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Économie mondiale ​


Normand Hamel

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il y a 57 minutes, Normand Hamel a dit :

Oui en effet il s'agit d'un article plus ou mois bien étoffé et structuré. Cependant il s'adresse aux lecteurs du Journal de Montréal. C'est déjà beau qu'un tel journal discute de questions économiques aussi importantes. Par contre ceux qui désirent approfondir le sujet peuvent toujours lire des publications spécialisées comme The Economist.

En lisant ton commentaire je me suis rappelé une anecdote datant des environs de 2006-2007. Dans une discussion avec un collègue de travail (un ingénieur) je lui ai appris que la Chine était alors devenue la quatrième puissance économique de la planète, devant la France et le Royaume-Uni. Il était totalement stupéfait de l'apprendre et est allé sur internet vérifier mes dires.

On voit donc ici l'utilité que peut avoir ce genre d'article qui de toute évidence ne s'adresse pas à des érudits mais aux esprits curieux qui désirent s'informer pour mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent. Ce qui devrait à mon avis satisfaire bon nombre de lecteurs de MTLURB.

J'accepte totalement ta réplique.  C'est même une bonne leçon pour moi.

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  • 2 semaines plus tard...

Volkswagen contraint d'interrompre à nouveau sa production

Le groupe automobile Volkswagen va interrompre en mai pendant quelques jours certaines lignes de montage, tout juste rouvertes, en raison d'une faible demande automobile, a-t-il annoncé à ses employés.

Dans son usine au siège historique de Wolfsburg, deux chaînes de montage seront intégralement fermées et une verra ses horaires réduits pendant quatre jours, les 15, 20, 25 et 29 mai, explique le groupe dans un message posté mardi soir sur son site intranet et que l'AFP a pu consulter mercredi. L'interruption concerne notamment les modèles Golf et Tiguan de la marque principale VW.

Il s'agit pour le constructeur, qui a relancé sa production fin avril après des semaines de fermeture en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, «d'aligner en continu la production sur les fluctuations attendues du marché», explique un responsable du personnel, Arne Meiswinkel, sur l'intranet de l'entreprise.

Les fermetures temporaires illustrent la difficulté du redémarrage en Europe après les restrictions liées à la pandémie, qui ont déjà entrainé des chutes historiques en mars et avril des ventes automobiles européennes.

«Les clients ne s'intéressent pas à l'achat de voitures» et les dépôts où sont stockés les véhicules produits «arrivent déjà à leurs limites», avait déjà mis en garde fin avril le président du puissant comité d'entreprise, Bernd Osterloh, qui siège également au conseil de surveillance du groupe. «L'entrée de commandes est désolante».

Moody's a abaissé mercredi sa prévision pour le marché automobile mondial, et s'attend désormais à une baisse de 20% des ventes en 2020 avec notamment un plongeon de 30% en Europe et de 25% aux États-Unis. Le marché chinois devrait mieux se porter (-10%).

L'usine de Wolfsburg devrait produire quelque 6 000 voitures par semaine dans un premier temps, soit 40% de sa capacité, tandis que plus généralement en Europe, les usines de Volkswagen tournent actuellement entre 35 et 50% du maximum.

Une «approche flexible» sera nécessaire encore pendant «un temps prolongé», a expliqué M. Meiswinkel alors que 35 000 employés du groupe sont encore au chômage partiel en Allemagne.

«Tant qu'il n'y a pas de travail pour tout le monde en raison de la situation sur les marchés, le chômage partiel reste nécessaire», a ajouté le responsable.

Pour relancer les ventes, constructeurs et équipementiers tentent d'obtenir du gouvernement un nouveau programme d'aides similaire aux primes à l'achat instaurées après la crise financière de 2008-2009, mais critiqué pour des raisons environnementales.

Une réunion autour d'Angela Merkel début mai n'a pas abouti mais des groupes de travail doivent présenter des pistes d'ici début juin.

