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mtlurb

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Il y a 3 heures, mtlurb a dit :

C’était pas un mini boisé comme un membre l’as mentionné mais plutôt des arbres qui ont poussés parce que le terrain n’était pas entretenue. Càd terrain vague. 

C’est vrai que “boisé” est Un peu fort, mais il y avait quand même plusieurs grands arbres matures.

Il y a 7 heures, Normand Hamel a dit :

Dès ce printemps, la Ville de Montréal donnera le coup d’envoi aux travaux d’aménagement du parc des Gorilles dans le secteur Marconi-Alexandra. Située entre les rues Beaubien Ouest, Saint-Urbain, Saint-Zotique Ouest et l’avenue de l’Esplanade, l’ancienne friche ferroviaire sera renaturalisée afin d’offrir un lieu de fraîcheur et de détente aux usagers du quartier.

C’est une excellente nouvelle! Chaque fois que je passe dans le coin je suis toujours étonné que ce projet traîne depuis 2013, voire plus.

J’ai travaillé dans le building de Olymbec de 2008 à 2017. J’ai vu le quartier changer pour le mieux, ce parc va vraiment venir consolider le secteur, qui a un look un peu tout croche, quoique de moins en moins.

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Pour la petite histoire, là où se trouve aujourd'hui le parc des Gorilles il y avait jadis une voie ferrée du Canadien Pacifique qui est restée longtemps à l'abandon. La nature a rapidement repris ses droits et les arbres et les arbustes ont commencé à croître un peu partout sur l'ancien terrain industriel laissé en friche. Or en 2013 Olymbec a fait couper tous les arbres et les citoyens se sont depuis mobilisés afin de retrouver un peu de verdure dans leur quartier. J'ai joint quelques photos pour nous donner une idée de quoi avait l'air le site à différentes époques.

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4 hours ago, Normand Hamel said:

 

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I see dead trees, a Charlie Brown Christmas Tree, plenty of dandelions, crabgrass, a wayward candle, graffiti, haphazardly roped off areas and plants in potentially contaminated soil. 

Yup, all the hallmarks of a Montreal park except the one missing element:  a broken traffic cone.   

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il y a 11 minutes, SKYMTL a dit :

I see dead trees, a Charlie Brown Christmas Tree, plenty of dandelions, crabgrass, a wayward candle, graffiti, haphazardly roped off areas and plants in potentially contaminated soil. 

Sounds just like Square Cabot. Throw in a couple of drunken autochtones and you have an inclusive space "à la Montréal".

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Il y a 5 heures, Rocco a dit :

Les beaux jardins potager sur le terrain ultra-contaminé utilisé pendant des décennies comme voie ferrée du CP. Incroyable comment ces gens sont clueless.

Les pousses des jardins en question sont plantées dans des bacs qui reposent sur du gravier épandu par le promoteur après avoir coupé les arbres. Donc seuls les arbres ont possiblement été contaminés, mais nous n'avons plus à nous préoccuper de leur santé aujourd'hui puisqu'ils ont été abattus en 2013.

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Il y a 2 heures, SKYMTL a dit :

I see dead trees, a Charlie Brown Christmas Tree, plenty of dandelions, crabgrass, a wayward candle, graffiti, haphazardly roped off areas and plants in potentially contaminated soil. 

Yup, all the hallmarks of a Montreal park except the one missing element:  a broken traffic cone.   

Le parc en question est un concept né dans la tête des résidents après que le promoteur eu coupé les arbres du petit boisé qui avait poussé autour de l'ancienne voie ferrée. Privés de leur boisé les résidents ont fait pression sur la Ville pour qu'elle rachète le terrain et le transforme en parc. Donc le besoin a toujours été là et ne fut que renforcé par l'existence même de ce terrain resté en friche pendant si longtemps. Or nous sommes rendus à l'étape où nous passerons bientôt du concept représenté par le cliché 1 à la future réalité représentée par le cliché 2.

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Il y a 5 heures, Monsieur_MA a dit :

Gare au gori-i-ille !

Ce nom «Gorille» est donc une dérision.

C'était effectivement une dérision au départ car la boutade s'adressait au promoteur qui avait agi comme un primate de forte stature corporelle. Mais depuis les résidents se sont approprié le nom et s'affichent maintenant eux-mêmes comme des gorilles. On est donc passé de la dérision à l'auto-dérision.

Il existe cependant une autre version qui dit que des sans-abris vivaient dans ce boisé et on les avait surnommés les gorilles car présumément ils sortaient à l'occasion de ce boisé avec une longue barbe et potentiellement pas lavés depuis fort longtemps.

Pour ma part je crois que les deux versions sont probablement vraies et la signification du surnom Gorille a possiblement évolué avec le temps.

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  • 1 mois plus tard...

Mile-Ex Dix ans de guérilla urbaine pour obtenir un parc

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PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Frances Foster et Patricia Lucas font partie d’un comité qui milite depuis 10 ans pour la création d’un parc dans le Mile-Ex.

Un matin de mai 2013, des citoyens du Mile-Ex, à Montréal, sont sous le choc : aux aurores, un promoteur immobilier a rasé illégalement une cinquantaine d’arbres matures sur un terrain vague fréquenté depuis longtemps par les résidants du voisinage.

Cet abattage massif sera l’élément déclencheur d’une intense mobilisation citoyenne qui durera près de 10 ans. Jusqu’à son dénouement heureux en novembre dernier, lorsque le conseil municipal approuve un plan d’aménagement de 10,4 millions pour la création du parc des Gorilles sur ce terrain.

