Aller au contenu

Économie du Québec ​​


Normand Hamel

Messages recommendés

Un gros surplus dans les coffres du gouvernement québécois

Un surplus de 4,5 milliards se trouvait dans les coffres de l’État québécois à la fin du mois de novembre, une somme qui devrait diminuer considérablement au cours des quatre derniers mois de l’exercice financier en cours, selon le gouvernement Legault.

L’excédent qui figure dans le Rapport mensuel des opérations financières au 30 novembre, dévoilé vendredi, en fin d’après-midi, est légèrement plus élevé par rapport à il y a un an et tient compte d’une somme de 1,6 milliard versée dans le Fonds des générations. 

En excluant ce versement, le surplus est de 6,1 milliards et essentiellement similaire à la période correspondante de l’exercice financier précédent. 

« Les résultats au 30 novembre confirment la bonne performance économique du Québec », a souligné le ministre des Finances, Eric Girard, dans un communiqué, en réitérant que son budget du 10 mars sera notamment axé sur la lutte aux changements climatiques. 

Dans sa mise à jour automnale, celui-ci anticipait une hausse du produit intérieur brut de la province de 2,4 % en 2019, soit une augmentation de 0,6 point de pourcentage par rapport à la prévision du dernier budget et une performance supérieure à la moyenne canadienne « pour une deuxième année consécutive ». 

Malgré tout, d’ici la fin de l’année financière, les engagements pris par Québec devraient faire fondre le surplus à 1,7 milliard, soit la prévision budgétaire. La mise à jour économique de M. Girard prévoyait de nouvelles dépenses de l’ordre de 857 millions dans l’exercice en cours. 

L’excédent de 1,7 milliard ne tient toutefois pas compte de la provision de 600 millions que devra comptabiliser le gouvernement Legault en raison de la révision à la baisse de son placement dans l’A220 — l’ex-C Series de Bombardier. 

Québec avait injecté en 2015 environ 1,3 milliard dans ce programme maintenant contrôlé par Airbus et le gouvernement du Québec depuis la sortie récente de Bombardier. Ce placement vaut désormais environ 700 millions. 

À la fin novembre, les revenus autonomes n’ayant pas été générés par les sociétés d’État totalisaient 58,4 milliards, en hausse de 3,7 %, ou 2,1 milliards, par rapport aux huit premiers mois de l’exercice financier précédent. 

Québec a pu prélever 945 millions, ou 4,5 %, de plus en impôt sur le revenu des particuliers, notamment en raison d’une croissance des salaires, alors que les dépenses croissantes des ménages et la construction résidentielle ont fait grimper de 877 millions, ou 6 %, le montant obtenu par l’entremise des taxes à la consommation. 

Les sociétés d’État ont contribué à hauteur de 2,3 milliards aux recettes gouvernementales, ce qui constitue un recul de 15,6 %. 

« En juin 2018, Hydro-Québec avait réalisé un gain exceptionnel à la suite de la cession partielle de la filiale TM4 », explique-t-on dans le rapport, en ajoutant que les revenus de la société d’État ont été affectés par les températures plus douces. 

De leur côté, les dépenses de programme ont totalisé 65,4 milliards depuis le début du mois d’avril, en hausse de 5,9 %. Les hausses ont respectivement été de 5,2 % et de 6,1 % en éducation et en enseignement supérieur ainsi qu’en santé et services sociaux. 

Pour novembre, l’excédent, après le versement au Fonds des générations, a été de 835 millions, par rapport à 857 millions en novembre 2018.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/202002/21/01-5261912-un-gros-surplus-dans-les-coffres-du-gouvernement-quebecois.php

8e09ebdc-54ef-11ea-afe4-0221ff56c947.jpeg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 2020-02-17 à 07:16, acpnc a dit :

Se permettre de rêver

Pour la première fois depuis 25 ans, les Québécois peuvent se permettre d’avoir des ambitions, des projets de société.

Publié le 17 février 2020 à 6h30

Pour voir les tableau: https://www.lapresse.ca/affaires/202002/16/01-5261212-se-permettre-de-rever.php

Francis Vailles
La Presse

 

(Ci-dessus un extrait de l'article cité par acpnc)