La crise du secteur automobile, pilier de l'économie allemande, menace sur le long terme 100 000 emplois en Allemagne, selon Ferdinand Dudenhöffer, expert du secteur de l'université St Gallen.

https://www.tvanouvelles.ca/2020/05/13/volkswagen-contraint-dinterrompre-a-nouveau-sa-production

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  • 3 mois plus tard...

Récession record pour l’économie mondiale

Après l’Inde lundi, le Brésil a dévoilé mardi une chute historique de son PIB au 2e trimestre, une dégringolade endurée par presque toutes les grandes économies mondiales à la suite de la pandémie de COVID-19. Seule la Chine échappe à la récession.

Voici un rappel des principales évolutions du produit intérieur brut (PIB), calculées par rapport au trimestre précédent. Les chiffres sont, sauf mention contraire, ceux des instituts statistiques nationaux. 

Le Brésil, première économie d’Amérique latine, a fait part mardi d’un effondrement record de 9,7 % de son PIB entre avril et juin. Deuxième pays le plus endeuillé par la pandémie, avec plus de 121 000 décès selon le décompte de l’AFP, le géant sud-américain est entré officiellement en récession après un recul (révisé) de 2,5 % au 1er trimestre. 

« Le PIB est à présent au même niveau que celui de fin 2009, au cœur de la crise financière internationale », a expliqué l’Institut de statistiques IBGE dans un communiqué. 

L’Inde, un autre géant émergent qui paie un lourd tribut à la COVID-19 (plus de 65 000 morts), avait dévoilé 24 heures plus tôt un décrochage inédit de 23,9 % de son PIB en glissement annuel. Pas de récession cependant, New Delhi ayant enregistré une croissance de 3,1 % entre janvier et mars. 

Éclaircie en Chine

Aux États-Unis, première économie mondiale, la chute est de 9,5 % au deuxième trimestre, après un recul de 1,3 % au premier, selon les chiffres publiés par l’OCDE. Les statistiques gouvernementales américaines publient des variations en rythme annualisé (-32,9 % au deuxième trimestre), comme le Canada qui a déploré vendredi une baisse sans précédent de 38,7 % de son PIB au printemps.  

La seule éclaircie dans la grisaille est venue de la deuxième puissance économique mondiale : la Chine a évité la récession en endiguant l’épidémie. Le PIB y a rebondi de 11,5 % au deuxième trimestre, après une chute de 10 % au premier. Sur un an, la chute a été de 6,8 % au premier trimestre et le rebond de 3,2 % au deuxième. Un niveau de croissance qui reste toutefois très inférieur à celui enregistré par la Chine ces dernières décennies. 

Le voisin japonais a connu trois mois plus difficiles : au deuxième trimestre, son PIB s’est effondré de 7,8 % par rapport à celui de janvier à mars. Il s’agit de la baisse la plus brutale depuis que des données comparables ont été mises en place en 1980, et du troisième trimestre consécutif de contraction du PIB.  

L’Europe engluée dans la récession

Du côté du Vieux Continent, l’ensemble de la zone euro a vu son PIB se contracter de 12,1 % au printemps après-3,6 % au trimestre précédent, soit « de loin » le recul le plus important « depuis le début des séries temporelles en 1995 » de l’office européen de statistiques Eurostat.  

L’Allemagne, première économie européenne, a vu son PIB plonger de 10,1 % au deuxième trimestre, après une baisse de 2 % au premier (le pire plongeon enregistré jusqu’alors se chiffrait à 4,7 %). Moins touchée par la pandémie que les autres pays du continent, elle a émis mardi une petite note d’espoir en révisant sa prévision de glissade de l’activité économique à-5,8 %, contre-6,3 % précédemment estimés. 

Pour la France, qui a connu un confinement plus strict et plus long que son voisin d’outre-Rhin, la curée est plus sévère avec un PIB en dégringolade de 13,8 % au printemps, après-5,9 % entre janvier et mars. Le pire trimestre jamais consigné depuis l’après-guerre par l’Institut national des statistiques était jusque-là le printemps 1968, plombé par la grève générale du mois de mai. 

