Aller au contenu

Économie de Montréal


Normand Hamel

Messages recommendés

Il y a 1 heure, Kolev3000 a dit :

«Cette expansion renforce encore davantage le corridor Montréal-Californie, a précisé Stéphane Paquet, président-directeur général, Montréal International. En effet, plus de la moitié des projets accompagnés par Montréal International aux États-Unis durant la première moitié de 2021 proviennent de cet état de la côte ouest, une tendance amorcée il y a quelques années ».

(ci-dessus un extrait de l'article cité par @Kolev3000)

Juste pour souligner que de nos jours il vaut mieux avoir des relations privilégiées avec la Californie qu'avec les Etats de la Rust Belt, pour qui Toronto était la porte d'entrée naturelle au Canada.  

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 7 minutes, Né entre les rapides a dit :

Juste pour souligner que de nos jours il vaut mieux avoir des relations privilégiées avec la Californie qu'avec les Etats de la Rust Belt, pour qui Toronto était la porte d'entrée naturelle au Canada.

1- Le Québec dispose depuis longtemps d'une Délégation du Québec à Los Angeles et d'une Antenne du Québec à Silicon Valley.

2- En 2014, le Québec a lié son système à celui de la Californie dans le cadre de la Western Climate Initiative, créant ainsi le plus grand marché du carbone en Amérique du Nord et le premier à avoir été conçu et à être géré par des gouvernements infranationaux de pays différents.

3- Ça fait 25 ans que le Québec prête ses avions à la Californie à chaque année lorsque la saison là-bas est propice aux incendies de forêt.

1.jpg

2.png

3.jpg

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines plus tard...

La démographie de la région de Montréal n'explique pas tout, mais elle en explique beaucoup. Des périodes charnières: 1972, baisse drastique du % annuel d'augmentation de la population passant de 2,24% en 1971 (et au dessus de 2% à toutes les années antérieures) à 0,44% soudainement en 1972. On ne s'en est jamais remis depuis. Légère remontée à la fin des années 80 de 1987 à 1991 (au dessus de 1,8% à chacune de ces années) pour ensuite retomber et remonter encore au milieu des années 2000 de 2002 à 2011 (tous au dessus de 1%). Depuis ça baisse sans cesse.

Screenshot_20211002-155206_Samsung Internet.jpg

Screenshot_20211002-155211_Samsung Internet.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 46 minutes, Rocco a dit :

La démographie de la région de Montréal n'explique pas tout, mais elle en explique beaucoup. Des périodes charnières: 1972, baisse drastique du % annuel d'augmentation de la population passant de 2,24% en 1971 (et au dessus de 2% à toutes les années antérieures) à 0,44% soudainement en 1972. On ne s'en est jamais remis depuis. Légère remontée à la fin des années 80 de 1987 à 1991 (au dessus de 1,8% à chacune de ces années) pour ensuite retomber et remonter encore au milieu des années 2000 de 2002 à 2011 (tous au dessus de 1%). Depuis ça baisse sans cesse.

Il faudrait voir ce que signifie ces fluctuations, à quoi elles correspondent précisément. Ce qui me surprend c'est que la population a continué d'augmenter à chaque année depuis 1950 malgré le départ massif des anglophones.

Il ne faut pas oublier la démographie non plus car dépendamment si la population est âgée ou jeune cela aura une incidence sur la croissance car à partir d'un certain moment il pourrait y avoir davantage de mortalités que de naissances; je crois d'ailleurs que nous sommes déjà rendus là. S'il y a quand même croissance cela est dû essentiellement à l'immigration, soit en provenance des régions ou de l'extérieur.

Le taux de chômage est très bas présentement à Montréal malgré la pandémie et le phénomène avait d'ailleurs commencé quelques années avant. Et si on continue sur cette lancée on pourrait bien se retrouver dans la même situation que la ville de Québec qui affiche depuis nombre d'années l'un des taux de chômage les plus bas au Canada, soit autour de 3-4%.

Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi la reprise est aussi forte au Québec en général, et à Montréal en particulier, alors qu'elle se fait attendre ailleurs au Canada. Il faudra sans doute attendre à 2022 pour avoir l'heure juste à ce sujet. Mais pour l'instant on observe un pattern similaire à celui de la récession de 2009 de laquelle le Québec s'était sorti plus rapidement que plusieurs autres provinces. Mais Montréal n'allait quand même pas aussi bien qu'aujourd'hui à ce moment-là. On était cependant très proche d'une remontée spectaculaire qui deviendra manifeste à peine quelques années plus tard.

