Aller au contenu

Trottinettes et vélos libre-service sans ancrage


acpnc

Messages recommendés

https://www.newswire.ca/fr/news-releases/avis-aux-medias-uber-annonce-le-lancement-des-velos-electriques-jump-a-montreal-818519611.html

Avis aux médias - Uber annonce le lancement des vélos électriques JUMP à Montréal 

D97oeKxXUAEXnky.jpg:large

NOUVELLES FOURNIES PAR

Uber Canada Inc. 

Juin 25, 2019, 15:30 ET

MONTRÉAL, le 25 juin 2019 /CNW Telbec/ - Uber annonce mercredi lors d'un point presse, le lancement officiel de ses vélos JUMP à Montréal, une première au pays. Cette annonce fait partie de l'engagement de Uber de réunir de multiples modes de transport - offrant des options sécuritaires et abordables afin d'accroître la mobilité durable.

Jean-Christophe de Le Rue, directeur des Affaires publiques pour Uber au Québec, vous invite à une conférence de presse, afin de dévoiler les vélos JUMP qui seront offerts en libre-service aux Montréalais dans les rues de la ville, par le biais de l'application dès demain.

Date : mercredi 26 juin 2019
Heure : 10 h 00
Lieu : Bureau de JUMP
3770, rue Saint-Patrick, Montréal, QC

 

La carte des vélos est déjà dispo https://ca.jump.com/cities/montreal/

image.png

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Publié le 26 juin 2019 à 11h08 | Mis à jour à 11h30

Uber lance ses vélos en libre-service

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201906/26/01-5231705-uber-lance-ses-velos-en-libre-service.php

 

Thomas Dufour
La Presse

Depuis mercredi matin, les Montréalais peuvent parcourir les rues de la ville à bord des vélos électriques en libre-service JUMP.

Montréal est la première ville canadienne à accueillir ces bicyclettes propulsées par la multinationale Uber, mieux connue pour son service de transport automobile.

Ces vélos rouges fonctionnant à l'électricité sont sans ancrage. Ils peuvent être verrouillés sur les supports publics de la ville comme une bicyclette ordinaire. Ils sont disponibles via l'application Uber qui permet de localiser un vélo et de le déverrouiller.  

Les vélos peuvent atteindre une vitesse de pointe de 32 km/h.  

Une centaine de vélos ont été déployés dans la ville mercredi matin. «Plusieurs autres centaines» suivront dans les prochains jours, selon le porte-parole d'Uber au Québec, Jean-Christophe de Le Rue. Uber ne souhaite pas divulguer le nombre exact de vélos.

Les vélos sont disponibles via l'application Uber qui permet de localiser un vélo et de le déverrouiller.

Les quartiers où l'offre est disponible sont: le Plateau Mont-Royal, Ville-Marie, Hochelaga, Verdun, Rosemont, Villeray, Parc-Extension, Saint-Michel, le Sud-Ouest, Outremont et Côte-des-Neiges.

JUMP propose une offre similaire à BIXI, un autre service de location de vélos lancé à Montréal en 2009. «Nous voyons ça comme un service complémentaire, explique M. de Le Rue. Nous voulons faire compétition à l'automobile».

Les tarifs de JUMP sont plus élevés que ceux de BIXI. Louer un vélo coûte 0,30 $ la minute, 4,50 $ le quart d'heure et 9 $ la demi-heure. Dans le cas de BIXI, le cycliste débourse 2,95 $ pour trente minutes.  

Pour prévenir les utilisateurs d'abandonner les vélos sur la voie publique, Uber imposera une pénalité de 25 $ à la première offense et bannira le contrevenant après quatre infractions.  

Les vélos JUMP seront retirés des rues en même temps que les BIXI, soit le 15 novembre.  

Le service de JUMP est déjà présent dans plusieurs grandes villes américaines comme San Francisco, Washington et Dallas.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Super... UBER qui ne respecte rien....  il va y avoir des vélos partout, sur les propriétés privées, j'espère que la Ville aura une tolérance zéro et que les propriétaires privés se débarrasseront de ces cochonneries qui vont trainer sur leur terrain. Bref, UBER veut faire de l'argent, qu'il paye le gros prix... No mercy.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

32 minutes ago, Moi said:

Super... UBER qui ne respecte rien....  il va y avoir des vélos partout, sur les propriétés privées, j'espère que la Ville aura une tolérance zéro et que les propriétaires privés se débarrasseront de ces cochonneries qui vont trainer sur leur terrain. Bref, UBER veut faire de l'argent, qu'il paye le gros prix... No mercy.

