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Économie de Montréal


Normand Hamel

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Les petits boulots je veux bien, quand il s'agit de produire des services destinés au marché domestique et qui sont irremplaçables.  Mais quand c'est rendu que ça sert à produire des biens destinés à l'exportation à des prix imbattables, j'aime moins.  Les propriétaires de ces entreprises sont les seuls à en profiter, avec dans une moindre mesure les consommateurs, notamment dans les pays importateurs, mais au détriment des producteurs traditionnels dans ces mêmes pays.  Cela dit, ça ne s'applique guère au Canada, où l'apport migratoire régulier est plus sélectif et peut exercer des fonctions plus productives bien rémunérées.  

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il y a une heure, Né entre les rapides a dit :

Cela dit, ça ne s'applique guère au Canada, où l'apport migratoire régulier est plus sélectif et peut exercer des fonctions plus productives bien rémunérées.

En effet cela ne s'applique plus au Canada, mais seulement depuis que le Québec est sorti de la Grande Noirceur, période où les Québécois étaient utilisés par la classe dominante comme du cheap labour au même titre que les Chinois ou les Vietnamiens le sont encore aujourd'hui.

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Il y a 3 heures, Né entre les rapides a dit :

Les petits boulots je veux bien, quand il s'agit de produire des services destinés au marché domestique et qui sont irremplaçables.  Mais quand c'est rendu que ça sert à produire des biens destinés à l'exportation à des prix imbattables, j'aime moins.  Les propriétaires de ces entreprises sont les seuls à en profiter, avec dans une moindre mesure les consommateurs, notamment dans les pays importateurs, mais au détriment des producteurs traditionnels dans ces mêmes pays.  Cela dit, ça ne s'applique guère au Canada, où l'apport migratoire régulier est plus sélectif et peut exercer des fonctions plus productives bien rémunérées.  

En effet.  Quand la seule façon pour qu'une entreprise exportatrice d'être profitable est d'avoir des salaires très bas, alors on n'exporte pas le "savoir-faire québécois", on exporte les bas salaires (et ceux-ci sont souvent "subventionnés" par des services publics qui permettent à des employés de vivre un peu plus décemment avec des salaires de misère).  Nous n'en sommes plus là au Québec et les entreprises qui ont besoin de ce modèle pour survivre (bien qu'elles furent utiles dans le passé pour employer des québécois qui auraient autrement été au chômage) n'ont plus vraiment leur place dans notre économie, surtout lors d'une pénurie de main-d'œuvre qui permet dorénavant à un grand nombre de leurs employés de trouver des emplois plus payants ailleurs.

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il y a 27 minutes, ToxiK a dit :

En effet.  Quand la seule façon pour qu'une entreprise exportatrice d'être profitable est d'avoir des salaires très bas, alors on n'exporte pas le "savoir-faire québécois", on exporte les bas salaires (et ceux-ci sont souvent "subventionnés" par des services publics qui permettent à des employés de vivre un peu plus décemment avec des salaires de misère).  Nous n'en sommes plus là au Québec et les entreprises qui ont besoin de ce modèle pour survivre (bien qu'elles furent utiles dans le passé pour employer des québécois qui auraient autrement été au chômage) n'ont plus vraiment leur place dans notre économie, surtout lors d'une pénurie de main-d'œuvre qui permet dorénavant à un grand nombre de leurs employés de trouver des emplois plus payants ailleurs.

Bravo pour avoir brillamment élaboré sur ce point.

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Comme en 1990-1992 avec IBM et le 1000, l'érection actuelle de plusieurs tours de 200m à Montréal annonce la plus récente récession à venir. Montréal est toujours en lag sur les constructions, d'où son timing parfait pour prévoir les récessions à partir de ses 200m!! J'espère que vous avez profité du boom des 10 dernières années. La même chose s'était produite en 1928-1929 avant le crash boursier et la Grande Dépression avec l'érection des skyscrapers de Bell Téléphone, de la SunLife et de la Banque Royale! Bref, une leçon à retenir!!

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Tu dois être un chroniqueur du JdM pour constamment manifester un plaisir malsain à chier sur Mtl. On ajoute à ça des prévisions dignes de complotistes.

Tu te surpasse.

 

PS: Je te ferai remarquer que la dernière grande récession a eu lieu en 2008. C'est après celle-ci que la récente explosion de construction a commencé à Mtl.

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14 minutes ago, MtlMan said:

Tu dois être un chroniqueur du JdM pour constamment manifester un plaisir malsain à chier sur Mtl. On ajoute à ça des prévisions dignes de complotistes.

