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Verdissement des villes


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Merci pour l'article @acpnc, il est toujours important de se rappeller ce qui améliore notre qualité de vie collective: les logements sociaux, les batiments verts, les rues pietonnes, les commerces de proximité et surtout l'accès à des espaces verts de qualité. Crions le dus haut des toits s'ils faut, c'est souvent notre seul pouvoir.


@Né entre les rapides C'est vrai qu'il nous apprend rien de nouveau, des belles paroles mais peu d'action. Mais si t'es curieux va voir le site web du G15+, on donne plus de détails sur leurs stratégies et leurs propositions. https://www.g15plus.quebec/capitale-nationale/ 
Une stratégie interessante est d'encourager le rachat de PME qui n'ont pas de relève (problème très fréquent avec la population qui viellit) par des organismes socials. D'un coté plus positif, le gouvernement provincial semble chanter la même chanson que eux sur plusieurs points dans leur Plan pour une Économie Verte. C'est peu être un signe que les choses viennent à changer, malgré que le gouvernement ne s'interesse encore très peu à l'économie sociale. 

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Il y a 5 heures, leolala a dit :

Merci pour l'article @acpnc, il est toujours important de se rappeller ce qui améliore notre qualité de vie collective: les logements sociaux, les batiments verts, les rues pietonnes, les commerces de proximité et surtout l'accès à des espaces verts de qualité. Crions le dus haut des toits s'ils faut, c'est souvent notre seul pouvoir.

Merci pour ton commentaire positif, de mon côté je ne peux que poursuivre mon action de sensibilisation sur les tribunes qui me sont accessibles. Je crois sincèrement aux possibilités de changement de mentalité et à la prise de conscience collective pour un mieux-être commun. J'en ai toujours rêvé depuis mes jeunes années d'adulte et 50 ans plus tard je suis toujours optimiste et engagé dans la même direction. 

Ce qui a changé aujourd'hui c'est l'urgence environnementale qui fait que les gens sont plus réceptifs qu'avant. Donc les changements sont plus susceptibles de se produire, car le message passe plus facilement. Tout cela parce que la population réalise qu'ils n'ont plus vraiment le choix de réagir s'ils veulent s'assurer d'une avenir meilleur. 

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Il y a 7 heures, Né entre les rapides a dit :

(ci-dessus un texte cité par acpnc)

Je ne voudrais pas me montrer inutilement critique, mais je trouve que le "playdoyer" rassemble un "tas" de voeux hétéroclites.  Pris séparément, chacun apparaît souhaitable, mais on est moins fort lorsqu'il s'agit de déterminer/préciser/expliquer les moyens d'y parvenir --à part naturellement l'appel à plus d'aide financière de Québec et d'Ottawa.      

J'aimerais aussi mieux saisir la cible visée: s'agit-il du centre-ville, comme j'en avais l'impression en commençant la lecture du texte, ou bien s'agit-il de l'ensemble de la ville, comme on pourrait le croire en référence à un objectif de 10,000 logements abordables "dont 40% dans le Grand Montréal".  On parle de l'aide aux petits commerces, de logement abordable, de "densification verte", et même de justice sociale, bref on parle de tout.  Quoi de neuf?  Quoi de novateur?    Y a-t-il quelque chose de spécifiquement montréalais dans la liste, quelque chose qui justifierait un effort spécial de la part des gouvernements?  Si c'est spécifiquement "urbain", le playdoyer devrait être fait par l'ensemble des villes intéressées.  L'écho sera plus fort.  En attendant, que Montréal fasse sienne le slogan "Penser globalement, agir localement".

Remarques que dans l'article publié j'ai mis en caractère gras un extrait sur lequel je voulais insister. Autrement je reconnais qu'il y a beaucoup d'objectifs généraux et que chacun cependant a son importance selon les priorités de chacun. C'est un peu comme dans une négociation, on ratisse large pour obtenir un minimum réaliste.

En passant je partage tout à fait le slogan "Penser globalement, agir localement". Une vision qui m'a toujours guidé dans mes interventions et qui devrait nous inspirer pour planifier la ville de demain.

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  • 4 semaines plus tard...

Si on peut le faire dans les quartiers périphériques, raison de plus d'appliquer cette nouvelle politique à toute la ville.

