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Vers des villes plus durables


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Vers des villes plus durables

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Lemay a récemment tenu sa première journée nette positive dans ses bureaux, dans Saint-Henri. L’agence d’architecture a métamorphosé un ancien entrepôt au moyen de pratiques durables exemplaires, en testant de nouvelles approches. Dénommé Le Phénix, celui-ci vise une certification LEED Platine. Il a obtenu la cote parfaite de trois étoiles Fitwel. Une première au Québec.

On connaît déjà les bâtiments verts, conçus pour être moins énergivores et plus sains, mais un peu partout dans le monde, des municipalités commencent aussi à faire reconnaître leurs pratiques et politiques de développement durable. Dans le but, notamment, d’inciter leurs voisines à reproduire leurs bons coups.

Publié le 13 octobre 2019 à 12h00

https://www.lapresse.ca/maison/immobilier/201910/11/01-5245017-vers-des-villes-plus-durables.php

Danielle Bonneau
La Presse

Qu’ont en commun les villes de Washington, Chicago, Denver, Burlington, Las Vegas et West Palm Beach ? Elles figurent parmi les 97 municipalités qui ont obtenu une certification écologique LEED pour les villes et les communautés, situées surtout aux États-Unis, mais aussi en Italie, en Inde, en Chine et aux Émirats arabes unis. À l’heure actuelle, 161 projets sont en cours dans le monde. Quelle sera la première municipalité au Canada à viser une telle homologation ?

« Des rencontres ont lieu à travers le pays et on aimerait beaucoup que la première soit au Québec, indique Julie-Anne Chayer, présidente du Conseil du bâtiment durable du Canada — Québec. On est des chefs de file. »

Le programme LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) pour les villes et les communautés vise plusieurs buts. 

Il a été créé entre autres pour aider les municipalités à se fixer des objectifs, à définir des politiques, des plans d’action, des stratégies et des projets pour améliorer leur rendement. C’est un soutien pour mieux connaître et comprendre les meilleures pratiques de développement durable pour les villes.

Julie-Anne Chayer, présidente du Conseil du bâtiment durable du Canada — Québec

Les actions sont concentrées dans six champs d’action : écosystèmes ; transport et utilisation des terres ; gestion efficace de l’eau ; énergie et changements climatiques ; matériaux et ressources ; qualité de vie. « Le système favorise l’atteinte des objectifs spécifiques de la ville, tels que la réduction des émissions de CO2, et les objectifs d’action climatique », précise Mme Chayer.

Ce faisant, les villes indiquent ce qu’elles font et permettent aux autres de profiter de leur savoir-faire.

ILLUSTRATION FOURNIE PAR LE CONSEIL DU BÂTIMENT DURABLE DU CANADA — QUÉBEC

Washington, Chicago, Denver, Burlington, Las Vegas et West Palm Beach figurent parmi les 97 municipalités qui ont obtenu une certification LEED pour les villes
et les communautés, situées surtout aux États-Unis, mais aussi en Italie, en Inde,
en Chine et aux Émirats arabes unis. À l’heure actuelle, 161 projets sont en cours dans le monde.

Journée nette positive

Le désir de faire avancer la réflexion sur de nombreux enjeux comme la santé, le bien-être, la protection de l’environnement et la réduction des émissions de carbone était au cœur de la première journée nette positive organisée récemment par l’agence d’architecture Lemay, dans le cadre de la Semaine mondiale du bâtiment durable (World Green Building Week). Une table ronde sur le thème « La ville durable : une utopie ? », où Julie-Anne Chayer jouait le rôle de modératrice, a attiré un public attentif.

« Il faut changer le monde ensemble et échanger des idées, a indiqué Hugo Lafrance, directeur, stratégies durables chez Lemay et l’un des organisateurs. Les solutions existent. On doit changer les comportements. Pour y arriver, on doit partager nos bons coups pour faire de meilleurs projets. »

Isabelle Bérubé, conseillère municipale et responsable de l’environnement à Saint-Bruno-de Montarville, a justement expliqué comment la municipalité s’était dotée de la politique Ville nourricière, en 2017, pour assurer à tous ses citoyens l’accès à des aliments frais et sains. 

