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Verdissement des villes


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  • 1 année plus tard...
Le 2020-07-04 à 23:15, Windex a dit :

Voici une map des arbres - ça va t'aider à trouver des endroits qui ont vraiment besoin d'intervention

https://quebio.ca/fr/arbresmtl

J'aime beaucoup la carte des arbres publics de Montréal, partagée par @Windex.  J'y est découvert que l'arbre devant chez moi est un érable de Norvège. :)

Un citoyen de l'Île-des-Soeurs a également créé un autre registre de tous les arbres qui s'y trouvent...

Répertorier les arbres un à un à L’Île-des-Sœurs
Journal Métro  |  Île-Des-Sœurs  |  06:00 11 août 2020  |  mise à jour le: 10 août 2020 à 16:24 - temps de lecture: 4 minutes  |  Par:  Katrine Desautels

souches-arbres-e1597090715837.jpg?w=860
Photo: Gracieuseté - Yvon Grant  |  Des souches au sol à L’Île-des-Sœurs.

Un Insulaire, Yvon Grant, s’est lancé le défi de répertorier tous les arbres de l’île de même que ceux qui ont été abattus et ceux qui le seront prochainement. Il a créé une carte interactive sur son site web où il est possible de constater la situation arboricole de L’Île-des-Sœurs.

Cette initiative est née au printemps 2019 alors que M. Grant avait remarqué sur le boulevard de L’Île-des-Sœurs qu’une cinquantaine de nouvelles plantations étaient mortes. «Ça m’inquiétait, je ne savais pas quel suivi la Ville faisait», indique-t-il. Finalement, au cours de l’été, il s’est rendu compte que des personnes vérifiaient ces arbres morts. De nouveaux ont été planté par la suite.

«Ça m’a mis l’eau à la bouche», dit M. Grant. Il a ainsi commencé, à travers de longues marches quotidiennes, a observé la situation sur le territoire et a constaté certaines lacunes. «Je trouvais qu’il y avait un problème de l’agrile du frêne à L’Île-des-Soeurs. Comme ailleurs, cela détruit par milliers des arbres au Québec, et L’Île-des-Soeurs n’est pas épargnée», souligne-t-il.

«Je ressens qu’une grande partie de la population a de l’amour pour les arbres à L’Île-des-Soeurs. Il y en a beaucoup qui viennent [à l’île] pour son aspect champêtre.» - Yvon Grant

Souches

Au cours de ses promenades, l’Insulaire a aussi remarqué que la Ville laissait des souches au sol après la coupe d’arbres. «Ça m’a amené finalement à essayer d’identifier toutes les rues où il pouvait y avoir des souches pour voir ce qui avait été coupé dans le passé et ce qui n’a pas été remplacé», explique M. Grant.

Selon lui, les souches qui restent sont un problème d’abord sur le plan visuel, puisque cela est loin d’être esthétique et aussi parce qu’il y a alors moins d’espace pour de nouvelles plantations. «On voit un peu partout à L’Île-des-Sœurs ce qui semble être des arbustes, mais ce sont des souches. Elles développent de nouvelles pousses», explique l’Insulaire.

Il mentionne l’exemple problématique du rond-point qui se trouve à l’entrée de l’île devant l’école des Marguerite. «Les gens se plaignent énormément de ce [rond-point] parce qu’il cause un problème de visibilité», relate M. Grant. Les pousses qui se sont développées sur les souches au milieu du carrefour giratoire ont environ une douzaine de pieds de hauteur, estime-t-il, ce qui obstrue la vue des automobilistes.

Plantation

M. Grant utilise deux méthodes pour répertorier les arbres sur sa carte interactive. «Je vais sur le terrain, je prends des photos, je les note par enregistrement et je les mets sur ma carte interactive», explique ce dernier.

Toutefois, sur sa carte, il peut y avoir une variation de quelques pieds avec la réalité, mentionne-t-il, mais un citoyen qui se rend sur place pourra trouver ce qu’il cherche à l’aide de cet outil. Aussi, pour répertorier davantage efficacement, il utilise les images de Google Street View pour comparer les photos des arbres au fils des ans.