Tu te surpasse.

 

PS: Je te ferai remarquer que la dernière grande récession a eu lieu en 2008. C'est après celle-ci que la récente explosion de construction a commencé à Mtl.

Je constate de plus en plus que les phénomene économique sont de plus en plus globale et affecte presque tout les regions et pays en meme temps. 

Que ce soit les taux d'interets bas et maintenant a la haisse un peu partout. Les prix de l'immobilié qui on atteint des sommets que ce soit au canada, usa, Australia, nouvelle zelande , allemagne , chili, suede etc...

Le chomage a connu une baisse dans pas mal tout les pays dévellopés etc . ..

L'inflation en forte hausse  dans tout les pays ou presque etc..

Ce qui m'inquiete c'est les dettes colossal qiue beaucoup de gouvernements ont acumulé et je ne sais pas ce qui va se passer par la suite avec les taux d'interet qui augmente et qui va affecté les capacités de remboursement de ces dettes. 

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il y a 26 minutes, andre md a dit :

Je constate de plus en plus que les phénomene économique sont de plus en plus globale et affecte presque tout les regions et pays en meme temps. 

Que ce soit les taux d'interets bas et maintenant a la haisse un peu partout. Les prix de l'immobilié qui on atteint des sommets que ce soit au canada, usa, Australia, nouvelle zelande , allemagne , chili, suede etc...

Le chomage a connu une baisse dans pas mal tout les pays dévellopés etc . ..

L'inflation en forte hausse  dans tout les pays ou presque etc..

Ce qui m'inquiete c'est les dettes colossal qiue beaucoup de gouvernements ont acumulé et je ne sais pas ce qui va se passer par la suite avec les taux d'interet qui augmente et qui va affecté les capacités de remboursement de ces dettes. 

Tu as raison de t'inquiéter car la situation est réellement préoccupante. Ce qui se pointe à l'horizon est anticipé depuis plus de dix ans par ceux qu'on appelle les prophètes de malheur, comme Georges Ugeux par exemple. Cependant rien de ce qui a été prédit ne s'est manifesté jusqu'à maintenant. Il se pourrait bien cependant que cette fois-ci toutes les conditions soient réunies.

Mon impression personnelle est que la crise économique, si crise il y a, sera d'autant plus grave qu'elle aura été retardée longtemps par une succession d'évènements fortuits. Viendra donc un temps où il faudra passer à la caisse.

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Le centre-ville de Montréal fourmille

 

PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE

Passants sur la rue Saint-Denis, à Montréal, mercredi

Les données des sociétés de développement commercial le confirment : les Montréalais sont de retour dans les rues et les magasins du cœur de la métropole, les vacanciers aussi. Une manne pour les entreprises et l’industrie touristique après la disette de la pandémie.

Publié à 5h00

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-06-16/le-centre-ville-de-montreal-fourmille.php

Audrey Pilon-Topkara La Presse

William Thériault La Presse

Des rues animées, des touristes comblés

Ce n’est pas qu’une illusion : avec l’arrivée de l’été et le relâchement des mesures sanitaires, les touristes et les Montréalais sont bel et bien de retour dans les rues et les commerces du centre-ville de la métropole, confirment des données de sociétés de développement commercial.

« Montréal est superbe ! On se sent en sécurité, il y a beaucoup de touristes et la ville est vivante », se réjouit Philip Wong, touriste américain rencontré par La Presse dans les rues du Vieux-Montréal, accompagné de sa famille.

Rachel et Julien, deux visiteurs français, sont du même avis. « Cela fait seulement deux jours qu’on est ici, mais on sent que c’est très animé », témoigne Julien.

Son amie Rachel, qui habite Toronto, va jusqu’à dire que le centre-ville de Montréal est actuellement plus vibrant que celui de la métropole ontarienne. « Je trouve qu’il y a plus de vie ici qu’à Toronto, confie-t-elle à La Presse, durant sa visite de la place d’Armes. On sent que les gens ont beaucoup plus envie de sortir. »

Recrudescence de l’achalandage

Selon un rapport de la Société de développement commercial (SDC) du Quartier latin sur l’achalandage piéton à l’angle des rues Saint-Denis et Ontario, on a comptabilisé 152 000 passages mensuels en mai 2022, un chiffre comparable aux niveaux prépandémiques.

En mai 2019, on notait en effet un achalandage de 166 125 passages piétons à ce même point de convergence, alors qu’en mai 2020, soit en pleine première vague de COVID-19, on constatait seulement 18 054 passages.