L’Italie, qui connaissait une croissance faible avant la crise sanitaire et dont la région la plus riche, la Lombardie, a été l’épicentre européen de la pandémie pendant plusieurs semaines, est entrée en récession avec une chute du PIB de 5,4 % au premier trimestre, puis de 12,8 % au deuxième. 

L’Espagne a vu son économie rétrécir de 18,5 % au deuxième trimestre après 5,2 % au premier, avec notamment une chute de 60 % des revenus du tourisme au printemps et un recul de plus d’un tiers des exportations. 

Le Royaume-Uni, pays européen le plus endeuillé par la pandémie, subit la pire récession du continent, alors que son économie reste encore liée à celle de l’UE jusqu’à la fin de l’année. Le PIB y a fondu de 20,4 % au deuxième trimestre après une glissade de 2,2 % au premier. 

Quant à la Russie, son économie s’est contractée de 8,5 % au deuxième trimestre sur un an, selon la première estimation de l’agence de statistiques Rosstat. Au-delà des effets de la pandémie, le géant russe a également souffert de la crise pétrolière.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-09-01/avec-la-covid-19-une-recession-record-pour-l-economie-mondiale.php

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Le spectre de la déflation menace l’Europe

L’inflation est entrée en territoire négatif pour la première fois depuis 2016 dans la zone euro, ce qui traduit un recul des prix à la consommation.

Florentin Collomp - Le Figaro

Rentrée choc sur le front de la conjoncture économique en Europe.

L’inflation est entrée en territoire négatif pour la première fois depuis 2016 dans la zone euro, ce qui traduit un recul des prix à la consommation. La première estimation de l’inflation pour le mois d’août, publiée mardi par Eurostat, fait état d’un taux de - 0,2% (contre + 0,2% attendu). Un recul tiré en large partie par l’énergie et les produits industriels non énergétiques. Mais la tendance est profonde, comme le montre la chute inédite du niveau de l’inflation sous-jacente - hors effets volatils de l’énergie et de l’alimentation - qui tombe à son plus bas niveau historique, à 0,4% sur un an, contre 1,2% en juillet.

Ce recul des prix est en partie dû au décalage de la période des soldes d’été dans plusieurs pays, dont la France ou l’Italie, à la baisse de la TVA en Allemagne et à la chute des prix des forfaits touristiques, notamment en Espagne. La baisse est particulièrement prononcée en Belgique (- 1,5%) et en Italie (- 1,3%). En France, elle atteint - 0,1%. En dehors de ces effets conjoncturels, cette désinflation signale l’échec des politiques publiques à encourager les consommateurs à dépenser.

Réunion de la BCE

Un casse-tête pour la Banque centrale européenne (BCE), qui a injecté plusieurs centaines de milliards d’euros dans l’économie pour éviter son effondrement depuis le début de la pandémie. Or ces injections massives de liquidités n’ont pas suffi à soutenir un redémarrage qui se manifesterait par une hausse, même modeste, des prix. Les projections de la BCE ne tablent sur un retour de l’inflation aux alentours de 0,9% qu’à l’horizon 2022 - encore loin de son objectif de stabilisation proche de 2%. Son conseil de politique monétaire doit se réunir la semaine prochaine. Si de nouvelles mesures accommodantes ne sont pas attendues dans l’immédiat, ce risque déflationniste devrait à moyen terme justifier la poursuite d’une politique d’assouplissement monétaire sur la durée. Dans le même temps, le taux de chômage ne fait que commencer à s’envoler, à 7,9% pour la zone euro en juillet.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-spectre-de-la-deflation-menace-l-europe-20200901

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  • 11 mois plus tard...

