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Air Canada veut acheter Transat


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Je ne pensais pas que l'Europe pouvait s'immiscer (lire: "donner son opinion") dans cette transaction... :confused:

La Commission européenne préoccupée par l'acquisition de Transat

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PHOTO PAUL CHIASSON, LA PRESSE CANADIENNE

(Montréal) La prise de contrôle de Transat A. T. par Air Canada pourrait se traduire par des prix plus élevés et une diminution de l’offre, s’inquiète la Commission européenne, qui a décidé de se pencher de manière approfondie sur la transaction.

Publié le 25 mai 2020 à 10h23 Mis à jour à 11h06  |  JULIEN ARSENAULT  |  LA PRESSE CANADIENNE

Selon les autorités réglementaires européennes, qui doivent également donner leur aval au regroupement afin qu’il puisse aller de l’avant, la concurrence pourrait s’amenuiser sur 33 liaisons entre le Canada et le Vieux Continent.

Par voie de communiqué, lundi, la Commission européenne a indiqué qu’elle se donnait jusqu’au 30 septembre pour trancher dans ce dossier.

« C’est une période difficile, en particulier sur les marchés gravement affectés par la pandémie (de COVID-19), mais le retour à la normale […] doit se faire sur des marchés qui demeurent concurrentiels », a souligné la responsable de la politique de la concurrence, Margrethe Vestager.

Par voie de communiqué, une porte-parole d’Air Canada, Pascale Déry, a indiqué que le processus réglementaire suivait son cours et que le transporteur aérien n’avait « aucun autre commentaire à formuler à ce stade-ci ».

Transat A. T. n’avait pas offert de réaction, lundi avant-midi.

À la Bourse de Toronto, le titre du voyagiste québécois plongeait de 7,7 %, ou 58 cents, pour se négocier à 6,95 $, soit bien en deçà du prix de 18 $ par action proposé par Air Canada dans le cadre de son offre de 720 millions.

En mars, le Bureau de la concurrence avait également réservé un accueil défavorable à la transaction, en estimant qu’elle risquait d’avoir une incidence négative sur 83 liaisons, dont 49 entre le Canada et l’Europe, ainsi que 34 autres vers les destinations soleil, en Floride, au Mexique, en Amérique centrale et dans les Caraïbes.

Le rapport de l’organisme fédéral avait été remis au ministre des Transports Marc Garneau. Il devait être analysé, en compagnie de plusieurs autres documents, afin de permettre au gouvernement Trudeau de se prononcer — ce qui n’a toujours pas été fait.

Ensemble, Air Canada et la société mère du transporteur Air Transat détiendraient une part du marché transatlantique de 60 % depuis le Canada, se chevaucheraient sur certaines destinations soleil en plus d’avoir une emprise sur les voyages aériens à Montréal.

https://www.lapresse.ca/affaires/202005/25/01-5274910-la-commission-europeenne-preoccupee-par-lacquisition-de-transat.php

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  • 2 semaines plus tard...
Le 2020-06-02 à 18:10, p_xavier a dit :

40M$ si ma mémoire est bonne.

Tu n'étais pas trop loin, ... mais à 20M$ près.;)

Le deal, s'il n'y a pas de deal, c'est qu'Air Canada leur donne 20M$ si le gouvernement refuse l'entente. :greedy:

Transat va « passer à travers », assure son président

L'entreprise continuera d'exister après la pandémie, même si la vente à Air Canada échoue, jure-t-il.

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L'entrevue de Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat, avec Gérald Fillion, à RDI économie.  |  PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Radio-Canada  |  Publié hier à 21 h 48

« Compte tenu des circonstances, ça ne va pas si mal », assure le président et chef de la direction de Transat, Jean-Marc Eustache, qui se prépare à relancer les activités de la compagnie le mois prochain.

Dans une rare entrevue accordée à RDI économie, le cofondateur d'Air Transat convient que la pandémie de COVID-19 a fait mal à l'entreprise qu'il a contribué à mettre au monde il y a maintenant 42 ans. Il s'agit, selon lui, de la crise la plus importante de sa carrière.

Mais tout n'est pas perdu. Nous allons passer à travers cette crise-là d'une façon ou d'une autre, a déclaré M. Eustache au micro de Gérald Fillion, lundi.

Oui, sa société a déclaré une perte nette de 180 millions de dollars au deuxième trimestre. Mais il est exclu pour l'instant de placer celle-ci sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. Ce n'est même pas quelque chose qu'on envisage, certifie M. Eustache.

Optimiste, Transat a même annoncé le jour du dévoilement de ses résultats financiers la reprise de 23 liaisons pour le 23 juillet, sans avoir la garantie que les frontières seront rouvertes.

