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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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Automne 2019

Le point sur la situation économique et financière du Québec

SOMMAIRE (http://www.finances.gouv.qc.ca/documents/Autres/fr/AUTFR_lepointNov2019.pdf)

Le point sur la situation économique et financière du Québec de novembre 2019 permet au gouvernement de présenter une mise à jour de la situation budgétaire du Québec et de poursuivre la réalisation de ses engagements grâce à de nouvelles actions concrètes.

L’économie du Québec performe de manière remarquable.

—  La croissance du PIB réel en 2019 a été révisée à 2,4 % par rapport à la prévision de 1,8 % du budget de mars 2019.

—  En 2019, soit pour une deuxième année consécutive, la progression du PIB réel enregistrée au Québec dépassera celle du Canada.

—  Plusieurs indicateurs économiques ont été révisés à la hausse, notamment le PIB nominal, les salaires et traitements et la consommation nominale des ménages.

La performance de l’économie se traduit par une amélioration de la situation budgétaire, en particulier du côté des revenus autonomes du gouvernement.

En effet, ceux-ci ont été de 1,0 milliard de dollars supérieurs en 2018-2019 à ce que le budget de mars 2019 prévoyait. Pour 2019-2020, la révision atteint 1,6 milliard de dollars.

La situation budgétaire favorable permet de retourner dès maintenant de l’argent aux Québécois afin de hausser leur revenu disponible.

Le gouvernement, dans le cadre du Point sur la situation économique et financière du Québec de novembre2019, prévoit des investissements supplémentaires de 857 millions de dollars en 2019-2020, qui totaliseront 4,7 milliards de dollars d’ici 2023-2024.

—  La réalisation de certains engagements est devancée. Des investissements totalisant 332 millions de dollars en 2019-2020 et qui s’élèveront à 3,3 milliards de dollars d’ici 2023-2024 sont annoncés pour remettre de l’argent dans le portefeuille des Québécois.

—  Le gouvernement devance de deux années la bonification complète de l’Allocation famille, redonnant en moyenne 779 $ par année aux familles du Québec dès 2020.

—  À partir de 2019, les parents n’auront plus à payer la contribution additionnelle pour la garde d’enfants, soit dès la prochaine déclaration de revenus.

 Le gouvernement s’engage aussi à réduire de façon substantielle le coût des stationnements des établissements de santé, notamment les hôpitaux et les centres d’hébergement et de soins de longue durée.

—  Des investissements de 525 millions de dollars en 2019-2020, qui atteindront 1,4 milliard de dollars d’ici 2023-2024, sont aussi prévus pour des initiatives ciblées en réponse à des besoins spécifiques.

Gérer de façon responsable

Le gouvernement, dans le cadre du Point sur la situation économique et financière du Québec de novembre 2019, prévoit le maintien de l’équilibre budgétaire sur l’horizon du cadre financier1.

— Compte tenu des investissements supplémentaires prévus, un excédent budgétaire de 1,4 milliard de dollars est prévu en 2019-2020. Ce montant permettra notamment de :

—  faire face à un ralentissement possible de l’économie, qui pourrait donner lieu à une croissance moindre que prévu des revenus;

—  lutter contre les changements climatiques, alors que s’élabore actuellement le Plan d’électrification et de changements climatiques;

—  réduire la dette dans un contexte où, malgré l’atteinte plus rapide que prévu des objectifs de réduction, le Québec demeure la deuxième province la plus endettée.

En 2019-2020, le niveau des dépenses demeure équivalent à celui prévu dans le budget de mars 2019.

— Les initiatives annoncées sont compensées par des économies au service de la dette.

 

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Le Québec nage dans les surplus et Legault remplit ses promesses plus vite que prévu

Allocation familiale bonifiée, retour au tarif de garde unique devancé, stationnement d’hôpital à petit prix : la vigueur économique permet au gouvernement Legault de remplir ses promesses plus rapidement que prévu. Le Québec a engrangé un surplus historique 8,3 milliards $ avant versement au fonds des générations en 2018-2019.