Pourquoi ce nom ? Les militants avaient pris l’habitude d’appeler le terrain en friche « parc de la guérilla », parce qu’ils estimaient être engagés dans une guérilla urbaine pour la création d’un espace vert. Graduellement, cette appellation s’est transformée en « parc des Gorilles », et le nom est resté. Surtout que les membres du comité des AmiEs du parc des Gorilles, qui se surnomment eux-mêmes les « gorilles », souhaitent un aménagement naturel et sauvage plutôt qu’un espace impeccable avec du gazon bien coupé.

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IMAGE FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL

Le futur aménagement du parc des Gorilles

« Ça a demandé beaucoup d’énergie pour garder notre rêve aussi longtemps, la montagne était très grosse », témoigne Patricia Lucas, une écomuséologue retraitée qui fait partie du noyau dur de militants.

On luttait contre une grosse multinationale, notre projet demandait des millions de dollars, ça impliquait l’arrondissement et la ville-centre. Mais notre groupe avait une grande cohésion, on était convaincus, et on a réussi à embarquer beaucoup de monde avec nous.

Patricia Lucas, écomuséologue retraitée

« Il fallait une grande détermination, beaucoup d’imagination et de la patience », renchérit la peintre Frances Foster, qui est aussi une « gorille » de la première heure. « Nous sommes allés poser des questions au conseil municipal et au conseil d’arrondissement, je ne sais plus combien de fois. »

Avant 2013, de nombreux arbres et de hautes herbes s’élevaient sur cette friche, qui donne sur la rue Beaubien. Le terrain appartenait au Canadien Pacifique. Il se trouve dans la prolongation de l’ancienne emprise ferroviaire qui est devenue la piste cyclable des Carrières. On y voyait encore des rails enfouis à certains endroits.

Après avoir acheté le terrain, l’entreprise Olymbec abat les arbres, excave le sol pour le décontaminer et le recouvre de fin gravier. Le promoteur agit sans permis, déclenchant la colère des citoyens et des élus municipaux. Il ne recevra cependant aucune pénalité pour cet abattage sauvage.

Développement gelé

Comme le propriétaire n’a pas encore déposé de projet pour le site, l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie agit rapidement pour imposer, quelques jours plus tard, une réserve foncière, dans le but d’acheter le terrain éventuellement.

« On a pu imposer une réserve pour fins de parc. On s’était presque cachés dans les locaux de l’arrondissement pour faire un conseil spécial pour faire la réserve. Ça a permis de geler le développement sur le terrain », a révélé le maire de l’arrondissement, François Limoges, lors du conseil municipal du 21 novembre dernier.

La partie n’est pas encore gagnée : il faut encore acquérir le lopin de terre, ce que l’arrondissement ne peut pas faire lui-même.

C’est alors que les citoyens se mettent à talonner les élus municipaux, sans relâche pendant des années, pour que le projet ne tombe pas dans l’oubli.

« Ça a donné lieu à une magnifique mobilisation du groupe les AmiEs du parc des Gorilles, qui se sont mis à venir à chaque séance du conseil », a rappelé M. Limoges.

« Il fallait forcer la main de la Ville pour qu’elle achète le terrain », explique Simon Van Vliet, membre du groupe.

Fanfare et poules

Pendant cette période, les gorilles occupent le terrain vide de diverses façons pour se faire voir et entendre, en tenant des rassemblements, des manifestations artistiques, des repas entre voisins. « On a même déjà organisé une parade communautaire avec une fanfare et des poules », rappelle en riant Patricia Lucas.

Les blocs de ciment entourant le site sont peints de motifs aux couleurs vives, une grande murale, œuvre collective, égaie un coin du terrain, des corvées de nettoyage sont organisées.

En 2015, les AmiEs du parc des Gorilles installent même des bacs de bois dans lesquels ils plantent des légumes. Ils reçoivent alors une mise en demeure des avocats d’Olymbec, qui les somment de retirer ces aménagements.

Avant que le terrain soit exproprié, c’était difficile de mobiliser les gens en leur disant qu’il y aurait éventuellement un parc. Mais on a continué nos activités sur le site pour se l’approprier.

Simon Van Vliet, membre du groupe

Après que la Ville eut échoué à négocier l’achat du terrain avec Olymbec, il faudra attendre 2017, peu avant l’expiration de la réserve foncière, pour que l’administration municipale exproprie la propriété. En 2018, Montréal a versé à la Cour supérieure, pour le propriétaire exproprié, une indemnité provisionnelle de 1,9 million, mais l’indemnité finale n’est pas encore établie.

À la suite d’une période de consultations publiques, la Ville a finalement présenté les plans du futur parc et approuvé le financement pour son aménagement, près de 10 ans après le début de la mobilisation.

Les travaux commenceront au printemps et le parc devrait être accessible à l’automne 2024. Il sera cogéré par l’arrondissement et les citoyens.

« Ce parc aura une vocation écologique très forte, sera une mini-forêt dans un espace minéralisé et un poumon vert pour le quartier, » s’est félicité François Limoges. Il a rendu hommage au « combat » mené par les bénévoles des AmiEs du parc des Gorilles, en particulier à Frances Foster « qui est devenue l’âme de ce collectif », a-t-il dit.

En savoir plus

  • 10,4 millions
    Coût d’aménagement du nouveau parc des Gorilles
    Source : Ville de Montréal
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