Le hasard veut que cette remontée coïncide avec l'arrivée de DC au pouvoir, mais en réalité on commençait simplement à récolter les fruits de tout le travail qui avait été amorcé sous le règne de son prédécesseur. Je pense notamment à la création du Quartier des spectacles qui nous montre que dès cette époque il se passait quelque chose à Montréal malgré les apparences.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 2021-10-02 à 16:06, Rocco a dit :

La démographie de la région de Montréal n'explique pas tout, mais elle en explique beaucoup. Des périodes charnières: 1972, baisse drastique du % annuel d'augmentation de la population passant de 2,24% en 1971 (et au dessus de 2% à toutes les années antérieures) à 0,44% soudainement en 1972. On ne s'en est jamais remis depuis. Légère remontée à la fin des années 80 de 1987 à 1991 (au dessus de 1,8% à chacune de ces années) pour ensuite retomber et remonter encore au milieu des années 2000 de 2002 à 2011 (tous au dessus de 1%). Depuis ça baisse sans cesse.

Screenshot_20211002-155206_Samsung Internet.jpg

Screenshot_20211002-155211_Samsung Internet.jpg

Ces chiffres là ne sont pas bons. Montréal a eu 2 années de suite avec une croissance de plus de 60k pré-covid. On ne voit rien de ça ici. Les bons chiffres sont de StatCan
Sans le covid on serait déjà à 4.5 millions. Présentement on doit être aux alentours de 4.4M.
https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/en/tv.action?pid=1710013501

On s'entend que la façon de calculer canadienne n'est pas optimale. Si Montréal était américaine la région métropolitaine aurait environ 300k habitants de plus.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La Banque Silicon Valley s’implante à Montréal

La Banque Silicon Valley, qui se présente comme la banque des entrepreneurs technos et dont la valeur au NASDAQ a explosé durant la pandémie, a dorénavant une présence à Montréal.

Richard Dufour - La Presse

Jusqu’à tout récemment directeur des investissements chez Desjardins Capital, Karl Théard vient d’être embauché par l’organisation californienne pour devenir l’antenne locale de la Banque Silicon Valley dans la métropole. 

Son mandat est de se présenter comme un partenaire financier auprès des entrepreneurs québécois qui se spécialisent en technologies et en sciences de la vie, les deux grandes spécialités de la banque.

Karl Théard offrira aux entrepreneurs d’ici des possibilités de financement, notamment sous forme de prêts, pour appuyer la croissance de leur entreprise en démarrage. 

« Le Québec est un marché extrêmement porteur. Il y a beaucoup d’activités ici. C’est un incontournable, dit le banquier de 33 ans. On va s’ajuster aux besoins des clients. » 

La Banque Silicon Valley peut accompagner ses clients de ses débuts jusqu’à un premier appel public à l’épargne. 

La direction prétend que 63 % des entreprises en technologies ou en sciences de la vie financées par du capital de risque ayant fait le saut à la Bourse au cours de la première moitié de 2021 sont des clients de la Banque Silicon Valley. 

Au Québec, des entreprises comme Paper, Accedian Networks et même la firme privée d’investissement White Star Capital sont déjà des clients de la Banque Silicon Valley. 

Après Vancouver l’année dernière et Toronto en 2019, c’est maintenant à Montréal que la Banque Silicon Valley décide d’établir une présence physique pour poursuivre son expansion. 

Pour les six premiers mois de l’année, la banque souligne que près de 1 milliard de dollars ont été injectés à Montréal en capital de risque dans le secteur de l’innovation.

L’action de la Banque Silicon Valley est une des plus performantes de l’indice S&P 500 depuis le début de la pandémie. Elle s’est multipliée par cinq depuis son creux atteint en mars 2020. La capitalisation boursière de l’organisation frôle aujourd’hui la barre des 40 milliards US. 

« Il y a un contexte de marché, dit Karl Théard. La technologie est un secteur que la banque a beaucoup soutenu durant la crise sanitaire. Mais le fruit du succès vient aussi des entrepreneurs avec lesquels on a collaboré », précise-t-il. 

Fondée en 1983 par un ancien banquier chez Wells Fargo et un professeur de l’Université Stanford, la Banque Silicon Valley a installé son siège social à Santa Clara, au cœur de la Silicon Valley. 

