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Économie de Montréal


Normand Hamel

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Graitec prend de l’expansion pour servir l’industrie de la construction dans le Grand Montréal

Graitec Inc., filiale canadienne de la société internationale Graitec dont les solutions technologiques permettent d’améliorer les processus de conception de bâtiments et d’infrastructures, s’enracine davantage à Montréal avec la création d’une quarantaine de postes au cours de la prochaine année afin de répondre à la demande grandissante de ses clients en Amérique du Nord. Établi dans le Grand Montréal depuis 2001, Graitec est au cœur de la transformation numérique qui s’opère dans le domaine de la construction.

L’équipe montréalaise de Graitec développe et déploie des solutions numériques qui aident les clients au niveau de la conception (par exemple, des architectes) et dans la réalisation de projets d’infrastructures et de bâtiments afin d’implanter les logiciels innovants BIM (Buliding Information Modeling). Ce portefeuille de logiciels permet une conception 3D détaillée des projets, ce qui facilite l’échange d’information et la collaboration entre les différents professionnels et travailleurs impliqués. Ainsi, les logiciels BIM ont le potentiel d’accélérer considérablement les projets de construction et ainsi réduire les coûts reliés.

« Dans le contexte de la crise sanitaire mondiale, les technologies et la maîtrise de celles-ci ont pris encore plus d’importance. Nos logiciels permettent notamment d’optimiser la quantité de ressources utilisées pour un projet. Il s’agit d’un avantage de taille compte tenu de l’augmentation du prix des matériaux de construction, tels que le bois d’œuvre », a déclaré Hugo Michaud, directeur général, Graitec. « Nous sommes très fiers du travail accompli par notre équipe au cours de la dernière année et du succès obtenu auprès des clients qui ont fait confiance à nos logiciels et services. »

La première série d’embauches servira à appuyer les intervenants du secteur de la construction au Québec dans leurs démarches de transformation numérique, tant dans les bureaux que sur les chantiers. L’entreprise offre des services de consultation et techniques spécialisés, en plus d’une formation pouvant rendre les clients parfaitement autonomes dans l’utilisation et la gestion des technologies BIM. Ce projet s’inscrit dans la foulée des acquisitions de StrucSoft Solutions et de Redcage par le Groupe Graitec.

Depuis 2001, l’équipe du Grand Montréal a plus que triplé en passant d’une trentaine d’employés à une centaine, et continue de grandir malgré la pandémie. D’ici 2023, l’entreprise prévoit doubler la taille de son équipe technique qui inclut des consultants BIM, des spécialistes d’application et des programmeurs, afin de répondre aux besoins du marché local et étendre ses activités dans l’ensemble du Canada ainsi qu’aux États-Unis.

Cet investissement est d’autant plus important pour la filiale montréalaise puisqu’il permet de hisser au 2e rang des plus grands bureaux du groupe, déjà présent au sein de 13 pays.

« Les secteurs de la construction, de l’ingénierie et de l’architecture sont en demande dans notre métropole. Nous sommes heureux d’accompagner un acteur qui propose des solutions innovantes tant pour répondre aux besoins locaux que ceux de clients ailleurs en Amérique du Nord. Voilà un autre exemple de la force et de la diversité de notre économie métropolitaine», a déclaré Stéphane Paquet, président-directeur général, Montréal International.

« L’innovation est l’affaire de tous et les milieux de la construction et des infrastructures ne font pas exception. Ce nouvel investissement de Graitec menant à la création de son plus important centre de développement à l’extérieur de la France est un autre exemple de la force de notre écosystème. Notre équipe continuera à mettre de l’avant les avantages d’investir à long terme en sol québécois pour bâtir les technologies qui contribueront à transformer de manière durable des secteurs névralgiques du développement économique à l’échelle nationale et internationale », a souligné Hubert Bolduc, président d’Investissement Québec International.

https://www.montrealinternational.com/fr/actualites/graitec-prend-de-lexpansion-pour-servir-lindustrie-de-la-construction-dans-le-grand-montreal/

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  • 2 semaines plus tard...