Sans avoir accès aux données de l’arrondissement sur les coupes prévues, le passionné indique qu’il a récemment complété l’identification de tous les frênes et les autres espèces qui seront abattues cette année. M. Grant a répertorié environ 190 frênes qui disparaitront prochainement et une trentaine qui a été retirée depuis les dernières semaines. Il y a aussi une trentaine d’autres espèces marquées pour abattage, dont une quinzaine d’érables et environ 50 arbres abattus à la fin de l’année dernière. Un total de 300 souches a également été identifié.

«Finalement, j’arrive à 600 arbres comme déficit», résume-t-il.

Le résident de L’Île-des-Soeurs espère que la Ville procédera à la plantation de 300 arbres par année pour diminuer ce déficit, mais il est sceptique qu’un tel nombre sera annoncé.

M. Grant espère que les citoyens consulteront son site web qui soulève plusieurs problèmes, dont des enjeux du boisé Saint-Paul. Aussi, que ceux-ci seront nombreux à la séance d’information qu’organise l’arrondissement sur le plan canope.

Infos

https://journalmetro.com/local/ile-des-soeurs/2497798/repertorier-les-arbres-un-a-un-a-lile-des-soeurs/?fbclid=IwAR3u0RFsiB2trxd_KxcHDf73oTgPrmCcvBYeGuE_ABa8idjNzQON2EkBJjE

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Effectivement, l'agrile du frêne a décimé beaucoup d'arbres à l'ile des Soeurs, beaucoup plus qu'ailleurs. On voit que l'arrondissement Verdun n'a absolument rien fait qui vaille à ce sujet, aucune protection, c'en est désolant. Maintenant quantité d'arbres morts jonchent le territoire de l'ids, qui a perdu pas mal de lustre. Juste dans le secteur des Structures Métropolitaines ou bien Place du Commerce, des centaines d'arbres sont morts. Et la ville n'enlève même pas les souches, elle ne fait que scier. Ils s'en foutent clairement.

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On a coupé des frênes devant chez-moi. Les souches (assez rases) ont été laissées là quelques temps. Plus tard, ils sont venus avec la machinerie requise pour l'opération avec un espèce de grosse scie ronde verticale qui pulvérise tout jusqu'à une couple de pieds de profond. 

Autrement dit, couper l'arbre et enlever la souche sont deux opérations distinctes.

Personnellement, dans mon secteur (domaine André-Grasset / St-Sulpice) je n'ai pas à me plaindre des actions de la ville en matière de parcs et de verdure.

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La monoplantation est un gros problème de nos ville. Ce n'est pas pour rien que les forêts sont hétérogènes, avoir une grande concentration du même arbre sur une petite superficie peut être néfaste si une maladie ou parasite en attaque un. Il faut planter différentes espèces d'arbres et conifères, ça va donner un charme à la rue en plus de mieux résister dans le temps. 

Il faut absolument éviter de faire comme sur cette rue :

image.png

image.png

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Il y a 20 heures, Rocco a dit :

Effectivement, l'agrile du frêne a décimé beaucoup d'arbres à l'ile des Soeurs, beaucoup plus qu'ailleurs. On voit que l'arrondissement Verdun n'a absolument rien fait qui vaille à ce sujet, aucune protection, c'en est désolant. Maintenant quantité d'arbres morts jonchent le territoire de l'ids, qui a perdu pas mal de lustre. Juste dans le secteur des Structures Métropolitaines ou bien Place du Commerce, des centaines d'arbres sont morts. Et la ville n'enlève même pas les souches, elle ne fait que scier. Ils s'en foutent clairement.

Ce sont des terrains privés que tu nommes (Structures métropolitaines et Place du Commerce). Ce n'est pas sur le domaine public. L'arrondissement a le dos large...