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Jean-Marc Eustache lors de l'assemblée annuelle des actionnaires de Transat, en mars dernier.  |  PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / RYAN REMIORZ

Quant à la transaction qui devrait faire passer le transporteur québécois dans le giron d'Air Canada d'ici la fin de l'année, M. Eustache estime qu'elle a toutes les probabilités de se réaliser malgré les inquiétudes de la Commission européenne et la précarité des finances d'Air Canada.

En ce qui a trait aux avertissements donnés par le Bureau de la concurrence, le cofondateur de Transat rappelle que c'est le gouvernement Trudeau qui aura le dernier mot.

Ce scénario du full block est d'ailleurs prévu dans la convention d'arrangements entre les actionnaires et Air Canada, explique-t-il. Si le gouvernement refuse la transaction [...], Air Canada nous donne 20 millions [de dollars], merci bonjour, et nous continuerons.

Car, transaction ou pas, Transat sera là et continuera d'exister d'une façon ou d'une autre, atteste M. Eustache.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1712365/air-transat-at-pandemie-coronavirus-covid-19-entrevue-jean-marc-eustache

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30 minutes ago, Chuck-A said:

Tu n'étais pas trop loin, ... mais à 20M$ près.;)

Le deal, s'il n'y a pas de deal, c'est qu'Air Canada leur 20M$ si le gouvernement refuse l'entente. :greedy:

Transat va « passer à travers », assure son président

L'entreprise continuera d'exister après la pandémie, même si la vente à Air Canada échoue, jure-t-il.

air-transat-avion-queue-pancarte-dos-ane
L'entrevue de Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat, avec Gérald Fillion, à RDI économie.  |  PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Radio-Canada  |  Publié hier à 21 h 48

« Compte tenu des circonstances, ça ne va pas si mal », assure le président et chef de la direction de Transat, Jean-Marc Eustache, qui se prépare à relancer les activités de la compagnie le mois prochain.

Dans une rare entrevue accordée à RDI économie, le cofondateur d'Air Transat convient que la pandémie de COVID-19 a fait mal à l'entreprise qu'il a contribué à mettre au monde il y a maintenant 42 ans. Il s'agit, selon lui, de la crise la plus importante de sa carrière.

Mais tout n'est pas perdu. Nous allons passer à travers cette crise-là d'une façon ou d'une autre, a déclaré M. Eustache au micro de Gérald Fillion, lundi.

Oui, sa société a déclaré une perte nette de 180 millions de dollars au deuxième trimestre. Mais il est exclu pour l'instant de placer celle-ci sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. Ce n'est même pas quelque chose qu'on envisage, certifie M. Eustache.

Optimiste, Transat a même annoncé le jour du dévoilement de ses résultats financiers la reprise de 23 liaisons pour le 23 juillet, sans avoir la garantie que les frontières seront rouvertes.

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Jean-Marc Eustache lors de l'assemblée annuelle des actionnaires de Transat, en mars dernier.  |  PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / RYAN REMIORZ

Quant à la transaction qui devrait faire passer le transporteur québécois dans le giron d'Air Canada d'ici la fin de l'année, M. Eustache estime qu'elle a toutes les probabilités de se réaliser malgré les inquiétudes de la Commission européenne et la précarité des finances d'Air Canada.

En ce qui a trait aux avertissements donnés par le Bureau de la concurrence, le cofondateur de Transat rappelle que c'est le gouvernement Trudeau qui aura le dernier mot.

Ce scénario du full block est d'ailleurs prévu dans la convention d'arrangements entre les actionnaires et Air Canada, explique-t-il. Si le gouvernement refuse la transaction [...], Air Canada nous donne 20 millions [de dollars], merci bonjour, et nous continuerons.

Car, transaction ou pas, Transat sera là et continuera d'exister d'une façon ou d'une autre, atteste M. Eustache.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1712365/air-transat-at-pandemie-coronavirus-covid-19-entrevue-jean-marc-eustache

40M$ selon leurs états financiers. https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.transat.com/getmedia/b0fc695b-acad-4c1f-925c-e2438ba3f6b3/Investors-Presentation_March-2020.pdf.aspx&ved=2ahUKEwipxL2BqYfqAhWsRzABHW4DACwQFjAEegQIAhAC&usg=AOvVaw0wBxJBDPraWQ3BpeZWHPXy

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Il y a 2 heures, p_xavier a dit :

Oups.  Cela me semble être le cas, en effet.

Probablement une erreur journalistique, dont j'ai été le messager... ou bien cela représenterait la partie du magot qu'aura M. Eustache. :silly:

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6 minutes ago, Chuck-A said:

Oups.  Cela me semble être le cas, en effet.

Probablement une erreur journalistique, dont j'ai été le messager... ou bien cela représenterait la partie du magot qu'aura M. Eustache. :silly:

Pas de stress, j"en fais pour 1000 quotidiennement.