CHARLES LECAVALIER - Le Journal de Montréal

La source n’est pas asséchée : après seulement quatre mois, le gouvernement a déjà accumulé 1,2 milliard de surplus pendant l’année en cours, et en prévoit une cagnotte de 2,3 milliards. Il a annoncé 850 M$ en dépenses supplémentaires aujourd’hui.    

BONIFICATION ACCÉLÉRÉE DE L’ALLOCATION FAMILIALE  

À partir de janvier 2020, 679 000 familles de deux enfants et plus recevront en moyenne 779 $ de plus par année en allocation. L’augmentation est pour toutes les familles qui ont deux enfants ou plus, peu importe leur revenu. Cette mesure était auparavant destinée aux familles avec des revenus de 148 000 $ et moins. La mesure aura un impact budgétaire de 530 M$ par année. La promesse de François Legault était d’augmenter l’allocation familiale pour le deuxième bambin au même niveau que le premier à la fin de son mandat. Elle est déjà tenue.      

RETOUR AU TARIF DE GARDE UNIQUE DEVANCÉ  

Tous les parents du Québec paieront désormais le même tarif quotidien pour les frais de garde subventionnés : 8,25 $. La mesure sera rétroactive, à partir du 1er janvier 2019. Les parents qui s’attendaient à passer à la caisse dans le cadre de leur déclaration fiscale pourront donc souffler. Le gouvernement Legault enterre ainsi la fameuse «taxe famille libérale», décriée par tous les partis d’opposition. Elle forçait certaines familles plus aisées à payer jusqu’à 13,90 $ par jour.    

540 M$ DE MOINS EN SANTÉ  

Le gouvernement Legault a révisé le budget du ministère de santé à la baisse de 540 M$ par rapport à ce qui était prévu dans le budget Girard de mars dernier. Il a profité d’économie substantielle de 275 M$ en décaissement de salaires de médecins, et de près de 75 M$ en économie d’achat de médicaments.    

STATIONNEMENT D’HÔPITAUX À PETIT PRIX  

Le gouvernement Legault en avait fait un cheval de bataille dans l’opposition : il est injuste de faire payer des prix élevés de stationnement dans les hôpitaux aux patients et à leurs proches. Cette mesure ne faisait toutefois pas partie de leur cadre budgétaire. Elle est maintenant budgétée : les deux premières heures de stationnement seront gratuites «dès le printemps 2020», et le tarif maximal sera entre 7 et 10 $ par jour. Pour une année complète, la mesure coûtera 120 M$.    

CRÉDIT D’IMPÔT SOLIDARITÉ POUR TOUS  

Le gouvernement Legault entend réparer une vieille injustice régulièrement dénoncée par la protectrice du citoyen. Près de 40 000 prestataires d’aide sociale n’y avaient pas accès, car ils ne remplissaient pas leur déclaration de revenus. Ce sont toutefois des gens qui ont besoin d’assistance et qui ne peuvent remplir cette tâche seuls. «Afin de permettre à cette clientèle de bénéficier des montants auxquels elle a droit, le gouvernement versera le montant de base aux personnes qui étaient prestataires de l’assistance sociale en décembre 2018 et qui n’ont pas produit leur déclaration de revenus», indique-t-on. Il s’agit d’une somme de 292 $ par adulte.

https://www.journaldemontreal.com/2019/11/07/le-quebec-nage-dans-les-surplus-et-legault-remplit-ses-promesses-plus-vite-que-prevu

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il y a 2 minutes, YMQ a dit :

Est-ce qu'on pourrait reduire les impots - pour ceux sans familles (moi j'ai 3 enfants) / et pour que nous puissons encourager les jeunes a s'etablir au Quebec

Cela ne se fait normalement pas dans le cadre d'une mise à jour économique. Il faudra attendre le prochain budget au printemps 2020.

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il y a 5 minutes, YMQ a dit :

Il faut au moins avoir des taxes marginales moins eleves que l'Ontario pour les moins de $100,000 salaire. Voila comment reduire l'ecart

Cela devient de plus en plus possible car l'Ontario est en déficit depuis la Grande Récession de 2009 et pourrait devoir augmenter les impôts car il y une limite à couper les dépenses. Quoique les Ontariens sont moins sensibles à ces choses que les Québécois. Par contre le Québec nage dans les surplus et comme ces surplus semblent de nature structurelle cela offre une belle marge de manoeuvre au gouvernement pour baisser davantage les impôts. Il faut cependant être prudent car une récession est toujours possible en 2020 ou 2021.