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il y a 32 minutes, Gabmtl a dit :

Ce sont des terrains privés que tu nommes (Structures métropolitaines et Place du Commerce). Ce n'est pas sur le domaine public. L'arrondissement a le dos large...

Merci.  Cela répond à la question que je posais à Rocco à ce sujet.  

Il me semble que c'est la responsabilité des propriétaires de s'occuper de la coupe (et de l'essouchage s'il y a lieu) et d'en assumer le coût.  Pour un arbre de bonne taille, l'opération est assez coûteuse, déjà que l'émondage et l'élagage ne sont pas gratuits non plus.  Plusieurs municipalités ont des règlements, exigent des permis et imposent des amendes s'il y a lieu.

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  • 5 mois plus tard...

8 février 2021 | mise à jour le: 8 février 2021 à 17:41

Par: Zacharie GoudreaultMétro

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2612612/plaidoyer-pour-un-centre-ville-plus-vert-abordable-et-attrayant/

Plaidoyer pour un centre-ville plus vert, abordable et attrayant

Photo: Josie Desmarais | MétroLe centre-ville de Montréal dépend surtout de travailleurs qui résident à l'extérieur de celui-ci.

Le manque de commerces indépendants, de logements abordables et d’espaces verts sont quelques-uns des enjeux auxquels font face plusieurs centres-villes, incluant celui de Montréal. La pandémie pourrait toutefois donner l’occasion de relancer ceux-ci de façon plus inclusive et durable.

Plusieurs experts de divers domaines prendront part lundi après-midi à un grand panel virtuel portant notamment sur la vitalité des centres-villes, l’accessibilité au logement et le développement immobilier écologique. Métro a discuté avec certains d’entre eux, en prévision de cet événement organisé par le groupe G15+.

 

«C’est un peu triste de voir le climat ambiant où on dit que c’est la fin des centres-villes alors qu’on peut penser qu’après la pandémie, les gens auront envie de se voir, d’aller dans les musées, d’être ensemble. S’il y a un endroit où ça va se passer, c’est bien au cœur des villes et des villages», soulève d’emblée Olivier Legault, le coordonnateur de projets à Rues principales.

Plus de commerces indépendants au centre-ville

Dans un récent rapport, le groupe G15+, composé d’experts de différents domaines, propose qu’Investissement Québec crée un fonds destiné à soutenir les entreprises indépendantes qui choisissent de s’installer dans les centres-villes de la province.

Sur certaines artères commerciales, comme la rue Sainte-Catherine, on retrouve surtout de grandes chaînes de vêtements et de restauration, celles-ci ayant la capacité financière de payer des loyers commerciaux élevés, contrairement à plusieurs petits commerces indépendants.

«À part de financer des commerces indépendants locaux, il faut s’assurer qu’il y a un contrôle de la flambée des prix des locaux commerciaux», analyse Olivier Legault, dont l’organisme est spécialisé en développement économique et en aménagement.

Vendredi, tant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain que la mairesse de Montréal, Valérie Plante, ont d’ailleurs interpellé Québec et Ottawa pour leur demander d’offrir davantage de soutien financier aux commerces de la métropole.

Rendre le centre-ville attrayant

Alors que le commerce en ligne prend de l’ampleur, Olivier Legault souligne aussi l’importance de rendre les centres-villes plus attrayants, afin que les citoyens continuent de s’y rendre physiquement pour effectuer des achats. Il constate d’ailleurs que la pandémie a donné l’occasion à plusieurs villes d’innover en matière d’aménagements publics.

«Je pense que la pandémie va donner de la légitimité à des élus d’aller de l’avant avec certains projets où ils voyaient moins d’acceptabilité sociale avant, alors que maintenant, il y en a», ajoute-t-il.

À Montréal, la Ville a notamment transformé l’avenue du Mont-Royal en une rue piétonne l’été dernier. Elle a aussi créé un vaste réseau de pistes cyclables temporaires et autorisé des commerces à aménager des terrasses plus larges sur plusieurs artères commerciales. Des mesures temporaires qui pourraient faire leur retour cet été, du moins en partie.

