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Économie de Montréal


Normand Hamel

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Si récession il y a, la majorité du monde qui ont décidé de choisir le télétravail vont peut-être se faire dire au revoir. Pour revigorer les centre-ville, il ne serait pas impossible de voir les gouvernements, dont celui du Québec, donner des subventions ou des congés de taxes à toutes les entreprises qui décident de ramener le monde downtown. Le gouvernement a payé pour du TEC lourd qui coûte cher et des affaires pour améliorer le centre-ville, vous pouvez être certain qu'ils vont vouloir que les gens reviennent. Ils vont aussi réduire le désir d'avoir une maison unifamiliale et dire aux gens que les condos c'est super pratique. Action réaction, il y a eu un mouvement rapide vers le télétravail, ça va rebondir de l'autre sens bientôt.

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Il y a 6 heures, vivreenrégion a dit :

Si récession il y a, la majorité du monde qui ont décidé de choisir le télétravail vont peut-être se faire dire au revoir. Pour revigorer les centre-ville, il ne serait pas impossible de voir les gouvernements, dont celui du Québec, donner des subventions ou des congés de taxes à toutes les entreprises qui décident de ramener le monde downtown. Le gouvernement a payé pour du TEC lourd qui coûte cher et des affaires pour améliorer le centre-ville, vous pouvez être certain qu'ils vont vouloir que les gens reviennent. Ils vont aussi réduire le désir d'avoir une maison unifamiliale et dire aux gens que les condos c'est super pratique. Action réaction, il y a eu un mouvement rapide vers le télétravail, ça va rebondir de l'autre sens bientôt.

Ta vision comporte plusieurs hypothèses; prises séparément elles ont pour la plupart un degré raisonnable de vraisemblance.  Toutefois leur conjonction (i.e. si elles se concrétisaient toutes ensemble) pourrait donner lieu à des conséquences inattendues.

- Récession?  -- Fort probablement un ralentissement, peut-être même une récession au sens technique du terme, mais ce qui est moins clair c'est le comportement des agents économiques dans ce cas.  Le télétravail convient très bien à certaines entreprises et/ou à leurs employés.  Ni les unes ni les autres n'auraient avantage à renverser une formule gagnante pour elles/eux.  

- Subventionner "les entreprises qui décident de ramener le monde downtown" ?  -- Surtout en cas de récession, les gouvernements disposeraient déjà de ressources réduites pour poursuivre des objectifs.  Il n'est pas évident non plus qu'une concentration plus grande des activités économiques au centre-ville soit globalement plus efficace, bien que cela profiterait certainement à ceux qui y sont établis en tant que commerçants ou fournisseurs de services personnels.

- Rentabiliser les investissements (déjà) consentis pour le TEC au centre-ville?   -- Ce ne sont pas des investissements qui dégagent des bénéfices d'exploitation, sauf dans le cas particulier de l'investissement de la CDPQ-i dans le REM, où les recettes varient proportionnellement avec la fréquentation; c'est différent pour le gouvernement, qui doit fournir une contribution proportionnelle à ladite fréquentation.

- "Que les gens reviennent"?  -- Reviennent dans quel sens?  Revenir simplement travailler au centre-ville tout en conservant leur domicile actuel, ou bien déménager plus près du centre-ville?  S'il s'agit de la première éventualité, on risque encore plus de congestion dans les transports.  Et s'il s'agit de la seconde, on se heurte à une pénurie de logements convenables et abordables, qui ne peut pas être corrigée promptement, dans la meilleure des hypothèses.

Conclusion.  Je ne crois pas qu'il faille forcer les choses.  Un nouvel équilibre apparaîtra graduellement.      

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Forte croissance économique de Montréal

Une contribution immigrante remarquable

 

PHOTO ROGELIO V. SOLIS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

En 2021, on a assisté à un retournement de situation : le taux d’emploi des immigrants à Montréal a supplanté celui des « natifs », pour se situer à 62,1 % comparativement à 61,9 %.

Jean-Philippe Décarie La Presse

Publié à 7h30

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2022-06-11/forte-croissance-economique-de-montreal/une-contribution-immigrante-remarquable.php

On parle beaucoup d’immigration par les temps qui courent, et le débat sur les seuils de nouveaux arrivants que le Québec devrait ou non accueillir compte tenu de sa capacité à bien les intégrer n’a pas fini d’alimenter la discussion tellement les points de vue divergent. Un constat émerge toutefois : la contribution des immigrants à la croissance économique de la grande région de Montréal a été essentielle et même remarquable au cours des 10 dernières années.