 

J'y étais parmi nombreaux au square Victoria. Ils offrent $5 dollars de rabais sur un trajet. Promo Code: MONTREAL19C

Uber vont te chargé $25 dollars si tu ne verouille pas le vélo sur un rack de vélos. Après quatre fois ($100), Uber va fermer ton compte.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

les vélos ont un cadenas intégrés (pas vraiment un support à vélos, mais bon... ca doit être qqun qui n'utilise pas de vélo qui l'a attaché là)
Source FB
65118474_10157685012429589_4455107569697

Le port du casque obligatoire ne semble pas avoir été bien communiqué non plus. J'ai croisé 4 personnes une derrière l'autre sur des JUMP sur la rue Peel sans casque.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/segments/entrevue/123405/uber-cyclistes-pistes-cyclables-cyclisme

Les bémols des vélos électriques JUMP

PUBLIÉ LE JEUDI 27 JUIN 2019

jump-uber-montreal-velo-electrique-ecolo
Des vélos à assistance électriques sans ancrage Jump de l'entreprise Uber seront déployés dans 9 arrondissements de la ville de Montréal.   Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

La présidente-directrice générale de Vélo Québec, Suzanne Lareau, soulève quelques inquiétudes quant à l'arrivée des vélos à assistance électrique de la compagnie Uber.

D’entrée de jeu, elle précise qu’un nouvel acteur dans le domaine de la mobilité durable n’est pas une mauvaise chose : On est favorable à tout mode de transport qui permet aux gens de laisser leur voiture à la maison en milieu urbain.

Néanmoins, certaines caractéristiques de ces vélos posent problème, à son avis.

1. La vitesse

32 km/h sur une piste cyclable, c’est une vitesse qui est tout à fait inadéquate, affirme Suzanne Lareau. Elle rappelle que les pistes cyclables sont plutôt étroites et souvent achalandées. Elle croit qu'il serait inapproprié que certaines personnes roulent à 32 km/h alors que la plupart des cyclistes se déplacent à une vitesse oscillant entre 15 et 20 km/h.

Il faut que les gens réalisent que ce n’est pas parce qu’il y a une vitesse maximale de 32 km/h qu’il faut rouler à cette vitesse-là, dit-elle.

2. Les stationnements

Comme les vélos Jump n’ont pas de point d’ancrage, ils peuvent être laissés à n’importe quel endroit. Suzanne Lareau se réjouit que la Ville de Montréal ait décidé d’adopter un règlement qui oblige à accrocher tous les types de vélos à un stationnement qui leur est consacré. Donc, ils ne peuvent pas être laissés n’importe où sur le trottoir comme on a vu dans d’autres villes, souligne-t-elle.

La PDG de Vélo Québec craint toutefois que le nombre de stationnements pour vélos ne soit pas suffisant, comme ils sont déjà une denrée rare. Elle souhaiterait que la Ville en aménage d’autres pour répondre à la demande croissante.

3. Le coût

Suzanne Lareau fait remarquer qu’il n’est pas possible de s’abonner au service de vélos JUMP et qu’il faut donc payer à l’utilisation, ce qui revient plus cher que le service BIXI. Elle précise qu’il en coûte 0,40 $ par jour pour être abonné à BIXI, alors que 30 minutes d’utilisation d’un vélo JUMP coûtent 9 $.

Comme la distance moyenne d’un utilisateur de BIXI est de moins de 3 km, elle croit que la plupart des cyclistes préféreront utiliser BIXI plutôt que JUMP, à moins d’avoir à gravir une côte ou de faire un long trajet.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

Est-ce que Montréal va faire mieux que ces autres villes... j'en doute...
Stockholm exige que les opérateurs installent de supports pour ces trottinettes. L'Allemagne a limité la vitesse, les a interdits sur les trottoirs et le port du casque est obligatoire (on a ça pour les JUMP à Montréal)

https://www.washingtonpost.com/world/2019/07/09/electric-scooters-have-arrived-europe-lot-people-hate-them-too/?utm_term=.7ed7ff558bed

Electric scooters have arrived in Europe — and a lot of people there hate them too

By Rick Noack

July 9 at 9:13 AM

BERLIN — Barely a few months after they were introduced in several of Europe’s storied capital cities, the great electric scooter backlash has already begun.