Aux chiffres reluisants énumérés dans l'article, il y a lieu d'ajouter la part québécoise des déficits budgétaires et de la dette accumulée du gouvernement fédéral.  On ne peut pas y être indifférent.  La situation de ce côté n'est pas (encore) très alarmante, mais elle ne va pas dans la bonne direction.  Un éventuel redressement des finances publiques fédérales, que ce soit par une réduction du rythme d'augmentation des dépenses  ou par une hausse des impôts, pèserait négativement sur l'économie québécoise. Voila une raison de plus de se montrer prudent dans la réalisation de nos rêves.  Vue du reste du monde, la bonne performance économique et budgétaire du Québec est tempérée par le contexte canadien.  Je ne tiens pas particulièrement à assumer le rôle d'un rabat-joie, mais je croyais nécessaire de faire cette mise au point.  Aussi, je serai curieux d'entendre les sons que feront les hochets!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour ton intervention. Ton propos est juste et montre bien qu'une vision globale donne plus souvent l'heure juste. Qu'on le veuille ou pas, en tant que province, nous sommes en quelque sorte tributaires de la bonne performance du pays, puisque notre économie est interreliée par une sorte de système de vases communicants. Nous devons donc tenir compte des déficits fédéraux dans nos prévisions et tenter de nous prémunir contre ses effets négatifs possibles au niveau de la taxation, sur notre propre économie.

Rappelons-nous d'ailleurs l'époque où le fédéral pelletait ses déficits sur le dos des provinces, par des coupes dans ses programmes et transferts aux provinces, ce que le PQ appelait le déséquilibre fiscal.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

3 hours ago, acpnc said:

Merci pour ton intervention. Ton propos est juste et montre bien qu'une vision globale donne plus souvent l'heure juste. Qu'on le veuille ou pas, en tant que province, nous sommes en quelque sorte tributaires de la bonne performance du pays, puisque notre économie est interreliée par une sorte de système de vases communicants. Nous devons donc tenir compte des déficits fédéraux dans nos prévisions et tenter de nous prémunir contre ses effets négatifs possibles au niveau de la taxation, sur notre propre économie.

Rappelons-nous d'ailleurs l'époque où le fédéral pelletait ses déficits sur le dos des provinces, par des coupes dans ses programmes et transferts aux provinces, ce que le PQ appelait le déséquilibre fiscal.

Je fédéral n'a d'ailleurs toujours pas relevé ses enveloppe pour certains portes de dépenses qu'il avait coupé. Je pense entre autres au financement fédéral pour le programme de logement social. Ça fait des années que les ville canadiennes dépendent presque exclusivement de leurs budgets municipaux ou d'enveloppes provinciales. Considérant la crise du logement, je comprends pas pourquoi ils ne font toujours rien à ce niveau.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, paulwillyjean a dit :

Je fédéral n'a d'ailleurs toujours pas relevé ses enveloppe pour certains portes de dépenses qu'il avait coupé. Je pense entre autres au financement fédéral pour le programme de logement social. Ça fait des années que les ville canadiennes dépendent presque exclusivement de leurs budgets municipaux ou d'enveloppes provinciales. Considérant la crise du logement, je comprends pas pourquoi ils ne font toujours rien à ce niveau.

Je reconnais qu'il y a une "crise du logement"; c'est clair que, comme beaucoup d'autres, tu souhaites davantage de financement fédéral  pour le logement.  Je pose la question: pourquoi du financement fédéral?  Le logement est de compétence constitutionnelle provinciale, bien que depuis longtemps le gouvernement fédéral soit intervenu par le biais de divers programmes,  prétextant des considérations sociales et économiques et s'appuyant sur son pouvoir de dépenser dans des domaines de compétence provinciale.  On accueille ce financement à bras ouverts, comme une manne tombant du ciel, et on en demande même davantage.  C'est un comportement naturel et compréhensible à l'échelle locale, où on ne se préoccupe guère de la provenance des fonds.  Les municipalités petites ou grandes disposent de moyens financiers extrêmement limités pour répondre à la demande; les gouvernements provinciaux sont bien heureux qu'une part du "fardeau" soit supporté par "un autre".  Quant au gouvernement fédéral, il y trouve un moyen de manifester "concrètement" sa présence localement --un gage de popularité. Mais tout cela ne change rien au fait que les ressources doivent provenir de quelque part  --ultimement les contribuables et/ou l'augmentation de la dette collective.   

Je comprends les apôtres de l'aide gouvernementale au logement de se tourner vers les oreilles les plus (apparemment) sympatiques à leurs causes.  Mais ils devraient en reconnaître les limites, dans un contexte où le gouvernement fédéral n'est plus celui dont les coffres débordent.  Sinon, ils risquent de continuer à être déçus.  Au lieu de dire quelque chose comme "le gouvernement fédéral devrait faire plus", ils devraient dire "les gouvernements devraient faire plus".  Qui du fédéral ou du provincial n'est pas de leur ressort.  Plus généralement, je pense que la question du logement ne devrait pas être abordée isolément, mais plutôt faire partie d'une politique sociale globale qui interpelle les deux ordres de gouvernement.  J'observe qu'au Québec, au Canada, aux USA, en Europe, ailleurs aussi,  les approches à la pièce (piece-meal approaches) sont trop courantes, et donnent souvent des résultats insatisfaisants.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

Voici comment le Québec compte rattraper l'Ontario économiquement

Pour combler l'écart de richesse avec le voisin ontarien, le gouvernement Legault mise sur la productivité.