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https://www.journaldemontreal.com/2019/11/07/ce-patron-proposera-a-ses--employes-dhabiter-en-ontario

Ce patron proposera à ses employés d’habiter en Ontario

La réforme de l’immigration fout le bordel dans le recrutement de travailleurs

Un haut dirigeant de Trans-West prévoit établir sa quinzaine de nouveaux chauffeurs européens en Ontario plutôt qu’au Québec, pour éviter que le gouvernement Legault lui mette des bâtons dans les roues.  

«Je vais les inviter à déménager l’autre côté de la frontière, en Ontario, et ça va devenir des citoyens ontariens, et le Québec va se priver de tout ce monde-là», s’est désolé Pascal Gaudet, vice-président gestion des routiers de la québécoise Trans-West, dont le chiffre d’affaires annuel dépasse les 100 millions $.

Écoutez l'entrevue avec Pascal Gaudet à QUB radio

Hier, Québec a mis de l’eau dans son vin en donnant un droit acquis aux travailleurs étrangers déjà installés ici pour qu’ils puissent continuer de se qualifier au Programme de l’expérience québécoise (PEQ), ce qui est loin de régler le problème, selon M. Gaudet.   

«J’ai une quinzaine de chauffeurs de camion européens en processus d’embauche que je ne pourrai pas faire venir ici avec les nouvelles règles du 1er novembre dernier», a déploré M. Gaudet de Trans-West, qui a son siège social à Montréal.   

En gros, même s’il manque plus de 4045 camionneurs au Québec, dont plus de 750 à Montréal seulement, selon des chiffres de Statistique Canada colligés par Camo-Route, la métropole n’est plus considérée comme étant en pénurie par le gouvernement... et est donc exclue du PEQ, qui donne un accès rapide à la citoyenneté. 

Or, sans cette voie rapide, Pascal Gaudet va suggérer aux chauffeurs en cours de recrutement de déménager en Ontario, où il a une antenne... plutôt qu’au Québec.   

Fait français  

Ce qui irrite au plus haut point Pascal Gaudet, c’est que l’on s’apprête à renoncer à des milliers de travailleurs francophones, alors que le Québec lutte pour faire vivre le fait français au travail.   

«On fait venir des Français, francophones de naissance comme nous, et dans bien des cas avec un meilleur français que nous, et le gouvernement nous bloque», s’insurge-t-il.   

Un constat partagé par Benoit Therrien, président de Truck Stop Québec. «Si le Québec par ses décisions politiques veut se priver d’employés qui gagnent plus de 50 000 $ par année, l’Ontario, elle, les accueillera avec plaisir», a-t-il partagé.   

«À quoi servent les “Journées Québec” et toutes ces politiques de recrutement à l’international? On jette de l’argent par les fenêtres?» s’est demandé à son tour l’avocat spécialiste de la question Alexandre Hénaut, de Wellstein Mora Rodriguez International s.a.   

De son côté, le directeur général de Camo-Route, Bernard Boulé, n’a pas manqué de souligner que les entreprises québécoises payent une petite fortune pour attirer sous leur giron ces travailleurs.   

«Les coûts sont énormes pour recruter à l’international. On parle de 10 000 $ ou 15 000 $ par chauffeur avant même qu’ils aient commencé à travailler. C’est très dispendieux comme processus pour les entreprises», a-t-il rappelé.   

Le cafouillage de Legault inquiète le patronat   

Le cafouillage de la réforme de l’immigration du gouvernement Legault préoccupe de plus en plus le patronat, qui craint que le Québec se fasse damer le pion à l’international quand viendra le temps d’attirer des travailleurs ici.   

«Si les obstacles sont trop nombreux, les gens vont choisir d’aller ailleurs parce que la compétition est mondiale. C’est préoccupant», a indiqué au Journal le PDG de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Stéphane Forget.   

Hier, son organisation et divers organismes, dont le Conseil du patronat du Québec (CPQ) et Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ), ont publié une lettre ouverte dénonçant les nouvelles règles de l’immigration de Legault, qui font mal à l’économie, selon eux.   