FUTURE USINE DE PRODUCTION DE VACCINS

MODERNA ARRIVE AU CANADA

C’est confirmé : la société de biotechnologie Moderna s’installera au Canada. Elle souhaite y ouvrir un centre de recherche et une usine de production de vaccins d’ici 2024.

Alice Girard-Bossé - La Presse

« Nous avons conclu, il y a de ça quelques jours, un protocole d’entente avec Moderna, pour construire au Canada un établissement à la fine pointe de la technologie pour la fabrication de vaccins ARN messager qui pourra nous assister en cas de pandémie et permettre aux Canadiens et aux Canadiennes d’être plus résilients », a déclaré le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, en conférence de presse mardi matin. 

Le Canada devient le premier pays où Moderna décide de s’installer après les États-Unis, son pays d’origine. 

Le calendrier de construction des nouvelles installations reste encore à finaliser. « Dans les discussions, on parle d’une fin de construction en 2024. La construction devra débuter prochainement », a affirmé le ministre Champagne. Des centaines de millions de dollars seront investis. 

La capacité de production est estimée à 30 millions de doses par année au départ. « On prévoit avoir des équipes de jour seulement, et s’il y a une pandémie, on augmentera avec des équipes de nuit et de fin de semaine », a soutenu le PDG de Moderna, Stéphane Bancel. Le directeur envisage d’engager entre 200 et 300 employés lors du démarrage du projet. 

À l’heure actuelle, 8 millions de Canadiens ont reçu un vaccin contre la COVID-19 de Moderna. 

POSSIBLES INSTALLATIONS À MONTRÉAL 

L’emplacement de la future usine et du futur centre de recherche devrait être annoncé au cours des prochaines semaines, a soutenu Stéphane Bancel. La forte présente du secteur pharmaceutique dans la métropole québécoise pourrait jouer en faveur de Montréal. 

« À Montréal, on a 11 universités et 60 collèges. Il y a donc une masse critique d’étudiants qui les attirent. En plus, on fait partie des principaux pôles en sciences de la vie en Amérique du Nord, alors on a beaucoup d’entreprises ici », affirme Stéphanie Doyle, directrice du développement des affaires pour le secteur des sciences de la vie et des technologies de la santé pour les investissements étrangers de Montréal International. 

Montréal est également compétitif en matière de coût. « Ça n’a rien à voir avec d’autres grosses villes sur la côte est des États-Unis comme Boston. On est souvent gagnant sur le terme financier », soutient-elle. 

Moderna a aussi plusieurs affinités avec Montréal, soutient Mme Doyle. « Leur nouvelle directrice générale vient de Trois-Rivières, le président est un Français et l’annonce a été faite à Montréal, donc on voit qu’il y a des atomes crochus », énumère-t-elle. 

DE NOUVEAUX REMÈDES

En plus de son vaccin contre la COVID-19, Moderna compte 24 vaccins et produits thérapeutiques en développement, y compris des vaccins contre la grippe, le VRS, le cytomégalovirus, le Zika et le VIH, en plus de produire des traitements contre les cancers et les maladies cardiaques. 

La technologie d’ARN messager permettra ainsi de trouver des solutions et des remèdes à différentes maladies, comme des vaccins contre le cancer, a soutenu le ministre Champagne. 

Au cours des sept prochaines années, le Canada prévoit de dépenser 2,2 milliards pour consolider le secteur de la biofabrication et des sciences de la vie, et assurer une meilleure préparation à une nouvelle pandémie. 