The cost of Boris Johnson’s ‘levelling up’: £2tn, says UK thinktank

Centre for Cities says closing the north-south divide would take decades and cost hundreds of billions

Boris Johnson’s plan to “level up” the UK will require a similar scale of funding to the near-£2tn reunification of Germany after the fall of the Berlin Wall, a leading thinktank has said.

Centre for Cities said the schemes outlined so far by the government were a “drop in the ocean” and that closing the north-south divide would cost hundreds of billions of pounds over decades if done properly.

In a stark analysis shared with the Guardian, the non-partisan research group said England’s biggest cities, including Birmingham, Manchester and Leeds, have the lowest productivity and life expectancy in western Europe.

In Madrid, the average person can expect to live nearly a decade longer than someone in Glasgow or Liverpool, where life expectancy is four years below the European average. People in Manchester, Newcastle and Birmingham live on average two years less than those on the continent, the figures show.

Paul Swinney, the policy director of Centre for Cities, said: “We’ve had this north-south divide for at least 85 years now. It’s a huge challenge [to address].”

Levelling up has been a keystone of Johnson’s domestic policy since his election in 2019 but there has been scant new policy to match the rhetoric. The government is expected to offer more policies in a white paper in autumn but experts have been underwhelmed by what they describe as a lack of coherence, urgency or ambition in the prime minister’s announcements so far.

Swinney said the scale of funding needed to be similar to that spent by the German government on the rehabilitation of East Germany following the fall of the Berlin Wall in November 1989. That cost is estimated to have reached €2tn (£1.7tn), met partly by a solidarity surcharge (Solidaritätszuschlag) tax on all German adults.

“At the moment we’re in the rounds of a couple of small pots of funding and some nice warm words about some places and free ports,” he said.

“The East German example gives you a peg to [assess] how far we are away from that. If we’re absolutely miles away, which we are currently, that feels uncomfortable. But if there’s something more comprehensive that gets you closer to that, then that’s pretty close to where you need to be.”

A government spokeswoman said it was investing billions of pounds to regenerate parts of Britain, including the £4.8bn levelling up fund and £2.4bn distributed to 101 areas through the towns fund.

The spokeswoman said the white paper would show how “bold new policy interventions will improve livelihoods across the country” and added: “We are taking decisive action to level up health inequalities across the country, providing extensive support to protect and improve the public’s health and wellbeing during the pandemic and beyond.”

Research has shown that the UK has higher levels of regional inequality than any other large wealthy country. Analysis by the University of Sheffield two years ago found that the UK was more inter-regionally unequal than 28 other advanced Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) countries. Slovakia and Ireland were the only wealthy nations with worse inequality between regions, it found.

Analysis by Centre for Cities shows all major British cities outside London at the bottom of the western European league table for productivity. In Newcastle, Sheffield, Nottingham and Glasgow, the gross value added (GVA) per head – a measure of what is generated by economic activity in an area – is almost half that in Brussels, Amsterdam and Munich.

Life expectancy in UK cities is also among the lowest in western Europe. Female life expectancy in the UK is the 17th lowest when ranked against EU countries (83.1 years), higher only than Denmark, Poland, Bulgaria and Romania. A woman in Glasgow will on average live to nearly 80, compared with 88 in Madrid and 87 in Lyon, Toulouse and Nantes.

Jo Bibby, the director of heath at the Health Foundation, said the UK’s generally poor health was holding back the country’s economic performance. Mental health issues are the biggest cause of people being out of work, she said, and are an “obvious place to start” in the levelling-up agenda. “You won’t level up the economy unless you level up health,” she added.

Henri Murison, the director of the Northern Powerhouse Partnership, the business and civic group chaired by George Osborne, urged the government to commit urgently to the rail projects HS2 and Northern Powerhouse Rail and address deep inequalities in health and education, “otherwise levelling up will be nothing more than rhetoric – not the serious economic rebalancing we were promised”.

https://www.theguardian.com/politics/2021/aug/15/the-cost-of-boris-johnsons-levelling-up-2tn-says-uk-thinktank

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Il y a 2 heures, Normand Hamel a dit :

The cost of Boris Johnson’s ‘levelling up’: £2tn, says UK thinktank

Centre for Cities says closing the north-south divide would take decades and cost hundreds of billions

Boris Johnson’s plan to “level up” the UK will require a similar scale of funding to the near-£2tn reunification of Germany after the fall of the Berlin Wall, a leading thinktank has said.