Dans une chronique publiée la semaine dernière, je me suis penché sur la forte reprise qu’a enregistrée l’activité économique montréalaise à partir de données récentes colligées par Sylvain Giguère, économiste en chef et responsable du développement économique à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).

Lisez la chronique « Montréal retrouve son tonus »

Une statistique de l’étude de M. Giguère m’a particulièrement étonné, et c’est pourquoi j’ai préféré l’isoler pour y revenir plus en détail aujourd’hui, parce que le phénomène mérite qu’on s’y attarde.

Pour la première fois depuis des décennies, le taux d’emploi des immigrants a surpassé en 2021 dans la grande région de Montréal celui des personnes nées au Canada, du jamais-vu.

Si on remonte à 2006, le taux d’emploi des immigrants s’élevait à seulement 53,3 %, alors que celui des personnes nées au Canada atteignait 64,1 %, un écart considérable qui confirmait l’existence de la difficulté réelle que le marché de l’emploi avait à intégrer les nouveaux arrivants.

Je me souviens d’avoir participé à l’époque à plusieurs ateliers sur la situation de l’emploi où on évoquait notamment les grandes difficultés pour les immigrants d’origine maghrébine et des communautés noires à se trouver un travail, alors que les membres de ces communautés affichaient des taux de chômage du double au triple à celui des personnes nées au pays.

En 2021, on assiste à tout un retournement de situation puisque le taux d’emploi des immigrants à Montréal a supplanté celui des « natifs », pour se situer à 62,1 % comparativement à 61,9 %.

Plus encore, les immigrants reçus occupent davantage de postes à temps plein, ce qu’on appelle des postes de qualité, par rapport aux emplois à temps partiel, que les résidents de longue date, et ce, depuis plus de cinq ans maintenant.

 

« On observe depuis six ans une nette progression du taux d’emplois des immigrants, alors que la population active des gens nés au Canada est en déclin », constate Sylvain Giguère, qui souligne au passage la contribution positive des nouveaux arrivants à la vitalité économique de la grande région de Montréal.

Main-d’œuvre de relève

En fait, n’eût été l’apport des nouveaux arrivants pour soutenir son activité économique, Montréal n’aurait pas été en mesure d’afficher la croissance de son produit intérieur brut (PIB) réel de 24,7 % que la ville a enregistrée au cours des 10 dernières années.

« De 2010 à 2021, il s’est créé au net 267 000 emplois dans la région métropolitaine. Pendant ce temps, la population née au Canada diminuait de 50 000 dans la RMR en raison du vieillissement démographique, et la population immigrante croissait de 267 000. Sans cet apport de l’immigration, la forte croissance aurait été impossible », explique le responsable du développement économique de la CMM.

 

Cette forte et nécessaire contribution des nouveaux arrivants au dynamisme économique de Montréal est d’ailleurs observable sur le terrain, comme le confirme Marjorie Villefranche, directrice générale de la Maison d’Haïti, dans le quartier Saint-Michel, centre d’accueil et de référencement pour les immigrants.

La Maison d’Haïti a mis sur pied il y a des années un programme d’employabilité pour accompagner dans leurs démarches pour trouver un travail les nouveaux arrivants fraîchement débarqués à Montréal.

« La pénurie de main-d’œuvre se fait sentir ici. On a beaucoup d’appels d’entreprises qui cherchent des travailleurs. On affiche les postes sur notre site.

 

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Marjorie Villefranche, directrice générale de la Maison d’Haïti

On n’est pas loin du plein-emploi, mais la situation est trop récente pour qu’on puisse en mesurer les effets matériels dans la vie du quartier [Saint-Michel].

Marjorie Villefranche, directrice générale de la Maison d’Haïti

« On observe toutefois des effets négatifs dans la vie des familles monoparentales, où les mères doivent faire des heures supplémentaires et ont moins de temps à consacrer à l’encadrement des enfants », expose Mme Villefranche.

La Maison d’Haïti reçoit chaque jour au moins une vingtaine de migrants qui ont transité par le chemin Roxham et qui ont besoin d’aide pour s’installer à Montréal.

