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Hydro-Québec : actualités
Le mégaposte d’Hydro, une «plaie» pour le Quartier latin, selon des sommités Dans une lettre ouverte adressée au premier ministre Legault et aux membres de son conseil des ministres, sept sommités du monde universitaire et de la culture s’insurgent de voir l’État être à la veille de céder, en catimini, toutes « portes closes », les espaces adjacents à la Grande Bibliothèque pour y ériger « un énorme poste de transformation électrique de 315 000 volts, édifice industriel massif, élevé, dangereux, dont la présence sera le symbole d’une démission collective ». Lise Bissonnette, ancienne directrice de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), l’urbaniste émérite Gérard Beaudet, l’architecte Phyllis Lambert, fondatrice du Centre canadien d’architecture (CCA), l’ancienne ministre de la Culture Christine St-Pierre, le dramaturge Michel Marc Bouchard, l’historien des sciences Yves Gingras et l’archiviste émérite Carol Couture sont d’avis que ce mastodonte, érigé face à la Gare d’autocars de Montréal, plantera un clou dans un cercueil où menace de basculer le Quartier latin si ce projet se réalise. Si Montréal va de l’avant avec ce projet sur ce site stratégique, ce sera, écrivent-ils, la seule grande ville au monde « à s’infliger une plaie pareille », ce qui deviendrait le symbole d’une « médiocrité ». Il serait alors impossible de penser requalifier un secteur déjà outragé. Ce projet, projeté dans les jardins qui jouxtent la Grande Bibliothèque, apparaît aux signataires comme une « absurdité ». Ils réclament que le gouvernement du Québec et Hydro-Québec y renoncent. « Notre conviction est qu’ils n’ont pas vraiment étudié les autres sites », affirme en entrevue Lise Bissonnette, tout en soulignant que l’idée que tout doit être érigé dans un périmètre de 500 mètres de l’ancien poste électrique, comme la société d’État l’affirme, ne tient pas la route par rapport à ce qui est fait ailleurs, y compris à Montréal. Les partis pressés d’agir Les signataires s’attendent à ce que les partis d’opposition agissent. Selon Lise Bissonnette, le Bureau de la députée Manon Massé est, pour sa part, extrêmement engagé dans ce dossier. « Quand Mme Massé a posé des questions en chambre, la ministre [de l’Économie et de l’Énergie] Christine Fréchette lui a répondu les lignes de communication d’Hydro-Québec. Je ne crois pas que Mme Fréchette soit vraiment investie dans ce dossier. » Ancienne présidente du conseil d’administration de l’UQAM et ex-directrice du Devoir, Lise Bissonnette affirme avoir appris par la bande, comme d’autres, ce qui se tramait dans cet espace public. « Nous nous sommes réunis, à plusieurs, autour d’une table, pour en discuter. Nous n’essayons pas de faire le travail à la place d’Hydro-Québec. C’est à eux d’arriver à une meilleure solution, à trouver de meilleurs scénarios. Ce projet, dans sa forme actuelle, est inacceptable. » Les signataires trouvent paradoxal que le gouvernement du Québec vienne de se doter d’une politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire qui se veut « exemplaire » alors qu’il propose un projet pareil, en plein coeur d’un quartier historique. « Comment se fait-il, demande Lise Bissonnette, que durant tout ce temps, Hydro-Québec n’a pas été plus transparent ? Pourquoi le ministre de la Culture et des Communications n’a pas réagi ? Sans parler de BAnQ et de son conseil d’administration, qui n’ont jamais dit un mot… » Les signataires demandent d’ailleurs « au Conseil et à la direction de BAnQ, fiduciaires de l’ensemble de nos héritages, d’expliquer leur collaboration directe à une calamité qui va miner leur propre mission », étant entendu que « le silence absolu de l’institution est en soi une parole ». Un urbanisme des années 1950 Lise Bissonnette déplore que même la Ville de Montréal n’ait pas dit un mot. « Ils sont aux abris ! Pourquoi ont-ils été attachés au secret absolu face à cette transaction ? Tout ce monde sait que c’est catastrophique. Ils savent que tout le monde va prendre avant longtemps la mesure de la catastrophe. C’est comme s’ils avaient peur que ça éclate ! » Pour l’urbaniste émérite Gérard Beaudet, le projet n’a tout simplement pas de sens. « On est ici dans la nostalgie de l’urbanisme autoritaire des années 1950. » L’espace où Hydro-Québec, avec la collaboration de la Ville de Montréal, promet d’implanter son mégaposte de transformation électrique est précisément un de ceux qui ont le plus souffert de cette approche, avec cette tranchée qu’est devenue la rue Berri, à la hauteur de la côte à Baron. Or, « ce projet de poste de transformation géant ne promet pas de corriger une situation malheureuse, mais de l’aggraver », soutient Gérard Beaudet. Et si, malgré les vives