Centre for Cities said the schemes outlined so far by the government were a “drop in the ocean” and that closing the north-south divide would cost hundreds of billions of pounds over decades if done properly.

In a stark analysis shared with the Guardian, the non-partisan research group said England’s biggest cities, including Birmingham, Manchester and Leeds, have the lowest productivity and life expectancy in western Europe.

In Madrid, the average person can expect to live nearly a decade longer than someone in Glasgow or Liverpool, where life expectancy is four years below the European average. People in Manchester, Newcastle and Birmingham live on average two years less than those on the continent, the figures show.

Paul Swinney, the policy director of Centre for Cities, said: “We’ve had this north-south divide for at least 85 years now. It’s a huge challenge [to address].”

Levelling up has been a keystone of Johnson’s domestic policy since his election in 2019 but there has been scant new policy to match the rhetoric. The government is expected to offer more policies in a white paper in autumn but experts have been underwhelmed by what they describe as a lack of coherence, urgency or ambition in the prime minister’s announcements so far.

Swinney said the scale of funding needed to be similar to that spent by the German government on the rehabilitation of East Germany following the fall of the Berlin Wall in November 1989. That cost is estimated to have reached €2tn (£1.7tn), met partly by a solidarity surcharge (Solidaritätszuschlag) tax on all German adults.

“At the moment we’re in the rounds of a couple of small pots of funding and some nice warm words about some places and free ports,” he said.

“The East German example gives you a peg to [assess] how far we are away from that. If we’re absolutely miles away, which we are currently, that feels uncomfortable. But if there’s something more comprehensive that gets you closer to that, then that’s pretty close to where you need to be.”

A government spokeswoman said it was investing billions of pounds to regenerate parts of Britain, including the £4.8bn levelling up fund and £2.4bn distributed to 101 areas through the towns fund.

The spokeswoman said the white paper would show how “bold new policy interventions will improve livelihoods across the country” and added: “We are taking decisive action to level up health inequalities across the country, providing extensive support to protect and improve the public’s health and wellbeing during the pandemic and beyond.”

Research has shown that the UK has higher levels of regional inequality than any other large wealthy country. Analysis by the University of Sheffield two years ago found that the UK was more inter-regionally unequal than 28 other advanced Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) countries. Slovakia and Ireland were the only wealthy nations with worse inequality between regions, it found.

Analysis by Centre for Cities shows all major British cities outside London at the bottom of the western European league table for productivity. In Newcastle, Sheffield, Nottingham and Glasgow, the gross value added (GVA) per head – a measure of what is generated by economic activity in an area – is almost half that in Brussels, Amsterdam and Munich.

Life expectancy in UK cities is also among the lowest in western Europe. Female life expectancy in the UK is the 17th lowest when ranked against EU countries (83.1 years), higher only than Denmark, Poland, Bulgaria and Romania. A woman in Glasgow will on average live to nearly 80, compared with 88 in Madrid and 87 in Lyon, Toulouse and Nantes.

Jo Bibby, the director of heath at the Health Foundation, said the UK’s generally poor health was holding back the country’s economic performance. Mental health issues are the biggest cause of people being out of work, she said, and are an “obvious place to start” in the levelling-up agenda. “You won’t level up the economy unless you level up health,” she added.