Réagissant à cette annonce, le Parti conservateur s’est montré peu impressionné. « Justin Trudeau n’a tenu aucune de ses promesses en matière de fabrication nationale de vaccins. Il n’y a aucune raison pour les Canadiens de croire que cette installation sera construite sous le leadership de Trudeau. Nous ne pouvons pas nous permettre d’autres échecs de la part de Justin Trudeau. Le Plan de rétablissement du Canada est le plan détaillé d’Erin O’Toole pour agir pour l’avenir tout en s’associant avec des sociétés pharmaceutiques pour augmenter la production de médicaments essentiels et d’ingrédients pharmaceutiques actifs au Canada », a indiqué Axel Rioux, porte-parole du chef conservateur, dans un courriel à La Presse. 

— Avec Joël-Denis Bellavance, La Presse

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Il y a 1 heure, LindbergMTL a dit :

Faites vos jeux… Kirkland, Pointe-Claire, Saint-Laurent, Vaudreuil, VMR? Ou…

La sélection du site n'est pas très importante, en autant que ce soit dans la région de Montréal.  Mais je note que l'industrie pharmaceutique "montréalaise" n'est pas confinée sur l'île homonyme.  Même chose quand on parle de l'industrie aéronautique montréalaise.  

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Il y a 13 heures, Normand Hamel a dit :

Ou à Laval, dans la Cité de la Biotech.

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Évidemment, mais c'était facile à identifier, à partir du moment où il était dûment noté que l'industrie pharmaceutique montréalaise n'était pas confinée sur l'Île de Montréal.  Seul un souci de ne pas heurter de front les susceptibilités île-de-montréalaises avait empêché de nommer la Cité du Biotech à Laval.  

Je ne sais pas si le passé récent des nouvelles implantations et des fermetures constitue un indice valable pour supputer l'emplacement de Moderna.

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Dur combat entre l’Ontario et le Québec pour l’usine de Moderna

La bataille entre le Québec et l’Ontario afin de convaincre la société américaine Moderna de s’installer sur leur territoire respectif est bel et bien enclenchée.

Martin Jolicoeur - Journal de Montréal

Tandis que Toronto fait déjà la cour au fabricant de vaccins, plusieurs représentants du secteur des sciences de la vie au Québec s’activent pour éviter que les premiers investissements de l’entreprise à l’extérieur des États-Unis leur échappent.

« Le pas s’est accéléré récemment, reconnaît la directrice, Sciences de la vie et technologies de la santé de Montréal International, Stéphanie Doyle. Nous n’avons pas de temps à perdre. Comme la production doit commencer en 2024, une décision risque d’être prise rapidement. »

Même effervescence du côté de Montréal InVivo, le secrétariat de la grappe des sciences de la vie du grand Montréal. « On ne travaille pas 18 heures par jour, affirme Nathalie Ouimet, vice-présidente de l’organisme. Mais je vous dirais que j’ai quand même laissé tomber tous mes autres dossiers. Ce projet d’implantation de Moderna est trop important pour ne pas tout tenter pour l’emporter. »

Laval prend les devants  

Le 10 août dernier, Moderna annonçait s’être entendue avec Ottawa en vue de la construction d’une usine de production de vaccins à ARNm au Canada. Le lieu et la valeur des investissements prévus par l’entreprise de Cambridge, au Massachusetts, ne sont pas encore connus. 

On parle pour l’heure d’investissements de « plusieurs centaines de millions » de dollars et de la création d’entre « 200 et 300 emplois ». Bien qu’encore non officielles, ces prévisions sont suffisamment importantes pour que plusieurs villes des deux provinces concurrentes cherchent à attirer l’intérêt de la pharmaceutique.

C’est le cas en particulier de Laval, deuxième municipalité la plus peuplée du Québec. Hier, le cabinet du maire n’a pas hésité à écrire directement au PDG de Moderna pour l’encourager à considérer Laval pour l’implantation de son centre de recherche et de son usine de production.

« La Cité de la Biotech de Laval est un pôle international dans l’industrie, fait valoir le maire suppléant et responsable du développement économique de Laval, Stéphane Boyer. Dans les prochaines semaines, nous prévoyons multiplier les communications [...] pour faire valoir les avantages de Laval auprès de Moderna ».