« On les aide dans leurs démarches pour obtenir un permis de travail, mais les délais sont tellement longs que plusieurs sont contraints d’accepter un travail au noir. On tente par tous les moyens de les en dissuader, mais c’est trop long, alors qu’ils pourraient se trouver un travail régulier s’ils obtenaient leur permis », déplore la directrice générale de la Maison d’Haïti.

Avec près de 85 % du total des nouveaux arrivants qui s’établissent chaque année au Québec, on dit souvent que Montréal accapare trop les immigrants et qu’une meilleure distribution de leur nombre permettrait aux entreprises des régions de mieux faire face à la pénurie de main-d’œuvre qui les touche partout sur le territoire québécois.

Ce qui est peut-être vrai, mais visiblement, Montréal a encore une forte capacité à les absorber avec encore des emplois à la clé.

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Il y a 2 heures, Rocco a dit :

Montréal: nouvelle powerhouse du Canada. À quand le retour du parlement? Le site de la Place d'Youville est toujours disponible.... 😏

Je ne voudrais pas te décevoir, mais sur le premier point c'est non, jamais.  Montréal peut occasionnellement croître plus vite que Toronto, en pourcentage, mais difficilement en nombres absolus.  Aussi, l'écart démographique est beaucoup trop grand.  Même si (une hypothèse farfelue) Toronto arrêtait net sa croissance, ça prendrait combien d'années pour combler un écart de deux ou trois millions d'habitants?

Le retour du parlement fédéral?  -- Jamais aussi.  Pas seulement invraisemblable, mais également indésirable.  C'est incompatible avec la prédominance francophone sur le territoire du Québec.  Si au 19 e siècle Montréal était demeurée la capitale du Canada-Uni, et éventuellement du Canada dans son extension actuelle,  je me demande ce qu'il resterait du fait français aujourd'hui.  Dans l'histoire telle qu'elle s'est réellement produite, ce fut une grande chance que Montréal reste dans la province de Québec, permettant à des centaines de milliers de ruraux canadiens-français de se trouver un gagne-pain sur un territoire (le Québec) où ils allaient demeurer majoritaires, contrôlant ainsi la législature provinciale qui avait et a encore des attributions cruciales.  Dans un pays unitaire, que la capitale fut à Montréal ou ailleurs,  ils seraient déjà devenus minoritaires au milieu du 19 e siècle.

Le site de Place d'Youville?  -- Pour satisfaire un phantasme, un nouvel immeuble factice pourrait être érigé.  Financé par les contribuables de Montréal ou par un très riche donateur.   

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6 hours ago, acpnc said:

Forte croissance économique de Montréal

Une contribution immigrante remarquable

 

PHOTO ROGELIO V. SOLIS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

En 2021, on a assisté à un retournement de situation : le taux d’emploi des immigrants à Montréal a supplanté celui des « natifs », pour se situer à 62,1 % comparativement à 61,9 %.

Jean-Philippe Décarie La Presse

Publié à 7h30

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2022-06-11/forte-croissance-economique-de-montreal/une-contribution-immigrante-remarquable.php

On parle beaucoup d’immigration par les temps qui courent, et le débat sur les seuils de nouveaux arrivants que le Québec devrait ou non accueillir compte tenu de sa capacité à bien les intégrer n’a pas fini d’alimenter la discussion tellement les points de vue divergent. Un constat émerge toutefois : la contribution des immigrants à la croissance économique de la grande région de Montréal a été essentielle et même remarquable au cours des 10 dernières années.

Dans une chronique publiée la semaine dernière, je me suis penché sur la forte reprise qu’a enregistrée l’activité économique montréalaise à partir de données récentes colligées par Sylvain Giguère, économiste en chef et responsable du développement économique à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).

Lisez la chronique « Montréal retrouve son tonus »

Une statistique de l’étude de M. Giguère m’a particulièrement étonné, et c’est pourquoi j’ai préféré l’isoler pour y revenir plus en détail aujourd’hui, parce que le phénomène mérite qu’on s’y attarde.

Pour la première fois depuis des décennies, le taux d’emploi des immigrants a surpassé en 2021 dans la grande région de Montréal celui des personnes nées au Canada, du jamais-vu.