Travailleurs affectés  

«En plus des étudiants étrangers qui contribuent de façon importante au maintien des cégeps et des universités en région, les changements annoncés affectent également les travailleurs étrangers temporaires », ont-ils insisté.   

D’après eux, Québec fait fausse route en fixant la limite de 52 000 immigrants d’ici 2022.   

«Sans ce carcan du seuil maximal d’immigrants, le gouvernement ne serait pas obligé de réviser à la baisse les règles qui permettent aux étudiants et aux travailleurs étrangers temporaires d’accéder au Programme de l’expérience québécoise (PEQ), considéré comme une voie rapide et privilégiée pour obtenir le Certificat de sélection du Québec (CSQ).»   

S’occuper des perdants  

Pour Stéphane Forget, PDG de la FCCQ, le Québec fait bien d’arrimer les besoins du marché du travail à l’immigration, mais il ne faut surtout pas oublier de s’occuper des secteurs qui passent sous le radar.   

«Il y a des gagnants et des perdants. Là, il faut s’occuper des perdants parce que la réalité, c’est que les pénuries de main-d’œuvre au Québec, elles sont dans bien des secteurs», a-t-il insisté.   

M. Forget n’en démord pas. Selon lui, le gouvernement québécois doit augmenter les seuils d’immigration au plus vite pour éviter de devoir jongler avec de tels enjeux.   

«Quand on va augmenter les seuils, ça va faciliter la vie d’entreprises qui cherchent à recruter. C’est clair pour nous que c’est le prochain pas que le gouvernement devrait faire», a-t-il résumé.

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  • Administrateur
il y a 14 minutes, jesseps a dit :

I knew a few people who lived in Ontario and would come work in Montreal. Not sure how that works tax wise. 

If they are single, tell them to stay away plain and simple.

For a family it’s much more interesting and equivalent. 

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  • Administrateur
Il y a 2 heures, Exposteve a dit :

https://www.journaldemontreal.com/2019/11/07/ce-patron-proposera-a-ses--employes-dhabiter-en-ontario

Ce patron proposera à ses employés d’habiter en Ontario

La réforme de l’immigration fout le bordel dans le recrutement de travailleurs

Un haut dirigeant de Trans-West prévoit établir sa quinzaine de nouveaux chauffeurs européens en Ontario plutôt qu’au Québec, pour éviter que le gouvernement Legault lui mette des bâtons dans les roues.  

«Je vais les inviter à déménager l’autre côté de la frontière, en Ontario, et ça va devenir des citoyens ontariens, et le Québec va se priver de tout ce monde-là», s’est désolé Pascal Gaudet, vice-président gestion des routiers de la québécoise Trans-West, dont le chiffre d’affaires annuel dépasse les 100 millions $.

Écoutez l'entrevue avec Pascal Gaudet à QUB radio

Hier, Québec a mis de l’eau dans son vin en donnant un droit acquis aux travailleurs étrangers déjà installés ici pour qu’ils puissent continuer de se qualifier au Programme de l’expérience québécoise (PEQ), ce qui est loin de régler le problème, selon M. Gaudet.   

«J’ai une quinzaine de chauffeurs de camion européens en processus d’embauche que je ne pourrai pas faire venir ici avec les nouvelles règles du 1er novembre dernier», a déploré M. Gaudet de Trans-West, qui a son siège social à Montréal.   

En gros, même s’il manque plus de 4045 camionneurs au Québec, dont plus de 750 à Montréal seulement, selon des chiffres de Statistique Canada colligés par Camo-Route, la métropole n’est plus considérée comme étant en pénurie par le gouvernement... et est donc exclue du PEQ, qui donne un accès rapide à la citoyenneté. 

Or, sans cette voie rapide, Pascal Gaudet va suggérer aux chauffeurs en cours de recrutement de déménager en Ontario, où il a une antenne... plutôt qu’au Québec.   

Fait français  

Ce qui irrite au plus haut point Pascal Gaudet, c’est que l’on s’apprête à renoncer à des milliers de travailleurs francophones, alors que le Québec lutte pour faire vivre le fait français au travail.   