La semaine dernière, la mairesse de Mississauga, près de Toronto, avait lancé le bal en invitant Moderna officiellement. « Nous serions honorés si Moderna envisageait de s’établir chez nous, affirme sa mairesse, Bonnie Crombie. Avec plus de 470 entreprises et 25 000 travailleurs du secteur des sciences de la vie sur notre territoire, Mississauga serait un endroit idéal pour Moderna. »

Mme Doyle n’est guère surprise de cet intérêt. 

« Montréal, Laval, Québec, Sherbrooke..., il n’y a pas une région qui ne voudrait pas cette usine. Même si nous souhaitons toujours présenter une image unifiée, je ne peux pas les blâmer de tenter de faire leurs propres démarches. » 

https://www.tvanouvelles.ca/2021/08/18/dur-combat-entre-lontario-et-le-quebec-pour-lusine-de-moderna-1

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5 minutes ago, vivreenrégion said:

lol Laval n'est pas la 2e plus peuplée du Québec, c'est la ville de Québec qui est en 2e place. Laval est 3e. Comment on peut faire une erreur aussi importante sur un dossier aussi important.

"Journal de Montréal"

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Montréal International reçoit 3 600 000 $ pour attirer les meilleurs talents dans notre métropole

Le Québec est une terre d’accueil exceptionnelle qui comprend de nombreux avantages. Seule nation francophone en Amérique du Nord, les établissements scolaires québécois jouissent d’une forte renommée internationale. Par l’établissement de solides partenariats, notre gouvernement souhaite toujours mieux positionner le Québec sur la scène internationale. Nous mettons en place tous les jalons afin d’inciter les meilleurs talents à considérer le Québec comme destination d’études et d’immigration.

Le financement annoncé aujourd’hui concrétise cet objectif et servira à appuyer des initiatives de recrutement pour les programmes d’études francophones pertinents liés aux besoins du marché du travail, de niveau universitaire, collégial et professionnel, notamment dans le secteur des technologies de l’information. À terme, l’attraction d’étudiantes et d’étudiants internationaux au sein de programmes francophones contribuera à répondre aux besoins en main-d’œuvre et à renforcer le caractère francophone de notre métropole.

Les diplômées et diplômés du Québec, des personnes candidates de choix

Les entreprises québécoises ont de grands défis de recrutement à relever et les besoins grandissants en main-d’œuvre se font sentir sur l’ensemble du territoire. Forte d’une situation économique florissante, la communauté métropolitaine de Montréal n’y fait pas exception. Afin de relever ces défis et de soutenir le développement socioéconomique du Québec, le gouvernement ne ménage aucun effort en s’appuyant sur l’expertise des acteurs clés dans le domaine du recrutement international et en mettant en place des actions concrètes pour rendre Montréal toujours plus attractive.

Les étudiantes et étudiants internationaux diplômés du Québec sont, par la suite, d’excellents candidats à l’immigration. Les employeurs apprécient leurs compétences, leur dynamisme et leur ambition. Les expériences de travail au sein d’entreprises locales viennent à la fois consolider leur intégration à la société québécoise et enrichir leurs bagages personnels et professionnels. Grâce à cette entente, Montréal international pourra faire la promotion des programmes d’immigration permanente appropriés auprès des diplômées et diplômés internationaux.

Il fut annoncé lors du dévoilement du budget du Québec 2021-2022 que le MIFI recevrait 246,1 millions de dollars supplémentaires d’ici 2023-2024 pour mieux reconnaître les compétences des personnes immigrantes, favoriser l’immigration en région en fonction des besoins du marché du travail, poursuivre les efforts d’intégration, bonifier l’appui offert pour l’apprentissage du français et favoriser l’attraction et la rétention d’étudiantes et d’étudiants étrangers.

https://www.montrealinternational.com/fr/actualites/montreal-international-recoit-3 600 000-pour-attirer-les-meilleurs-talents-dans-notre-metropole/

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