Trente pour cent de notre territoire se trouve en zone agricole, mais les produits locaux étaient difficiles d’accès. Un système alimentaire de proximité a des retombées sociales, économiques et environnementales positives. Des projets sont nés dans la collectivité qu’on n’avait pas anticipés.

Isabelle Bérubé conseillère municipale et responsable de l’environnement à Saint-Bruno-de Montarville

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

En aménageant Le Phénix, l’agence Lermay a voulu tester de nouveaux concepts
et concevoir un environnement de travail stimulant, qui parviendrait par divers moyens à améliorer la productivité et la santé de ses employés. Le Phénix vise
une certification LEED Platine et a obtenu la cote parfaite de trois étoiles Fitwel.

Selon Daniel Pearl, architecte et professeur à la faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal, un changement de comportement est inévitable. « Ce changement exige une mise en question de notre style de vie et de notre processus de conception pour que les parties prenantes soient autour de la table dès le début », a-t-il indiqué.

Il y a deux grands enjeux, a avancé Serge Cormier, directeur, construction au Fonds immobilier de solidarité FTQ. « Il faut un changement de comportement et un changement d’analyse financière des investissements immobiliers pour se permettre d’investir davantage dans des pratiques environnementales, a-t-il dit. Il faut mesurer différemment le rendement. »

La réglementation est peu contraignante, a fait remarquer M. Lafrance. « C’est difficile de demander à quelqu’un de changer parce que les autres ne le font pas, a-t-il précisé. On sent un plafonnement de ce qui peut être fait volontairement. Il faut que les règles changent si on veut en faire beaucoup plus. »

La table ronde, à laquelle ont aussi participé Raphaël Fischler, doyen de la faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal, et Frédéric Morin-Bordeleau, cofondateur du Complexe MR-63, se tenait dans les bureaux de Lemay. C’était l’occasion de visiter l’ancien entrepôt, baptisé Le Phénix, que l’agence a métamorphosé au moyen de pratiques durables exemplaires, en testant de nouvelles approches. Le Phénix vise une certification LEED Platine. Il a aussi obtenu la cote parfaite de trois étoiles Fitwel, un programme qui tente d’évaluer comment un bâtiment peut améliorer la santé et la productivité de ses occupants. Une première au Québec.

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  • 2 months later...
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Polycor : vivement le retour à l’âge de pierre

PHOTO FOURNIE PAR POLYCOR

Des employés de Polycor taillent de la pierre.

(Québec) Qu’ont en commun l’Empire State Building, le Louvre, la Place du Trocadéro, le Pentagone et l’édifice Sun Life de Montréal ? Leurs façades de pierre proviennent pour la grande majorité d’entre elles de carrières appartenant à une entreprise bien de chez nous. Ces immeubles prestigieux le démontrent, la pierre a certes un passé, mais qu’en sera-t-il demain ?

Publié le 13 janvier 2020 à 7h00

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/202001/12/01-5256535-polycor-vivement-le-retour-a-lage-de-pierre.php

André Dubuc
La Presse

« L’avenir nous appartient », lance, frondeur, Patrick Perus, président-directeur général de Polycor. Plus grand propriétaire de pierres naturelles en Amérique du Nord, Polycor a été fondé en 1987 à Québec, où se trouve son siège social.

L’entreprise est devenue un véritable consolidateur de l’industrie de la pierre architecturale avec plus de 50 carrières au Canada, aux États-Unis et en France, 1200 employés et des revenus annuels de 250 millions. Au cours des quatre dernières années, les revenus ont quadruplé au gré d’une série d’acquisitions. La Presse a rencontré M. Perus au siège social de Polycor, rue Saint-Paul.

Selon M. Perus, si la société veut vraiment être sérieuse dans la lutte contre les changements climatiques, l’industrie de la construction n’aura pas le choix de privilégier les matériaux durables et faibles en carbone comme la pierre et le bois.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Patrick Perus, président-directeur général de Polycor, plus grand propriétaire de pierres naturelles en Amérique du Nord

À New York et à Paris, les autorités ne veulent plus de façades de verre.