_______________________

 

Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles Un nouveau règlement de zonage plus vert

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

En vertu du nouveau règlement de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, l’espace minimal qui doit être végétalisé en cour avant pour les nouvelles habitations passera de 10 % à 20 %.

L’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles se prépare à adopter un nouveau règlement de zonage comportant plusieurs dispositions pour mieux lutter contre les changements climatiques.

Publié le 8 mars 2021 à 5h00

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-03-08/riviere-des-prairies-pointe-aux-trembles/un-nouveau-reglement-de-zonage-plus-vert.php

Éric-Pierre Champagne
La Presse

Au nombre des mesures qui seront mises de l’avant, les nouvelles aires de stationnement pour les unités résidentielles devront être précâblées afin d’accueillir des bornes de recharge pour véhicules électriques.

L’arrondissement dirigé par la mairesse Caroline Bourgeois souhaite ainsi se préparer pour 2035, année à partir de laquelle la vente de véhicules à essence neufs sera interdite au Québec.

Le gouvernement Legault a d’ailleurs annoncé qu’il souhaitait augmenter à 30 % d’ici 10 ans la proportion de voitures électriques sur les routes. Un bond considérable considérant que seulement 1,3 % du parc automobile actuel est constitué de véhicules électriques.

Au nombre des changements à venir, l’arrondissement veut aussi réduire la proportion de surfaces asphaltées au profit d’espaces végétalisés.

« On a constaté qu’il n’y a pas beaucoup de verdissement dans les nouveaux projets de développement. Tout est asphalté. Ça respecte bien sûr la règlementation en vigueur, mais c’est une pratique qu’on ne veut plus voir en 2021 », signale Caroline Bourgeois.

L’arrondissement estime que de 8000 à 12 000 unités d’habitation pourraient s’ajouter sur son territoire au cours des prochaines années.

Accroître la surface végétalisée

L’espace minimal qui doit être végétalisé en cour avant pour les nouvelles habitations passera de 10 % à 20 %. Divers éléments végétaux (arbres, arbustes, haies, etc.) devront obligatoirement être aménagés entre un espace de stationnement et la voie publique pour les habitations de trois unités et plus.

La nouvelle règlementation sera aussi plus stricte pour les aires de stationnement des espaces commerciaux qui sont supérieures à 1000 m2. Au moins 25 % de leur superficie devra être végétalisée.

Ces mesures pourraient contribuer à diminuer les îlots de chaleur urbains, d’autant plus qu’on s’attend à une hausse des épisodes de chaleur extrême dans le Grand Montréal au cours des prochaines décennies.

Je m’attends à ce que ça soit bien reçu par le public. Les gens aiment Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles. On a des parcs extraordinaires, on a la rivière, on a le fleuve.

Caroline Bourgeois, mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles

Même son de cloche du côté de Yann Lessnick, conseiller en planification pour l’arrondissement. « On donne aussi l’exemple auprès des promoteurs avec nos projets. »

Il cite en exemple le stationnement écologique de l’aréna Rodrigue-Gilbert. Le nouvel aménagement comprend notamment 34 % de surface perméable permettant d’absorber et de filtrer l’eau de pluie.

L’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles compte un peu plus de 100 000 habitants, soit 6 % de la population de Montréal. En matière de densification, on y retrouve 2525 habitants au kilomètre carré.

Le nouveau règlement devrait être adopté mardi en conseil d’arrondissement avant d’être officiellement entériné par Montréal au début du mois de mai.

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Il y a 19 heures, acpnc a dit :

Accroître la surface végétalisée

L’espace minimal qui doit être végétalisé en cour avant pour les nouvelles habitations passera de 10 % à 20 %. Divers éléments végétaux (arbres, arbustes, haies, etc.) devront obligatoirement être aménagés entre un espace de stationnement et la voie publique pour les habitations de trois unités et plus.

La nouvelle règlementation sera aussi plus stricte pour les aires de stationnement des espaces commerciaux qui sont supérieures à 1000 m2. Au moins 25 % de leur superficie devra être végétalisée.

Ces mesures pourraient contribuer à diminuer les îlots de chaleur urbains, d’autant plus qu’on s’attend à une hausse des épisodes de chaleur extrême dans le Grand Montréal au cours des prochaines décennies.

Je m’attends à ce que ça soit bien reçu par le public.