From Paris to Berlin and to Copenhagen, drunken users and poorly parked scooters have provoked the kind of visceral hatred of the dockless scooters that became synonymous with their arrival to American cities last year.

The mayor of Paris, Anne Hidalgo, already vowed to put an end to what she called a trend “not far from anarchy” on the roads of the French capital last month. That was before their introduction in neighboring Germany, where newspapers have since captured a nation in crisis: A man trying to steer his e-scooter onto a high-speed motorway, reports of scores of drunk e-scooter drivers and polls showing a deeply divided country.

The early verdict for the scooters in Europe has been harsh. Commentators have decided they are a “dangerous” trend, “madness,” and a “pest.”

But supporters of e-scooters say that the initial woes can be overcome and are outweighed by the potential benefits. They hope that the electric scooters will help reduce the number of cars in congested European cities that were designed long before the advent of motorized vehicles. In less densely populated areas, e-scooters could fill gaps in public transport networks, proponents say.

Recent European reactions to the beginning of the e-scooter era have echoed similar skepticism in the United States. In cities where their use is on the rise, including Washington D.C., operators and lawmakers have been flooded with complaints over the potential threat their riders pose to pedestrians. In some places, angry residents have taken matters into their own hands and have dumped e-scooters in nearby rivers or lakes. In June, the D.C. Council said it would seek to better regulate the industry by pushing for new speed limits andovernight bans.

The moves have mirrored some of the measures recently taken in European capitals — though attitudes toward the scooters vary widely.

In entrepreneur-friendly Stockholm, for instance, there was little opposition when e-scooters were first introduced. But skepticism has mounted amid recent accidents and city officials have since called for the creation of rental stations — which would be similar to rental bike racks — to prevent drivers from dumping their e-scooters in streets and parks across the city.

In France — where a certain degree of distrust of corporate culture remains part of mainstream politics — authorities have proposed limiting the number of companies that offer scooter rental. The calls for tougher regulations came after Paris faced a surge in the number of companies offering e-scooters, with each of them deploying its own fleet. Within weeks, residents reported broken scooters dumped in parks and side streets.

But Germany’s experience over the last few weeks may cast doubt on whether more extensive regulation will be sufficient to fully address concerns over e-scooters. German authorities had set a high bar for scooter companies seeking to enter the market even before they legalized them.

Users are not allowed to go faster than about 12 mph, they are urged to wear a safety helmet and are banned from sidewalks. E-Scooters also need to be equipped with an insurance sticker to meet the requirements of German bureaucracy.

But there was one factor lawmakers did not account for: Europeans’ beer lust. In the Danish capital of Copenhagen, for instance, 28 people faced fines for driving under the influence of alcohol or drugs over the weekend.

Drunken e-scooter driving appears to be becoming a more widespread problem in Europe than initially anticipated.

Within 24 hours last week, authorities in the German city of Munich caught 24 intoxicated e-scooter drivers. Some were easier to spot than others: One man under the influence of drugs was caught after he crashed into a parked police vehicle.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

lors de mon dernier voyage en Pologne, j ai vue et constater les scooter partout dans plusieurs villes, et j ai meme fait la remarque que ci ceux-ci arrivaient a Montreal, ca serait l'enfer, car je ne savais pas a ce moment que c'était prévue.

a mainte reprise au beau milieu de millier de personne dans les rue qui étaient ferme aux voiture pour permettre les gens de marcher lors du 1er mai et de leur fete nationales le 3 mai, les scooter filaient a plus de 20 -25 km a travers les gens, ce que j ai remarquer tout de suite ; c’était que si qqun qui marchait faisait le moindre mouvement vers la droite ou la gauche pour éviter d'autres piétons, ils risquait de se faire frapper a vive allure par ces scooter, vraiment pas rassurant.