Patrick Perus, président-directeur général de Polycor

Ces façades, qui se sont imposées dans les centres-villes depuis la fin des années 80, sont inefficaces sur le plan énergétique. L’été transforme alors en fournaises les bâtiments, qu’il faut climatiser à grands frais.

En avril dernier, le maire de New York, Bill de Blasio, a annoncé qu’il découragerait dorénavant la construction de gratte-ciel en verre et en acier.

Montréal n’est pas encore là, mais le patron de Polycor ne désespère pas que le mouvement prenne de l’ampleur. « On n’en est qu’au début », répète-t-il en entrevue.

Granit-en-Québec

Pour peu que Patrick Perus ait raison, le Québec est bien placé pour en profiter. Il est prévu que la province extraie 47 millions de tonnes de pierre en 2019, pour des livraisons d’une valeur de 564 millions de dollars, selon l’Institut de la statistique du Québec. La province compte une cinquantaine de carrières en activité, propriété d’une vingtaine d’entreprises. Les carrières sont concentrées au Saguenay–Lac-Saint-Jean et dans la région de la Capitale-Nationale.

PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK

La carrière de Rivière-à-Pierre, au nord de Portneuf

Pour sa part, Polycor détient au Québec des carrières à Rivière-à-Pierre, dans Portneuf, à Saint-Nazaire, au sud du lac Saint-Jean, et à Stanstead et à Saint-Sébastien, près de Lac-Mégantic. Elle exploite aussi sept usines de transformation à proximité des puits.

Une carrière emploie de 5 à 80 personnes, souvent en région rurale. On a toujours un impact plus important que la taille de notre société dans nos communautés. De plus, ça ne se délocalise pas, les carrières. Ça ne peut pas aller en Chine.

Patrick Perus

En attendant le virage écologique de l’industrie de la construction, la croissance chez Polycor provient du domaine des infrastructures et de l’aménagement urbain. La place des Festivals, le parc Jean-Drapeau, la place d’Armes, le square Viger ont tous été réaménagés avec de la pierre. Des bordures de trottoir en granit ont aussi été installées sur le boulevard Saint-Laurent et la rue Saint-Denis. Ce sera aussi le cas de la rue Sainte-Catherine.

« Quand on veut faire quelque chose de beau et de durable, la pierre naturelle, c’est ce qu’il y a de mieux. Le granit, ça dure 100 ans », souligne celui qui dirige la société depuis 2009.

L’autre axe de croissance est du côté de l’aménagement paysager dans le secteur résidentiel aux États-Unis. Mais pas au Québec, qui reste la chasse gardée du pavé uni, du béton moulé, selon M. Perus. Polycor fournit aussi la pierre pour des comptoirs de cuisine en granit. Et des pierres tombales pour au moins 80 000 défunts par an.

Consolidateur mondial

Après avoir acquis en 2018 Indiana Limestone, qui a produit la pierre de l’Empire State Building, Polycor a ensuite mis la main sur Elliott Stone cette année, toujours en Indiana.

Nous voulons contrôler les ressources historiques, patrimoniales en Amérique du Nord et maintenant en Europe. Nous sommes devenus le plus grand groupe mondial hors Chine. De ce que nous voudrions contrôler en Amérique du Nord, nous en détenons actuellement 80 %.

Patrick Perus

Le reste suivra en temps et lieu, assure le PDG de 50 ans.

L’industrie de la pierre dimensionnelle reste méconnue et n’attire pas les regards. Polycor est loin de s’en plaindre. La marge de ses bénéfices avant intérêt, impôt et amortissement tourne autour de 25 à 30 %, avance M. Perus.