(ci-dessus un extrait de l'article cité par acpnc)

20% c'est encore bien peu, mais c'est mieux que 10%, et c'est encore mieux que dans d'autres municipalités où aucun seuil minimal n'est exigé.  Il faut comprendre pourquoi c'était si peu en vertu de la règlementation actuelle.  Et je noterai également le silence quant à la végétalisation des cours arrière.

1) Les mesures prises pour favoriser la densification ont conduit les promoteurs immobiliers à réduire la taille des terrains destinées aux maisons unifamilles (isolées, jumelées et en rangées).  Comme le nombre de voitures n'a pas diminué, l'espace qui leur est consacré prend une plus grande proportion de l'espace non occupé par le bâtiment proprement dit.  Des garages souterrains auraient pu pallier à ce manque, mais ils ne sont pas très répandus.

2) Les espaces entre les façades arrières des maisons sont aussi  presque toujours insuffisants pour inclure des ruelles privées permettant de garer les voitures sous des terrasses.   Si c'était fait, on aurait comme en Angleterre notamment des maisons dont les "cours" avant sont vertes, sans compter que les cours arrière sont très profondes et accueillent potagers, plantes ornementales, remises et garages donnant sur ruelle.

3) Dans le bas-Outremont, les cours avant sont suffisamment grandes pour accueillir de grands arbres, mais en contrepartie, ce qui n'est pas visible à l'oeil du passant occasionnel, les bâtiments sont très rapprochés les uns des autres à l'arrière et la verdure y est pratiquement absente.   

4) On ne fait pas de miracle: si on veut à la fois une plus grande densité et une plus large couverture végétale, il faut augmenter la hauteur des immeubles.  Les petits "blocs" à trois étages qu'on voit partout dans les quartiers extérieurs de Montréal et en banlieue, sous forme de logements locatifs et de plus en plus sous forme de condos à petits prix, ne conviennent pas; les espaces entre les immeubles servent majoritairement à des stationnements en surface.  Le minimum dans les nouveaux quartiers devrait être de six ou sept étages avec des stationnements souterrains.  Des tours de 12-20 étages devraient aussi être plus répandues dans le paysage.

5) Je dois donc malheureusement conclure que les mesures annoncées par l'arrondissement de RDP-PAT sont insuffisantes, même si elles font preuve d'une belle intention.

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  • 5 semaines plus tard...

Plus d’agriculture urbaine dans Rosemont–La Petite-Patrie

PHOTO NINON PEDNAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Parmi les projets qui pourraient voir le jour dans Rosemont–La Petite-Patrie : des vergers urbains et des forêts nourricières dans les parcs, des serres urbaines en cour avant et à l’intérieur de bâtiments, et des projets combinant culture maraîchère sur toit et vente de légumes frais.

Alors que le jardinage gagne de plus en plus d’adeptes, surtout depuis le début de la pandémie, l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, à Montréal, vient d’adopter une politique d’agriculture urbaine, pour faciliter l’accès de ses résidants à la culture des légumes et des fruits.

Publié le 6 avril 2021 à 18h54

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-04-06/plus-d-agriculture-urbaine-dans-rosemont-la-petite-patrie.php

Isabelle Ducas
La Presse

« Un des objectifs majeurs, c’est de tendre le plus possible vers l’autonomie alimentaire à Montréal », explique le maire de l’arrondissement, François Croteau.

Plusieurs initiatives ont déjà été mises en place pour favoriser l’agriculture dans le secteur, mais la population en redemande, selon le maire Croteau. Il cite notamment les longues listes d’attente pour les jardins collectifs et communautaires, et la présence de plus de 700 jardins plantés par les résidants sur le domaine public.

Comme une bonne partie de la population est en télétravail, les gens ont plus de temps pour s’adonner à ces activités, note M. Croteau. « Il y a aussi de plus en plus d’intérêt pour la consommation locale, en lien avec la crise climatique et les préoccupations au sujet des pesticides dans les légumes. »

« On a fait un projet-pilote l’an dernier au parc Beaubien de jardin libre, un jardin collectif, sans clôtures et sans règles, où les gens étaient invités à planter un potager, poursuit-il. Ça a eu un succès fulgurant, ça s’est rempli dans le temps de le dire. Pour les gens qui, souvent, n’ont pas de cour, il y a un besoin, ils en veulent davantage. »

Dans le cadre de sa nouvelle politique, l’arrondissement analyse actuellement d’autres terrains qui pourraient recevoir de tels jardins.