 

« On remarque un pic d’activité depuis quelques semaines », confirme Frank Subra, directeur général de la SDC du Quartier latin.

M. Subra pense que le pouvoir d’attraction du Quartier latin réside entre autres dans sa programmation culturelle estivale dynamique et dans le projet de piétonnisation de la rue Saint-Denis, plus accueillante pour les visiteurs.

On peut voir un lien direct entre la fin de la pandémie et le retour des gens dans les bars et les restaurants. Il est certain que l’achalandage et la rétention [des visiteurs] ont un impact positif sur l’activité commerciale.

Frank Subra, directeur général de la SDC du Quartier latin

Ewan Cowie, gérant du bar Le Mal Nécessaire, qui a pignon sur rue au cœur du Quartier chinois de Montréal, peut en effet témoigner du retour des clients dans les bars du centre-ville. « On est plein chaque soir. Notre clientèle est composée d’environ 70 % de Montréalais et le reste de touristes, surtout des États-Unis et de l’Ontario », observe-t-il.

La SDC du Vieux-Montréal a aussi confirmé à La Presse que la recrudescence de l’achalandage au centre-ville n’est pas qu’une question de perception : le retour des visiteurs dans le quartier historique de la ville est bien réel.

À l’aide d’outils de comptabilisation des piétons et des cyclistes répartis dans l’est, au centre et dans l’ouest de l’arrondissement de Ville-Marie, la SDC du Vieux-Montréal peut affirmer que l’achalandage a augmenté de plus de 160 % durant la période d’avril à mai 2022 seulement.

Cet accroissement spectaculaire a un effet direct et positif sur le moral des commerçants, estime la SDC du Vieux-Montréal.

Les données de la SDC du centre-ville de Montréal, tirées du plus récent rapport L’état du centre-ville, montrent une augmentation de l’achalandage de plus de 60 % entre avril 2021 et avril 2022.

Des défis qui perdurent

De nombreux touristes étrangers sont récemment arrivés en ville pour assister au Grand Prix de Formule 1. C’est le cas d’Ann et Michael, un duo mère-fils de l’État de Virginie.

On vient tout juste d’arriver et on perçoit déjà une atmosphère animée.

Ann, touriste venue de l’État de Virginie

Même son de cloche chez Rick Duste, un Californien venu assister avec quatre membres de sa famille au Grand Prix qui aura lieu dimanche.

« C’est ma première fois à Montréal. C’est très beau et propre. À part le moment où il a fallu mettre un masque dans l’avion, tout semble être revenu à la normale », dit-il, en référence au relâchement des mesures anti-COVID-19.

Cet afflux de touristes engendre néanmoins son lot de défis pour les établissements qui les accueillent, comme les hôtels et les restaurants.

« Je pense qu’on est revenu à un niveau d’achalandage assez normal par rapport à avant, mais il y a encore énormément de difficultés », affirme Christopher Cockburn, directeur de territoire pour la chaîne de restaurants asiatiques Sésame.

Bien que la clientèle soit au rendez-vous, le monde de la restauration doit jongler avec les aléas actuels de la chaîne d’approvisionnement mondiale ainsi qu’avec une pénurie de main-d’œuvre généralisée, ce qui accentue la pression sur les restaurants populaires du centre-ville comme le Sésame.

Tendance à long terme

L’engouement pour le centre-ville de Montréal ne se limite pas à l’achalandage, croit Glenn Castanheira, directeur général de la SDC du centre-ville de Montréal.

 

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE

Glenn Castanheira, directeur général de la SDC du centre-ville de Montréal

Il ajoute que le centre-ville montréalais présente la deuxième croissance démographique en importance au Canada et que plus de 20 % des mises en chantier de la région métropolitaine de Montréal en 2021 ont eu lieu au centre-ville, alors qu’il ne représente que moins de 1 % de ce territoire.

M. Castanheira explique que l’on doit sans doute la renaissance du centre-ville à l’allègement des mesures sanitaires, à l’ouverture des frontières ainsi qu’à la reprise d’évènements culturels et sportifs majeurs, auparavant annulés en raison de la pandémie.

« La force de notre centre-ville, c’est qu’il ne dépend pas que des travailleurs, ce qui est rare pour un centre-ville nord-américain, souligne-t-il. On a d’énormes générateurs d’achalandage comme les universités, qui ne cessent de croître. »

Selon lui, cette renaissance du centre-ville est durable. « La croissance économique de Montréal, malgré la pandémie et l’inflation, n’est pas terminée », conclut-il.