Polycor en bref

Fondation : 1987

Siège social : Québec

Revenus annuels : 250 millions

Actionnaires : dirigeants (15 %) et les fonds d’investissement privés TorQuest, Wynnchurch et PNC Mezzanine Capital

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Tout à fait d'accord, la tendance des murs rideaux et tours en verres doit être calmée.
À mon avis, ça va prendre du temps car je peux vous dire que même les bureaux d'architecture, qui sont généralement très à l'avant-garde des tendances, éprouvent beaucoup de difficultés à trouver des alternatives aux fameux murs rideaux car c'est tellement simple à construire, généralement bien exécuté et peu couteux. Considérant qu'au Québec, notre béton est pourri et que notre travail de briques laisse généralement à désirer, il reste pas grand alternatives (sauf ces horribles panneaux métalliques). 

La pierre se positionne donc comme le matériau idéal!

Edited by montreal92
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  • 1 month later...

Construction verte : vers 2030

PHOTO ADRIEN WILLIAMS FOURNIE PAR LEMAY

L’ensemble des quatre phases du complexe Les Bassins du Havre, conçu par Lemay et construit dans Griffintown, vise une certification LEED.

Les habitations conçues pour émettre peu de gaz à effet de serre et bâties en se souciant de la santé et du bien-être des futurs occupants se font encore rares. Quatre passionnés de la construction verte, qui cherchent à leur manière à faire bouger les choses, révèlent ce qu’ils et elles voudraient qu’il se produise au cours des 10 prochaines années.

Publié le 16 février 2020 à 16h00

https://www.lapresse.ca/maison/immobilier/202002/14/01-5261015-construction-verte-vers-2030.php

Danielle Bonneau
La Presse

Hugo Lafrance

LEED Fellow* Directeur aux stratégies durables chez Lemay

« Il y a des limites à ce que les promoteurs et les particuliers peuvent faire sur une base volontaire, constate Hugo Lafrance. Bâtir beaucoup plus cher que les autres est difficilement justifiable économiquement. Cela va prendre des réglementations pour que ce soit équitable pour tous et générer du changement. Cela fait tellement longtemps qu’il n’y a pas eu de hausse des exigences, je nous souhaite une ou deux réformes réglementaires pour faire avancer le marché. »

Il se construit de plus en plus d’immeubles résidentiels de moyenne et de grande hauteur. Il faut apprendre à mieux faire ces bâtiments-là, souligne-t-il. « Beaucoup d’édifices utilisent le gaz naturel et ne sont pas si efficaces, déplore-t-il. Actuellement, c’est comme s’il n’y avait pas d’objectifs fixés pour 2030 au Québec et au Canada. Il y a beaucoup d’inertie dans le marché résidentiel. La consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas la préoccupation première. »

Les acheteurs devraient chercher à savoir si les entrepreneurs se soucient d’employer des produits meilleurs pour l’environnement ou pour la santé. « J’ai de la misère à comprendre qu’à l’achat d’une maison ou d’un condo, on n’a aucune idée des produits utilisés. »

Julie-Anne Chayer

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

La qualité architecturale des bâtiments doit être considérée lors de la conception et du choix des matériaux, souligne Julie-Anne Chayer. Le complexe Humaniti, conçu par Lemay et que construit DevMcGill/Cogir Immobilier au centre-ville de Montréal, vise les certifications WELL (une première au Québec) et LEED.

Présidente du Conseil du bâtiment durable du Canada-Québec Vice-présidente à la responsabilité d’entreprise du Groupe Agéco

Le temps file, fait remarquer Julie-Anne Chayer. « D’ici trois ans, il faut avoir pris les bonnes décisions pour mettre en œuvre les aspects qui permettront d’atteindre l’objectif de réduction des gaz à effet de serre [GES] pour 2030. Pour cela, l’un de mes souhaits serait de revoir la règle du plus bas soumissionnaire. La réduction des émissions de GES et le coût du cycle de vie devraient être partie intégrante du processus de sélection. »

L’Agenda montréalais 2030 pour la qualité et l’exemplarité en design et en architecture, qui a été adopté le 16 décembre dernier, encourage l’adoption de meilleures pratiques, afin d’avoir une ville équitable, inclusive, attrayante, performante et résiliente face aux changements climatiques, rappelle-t-elle. « Cela demande que la main-d’œuvre et les élus soient bien formés, dit-elle. La qualité architecturale doit aussi être considérée à toutes les étapes, que ce soit en amont, lors de la conception et du choix des matériaux, lors de la construction et tout au long de la vie du bâtiment. »

Une autre question lui importe : avoir un ministère du Développement durable. « Il n’y a pas de leadership au niveau gouvernemental », déplore-t-elle.