Henri Murison, the director of the Northern Powerhouse Partnership, the business and civic group chaired by George Osborne, urged the government to commit urgently to the rail projects HS2 and Northern Powerhouse Rail and address deep inequalities in health and education, “otherwise levelling up will be nothing more than rhetoric – not the serious economic rebalancing we were promised”.

https://www.theguardian.com/politics/2021/aug/15/the-cost-of-boris-johnsons-levelling-up-2tn-says-uk-thinktank

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Les grandes disparités entre le Nord du Royaume-Uni et le Sud-est (Londres et région)  sont connues depuis longtemps.  Et j'ai d'autre part suivi avec attention les efforts colossaux de l'Allemagne réunifiée pour combler les écarts entre la (petite) partie orientale qui avait été sous un régime "communiste"  et l'Ouest beaucoup plus prospère; et j'ai une bonne idée des résultats obtenus (les réussites et les échecs) 30 ans après; en deux mots: c'est mitigé.

Je ne crois pas qu'une égalisation ("levelling-up") totale au Royaume-Uni soit possible, mais des améliorations significatives dans le Nord, oui.  En partie, l'immense écart est dû au fait que Londres est extrêmement performante, bien supérieure à la moyenne européenne, principalement grâce à sa domination dans le secteur des services financiers de haut niveau.  La force du Nord résidait dans les industries lourdes (mines et métallurgie) qui ont subi un déclin important partout en Occident.  Les industries modernes y ont été incapables de fournir un remplacement suffisant.  

De meilleures liaisons avec la région de Londres, notamment par des TGV, aidereraient à faire rejaillir sur le Nord une partie du dynamisme londonien, mais il faudra plus.  Ce n'est pas (et jamais) seulement une question d'investissements publics dans les infrastructures.  Pour être prospères, les régions se doivent d'avoir une population très éduquée, à défaut de disposer de richesses naturelles de grande valeur.

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Il y a 2 heures, Né entre les rapides a dit :

De meilleures liaisons avec la région de Londres, notamment par des TGV, aidereraient à faire rejaillir sur le Nord une partie du dynamisme londonien, mais il faudra plus.  Ce n'est pas (et jamais) seulement une question d'investissements publics dans les infrastructures.  Pour être prospères, les régions se doivent d'avoir une population très éduquée, à défaut de disposer de richesses naturelles de grande valeur.

À la source de ce problème économique se cache un problème social. Le Nord versus Londres me rappelle le problème que les Canadiens français avaient autrefois par rapport aux Canadiens anglais. Mais ce que nous avons réalisé au Québec grâce à la Révolution tranquille va à l'encontre de l'idéologie capitaliste anglo-saxonne dont on voit les ravages qu'elle fait au sud de la frontière aussi bien que de l'autre côté de l'Atlantique.

D'une part je ne crois pas que le modèle québécois soit exportable, et d'autre part je ne pense pas non plus que l'Angleterre soit mure pour un changement d'idéologie car les riches ont bénéficié grandement de l'approche thatchérienne et ne se sont pas prêts à retourner en arrière même si dans une certaines mesure c'est ce qu'il faudrait faire pour réduire les disparités qui vont grandissantes tant au Royaume-Uni qu'aux États-Unis.

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il y a une heure, Normand Hamel a dit :

À la source de ce problème économique se cache un problème social. Le Nord versus Londres me rappelle le problème que les Canadiens français avaient autrefois par rapport aux Canadiens anglais. Mais ce que nous avons réalisé au Québec grâce à la Révolution tranquille va à l'encontre de l'idéologie capitaliste anglo-saxonne dont on voit les ravages qu'elle fait au sud de la frontière aussi bien que de l'autre côté de l'Atlantique.

D'une part je ne crois pas que le modèle québécois soit exportable, et d'autre part je ne pense pas non plus que l'Angleterre soit mure pour un changement d'idéologie car les riches ont bénéficié grandement de l'approche thatchérienne et ne se sont pas prêts à retourner en arrière même si dans une certaines mesure c'est ce qu'il faudrait faire pour réduire les disparités qui vont grandissantes tant au Royaume-Uni qu'aux États-Unis.