«Je suis convaincu qu’à court ou à moyen terme, certains de ces aménagements pourront devenir permanents, que ça soit à Montréal ou ailleurs.»-Olivier Legault, coordonnateur de projets à Rues principales

Des centres-villes habités

D’autre part, le manque de résidents dans certains centres-villes explique en partie pourquoi ceux-ci ont écopé plus durement des répercussions économiques de la pandémie, qui a fait chuter le tourisme et stimulé le télétravail. Le centre-ville de Montréal, par exemple, compte en temps normal 300 000 travailleurs, mais seulement 60 000 résidents.

Or, les loyers ont augmenté l’an dernier à un seuil inégalé depuis 2003, à Montréal, une situation notamment attribuable au fait que les logements locatifs neufs qui ont récemment pris forme au coeur de la métropole sont offerts à un prix beaucoup plus élevé que la moyenne. Dans ce contexte, le centre-ville et ses environs deviennent de moins en moins accessibles pour les membres de la classe moyenne.

«La pandémie nous montre qu’on doit faire autrement et se mobiliser pour répondre à ce problème de société», évoque à Métro le directeur général de l’Association des groupes de ressources techniques du Québec (AGRTQ), Éric Cimon.

Pendant ce panel, auquel prendra d’ailleurs part la ministre de l’Habitation, Andrée Laforest, M. Cimon pressera donc Québec d’investir dès maintenant dans l’aménagement de 10 000 unités de logement abordable que son association serait «prête» à sortir de terre, si les fonds nécessaires étaient au rendez-vous. Environ 40% de ces logements prendraient forme dans le Grand Montréal.

Le groupe G15+, dont est membre l’AGRTQ, réclame par ailleurs la création d’un programme d’achat public de terrains «stratégiquement situés» dans les différentes villes du Québec afin d’y aménager des logements sociaux et communautaires. Plus de mesures réglementaires sont aussi nécessaires pour contrer l’insalubrité des logements, croit le groupe d’experts.

«Ce n’est pas parce que le logement existe qu’il répond aux besoins.»-Éric Cimon, directeur général de l’AGRTQ

Des logements plus verts

Le développement immobilier, dans le contexte de la relance économique, devrait par ailleurs s’accompagner de mesures de verdissement afin de prévenir la création d’îlots de chaleur, estime la directrice générale pour le Québec et l’Atlantique à la Fondation David Suzuki, Sabaa Khan.

Cette dernière propose que 1% du budget annuel de Québec soit dédié aux infrastructures naturelles et aux phytotechnologies. Concrètement, il s’agirait notamment d’aménager des jardins destinés à absorber l’eau de pluie, de même que de munir les logements de toitures et des murs végétalisés.

«En ce qui concerne les immeubles, on peut dire que la végétalisation n’a jamais été au cœur de la stratégie d’aménagement. Ça doit changer», croit Mme Khan. Cette dernière estime d’ailleurs que la Ville de Montréal pourrait faire sa part à cet égard, par exemple en modifiant ses règlements afin d’obliger les promoteurs à inclure des espaces verts dans leurs projets immobiliers.

«Si on pouvait ajouter la densification verte dans nos réglementations au niveau municipal, ce serait une excellente stratégie pour faire avancer le verdissement urbain», fait valoir l’experte. Une telle initiative pourrait par ailleurs contribuer à réduire les inégalités qui persistent sur le territoire de Montréal, comme dans d’autres villes, dans l’accès à des espaces verts. «C’est une question de justice sociale», ajoute Mme Khan.

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Il y a 18 heures, acpnc a dit :

8 février 2021 | mise à jour le: 8 février 2021 à 17:41

Par: Zacharie GoudreaultMétro

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2612612/plaidoyer-pour-un-centre-ville-plus-vert-abordable-et-attrayant/

Plaidoyer pour un centre-ville plus vert, abordable et attrayant

Photo: Josie Desmarais | MétroLe centre-ville de Montréal dépend surtout de travailleurs qui résident à l'extérieur de celui-ci.