Parmi les autres projets qui pourraient voir le jour dans Rosemont–La Petite-Patrie : des vergers urbains et des forêts nourricières dans les parcs, des serres urbaines en cour avant et à l’intérieur de bâtiments, et des projets combinant culture maraîchère sur toit et vente de légumes frais.

Une coopérative d’agriculture urbaine verra aussi le jour, formée de résidants qui seront chargés d’assurer la mise en œuvre et le suivi de divers projets.

En tout, l’arrondissement promet « 75 actions pour permettre à l’ensemble des citoyens d’avoir un accès diversifié à de l’agriculture urbaine à moins de 500 mètres de leur domicile ».

Le Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB) travaille avec l’arrondissement pour la mise en place de certains de ces projets.

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Il y a 10 heures, acpnc a dit :

Plus d’agriculture urbaine dans Rosemont–La Petite-Patrie

PHOTO NINON PEDNAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Parmi les projets qui pourraient voir le jour dans Rosemont–La Petite-Patrie : des vergers urbains et des forêts nourricières dans les parcs, des serres urbaines en cour avant et à l’intérieur de bâtiments, et des projets combinant culture maraîchère sur toit et vente de légumes frais.

Alors que le jardinage gagne de plus en plus d’adeptes, surtout depuis le début de la pandémie, l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, à Montréal, vient d’adopter une politique d’agriculture urbaine, pour faciliter l’accès de ses résidants à la culture des légumes et des fruits.

Publié le 6 avril 2021 à 18h54

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-04-06/plus-d-agriculture-urbaine-dans-rosemont-la-petite-patrie.php

Isabelle Ducas
La Presse

« Un des objectifs majeurs, c’est de tendre le plus possible vers l’autonomie alimentaire à Montréal », explique le maire de l’arrondissement, François Croteau.

Plusieurs initiatives ont déjà été mises en place pour favoriser l’agriculture dans le secteur, mais la population en redemande, selon le maire Croteau. Il cite notamment les longues listes d’attente pour les jardins collectifs et communautaires, et la présence de plus de 700 jardins plantés par les résidants sur le domaine public.

Comme une bonne partie de la population est en télétravail, les gens ont plus de temps pour s’adonner à ces activités, note M. Croteau. « Il y a aussi de plus en plus d’intérêt pour la consommation locale, en lien avec la crise climatique et les préoccupations au sujet des pesticides dans les légumes. »

« On a fait un projet-pilote l’an dernier au parc Beaubien de jardin libre, un jardin collectif, sans clôtures et sans règles, où les gens étaient invités à planter un potager, poursuit-il. Ça a eu un succès fulgurant, ça s’est rempli dans le temps de le dire. Pour les gens qui, souvent, n’ont pas de cour, il y a un besoin, ils en veulent davantage. »

Dans le cadre de sa nouvelle politique, l’arrondissement analyse actuellement d’autres terrains qui pourraient recevoir de tels jardins.

Parmi les autres projets qui pourraient voir le jour dans Rosemont–La Petite-Patrie : des vergers urbains et des forêts nourricières dans les parcs, des serres urbaines en cour avant et à l’intérieur de bâtiments, et des projets combinant culture maraîchère sur toit et vente de légumes frais.

Une coopérative d’agriculture urbaine verra aussi le jour, formée de résidants qui seront chargés d’assurer la mise en œuvre et le suivi de divers projets.

En tout, l’arrondissement promet « 75 actions pour permettre à l’ensemble des citoyens d’avoir un accès diversifié à de l’agriculture urbaine à moins de 500 mètres de leur domicile ».

Le Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB) travaille avec l’arrondissement pour la mise en place de certains de ces projets.

Belle initiative. Pourquoi maintenant, et pas il y a trois ans ! Ça sent la campagne électorale ! N'est-ce pas acpnc ? :D

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Il y a 13 heures, acpnc a dit :

Plus d’agriculture urbaine dans Rosemont–La Petite-Patrie

 

Il y a 13 heures, acpnc a dit :

« Un des objectifs majeurs, c’est de tendre le plus possible vers l’autonomie alimentaire à Montréal », explique le maire de l’arrondissement, François Croteau.