Le « grand souffle » de la F1 revient à Montréal

 

PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE

Le Centre Sheraton de Montréal

À l’approche du Grand Prix du Canada, les acteurs de l’hôtellerie et de l’industrie touristique de la métropole poussent un grand soupir de soulagement. « C’est de l’euphorie, c’est un grand souffle, un respir de satisfaction, énumère Jean-Sébastien Boudreault, PDG de l’Association des hôtels du Grand Montréal. Enfin ! Les hôtels sont pleins après deux ans de diète plus que maigre. »

Déjà, l’imminence du Grand Prix se fait sentir. Les touristes déambulent dans les rues de Montréal. Pleine de vie, la ville bourdonne.

« Tu te promènes, tu vois des touristes heureux. Tu vois une ville et des parcs propres. Tu ressens une certaine fébrilité. Soyons contents que des visiteurs viennent investir des dollars chez nous ! » Yves Lalumière, PDG de Tourisme Montréal, cache difficilement son enthousiasme au bout du fil.

Selon une étude réalisée par la firme Orama Marketing, lors du dernier passage de la Formule 1 sur le sol canadien en 2019, 117 000 spectateurs uniques ont participé à l’évènement. De ce nombre, de 80 000 à 90 000 se sont déplacés à Montréal spécifiquement pour aller voir le Grand Prix, estime Yves Lalumière. Au Grand Prix de 2019, un touriste venu de l’extérieur a dépensé en moyenne 926 $ durant son séjour.

 

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE

Yves Lalumière, PDG de Tourisme Montréal

C’est le plus grand évènement au pays. […] Et cette année, ça s’annonce pour être un record d’achalandage. On espère que le Casino, les musées et les galeries d’art en profiteront.

Yves Lalumière, PDG de Tourisme Montréal, à propos du Grand Prix du Canada

Vague de positif

Pour la fin de semaine du Grand Prix, le taux d’occupation moyen des hôtels du centre-ville ou du Vieux-Port se situera entre 95 % et 97 %. « Il y a eu un engouement quand le Grand Prix a annoncé qu’il revenait. Les gens ont le goût de se revoir, d’être ensemble, de participer à des évènements », affirme Jean-Sébastien Boudreault.

« On sent qu’il y a du monde en ville, continue-t-il. Les hôteliers sont très contents : ça fait deux ans qu’on en arrache, alors de voir l’été prendre son envol avec une fin de semaine comme ça, tout le monde voit ça d’un bon œil. »

Début mars, le gouvernement du Québec a annoncé qu’il avançait le retrait de certaines mesures sanitaires. Les réservations d’hôtels ont commencé « pratiquement immédiatement », observe Bertil Fabre, directeur général du Centre Sheraton Montréal.

Le prix moyen d’une chambre au Sheraton, en 2019, était de 400 $. Il se situe désormais autour de 500 $, une augmentation de 25 %. Mais ça ne freine aucunement les touristes. « Nous avons affiché complet beaucoup plus tôt qu’en 2017-2018-2019, ce qui est assez surprenant considérant que nous sommes le deuxième plus gros hôtel de Montréal, avec de plus hauts tarifs qu’à l’habitude », se réjouit-il.

 

PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE

Bertil Fabre, directeur général du Centre Sheraton Montréal

C’est pas juste mon hôtel qui est plein, c’est toute la ville de Montréal !

Bertil Fabre, directeur général du Centre Sheraton Montréal

De janvier à mars, le taux d’occupation de ses 825 chambres oscillait entre 15 % et 25 %, ce qui n’aurait pas été viable à long terme. « Au mois de mars, je n’y croyais pas, avoue Bertil Fabre. Pourtant, je suis un gestionnaire passionné qui croit en son métier. »

Continuer sur cette lancée

L’an dernier, durant le meilleur mois de la saison estivale, seulement 43 % des chambres de la ville étaient occupées, montrent des données de Tourisme Montréal. « Cette année, on prévoit finir l’été avec un taux d’occupation de 70 % de ce qu’il était en 2019, un été record », ajoute Jean-Sébastien Boudreault, de l’Association des hôtels du Grand Montréal.

L’industrie touristique sourit maintenant à la vue du calendrier pour le reste de l’été, et mise d’ailleurs beaucoup sur le festival Osheaga. Elle espère que les restrictions sanitaires demeureront discrètes.

« Les gens avaient hâte de revenir à Montréal, conclut M. Boudreault. Il faut garder notre erre d’aller, s’assurer de ne pas refermer à l’automne. »

En savoir plus

63,2 millions

Contribution au PIB du Québec liée à la fin de semaine du Grand Prix du Canada, en 2019

Source : Étude de la firme Orama Marketing

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