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  • 3 mois plus tard...

Ouch... La crise du secteur aérien, causée par la pandémie, aurait affecté énormément la valeur d'Air Transat (l'offre d'achat, déposée par Air Canada, aurait diminué d'environ 75%) ! :sorry:

Air Canada offre presque quatre fois moins pour mettre la main sur Transat

L'offre précédente pour acheter Transat s'élevait à 720 millions de dollars.

La Presse canadienne  |  13 h 07  |  Mis à jour à 14 h 10

Air Canada souhaite toujours prendre Transat A.T. sous son aile en dépit de la pandémie de COVID-19, qui continue de secouer le secteur de l'aviation commerciale, mais le plus important transporteur aérien payera presque quatre fois moins que ce qui était initialement prévu.

Les deux compagnies ont annoncé samedi une révision de la transaction prévoyant qu'Air Canada versera 5 dollars – comparativement à 18 dollars – pour chaque action de la société mère d'Air Transat dans le cadre d'une prise de contrôle dorénavant estimée à 190 millions de dollars, par rapport à 720 millions de dollars auparavant.

Il s'agit de la pire crise qu'affronte Transat depuis sa fondation il y a 33 ans, et avec une deuxième vague d'infections, il est impossible de prédire le moment d'une éventuelle reprise, a indiqué dans un communiqué son président et chef de la direction, Jean-Marc Eustache, en soulignant qu'un regroupement permettrait à la compagnie de résister aux turbulences actuelles du secteur.

Les actionnaires de Transat A.T. pourront recevoir un montant en espèces ou des titres d'Air Canada. Au moins les deux tiers de ces derniers devront voter en faveur de la nouvelle mouture de l'entente dans le cadre d'une assemblée qui devrait se tenir au début du mois de décembre.

Samedi, Transat A.T. et Air Canada n'avaient pas indiqué si l'arrangement était appuyé par d'importants actionnaires du voyagiste.

Les principaux actionnaires de la société mère d'Air Transat sont la firme Letko Brosseau (14,88 %) et la Caisse de dépôt et placement du Québec (5,83 %), selon les données compilées par la firme de données financières Refinitiv. Le bas de laine des Québécois n'a pas commenté le nouvel arrangement.

Contexte différent

Air Canada a fait valoir que la crise sanitaire avait eu un impact sans précédent sur le secteur puisque le contexte est bien différent de celui d'août 2019, lorsque les actionnaires du voyagiste québécois avaient voté en faveur de l'arrangement.

En entrevue à Radio-Canada, le porte-parole de Transat, Christophe Hennebelle, indique que l’entreprise s’attend à devoir licencier au moins 2000 personnes « pas dans l’immédiat, mais à terme, quand ce sera la solution qui s’imposera. » Transat a repris ses activités à un niveau bien inférieur à celles avant la pandémie, mais les revenus sont considérablement en baisse, et la rentabilité n’est pas au rendez-vous.

Les autorités fédérales imposent toujours des restrictions à l'endroit des voyages internationaux et l'on exige également une quarantaine obligatoire aux personnes qui arrivent au pays.

Ce regroupement assurera la stabilité des [activités] de Transat et de ses parties prenantes et viendra renforcer Air Canada et, à n'en pas douter, l'industrie canadienne de l'aviation lorsque nous entrerons dans un monde post-COVID-19  -  Calin Rovinescu, président et chef de la direction de la société aérienne

La nouvelle mouture de la transaction repousse au 15 février, par rapport au 27 décembre, la date butoir de la vente.

Le Bureau de la concurrence et la Commission européenne, qui ont exprimé des préoccupations à l'égard du regroupement proposé, n'ont toujours pas indiqué s'ils donnaient ou non leur feu vert.

Avant la pandémie, la transaction aurait permis au regroupement de détenir une part du marché transatlantique de 60 % depuis le Canada. Air Canada et Transat A.T. se chevaucheraient sur certaines destinations soleil en plus d'avoir une emprise sur les voyages aériens à Montréal.

Marge de manoeuvre

Malgré un prix fortement révisé à la baisse, Transat A.T. a fait valoir que l'offre de 5 dollars par titre représentait une prime de 31,6 % sur le prix moyen pondéré en fonction du volume de 20 jours de ses actions en date du 8 octobre.

À la Bourse de Toronto, vendredi, l'action de la compagnie avait clôturé à 3,83 dollars.

Elle permettra également à Transat A.T. d'obtenir une facilité de crédit de 250 millions de dollars. La convention d'arrangement originale nécessitait l'approbation d'Air Canada pour obtenir du financement.

Si toutes les approbations sont obtenues, la clôture de la transaction est prévue à la fin janvier ou au début du mois de février.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1740290/aviation-transport-achat-acquisition-voyagiste

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