Si on remonte à 2006, le taux d’emploi des immigrants s’élevait à seulement 53,3 %, alors que celui des personnes nées au Canada atteignait 64,1 %, un écart considérable qui confirmait l’existence de la difficulté réelle que le marché de l’emploi avait à intégrer les nouveaux arrivants.

Je me souviens d’avoir participé à l’époque à plusieurs ateliers sur la situation de l’emploi où on évoquait notamment les grandes difficultés pour les immigrants d’origine maghrébine et des communautés noires à se trouver un travail, alors que les membres de ces communautés affichaient des taux de chômage du double au triple à celui des personnes nées au pays.

En 2021, on assiste à tout un retournement de situation puisque le taux d’emploi des immigrants à Montréal a supplanté celui des « natifs », pour se situer à 62,1 % comparativement à 61,9 %.

Plus encore, les immigrants reçus occupent davantage de postes à temps plein, ce qu’on appelle des postes de qualité, par rapport aux emplois à temps partiel, que les résidents de longue date, et ce, depuis plus de cinq ans maintenant.

 

« On observe depuis six ans une nette progression du taux d’emplois des immigrants, alors que la population active des gens nés au Canada est en déclin », constate Sylvain Giguère, qui souligne au passage la contribution positive des nouveaux arrivants à la vitalité économique de la grande région de Montréal.

Main-d’œuvre de relève

En fait, n’eût été l’apport des nouveaux arrivants pour soutenir son activité économique, Montréal n’aurait pas été en mesure d’afficher la croissance de son produit intérieur brut (PIB) réel de 24,7 % que la ville a enregistrée au cours des 10 dernières années.

« De 2010 à 2021, il s’est créé au net 267 000 emplois dans la région métropolitaine. Pendant ce temps, la population née au Canada diminuait de 50 000 dans la RMR en raison du vieillissement démographique, et la population immigrante croissait de 267 000. Sans cet apport de l’immigration, la forte croissance aurait été impossible », explique le responsable du développement économique de la CMM.

 

Cette forte et nécessaire contribution des nouveaux arrivants au dynamisme économique de Montréal est d’ailleurs observable sur le terrain, comme le confirme Marjorie Villefranche, directrice générale de la Maison d’Haïti, dans le quartier Saint-Michel, centre d’accueil et de référencement pour les immigrants.

La Maison d’Haïti a mis sur pied il y a des années un programme d’employabilité pour accompagner dans leurs démarches pour trouver un travail les nouveaux arrivants fraîchement débarqués à Montréal.

« La pénurie de main-d’œuvre se fait sentir ici. On a beaucoup d’appels d’entreprises qui cherchent des travailleurs. On affiche les postes sur notre site.

 

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Marjorie Villefranche, directrice générale de la Maison d’Haïti

On n’est pas loin du plein-emploi, mais la situation est trop récente pour qu’on puisse en mesurer les effets matériels dans la vie du quartier [Saint-Michel].

Marjorie Villefranche, directrice générale de la Maison d’Haïti

« On observe toutefois des effets négatifs dans la vie des familles monoparentales, où les mères doivent faire des heures supplémentaires et ont moins de temps à consacrer à l’encadrement des enfants », expose Mme Villefranche.

La Maison d’Haïti reçoit chaque jour au moins une vingtaine de migrants qui ont transité par le chemin Roxham et qui ont besoin d’aide pour s’installer à Montréal.

« On les aide dans leurs démarches pour obtenir un permis de travail, mais les délais sont tellement longs que plusieurs sont contraints d’accepter un travail au noir. On tente par tous les moyens de les en dissuader, mais c’est trop long, alors qu’ils pourraient se trouver un travail régulier s’ils obtenaient leur permis », déplore la directrice générale de la Maison d’Haïti.

Avec près de 85 % du total des nouveaux arrivants qui s’établissent chaque année au Québec, on dit souvent que Montréal accapare trop les immigrants et qu’une meilleure distribution de leur nombre permettrait aux entreprises des régions de mieux faire face à la pénurie de main-d’œuvre qui les touche partout sur le territoire québécois.

Ce qui est peut-être vrai, mais visiblement, Montréal a encore une forte capacité à les absorber avec encore des emplois à la clé.

Ca démolit completement l'analyse de l'économiste Pierre Fortin sur l'apport négligable de l'immigration sur l'économie. 