«On fait venir des Français, francophones de naissance comme nous, et dans bien des cas avec un meilleur français que nous, et le gouvernement nous bloque», s’insurge-t-il.   

Un constat partagé par Benoit Therrien, président de Truck Stop Québec. «Si le Québec par ses décisions politiques veut se priver d’employés qui gagnent plus de 50 000 $ par année, l’Ontario, elle, les accueillera avec plaisir», a-t-il partagé.   

«À quoi servent les “Journées Québec” et toutes ces politiques de recrutement à l’international? On jette de l’argent par les fenêtres?» s’est demandé à son tour l’avocat spécialiste de la question Alexandre Hénaut, de Wellstein Mora Rodriguez International s.a.   

De son côté, le directeur général de Camo-Route, Bernard Boulé, n’a pas manqué de souligner que les entreprises québécoises payent une petite fortune pour attirer sous leur giron ces travailleurs.   

«Les coûts sont énormes pour recruter à l’international. On parle de 10 000 $ ou 15 000 $ par chauffeur avant même qu’ils aient commencé à travailler. C’est très dispendieux comme processus pour les entreprises», a-t-il rappelé.   

Le cafouillage de Legault inquiète le patronat   

Le cafouillage de la réforme de l’immigration du gouvernement Legault préoccupe de plus en plus le patronat, qui craint que le Québec se fasse damer le pion à l’international quand viendra le temps d’attirer des travailleurs ici.   

«Si les obstacles sont trop nombreux, les gens vont choisir d’aller ailleurs parce que la compétition est mondiale. C’est préoccupant», a indiqué au Journal le PDG de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Stéphane Forget.   

Hier, son organisation et divers organismes, dont le Conseil du patronat du Québec (CPQ) et Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ), ont publié une lettre ouverte dénonçant les nouvelles règles de l’immigration de Legault, qui font mal à l’économie, selon eux.   

Travailleurs affectés  

«En plus des étudiants étrangers qui contribuent de façon importante au maintien des cégeps et des universités en région, les changements annoncés affectent également les travailleurs étrangers temporaires », ont-ils insisté.   

D’après eux, Québec fait fausse route en fixant la limite de 52 000 immigrants d’ici 2022.   

«Sans ce carcan du seuil maximal d’immigrants, le gouvernement ne serait pas obligé de réviser à la baisse les règles qui permettent aux étudiants et aux travailleurs étrangers temporaires d’accéder au Programme de l’expérience québécoise (PEQ), considéré comme une voie rapide et privilégiée pour obtenir le Certificat de sélection du Québec (CSQ).»   

S’occuper des perdants  

Pour Stéphane Forget, PDG de la FCCQ, le Québec fait bien d’arrimer les besoins du marché du travail à l’immigration, mais il ne faut surtout pas oublier de s’occuper des secteurs qui passent sous le radar.   

«Il y a des gagnants et des perdants. Là, il faut s’occuper des perdants parce que la réalité, c’est que les pénuries de main-d’œuvre au Québec, elles sont dans bien des secteurs», a-t-il insisté.   

M. Forget n’en démord pas. Selon lui, le gouvernement québécois doit augmenter les seuils d’immigration au plus vite pour éviter de devoir jongler avec de tels enjeux.   

«Quand on va augmenter les seuils, ça va faciliter la vie d’entreprises qui cherchent à recruter. C’est clair pour nous que c’est le prochain pas que le gouvernement devrait faire», a-t-il résumé.

C’est ce que je disait, augmente les salaires et tu iras chercher des camionneurs ici au Québec. Il y a 400k camionneurs au Québec, je suis sûr qu’il peut en trouver 15. Ça c’est vraiment un cas flagrant ou ce n’est pas un manque de main d’œuvres spécialisée mais simplement de manque de main d’œuvre cheap labour  

Les employeurs me font pas pleurer une seconde, ils ne veulent pas payer un salaire décent, ne veulent pas former les employés et ne veulent pas investir dans les outils de travail pour rehausser leur productivité. Je vois ça à chacun des place ou j’ai travaillée (15+) dans ma carrière. Et ça chiale qu’il y a pas de bons candidats lol 

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