Aussi ont pouvait les retrouver partout et n'importe ou sans égards au passage des gens sur les trottoirs. ceci dit je trouve le principe intéressant, mais les gens devrait avoir des pénalités extrêmement onéreuse pour compenser le manque de savoir vivre de la moyenne des gens qui les utilise, ces décevant de voir que la moyenne des gens n'ont aucun civisme et sens foute éperdument, juste a voir comment les gens agissent dans les endroit publics et les commerces de details pour voir que leurs parents n'ont malheureusement pas su leur inculquer le moindre savoir vivre. de plus je dois dire que les Polonais sont en plus 1000 fois plus polis et éduquer que la moyenne des Européens dans les grandes villes, ce qui est très impressionnant a voir. ils sont respectueux, très polis, pas de graffitis et meme pas de mendiants..... j ai pas hate de voir ca ici.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.ledevoir.com/societe/transports-urbanisme/558697/promesses-d-un-lancement-en-douceur-pour-la-trottinette-electrique

Promesses d’un lancement en douceur pour la trottinette électrique

Magdaline Boutros
15 juillet 2019
Transports / Urbanisme

image.jpg
Photo: Marie-France Coallier Le Devoir «On a fait nos devoirs», assure Mathiew Lobraico, gérant de l’expansion de Lime au Québec.

D’ici quelques semaines, les trottinettes électriques Lime débarqueront dans les rues de Montréal. La Ville tout comme la multinationale américaine disent avoir appris des erreurs commises à l’étranger et promettent un déploiement en douceur dans la métropole. Parmi les règles strictes qui encadreront l’utilisation des trottinettes noir, blanc et vert à Montréal : une photo de la trottinette bien stationnée devra être envoyée par l’utilisateur avant de terminer une location.

« On a fait nos devoirs », assure en entrevue Mathiew Lobraico, gérant de l’expansion de Lime au Québec. Il faut dire que le déploiement de cette nouvelle offre de mobilité ne s’est pas fait sans heurts ailleurs dans le monde. Trottinettes abandonnées en tous lieux, circulation chaotique sur les trottoirs, vitesse excessive, accidents avec des piétons : Paris, San Francisco et bien d’autres ont durci leur réglementation après avoir vécu un déploiement pour le moins périlleux.

La Ville de Montréal assure ne pas vouloir marcher dans les pas de ses consoeurs. Dès l’implantation, les opérateurs devront se soumettre à un règlement « assez sévère » qui établit clairement que ceux-ci « devront jouer selon nos règles », explique au Devoir Sophie Mauzerolle, conseillère associée à l’urbanisme et la mobilité au comité exécutif.

image.jpg
Photo: Marie-France Coallier Le DevoirLes usagers des nouvelles trottinettes Lime devront fournir une photo de leur véhicule stationné correctement après chaque utilisation.

« Si ça dégénère ou s’il y a une situation problématique, on a la prérogative de retirer le permis à l’opérateur. » Casque obligatoire, stationnement aux endroits prescrits, vitesse limitée à 20 km/h, circulation prohibée sur les trottoirs, utilisation interdite aux moins de 18 ans : les règles sont nombreuses et c’est très bien comme ça, nous dit Lime.

L’entreprise américaine — fondée il y a à peine deux ans et demi — semble bien décidée à jouer les bons élèves à Montréal. « Ici, on a l’occasion de travailler de près avec le gouvernement, mentionne Mathiew Lobraico. C’est une des plus grandes leçons que l’on retient [des erreurs commises ailleurs] : c’est la nécessité de bien encadrer l’utilisation des trottinettes pour rendre leur utilisation sécuritaire et durable. » Car Lime — qui est présente dans environ 150 villes dans le monde — veut s’établir pour de bon dans le marché montréalais. « On veut rester ici très longtemps », fait valoir Mathiew Lobraico. Pour l’instant, c’est un projet-pilote du gouvernement du Québec qui permet la présence de trottinettes électriques en libre-service dans les rues de la métropole.

Comment ça fonctionne ?

Après avoir été la première ville canadienne à accueillir les vélos électriques Jump, en juin, Montréal sera la première ville canadienne à accueillir des trottinettes électriques sans ancrage en libre-service d’ici la fin de l’été. Les négociations entre Lime et la Ville pour que soit délivré un permis d’exploitation sont toujours en cours, mais devraient se terminer sous peu. « C’est la première fois qu’on délivre un tel permis, donc on veut vraiment s’assurer que l’opérateur répond à toutes nos exigences », mentionne Sophie Mauzerolle. D’autant plus que le déploiement des vélos Jump de Uber a amené son lot de « délinquance » (vélos mal stationnés, absence de casque), convient la conseillère municipale. « On a rappelé l’opérateur à l’ordre. Si ça se poursuit, on va émettre des amendes. » Uber est également actionnaire de Lime.