 

 

 

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Il y a 15 heures, Rocco a dit :

Montréal: nouvelle powerhouse du Canada. À quand le retour du parlement? Le site de la Place d'Youville est toujours disponible.... 😏

Etre capitale (nationale)n'est pas si important que ça quand on voit Melbourne et Sydney(aucune des deux ne l'est).

Par contre capitale provinciale oui car Toronto gratte des emplois en plus vis à vis de Mtl sur ce plan.

Bon ceci dit faut quant même bien laisser un peu de gloire au 'gros village' 😉

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il y a 55 minutes, bxlmontreal a dit :

Bon ceci dit faut quant même bien laisser un peu de gloire au 'gros village' 😉

À eux seuls les bureaux d'études de faisabilité, la fédération des empêcheurs de tourner en rond et les commissions d'enquêtes en tous genres du gouvernement provincial représentent 27.3% des emplois totaux de la Ville de Québec. :silly:

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Il y a 13 heures, andre md a dit :

Ca démolit completement l'analyse de l'économiste Pierre Fortin sur l'apport négligable de l'immigration sur l'économie.

L'institut du Québec (HEC) vient de produire une vaste étude qui confirme ce que dit Pierre Fortin (UQAM).

Ce qui ressort de cette étude c'est que outre certains domaines de l'économie, comme par exemple l'agriculture, l'immigration n'a qu'une faible incidence sur les besoins de main d'oeuvre. Ce qu'il faut comprendre c'est que les économistes regardent la situation dans son ensemble et ne se limitent pas aux quelques secteurs qui bénéficient énormément de l'apport permanent ou temporaire de l'immigration.

Tout le conflit actuel vient de là: certains observateurs basant leurs impressions sur certains secteurs qui peuvent en effet bénéficier grandement de l'apport d'immigrés mais qui ne prennent pas en compte l'ensemble de l'économie qui elle est peu sensible à l'augmentation ou à la diminution de l'immigration.

Pour solutionner le problème de la pénurie de main d'oeuvre ce qui fait vraiment une différence ce n'est pas l'immigration mais la robotisation et l'automatisation.

En résumé, il a été démontré scientifiquement que:

1- L'immigration a une faible incidence sur le marché de la main d'oeuvre.  

2- La solution au problème de la pénurie de main d'oeuvre passe par la robotisation et l'automatisation.

La morale de cette histoire c'est qu'une opinion basée sur l'expérience personnelle ne prouve rien, tandis que la connaissance qui peut ressortir de plusieurs études approfondies sur un sujet donné est beaucoup plus fiable. 

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11 minutes ago, Normand Hamel said:

L'institut du Québec (HEC) vient de produire une vaste étude qui confirme ce que dit Pierre Fortin (UQAM).

Ce qui ressort de cette étude c'est que outre certains domaines de l'économie, comme par exemple l'agriculture, l'immigration n'a qu'une faible incidence sur les besoins de main d'oeuvre. Ce qu'il faut comprendre c'est que les économistes regardent la situation dans son ensemble et ne se limitent pas aux quelques secteurs qui bénéficient énormément de l'apport permanent ou temporaire de l'immigration.

Tout le conflit actuel vient de là: certains observateurs basant leurs impressions sur certains secteurs qui peuvent en effet bénéficier grandement de l'apport d'immigrés mais qui ne prennent pas en compte l'ensemble de l'économie qui elle est peu sensible à l'augmentation ou à la diminution de l'immigration.

Pour solutionner le problème de la pénurie de main d'oeuvre ce qui fait vraiment une différence ce n'est pas l'immigration mais la robotisation et l'automatisation.

En résumé, il a été démontré scientifiquement que:

1- L'immigration a une faible incidence sur le marché de la main d'oeuvre.  

2- La solution au problème de la pénurie de main d'oeuvre passe par la robotisation et l'automatisation.

La morale de cette histoire c'est qu'une opinion basée sur l'expérience personnelle ne prouve rien, tandis que la connaissance qui peut ressortir de plusieurs études approfondies sur un sujet donné est beaucoup plus fiable. 

Opinion vraiment??? Fortin travaille dans un bureau.  Moi je travaille dans le transport et je vois la majorité des chauffeurs ne sont pas des québecois de souche. 

 

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