dont le niveau d’activité reste encore très loin de ce qu’il était en février.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-08-26/l-economie-du-quebec-redemarre.php

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  • 3 semaines plus tard...

La longueuilloise Innergex décroche deux contrats à Hawaii

PHOTO JOAN SULLIVAN, FOURNIE PAR INNERGEX

Le parc solaire Stardale, en Ontario, a marqué l’arrivée d’Innergex dans l’énergie solaire en 2012.

Le soleil d’Hawaii est décidément profitable à Innergex. Après avoir remporté deux appels d’offres de l’État américain en 2018, l’entreprise longueuilloise a annoncé jeudi avoir signé deux autres contrats pour le stockage de l’énergie provenant de deux futurs parcs éoliens totalisant 35 mégawatts.

Publié le 18 septembre 2020 à 8h00

https://www.lapresse.ca/affaires/2020-09-18/la-longueuilloise-innergex-decroche-deux-contrats-a-hawaii.php

Karim Benessaieh
La Presse

Le contrat, d’une somme globale qui n’a pas été dévoilée, est d’une durée de 25 ans. Innergex, dont Hydro-Québec est devenue le principal actionnaire à 20 % en février dernier, sera responsable du stockage dans des batteries de l’électricité produite par le projet solaire Barbers Points, dans l’île d’Oahu, et de Kahana, dans l’île de Maui. La mise en service est prévue en 2023. Innergex devra fournir les infrastructures pour emmagasiner quatre heures de production quotidienne de ces deux centrales, soit une capacité de stockage totale de 140 MWh.

En comparaison des gigantesques projets d’Hydro-Québec – La Romaine à elle seule peut produire 1550 MW, soit 44 fois plus –, ces projets sont modestes, reconnaît Michel Letellier, PDG d’Innergex. « Mais pour les projets de stockage solaires, ce n’est pas si petit. Tesla a annoncé 100 MW en Australie il y a deux ans, et c’était un des plus gros projets du monde. »

PHOTO ANDREW MONIA, FOURNIE PAR INNERGEX

Michel Letellier, PDG d’Innergex

Remplacer les barrages

Le principal intérêt du contrat hawaiien est la percée technologique et l’engagement à long terme sur 25 ans, estime-t-il. « Il y a beaucoup à apprendre avec notre client, Hawaiian Electric Company, qui a un plan agressif pour se débarrasser de tout ce qui est énergie fossile. Les applications les plus faciles sont faites au début, mais ça va devenir de plus en plus compliqué du fait que ce sont des îles. Il faut trouver des façons de stocker l’énergie, et Hawaii peut devenir un bel exemple. »

Les deux contrats annoncés sont soumis à l’approbation de la Public Utilities Commission d’Hawaii. Lourdement tributaire d’énergies fossiles pour la production d’électricité, le pétrole et le charbon représentant 83 % des sources utilisées, Hawaii entend miser à 100 % sur des énergies renouvelables d’ici 2045.

Innergex se trouve maintenant associée depuis 2018 à quatre projets de la Hawaiian Electric Company, l’équivalent local d’Hydro-Québec. Il y a deux ans, l’entreprise longueuilloise avait été retenue pour le stockage de l’énergie de deux parcs solaires, dans les îles d’Hawaii et de Maui, totalisant 45 MW. La mise en service de ces projets est prévue en 2022.

Le Québec, note le PDG d’Innergex, est particulièrement choyé de pouvoir compter sur l’hydroélectricité, dont les réservoirs constituent à leur façon des batteries naturelles.

« Pour des endroits comme Hawaii qui n’ont pas de grands barrages, il faut trouver des façons de stocker l’énergie produite le jour pour l’utiliser le soir et la nuit. C’est un secteur d’avenir très porteur. Ce sont des projets qui vont nous permettre d’avoir une bonne feuille de route quand on va vouloir s’installer à d’autres endroits. »

INFOGRAPHIE LA PRESSE

Cette entreprise de 410 employés, fondée à Longueuil en 1990, est spécialisée dans le développement, l’acquisition et l’exploitation de dizaines de centrales – hydroélectriques, éoliennes, solaires et stockage – produisant de l’énergie renouvelable. Elle est présente au Canada, aux États-Unis, en France et au Chili et gère 75 installations totalisant une production nette de 2742 MW. En début d’année, Hydro-Québec a investi 661 millions pour obtenir 19,9 % du capital-actions du producteur privé d’énergie, à 19,08 $ l’action. Le cours en date de jeudi était de 22,64 $.

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Les Québécois sont les moins tarifés au Canada

Il y a les impôts. Il y a les taxes. Mais il y a aussi les tarifs, ces mal-aimés des recettes gouvernementales.

Francis Vailles - La Presse

Quoi de plus frustrant que de devoir payer pour avoir un service, comme l’entrée dans un parc national, pour le service de garde ou même, selon les ex-carrés rouges, pour étudier à l’université ? Tout devrait être gratuit, non ? 

Pas vraiment, si vous voulez mon avis. Et la question devient pertinente en cette nouvelle ère de déficit, alors que les gouvernements gratteront les fonds de tiroirs pour boucler leurs budgets. 