Josée Lupien

ILLUSTRATION FOURNIE PAR SID LEE ARCHITECTURE

Le projet Le grand collisionneur, conçu conjointement par Sid Lee Architecture, Montoni et Vertima, a été soumis au concours international C40–Reinventing Cities, l’automne dernier, mais n’a pas été retenu. L’équipe a imaginé une nouvelle forme d’habitat, qui agit comme un organisme vivant dont le métabolisme est en perpétuel mouvement.

LEED Fellow* Présidente de Vertima

L’une des pionnières dans le domaine de la construction durable au Québec, Josée Lupien, exprime un souhait pour 2030 : qu’il ne se fasse plus de bâtiments jetables. « Lors du choix des matériaux, il faut prendre en compte leur cycle de vie, leur durabilité, leur entretien », précise-t-elle.

L’empreinte carbone d’un nombre grandissant de matériaux est divulguée, poursuit-elle. Elle donne le crédit à la certification LEED v-4, qui a haussé les objectifs environnementaux. Un produit fait de matières recyclées, qui vient de Chine, n’est plus considéré comme avant. « Face à l’urgence climatique, la certification carbone zéro du Conseil du bâtiment durable du Canada va prendre du galon et sera adaptée au résidentiel », prédit-elle.

Le choix de l’emplacement est important. « Il faut réduire l’empreinte carbone à la base, souligne-t-elle. Il faut être cohérent. Tout est relié. »

À titre d’expert environnemental, Vertima a participé au concours international C40–Reinventing Cities, avec l’agence Sid Lee Architecture et le promoteur Montoni. Leur projet Le grand collisionneur, qui n’a pas été retenu pour transformer le site de la cour de voirie De la Commune, devait être exemplaire. Il cherchait à réduire l’empreinte carbone et visait une intégration sociale et environnementale. « On s’en va vers cela », croit Mme Lupien.

Martin Roy

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Lors du processus de conception du complexe Humaniti, les outils de modélisation énergétique ont permis de connaître l’effet important des balcons de béton sur la consommation d’énergie du bâtiment, révèle Martin Roy. Pour le confort et pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le nombre de balcons a été réduit de moitié.

LEED Fellow* Président de Martin Roy et associés

En 2030, l’ingénieur souhaite qu’on ait pris en charge toute la question des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et au Québec. « Énormément de solutions existent pour atteindre les objectifs par rapport au climat, dit-il. On parle de bâtiments à consommation d’énergie nette zéro. C’est très faisable. Mais il faut faire attention à l’étalement urbain. Cela crée plus de pollution et émet plus de gaz à effet de serre. »

Il fait partie depuis des années du comité consultatif sur le Code national de l’énergie pour les bâtiments du Canada (CNEB), qui vise à hausser l’efficacité énergétique des bâtiments au pays. Il se réjouit de voir que, pour la première fois au Québec, le Code de construction pourrait être modifié pour inclure un chapitre, qui renvoie au CNEB de 2015, adapté pour répondre aux besoins spécifiques de la province. 

« Cela ne s’appliquera pas aux petits bâtiments résidentiels, précise-t-il. Pour ceux de grande hauteur, cela permettra d’arriver avec de meilleures solutions pour tendre vers la caboneutralité. »

Afin d’y parvenir, précise-t-il, cela prend une réglementation beaucoup plus exigeante et plus contraignante qu’aujourd’hui.

* LEED Fellow est la plus prestigieuse distinction dans l’industrie durable. Attribuée par l’organisme américain U.S. Green Building Council, elle reconnaît le leadership et le dévouement pour l’avancement de la construction écologique.

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