La Banque Silicon Valley a aidé quelque 30 000 entreprises depuis sa création. Des entreprises internationales comme Cisco, Shopify, Airbnb, Coinbase, Fitbit et Pinterest ont toutes été liées à la Banque Silicon Valley au fil des années.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-10-12/la-banque-silicon-valley-s-implante-a-montreal.php

9ccd4f403fba39a38b6ac58216851948.jpg

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Montréal, chef de file de la finance durable en Amérique du Nord

Centre financier de premier plan avec plus de 110 000 emplois et 3 000 entreprises, Montréal se démarque particulièrement comme haut lieu de la finance durable en Amérique du Nord. En effet, la métropole se classe 1re au Canada et 3e en Amérique du Nord dans ce secteur parmi les 78 centres financiers à l’étude du classement international Global Green Finance Index 7 (GGFI 7).

Un écosystème financier responsable et collaboratif

Cette place de choix en finance durable, Montréal la doit notamment aux actions audacieuses adoptées par ses différents acteurs du secteur de la finance pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). D’abord, Finance Montréal, la grappe financière du Québec, et ses membres se sont particulièrement impliqués à cet égard à travers l’Initiative pour la finance durable (IFD). Ils se préoccupent des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), tout en visant l’optimisation du rendement des investissements. Afin de mobiliser encore davantage les différentes parties prenantes, Finance Montréal a tenu sa première édition du Sommet de la finance durable en octobre 2021.

Les institutions financières basées à Montréal sont parmi les premières à avoir adopté des pratiques exemplaires inspirées des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies et de l’Accord de Paris sur le climat. De plus, Montréal est membre du Réseau international des centres financiers pour la durabilité (FC4S) du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Avec cet engagement, soutenu par les Principes pour l’investissement responsable (PRI), la métropole a été pionnière de la décarbonation des portefeuilles d’investissements en Amérique du Nord et un tremplin pour le Groupe de travail sur les informations financières liées au climat (GIFCC).

Les plus importants gestionnaires d’actifs basés au Québec, tels que la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), le Fonds de solidarité FTQ, Fondaction et Investissements PSP, sont parmi les principaux signataires des Principes pour l’investissement responsable au Canada et ont contribué à favoriser un écosystème ESG engagé et collaboratif.

Notons aussi que la CDPQ s’est dotée d’une stratégie climatique pour la gestion des fonds depuis 2017 et est reconnue mondialement pour ses initiatives ambitieuses en la matière. Sa mise à jour pour l’année 2021 prévoit notamment de réduire de 60 % l’intensité carbone de son portefeuille d’ici 2030 et compléter sa sortie de la production de pétrole d’ici la fin 2022.

Des politiques courageuses pour réduire les émissions de GES

Montréal vit pleinement les valeurs du développement durable et rayonne par ses actions ambitieuses favorisant la transition écologique. Son Plan climat 2020-2030 vise à réduire de 55 % ses émissions de GES sur son territoire d’ici 2030. La Ville prévoit également atteindre la carboneutralité d’ici 2040 pour ses propres opérations et en 2050 pour la collectivité, conformément à la One Planet Charter. La métropole est aussi activement engagée au sein des réseaux internationaux tels que Cities Climate Leadership (C40), Global Covernant of Mayors for Climate & Energy(GCoM) et Local Government for Sustainability (ICLEI).

De plus, le gouvernement du Québec a lui aussi adopté son Plan pour une économie verte 2030 ayant pour but la réduction des émissions de GES de 37,5 % sous leur niveau de 1990 d’ici 2030, et la carboneutralité d’ici 2050. Notons que la province a déjà l’un des plus faibles taux d’émission de GES par habitant en Amérique du Nord grâce, entre autres, à sa production d’hydroélectricité, une énergie fiable, renouvelable et abordable. Elle partage aussi, avec la Californie, le seul système d’échange de droits d’émission de carbone en Amérique du Nord, depuis 2013. Le premier ministre du Québec, François Legault, participera en outre à la conférence des Nations unies sur le climat, la COP26, afin de renforcer son engagement pour la lutte contre les changements climatiques.

https://www.montrealinternational.com/fr/actualites/montreal-chef-de-file-de-la-finance-durable-en-amerique-du-nord/

Screen Shot 2021-10-13 at 10.33.48 AM.png

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




×
×
  • Créer...