Hugo Lavallée - Radio-Canada

L'encadré était discrètement positionné au détour de l'une des 214 pages de la dernière Mise à jour économique et financière du gouvernement Legault. En quelques lignes, le ministre des Finances Éric Girard y résumait sa stratégie pour que le Québec comble l'écart de richesse qui le sépare de l'Ontario.

Depuis son retour en politique en 2011, François Legault n'a cessé de répéter que le Québec était plus pauvre que son principal partenaire économique au sein de la fédération. Le Québec marche, alors que nos voisins courent, répétait-il souvent lorsqu'il était dans l'opposition.

De fait, en 2018, le produit intérieur brut (PIB) par habitant s'élevait à 46 807 $ au Québec, comparativement à 54 392 $ en Ontario, soit un écart de 16,2 %. La tendance n'est pas nouvelle : au cours des dix années précédentes, cet écart de richesse a oscillé bon an mal an entre 13,7 % et 17,2 %, toujours en faveur de l'Ontario, selon les données du ministère des Finances. 

Le Québec, c'est 23 % de la population canadienne, mais seulement 20 % de son économie, dit d'entrée de jeu le ministre des Finances, Éric Girard, rencontré à son bureau à quelques jours de la présentation de son deuxième budget. Peu importe les chiffres que l'on regarde, le PIB par habitant, la productivité, le salaire horaire moyen, le revenu disponible, on a toujours cet écart entre 15 et 20 % avec l'Ontario, qui est une province qui a une structure économique comparable au Québec.

À l'instar de son collègue et ministre de l'Économie, Pierre Fitzgibbon, le ministre Girard a reçu des directives claires du premier ministre dès son assermentation. Son équipe et lui ont consacré les premiers mois de leur mandat à bien calculer l'écart séparant les deux provinces pour être en mesure de présenter un plan clair à François Legault.

Derrière l'encadré publié dans la dernière Mise à jour économique et financière se cachait en effet un document plus volumineux que le ministre a présenté à son patron, l'automne dernier. La première chose que j'ai faite pour le premier ministre, j'ai quantifié ça. [...] Et on a dit : qu'est-ce que nous devons faire pour fermer l'écart et combien de temps ça va prendre?

Résultat : Nous allons devoir surperformer l'économie de l'Ontario par un demi-point de pourcentage pendant 25 ans pour fermer l'écart de richesse qui s'est ouvert de façon structurelle depuis très longtemps, probablement depuis les années 1960.

Trois facteurs de croissance

Pour bien comprendre le plan d'Éric Girard, il faut décortiquer ce qui contribue à la croissance économique. Les trois facteurs principaux sont : le bassin de travailleurs potentiels, le taux d'emploi et la productivité.

De 2009 à 2018, l'économie québécoise a crû en moyenne de 1,4 % par année.

La croissance du bassin de travailleurs compte pour 0,2 point de cette croissance, la hausse du taux d'emploi, pour 0,7 point et l'augmentation de la productivité, pour 0,5 point.

En somme, si l'économie du Québec a crû ces dernières années, c'est en bonne partie parce que plus de gens se sont mis au travail. À 78,6 %, le taux d'emploi chez les 15-59 ans est maintenant plus élevé au Québec que dans le reste du pays.

Au niveau de l'emploi, le Québec a très bien fait, notamment en raison du taux de participation des femmes, explique le ministre. Il cite le réseau de garderies subventionnées, qui a permis l'intégration de nombreux parents au marché du travail. 

La croissance par la productivité, la productivité par l'éducation

Éric Girard prévoit toutefois que la croissance des prochaines années reposera principalement sur un autre facteur : l'augmentation de la productivité. En fait, selon les projections de son ministère, plus de la moitié de la croissance attendue d'ici 2043 en sera le résultat.

Il faut dire que le Québec accuse un sérieux retard sur ce plan. Pour atteindre cet objectif, des investissements en éducation seront nécessaires.