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Je ne suis pas en désaccord avec tes propos, mais alors, demandons-nous quelle est la rationalité politique du "plan" de Boris Johnson  -- qui est quand même le chef des Conservateurs, pas des Travaillistes?  Je sais bien qu'aux dernières élections, les Conservateurs ont enlevé (remporté) des sièges traditionnellement aux mains des Travaillistes, mais n'y a-t-il pas une limite à vouloir séduire la partie de l'électorat qui ne lui est normalement pas favorable, au risque de perdre des appuis parmi les couches plus aisées de la population, qui pourraient voir d'un mauvais oeil des dépenses (investissements?) aussi massives au bénéfice des régions défavorisées?

J'aurai l'occasion de revenir sur le sujet, pour examiner d'autres angles, incluant notamment le financement du plan, si je parviens à approfondir suffisamment mes connaissances s'y rapportant.  -- Tu peux probablement y contribuer, ce qui serait très bienvenu.   

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il y a 34 minutes, Né entre les rapides a dit :

demandons-nous quelle est la rationalité politique du "plan" de Boris Johnson  -- qui est quand même le chef des Conservateurs, pas des Travaillistes? 

Il s'agit selon moi d'une manoeuvre de diversion et il n'y a aucun plan sérieux derrière ces fausses intentions qui vont d'ailleurs à l'encontre des "valeurs" du Parti conservateur.

C'est qu'une multitude de problèmes qui n'existaient pas avant le Brexit sont apparus dernièrement et exaspèrent les Britanniques. Et d'autres problèmes qui existaient déjà ont été exacerbés soit par le Brexit ou la pandémie; comme par exemple les soins de santé qui laissent à désirer et l'éducation qui ne prépare pas adéquatement les jeunes à affronter le marché du travail, sauf encore une fois pour quelques privilégiés.

America is broken and so is Britain. But the rich ain't broke, that's for sure!

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  • 3 mois plus tard...

‘Perfect storm’ for UK manufacturers as costs, credit and cash crunch looms

Sector faces ‘unprecedented combination’ of rapidly rising costs, supply chain woes and high debts from the pandemic

Britain’s manufacturers are facing a “perfect storm” crisis of rapidly rising costs and towering debts that many fear could push them over the brink, according to a new survey.

The leading industry trade body on Monday urged the government to introduce payment holidays on loans, warning that thousands of firms faced a “tipping point” that could make their business models unviable.

Make UK said the UK’s manufacturing sector was facing “an unprecedented combination of a post-Covid credit, cash and costs crunch”. It said the UK’s factories were struggling with the burden of repaying debts racked up to get them through the pandemic as well as grappling with a raft of other challenges from supply chain disruption to shortages of HGV drivers and energy costs.

James Brougham, the organisation’s senior economist, said: “Industry is facing the perfect storm … Given the inflationary spiral shows every sign of continuing to climb, many companies fear a tipping point that could make their business models unviable.”

The trade body and accountancy firm RSM said their survey of more than 200 company finance directors found almost half (48%) had had trouble fulfilling orders as the supply chain crisis intensifies.

Britain’s supply chain meltdown, much of which relates to Brexit, is leading to gaps on retailers’ shelves and price rises, and has prompted warnings of potential shortages of everything from Christmas trees to festive alcohol.

Shoppers have already had to deal with shortages of a range of items. Supermarkets have been using cardboard cutouts of fruit, vegetables and other groceries to fill gaps on shelves, while big brands such as crisps firm Walkers and outlets such as McDonald’s and Nando’s have also been affected. Meanwhile, a global shortage of computer chips has caused problems for a number of industries.

Britain’s manufacturing industry has endured its worst downturn for more than 30 years, with many companies taking on huge levels of debt in order to stay afloat. The closely watched survey found that two-thirds of companies (65%) said a lack of cash had hampered their growth plans. 

https://www.theguardian.com/business/2021/nov/29/perfect-storm-for-uk-manufacturers-as-costs-credit-and-cash-crunch-looms

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