protestations, le terrain était tout de même cédé à Hydro-Québec ? Gérard Beaudet croit que ce ne serait pas une bataille perdue pour autant. L’urbaniste évoque le cas récent des pylônes projetés pour le REM, en plein coeur de Montréal. Ils ont fini par être rejetés par la pression publique. Il rappelle en outre le projet de Grondines où, il y a 25 ans, Hydro-Québec voulait voir des fils traverser le fleuve. « Ils ont fini par les enfouir, devant la pression publique. » À son sens, la population ne laissera pas faire ce projet sur ce site du Quartier latin. Des motifs pour manifester « Hydro-Québec a organisé deux déjeuners-croissants pour expliquer, à quelques individus, ce que nous devions en penser, mais sans nous donner de documents, d’études, de faits », rappelle Lise Bissonnette. Les médias n’étaient d’ailleurs pas admis à ces rencontres. « Hydro-Québec ne parle jamais du quartier », dit-elle. Or, c’est bien ce qui devrait inquiéter les pouvoirs publics. « Je suis attachée au quartier, à l’UQAM, à la Grande Bibliothèque. Je sais que c’est fini pour le quartier s’ils font ça. Ce sera un monstre. Ce sera catastrophique. […] Quand il faut manifester son opposition devant une affaire pareille, il faut la manifester sans hésiter. » Si les étudiants de l’UQAM se cherchent des motifs pour manifester, en voilà un bon à proximité, ajoute-t-elle. Pour Gérard Beaudet, « le bien commun est sacrifié avec ce projet d’Hydro-Québec que la Ville de Montréal laisse néanmoins aller », au mépris, selon lui, des règles urbanistiques. Oui, Valérie Plante aurait pu être plus clairvoyante dans ce dossier, affirme Lise Bissonnette. Il est « incroyable que des institutions publiques jouent avec l’intérêt du public sur la base de raisonnements qui sont loin d’être convaincants », renchérit Gérard Beaudet. Il lui paraît invraisemblable qu’Hydro-Québec et le gouvernement osent prétendre qu’un concours architectural peut rendre, par enchantement, l’affaire acceptable. « On nous dit, après avoir travaillé en catimini, qu’on va rendre ça joli ! Vous vous souvenez du projet de REM au centre-ville ? C’est exactement ce qu’on nous disait : il y aura “une signature” architecturale, nous répétait-on ! Soyons sérieux : il y a des horreurs qui ne se rachètent pas par du maquillage architectural. » Selon Gérard Beaudet, la Ville de Montréal n’a pas fait son travail. « Oui, elle aurait dû y voir. » Pour lui, comme pour les six autres signataires de ce manifeste à lire dans nos pages aujourd’hui, ce poste électrique aux dimensions industrielles « est très dangereux » pour l’avenir du Quartier latin et de Montréal, dans la mesure où il fait l’impasse sur une vision d’ensemble. « Plusieurs conséquences ne sont pas évaluées à leur juste valeur. » Selon les signataires cependant, « il est encore temps que des échines se redressent ». http://url4076.ledevoir.com/ls/click?upn=u001.u5fP6CjschWVz-2B-2BJCjMy2d0DbLyoi6nGyDdbkcYjJF751eRYblSC5kIRbv4l8NHE0wJ-2FkYGolrErlN-2Bb2DuN-2Bv2WgO1FT9p6xUdmWMnRUvmhNLToFZo9GtOAuHyoDCOXp351IM-2BFG98mC0V9-2B5w2whHDhr-2FIkULgbaIaNX9CxKI-3DlLbj_Xtt4-2FBpONRcUua7JLxmdyMhJQ-2B85d-2FEXCpPPJUB024kO-2FfW5o-2FLqpKL9WrbVtVt739C5RyRceJ4g7U-2Bsn3l9LSKwSfUM0LdsMUVDlq2RICN-2BDJ-2FqZRgK2K-2F9Ller6jDR1JkbD-2BjxrdP71BZIVRwUP5YDyjlTjjzvBOl6Gqkyy2xQokop-2FQ26siC7Gt74c3xkfKLS-2FUgJDaOL9Up-2FiLiRFA-3D-3D- 1
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Série de vieilles photos de Montréal
Le bâtiment principal de l'Université Laval, Montréal, Québec, Canada. Construit en 1895. Démoli dans les années 1940. facebook.com- 2
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Série de vieilles photos de Montréal
Vers 1870 Église St. Thomas à la brasserie Molson, Montréal En 1811, Molson achète la dernière parcelle de terrain qui le rend propriétaire de tout le quadrilatère compris entre le fleuve, la rue Notre-Dame, l'avenue Papineau et la rue des Voltigeurs. À l'ouest de ce terrain sont construits dans les années 1840 l'église Saint-Thomas, la terrasse Molson (un ensemble de résidences), ainsi que le Collège Molson, haut de cinq étages. À partir de 1921, on assiste à l'expansion vers l'ouest. L'église St-Thomas et la terrasse Molson sont démolies et remplacées par des chambres de fermentation et des entrepôts. Les architectes McDougall, Smith et Flemming dessinent une chaufferie et des séchoirs à grains. La brasserie occupe alors tout le territoire remembré par John Molson père. John Smeaton M2019.7.2.2.194 Collection McCord Infos : Répertoire du patrimoine culturel du Québec facebook.com- 3
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ville-marie La Tour Fides - 19 étages
Si le projet traverse le temps à reculons, est-ce que ça voudra dire qu'il sera terminé en retard ou en avance?- 2
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