Le ministère des Finances du Québec vient de publier son rapport sur le financement des services publics et la tarification. On y apprend bien des choses, mais notamment que le Québec est la province qui impose le moins de tarifs à ses citoyens, toutes proportions gardées.

Autre aspect intéressant : le rapport nous indique quelle part du coût des services est payée par les usagers et encore, qui sont les plus grands contributeurs finaux : les particuliers ou les entreprises ?

Premier élément, donc : le faible niveau relatif des tarifs au Québec. Selon les plus récentes données disponibles (2018), les tarifs imposés aux Québécois s’élèvent à 1282 $ par habitant. Il s’agit d’un niveau comparable au Manitoba, mais beaucoup plus bas que dans les autres provinces. 

Dans le reste du Canada, les tarifs s’élèvent plutôt à 1706 $, soit 424 $ (ou 33 %) de plus qu’au Québec. Le plus grand écart est avec l’Alberta (690 $ de plus), suivi de Terre-Neuve-et-Labrador (591 $). L’écart avec l’Ontario, encore une fois favorable au Québec, est de 338 $ par habitant.

La comparaison du ministère des Finances vient de données de Statistique Canada. L’exercice est imparfait, car il exclut les régimes d’assurance (pour l’auto, les médicaments, etc.), de même que les redevances (pétrolières, entre autres). 

Tout de même, il serait difficilement justifiable d’inclure les primes publiques d’assurance auto si on ne compare pas avec les primes des régimes privés dans le reste du Canada, souvent bien plus chères. La comparaison deviendrait alors presque impossible. 

Globalement, les données de Statistique Canada englobent 10,8 milliards de dollars de revenus de tarification au Québec en 2018. Dans son rapport, le ministère des Finances, quand il inclut aussi les assurances, fait gonfler ce montant à 19 milliards pour l’exercice financier 2018-2019, le plus récent disponible pour ces données. 

Au Québec, c’est l’éducation qui fait la différence avec le reste du Canada, essentiellement. Ainsi, quand on retranche l’éducation de la comparaison pancanadienne, l’écart est encore favorable au Québec, mais il passe de 424 $ à 102 $ par habitant.

Comme chacun sait, au Québec, les cégeps sont gratuits, ou presque, et les universités coûtent très peu aux étudiants. De fait, les cégépiens assument 10,5 % du financement des cégeps (stationnement, étudiants étrangers, photocopies, etc.), contre 30,9 % à l’université. 

Pour l’école primaire-secondaire, la part des usagers – les parents – s’élève à 7,1 % du financement total (services de garde, transport scolaire, etc.). 

Pour l’ensemble du réseau de l’éducation, la part assumée par les usagers est de 13,4 %. Cette part est moindre que celle pour le réseau de la santé (4,9 %), calcule le Ministère. Et, surtout, bien moindre que la part de près de 50 % assumée par les usagers pour les divers régimes d’assurance ou pour les services des organismes et fonds spéciaux (permis de conduire, parcs nationaux, etc.).

Ces tarifs, cela dit, ne sont pas entièrement payés par les particuliers. Une grande partie (31 %) est aussi versée par les entreprises privées et les entités publiques de tout type (10 %).

Le gouvernement utilise diverses méthodes pour indexer annuellement les divers tarifs, selon leur nature, comme l’indice des prix à la consommation (IPC). Le rapport précise cependant qu’un peu plus des deux tiers des revenus de tarification sont fixés selon un autre mécanisme, « comme ceux déterminés selon le prix du marché ou de façon à récupérer les coûts de prestation des services ». 

Au bout du compte, ai-je pu calculer, l’ensemble des revenus de tarification ont connu une augmentation annuelle moyenne de 3,4 % depuis six ans, quoiqu’un peu moins au cours des trois dernières années couvertes par le rapport (3,1 %) que durant les trois précédentes (3,7 %). Ces hausses sont bien supérieures à l’inflation (IPC) sur la même période (1,1 %) au Québec. 

Gratuit ou pas, les services ? 

Mais revenons à la question de départ : tout devrait être gratuit, non ? Eh bien non, du point de vue économique, la gratuité est une bien mauvaise façon d’optimiser les ressources. Quand le principe d’utilisateur-payeur s’applique, la ressource est beaucoup moins gaspillée. 

Les résidants de certaines villes qui doivent payer l’eau qu’ils consomment, par exemple, sont bien plus parcimonieux quand vient le temps d’arroser leur pelouse de longues heures. Et il en est ainsi pour pratiquement tous les services. L’État peut compenser les moins nantis en leur retournant l’argent par la fiscalité, entre autres. 

Parfois, l’État peut vouloir favoriser la gratuité étant donné le caractère indispensable du service, comme l’école primaire-secondaire, qui bénéficie à l’ensemble de la communauté. Ou parce qu’il est moins coûteux de rendre un service gratuit que d’en contrôler la consommation avec des fonctionnaires et des structures. 

Mais la gratuité a des effets pervers : au Québec, la diplomation dans les cégeps augmenterait-elle si l’État imposait certains frais aux cégépiens, ce qui obligerait les élèves à y penser deux fois avant d’abandonner ? 

Mais chut, je n’ai rien dit, le sujet est tabou…

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-09-21/les-quebecois-sont-les-moins-tarifes-au-canada.php

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