La location des trottinettes Lime se fera par l’entremise de l’application de la multinationale. Il en coûtera 1 $ pour débloquer l’engin, puis 30 ¢ par minute de location (donc 9 $ la demi-heure). En comparaison, le tarif de Bixi pour 30 minutes est de 2,95 $ et il faut débourser 30 ¢ la minute pour un vélo Jump, sans frais initial.

Est-ce qu’il sera possible de réserver une trottinette 30 minutes avant l’utilisation, comme on peut le faire pour une voiture Communauto ou Car2go ? « Je trouve que c’est une bonne idée, mais je ne sais pas si on le fera dès le début », répond Mathiew Lobraico.

Pour démarrer l’engin, il faut donner une bonne impulsion avec son pied. En actionnant l’accélérateur situé sur la poignée droite, l’utilisateur peut faire grimper la vitesse jusqu’à 20 km/h. Dans les pentes, il reviendra à chacun d’utiliser le frein situé sur la poignée gauche pour ne pas dépasser la limite permise, précise Mathiew Lobraico. Un odomètre se situe d’ailleurs sur le guidon. Les trottinettes devront circuler exclusivement sur la chaussée et les pistes cyclables. « On ne veut pas du tout voir des trottinettes sur les trottoirs, insiste Sophie Mauzerolle. On va être très vigilants. »

Des aires de stationnement — seuls endroits où l’on pourra laisser une trottinette — seront aménagées directement sur la chaussée près de certaines intersections, dans les zones de dégagement de 5 mètres. Aucune place de stationnement pour les voitures ne sera donc éliminée. Les zones de stationnement seront indiquées sur l’application, mais pas nécessairement par un marquage au sol. Un maximum de quatre trottinettes pourront être stationnées dans chacune de ces zones. « Les trottinettes devront être stationnées debout, accotées sur le trottoir avec la roue arrière », explique Sophie Mauzerolle. Ce sont les arrondissements qui détermineront le nombre et la localisation de ces dépôts. Pour l’instant, les arrondissements Ville-Marie, Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Rosemont–La Petite-Patrie, Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension et la ville de Westmount en accueilleront.

 Si ça dégénère ou s’il y a une situation problématique, on a la prérogative de retirer le permis à l’opérateur

— Sophie Mauzerolle

Avant de terminer la location, l’utilisateur devra obligatoirement envoyer une photo de sa trottinette stationnée dans un endroit désigné par l’entremise de l’application Lime. « On veut vraiment que ça se passe bien pour le stationnement », dit Mathiew Lobraico.

Dans d’autres marchés, un casque est prêté aux utilisateurs lorsqu’ils louent la trottinette. Une option qui est envisagée à Montréal. « C’est quelque chose qu’on va regarder, souligne Mathiew Lobraico. Ça va dépendre de comment le lancement se déroule. »

La batterie, dont est munie chaque trottinette, a une autonomie oscillant entre 40 et 60 km. Une équipe de maintenance s’assurera de les recharger la nuit. Mais les citoyens pourront également prêter main-forte aux employés de Lime. « On les appelle les récolteurs. Ce sont des contracteurs indépendants qui peuvent ramasser les trottinettes et les charger chez eux. » Les récolteurs recevront quatre chargeurs qu’ils pourront brancher chez eux « comme pour charger un ordinateur ». « S’ils offrent un bon service, ils pourront en acheter d’autres. » Les récolteurs seront payés 4 $ par trottinette rechargée.

Période d’adaptation

D’ici quelques semaines, des vélos traditionnels (dont des Bixis), des vélos Jump, dont la vitesse peut grimper à 32 km/h, et des trottinettes Lime, bloquées à 20 km/h, circuleront donc sur les pistes cyclables et les rues de la métropole. « Le partage de la route, c’est toujours un défi, souligne Sophie Mauzerolle. Ça va demander un temps d’adaptation. »

Et les utilisateurs de trottinettes devront également être vigilants afin d’éviter les nids-de-poule, obstacles encore plus dangereux pour de petites roues. « Montréal n’est pas la seule ville avec des rues dans ces conditions », relève Mathiew Lobraico. De son côté, Sophie Mauzerolle répond que c’est une réalité avec laquelle il faudra composer. « On essaye de corriger le plus de nids-de-poule possible, mais ça fait partie de la réalité de la métropole. »

Jump prévoit également offrir aux Montréalais des trottinettes électriques. Mais aucune demande de permis n’a encore été soumise.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...