« Le premier déterminant de la productivité, c'est l'éducation. On veut avoir une main-d'œuvre plus scolarisée. Ceux qui possèdent un diplôme secondaire sont en moyenne plus productifs que ceux qui n'en ont pas. Même chose pour ceux qui ont un diplôme universitaire et ceux qui ont des diplômes avancés. » - Le ministre des Finances, Éric Girard

Les investissements dans les infrastructures publiques contribueront aussi à rehausser la productivité, mais ce sont surtout les entreprises qui devront faire leur part. Le ministre s'attend à ce qu'elles investissent massivement dans l'automatisation et la numérisation.

Longtemps, on s'est servi d'excuses d'avoir moins d'investissements privés que la moyenne canadienne parce qu'on se disait : c'est en raison du secteur de l'énergie dans l'Ouest canadien, déplore Éric Girard. Le contexte a changé, le prix du pétrole n'est plus à 100 $, en fait il est inférieur à 50 $ sur le marché américain, et donc cette justification-là pour expliquer notre retard ne tient plus.

Le ministre insiste sur les attraits économiques du Québec : la grappe en intelligence artificielle, l'hydroélectricité, le bas prix relatif de l'immobilier.

Il rappelle que le mandat d'Investissement Québec a été revu afin de mieux épauler les entreprises, et que son gouvernement a introduit, dès son arrivée au pouvoir, l'amortissement accéléré pour les investissements privés. Cette mesure permet aux entreprises qui acquièrent de nouveaux équipements de réduire leur fardeau fiscal. D'autres dispositions semblables pourraient être annoncées dans le prochain budget.

La nécessité de retenir les Anglo-Québécois

Outre la hausse de la productivité, le ministre des Finances compte sur une meilleure rétention de ceux qui habitent déjà au Québec pour assurer la croissance du produit intérieur brut.

« On parle beaucoup d'immigration internationale [...], mais le Québec a eu un solde migratoire interprovincial négatif depuis de nombreuses années, et certainement durant les 10 dernières années – la moyenne, c'est moins 10 000. On a perdu 10 000 personnes par année vers les autres provinces. Et si on renverse ça, déjà c'est un gain de croissance, ça va aider. » - Le ministre des Finances, Éric Girard

Il donne en exemple les nombreux cas d'Anglo-Québécois qui ont quitté le Québec pour des cieux économiquement plus favorables et qu'il aimerait dorénavant retenir ici. Beaucoup ont quitté non pas parce qu'ils n'aimaient pas Montréal, ils adorent Montréal, c'est parce que les opportunités économiques étaient meilleures à San Francisco, Toronto, Vancouver.

En e qui concerne le taux d'emploi, Éric Girard mise sur une participation plus grande des travailleurs expérimentés au marché du travail. En 2018, 20,8 % des personnes âgées de 60 ans et plus occupaient un emploi. Cette proportion a connu une hausse importante depuis le début des années 2000, mais on est encore loin de l'Ontario, où plus du quart des citoyens de cette tranche d'âge demeurent actifs.

Une compilation effectuée récemment par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale avait d'ailleurs établi que la pénurie de main-d'œuvre à laquelle le Québec fait face se résorberait en bonne partie si les aînés québécois étaient aussi nombreux à travailler que leurs voisins ontariens.

La progression de l'Ontario ralentira

Même si le plan du ministre se concrétise, l'économie ontarienne continuera elle aussi de croître, notamment parce que sa population est plus jeune et que la province accueille, toutes proportions gardées, plus d'immigrants que le Québec. Les projections du ministère laissent toutefois croire que le rythme de croissance y sera plus faible, ce qui permettra au Québec de combler son retard.

« Eux vont probablement faire plus de croissance générée par la croissance de l'emploi. Ce qui est précisément ce que le Québec a fait dans les 10 dernières années par rapport à l'Ontario [alors que l'Ontario investissait] dans la productivité. Là, c'est à notre tour, parce qu'on est au plein emploi, on a ce phénomène de rareté de main-d'œuvre qui incite les entreprises à investir, à faire des dépenses en capital pour augmenter la productivité des travailleurs. » - Le ministre des Finances, Éric Girard

Le ministre ne s'inquiète pas outre mesure des effets qu'une récession éventuelle pourrait avoir sur son plan ni des conséquences du coronavirus. Sa démarche s'inscrit dans une vision à beaucoup plus long terme et s'échelonnera jusqu'en 2043. 

Pour le structurel, ça ne change rien. On doit être plus productifs pour que le poids économique du Québec corresponde à son poids démographique dans le Canada.

Vraiment, c'est le moment pour le Québec de croître, de performer, il n'y a plus d'excuse, conclut le ministre.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1647469/plan-productivite-economie-ministre-eric-girard

1- Screen Shot 2020-03-04 at 10.31.30 AM.png

2- Screen Shot 2020-03-04 at 10.30.44 AM.png

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...