(ci-dessus le titre et un court extrait de l'article cité)

"Plus d'agriculture urbaine": fort bien.  Mais tendre vers l'autonomie alimentaire, c'est risible à l'échelle d'un quartier comme R-P-P.  Ce serait comme passer de 0,01% à 0,1%: une multiplication par 10, mais encore très insignifiante.  Et c'est sans compter que les intrants (engrais, semences, etc.) proviennent encore de l'extérieur.  J'aurais applaudi l'annonce si elle avait fait référence à des objectifs et des valeurs plus réalistes et plus accrocheurs, comme faire découvrir aux citadins les plaisirs de l'horticulture.

Attention: ce qui suit est une disgression pas trop gentille sur le thème de l'autosuffisance alimentaire...

Même à l'échelle du Québec, où cet objectif d'autosuffisance alimentaire est brandi depuis une quarantaine d'années, il y a confusion entre une véritable autosuffisance et une balance commerciale équilibrée pour les produits alimentaires.  Ainsi, la viande porcine à elle seule compte pour 20% des exportations "bioalimentaires" québécoises, suivie par (devinez quoi!) le "cacao et préparations".  Dans ce second cas, le succès s'explique par le fait que le prix du sucre est plus élevé aux USA.  On va survivre avec une diète composée de porc et de chocolat!  Et quand bien même le Québec réussissait à produire localement presque tous les ingrédients de base pour son alimentation, ce serait fait avec l'apport d'éléments importés essentiels  -- comme les engrais (qu'on produit en partie au Québec, mais avec des matières premières importées), la machinerie agricole, le carburant (on raffine ici du pétrole brut importé) etc.   Pour la catégorie des céréales notamment (importante pour l'alimentation humaine mais autant sinon plus pour les animaux d'élevage), je n'oublie jamais que le territoire québécois, qui avait été jadis un exportateur de blé jusqu'au début du 19e siècle, avait crié famine dans les années 1830, les terres étant épuisées.  Quelle miracle a t-il donc pu survenir pour qu'on produise à nouveau du maïs (surtout) et du blé aussi?  -- La révolution verte!  -- avec ses engrais miracles (pollueurs de l'eau et du sol cependant) et ses méthodes de production intensive.  Idem en Europe occidentale, traditionnellement importatrice, dorénavant exportatrice.  Un article du journal Le Monde en 2015 avait particulièrement attiré mon attention, tellement ça semblait invraisemblable; le titre de l'article: "L'Allemagne, championne de l'exportation de viande".  Mais quand on prend connaissance des détails, on trouve ça moins drôle.  On devrait plutôt parler d'industrie agroalimentaire, parce que c'est de cela qu'il s'agit.  En même temps, il faut concéder que les jardins communautaires en milieu urbain sont extrêmement répandus dans ce pays, à tel point qu'un Américain en visite là-bas, voyant partout des cabanes bien alignées au milieu des petites parcelles cultivées, s'était étonné que les Allemands habitent  dans de si modestes demeures... il avait confondu les remises de jardin avec des habitations!  Excusez la longue disgression.

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Tsé si le monde habitent en ville c'est justement parce qu'ils veulent pas faire de l'autonomie alimentaire. Si ça me tentais, je m'achèterais une ferme à Ste-Scholastique. Mais c'est tellement à la mode de parler de ça. Le ptit Croteau voudrait tellement être réélu.

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Il y a 7 heures, Rocco a dit :

Tsé si le monde habitent en ville c'est justement parce qu'ils veulent pas faire de l'autonomie alimentaire. Si ça me tentais, je m'achèterais une ferme à Ste-Scholastique. Mais c'est tellement à la mode de parler de ça. Le ptit Croteau voudrait tellement être réélu.

Si je me rappelle bien, quelque chose comme 5% des fruits et légumes consommés à Montréal ont été poussés dans la ville. On cherche pas à avoir une autonomie de 100%, mais si l'agriculture urbaine prend de l'importance dans la ville, on diminuerait nos besoins en produits maraichers, ce qui diminuerait la pression sur les terres noires et les tourbières du sud du Québec. 

On ne perd rien à essayer, même si ça n'intéresse pas tout le monde.

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