Le manque de commerces indépendants, de logements abordables et d’espaces verts sont quelques-uns des enjeux auxquels font face plusieurs centres-villes, incluant celui de Montréal. La pandémie pourrait toutefois donner l’occasion de relancer ceux-ci de façon plus inclusive et durable.

Plusieurs experts de divers domaines prendront part lundi après-midi à un grand panel virtuel portant notamment sur la vitalité des centres-villes, l’accessibilité au logement et le développement immobilier écologique. Métro a discuté avec certains d’entre eux, en prévision de cet événement organisé par le groupe G15+.

 

«C’est un peu triste de voir le climat ambiant où on dit que c’est la fin des centres-villes alors qu’on peut penser qu’après la pandémie, les gens auront envie de se voir, d’aller dans les musées, d’être ensemble. S’il y a un endroit où ça va se passer, c’est bien au cœur des villes et des villages», soulève d’emblée Olivier Legault, le coordonnateur de projets à Rues principales.

Plus de commerces indépendants au centre-ville

Dans un récent rapport, le groupe G15+, composé d’experts de différents domaines, propose qu’Investissement Québec crée un fonds destiné à soutenir les entreprises indépendantes qui choisissent de s’installer dans les centres-villes de la province.

Sur certaines artères commerciales, comme la rue Sainte-Catherine, on retrouve surtout de grandes chaînes de vêtements et de restauration, celles-ci ayant la capacité financière de payer des loyers commerciaux élevés, contrairement à plusieurs petits commerces indépendants.

«À part de financer des commerces indépendants locaux, il faut s’assurer qu’il y a un contrôle de la flambée des prix des locaux commerciaux», analyse Olivier Legault, dont l’organisme est spécialisé en développement économique et en aménagement.

Vendredi, tant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain que la mairesse de Montréal, Valérie Plante, ont d’ailleurs interpellé Québec et Ottawa pour leur demander d’offrir davantage de soutien financier aux commerces de la métropole.

Rendre le centre-ville attrayant

Alors que le commerce en ligne prend de l’ampleur, Olivier Legault souligne aussi l’importance de rendre les centres-villes plus attrayants, afin que les citoyens continuent de s’y rendre physiquement pour effectuer des achats. Il constate d’ailleurs que la pandémie a donné l’occasion à plusieurs villes d’innover en matière d’aménagements publics.

«Je pense que la pandémie va donner de la légitimité à des élus d’aller de l’avant avec certains projets où ils voyaient moins d’acceptabilité sociale avant, alors que maintenant, il y en a», ajoute-t-il.

À Montréal, la Ville a notamment transformé l’avenue du Mont-Royal en une rue piétonne l’été dernier. Elle a aussi créé un vaste réseau de pistes cyclables temporaires et autorisé des commerces à aménager des terrasses plus larges sur plusieurs artères commerciales. Des mesures temporaires qui pourraient faire leur retour cet été, du moins en partie.

«Je suis convaincu qu’à court ou à moyen terme, certains de ces aménagements pourront devenir permanents, que ça soit à Montréal ou ailleurs.»-Olivier Legault, coordonnateur de projets à Rues principales

Des centres-villes habités

D’autre part, le manque de résidents dans certains centres-villes explique en partie pourquoi ceux-ci ont écopé plus durement des répercussions économiques de la pandémie, qui a fait chuter le tourisme et stimulé le télétravail. Le centre-ville de Montréal, par exemple, compte en temps normal 300 000 travailleurs, mais seulement 60 000 résidents.

Or, les loyers ont augmenté l’an dernier à un seuil inégalé depuis 2003, à Montréal, une situation notamment attribuable au fait que les logements locatifs neufs qui ont récemment pris forme au coeur de la métropole sont offerts à un prix beaucoup plus élevé que la moyenne. Dans ce contexte, le centre-ville et ses environs deviennent de moins en moins accessibles pour les membres de la classe moyenne.

«La pandémie nous montre qu’on doit faire autrement et se mobiliser pour répondre à ce problème de société», évoque à Métro le directeur général de l’Association des groupes de ressources techniques du Québec (AGRTQ), Éric Cimon.

Pendant ce panel, auquel prendra d’ailleurs part la ministre de l’Habitation, Andrée Laforest, M. Cimon pressera donc Québec d’investir dès maintenant dans l’aménagement de 10 000 unités de logement abordable que son association serait «prête» à sortir de terre, si les fonds nécessaires étaient au rendez-vous. Environ 40% de ces logements prendraient forme dans le Grand Montréal.

Le groupe G15+, dont est membre l’AGRTQ, réclame par ailleurs la création d’un programme d’achat public de terrains «stratégiquement situés» dans les différentes villes du Québec afin d’y aménager des logements sociaux et communautaires. Plus de mesures réglementaires sont aussi nécessaires pour contrer l’insalubrité des logements, croit le groupe d’experts.

«Ce n’est pas parce que le logement existe qu’il répond aux besoins.»-Éric Cimon, directeur général de l’AGRTQ

Des logements plus verts

Le développement immobilier, dans le contexte de la relance économique, devrait par ailleurs s’accompagner de mesures de verdissement afin de prévenir la création d’îlots de chaleur, estime la directrice générale pour le Québec et l’Atlantique à la Fondation David Suzuki, Sabaa Khan.

Cette dernière propose que 1% du budget annuel de Québec soit dédié aux infrastructures naturelles et aux phytotechnologies. Concrètement, il s’agirait notamment d’aménager des jardins destinés à absorber l’eau de pluie, de même que de munir les logements de toitures et des murs végétalisés.

«En ce qui concerne les immeubles, on peut dire que la végétalisation n’a jamais été au cœur de la stratégie d’aménagement. Ça doit changer», croit Mme Khan. Cette dernière estime d’ailleurs que la Ville de Montréal pourrait faire sa part à cet égard, par exemple en modifiant ses règlements afin d’obliger les promoteurs à inclure des espaces verts dans leurs projets immobiliers.

«Si on pouvait ajouter la densification verte dans nos réglementations au niveau municipal, ce serait une excellente stratégie pour faire avancer le verdissement urbain», fait valoir l’experte. Une telle initiative pourrait par ailleurs contribuer à réduire les inégalités qui persistent sur le territoire de Montréal, comme dans d’autres villes, dans l’accès à des espaces verts. «C’est une question de justice sociale», ajoute Mme Khan.

(ci-dessus un texte cité par acpnc)

Je ne voudrais pas me montrer inutilement critique, mais je trouve que le "playdoyer" rassemble un "tas" de voeux hétéroclites.  Pris séparément, chacun apparaît souhaitable, mais on est moins fort lorsqu'il s'agit de déterminer/préciser/expliquer les moyens d'y parvenir --à part naturellement l'appel à plus d'aide financière de Québec et d'Ottawa.      

J'aimerais aussi mieux saisir la cible visée: s'agit-il du centre-ville, comme j'en avais l'impression en commençant la lecture du texte, ou bien s'agit-il de l'ensemble de la ville, comme on pourrait le croire en référence à un objectif de 10,000 logements abordables "dont 40% dans le Grand Montréal".  On parle de l'aide aux petits commerces, de logement abordable, de "densification verte", et même de justice sociale, bref on parle de tout.  Quoi de neuf?  Quoi de novateur?    Y a-t-il quelque chose de spécifiquement montréalais dans la liste, quelque chose qui justifierait un effort spécial de la part des gouvernements?  Si c'est spécifiquement "urbain", le playdoyer devrait être fait par l'ensemble des villes intéressées.  L'écho sera plus fort.  En attendant, que Montréal fasse sienne le slogan "Penser globalement, agir localement".

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