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Air Canada veut acheter Transat


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il y a 7 minutes, Alexcaban a dit :

 

You guys have no idea what you're talking about, just a bunch of Air Canada bashers.

You're willing to lose a Montreal based company to an airline i.e Westjet that has zero presence or knowledge at YUL or in the Quebec market just because you don't want another Montreal based airline to buy them!?

Think of the hub YUL could be if this happens, all AF/WJ will do will grow YYZ.

Thank you. 

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Au tour de PKP

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/201908/19/01-5237902-peladeau-fait-miroiter-une-offre-pour-transat.php

Péladeau fait miroiter une offre pour Transat

 

(Montréal) Pierre Karl Péladeau fait miroiter une offre pour Transat A. T. advenant que les actionnaires du voyagiste québécois rejettent l’offre d’Air Canada ou si ce mariage est bloqué par les autorités réglementaires.

Publié à 12h37

LA PRESSE CANADIENNE

Le président et chef de la direction de Québecor, qui dit détenir environ 1,6 % des actions en circulation de la société mère d’Air Transat, a également annoncé, lundi, son intention de voter contre la proposition de la plus importante compagnie aérienne au pays, qui offre maintenant 18 $ pour chaque action du voyagiste québécois — soit environ 720 millions.

Une assemblée est prévue vendredi afin de tenir un vote sur l’offre, qui doit recueillir l’appui d’au moins les deux tiers des actionnaires de Transat A. T.

Dans son communiqué, M. Péladeau, qui s’est impliqué à titre personnel dans le dossier, estime que le regroupement est « contraire à l’intérêt public » et qu’il va à « l’encontre des meilleurs intérêts de [Transat A. T.], de ses employés, des consommateurs québécois et de l’économie du Québec ».

La Presse a récemment rapporté que l’homme d’affaires a discuté avec Air France ainsi que WestJet afin de potentiellement présenter une offre pour Transat A. T.

M. Péladeau a indiqué avoir « réuni autour de lui de solides partenaires établis et de renommée internationale » en vue d’une éventuelle proposition, sans toutefois mentionner de prix, sauf qu’il serait « équitable ».

Principal actionnaire de Transat A. T. avec une participation de 19,3 %, Letko, Brosseau et associés avait signalé, plus tôt cet été, son intention de voter contre la transaction si le prix offert par Air Canada demeurait à 13 $ par action. La firme a toutefois changé son fusil d’épaule à la suite de la proposition bonifiée à 18 $.

Pour leur part, le Fonds de solidarité FTQ, avec une participation d’environ 12 %, ainsi que la Caisse de dépôt et placement du Québec, également actionnaire du voyagiste à hauteur de 5,83 %, n’ont pas indiqué s’ils allaient appuyer ou non l’offre d’Air Canada.

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https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/201908/19/01-5237950-peladeau-et-transat-trop-peu-trop-tard-disent-les-specialistes.php

Péladeau et Transat: «Trop peu, trop tard», disent les spécialistes

 

La sortie publique d’hier matin de Pierre Karl Péladeau, qui exhortait les grands actionnaires de Transat à s’opposer à l’offre d’Air Canada à quatre jours de l’assemblée extraordinaire, laisse les experts perplexes.

Publié à 5h00

ANDRÉ DUBUC
LA PRESSE

Ceux-ci trouvent que c’est trop peu, trop tard, et voient mal comment un actionnaire de Transat pourrait être tenté de laisser sur la table l’offre bonifiée d’Air Canada de 18 $ par action sans avoir de garantie en retour.

« Comme dit l’expression : c’est trop peu, trop tard », estime Jacques Roy, professeur en gestion du transport à HEC Montréal. « Les jeux sont faits selon moi, compte tenu de l’offre d’Air Canada, qui a été bonifiée, et des délais. »

« On est peut-être à un stade d’exercice de relations publiques pour le moment », avance de son côté Yan Cimon, professeur de stratégie de l’Université Laval, quand on lui demande le sens à donner à la sortie publique de M. Péladeau.

« Si on avait entre les mains une offre tangible, on pourrait discuter. À ce stade-ci, il faudrait voir si la parole et les dollars sont alignés. » — Yan Cimon

Par communiqué, M. Péladeau a annoncé détenir 600 000 actions de Transat, soit 1,6 % des actions en circulation. À titre d’actionnaire, il votera contre l’offre d’Air Canada parce qu’« elle va à l’encontre des intérêts fondamentaux de l’entreprise, de ses employés, des consommateurs et de l’économie du Québec », explique l’homme d’affaires.

Pour ces mêmes raisons, le chef de la direction de Québecor presse les grands actionnaires de Transat, soit les gestionnaires de fonds Letko Brosseau, le Fonds de solidarité FTQ et la Caisse de dépôt et placement du Québec, de voter contre la proposition lors de l’assemblée devant se tenir le 23 août, à Montréal. Or, Air Canada a déjà indiqué que Letko Brosseau allait déposer ses actions.

Le transporteur a d’ailleurs réagi hier soir.

« Contrairement à ce qu'affirme M. Péladeau, qui a lui-même tenté de structurer une offre sans succès, la transaction avec Air Canada est avantageuse et dans le meilleur intérêt non seulement des deux entreprises, mais aussi de leurs employés, des consommateurs québécois et de l'économie du Québec », a répliqué Air Canada à l’homme d’affaires, dans un communiqué.

L’entreprise n’a également pas manqué de souligner tous les appuis qu’elle a reçus en vue de cette transaction, parmi lesquels on compte le syndicat UNIFOR, l'ALPA, qui représente les pilotes de Transat, la Fédération des chambres de commerce du Québec, Tourisme Montréal, Aéroports de Montréal, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et le Conseil du patronat.

« Assez particulier »

« Sans doute que l’objectif de M. Péladeau est de faire dérailler le processus », répond Louis Hébert, professeur au département de management à HEC Montréal, quand on le questionne sur la stratégie poursuivie. « Si M. Péladeau atteint son objectif, ce ne serait pas sans conséquence pour Air Transat, qui devra payer une lourde pénalité », fait valoir le professeur Hébert.

« Ce qui me surprend le plus, poursuit-il, c’est que différents intervenants font des promesses sans faire de proposition formelle. Si quelqu’un veut faire une offre, qu’il la fasse. Dans le cas de Transat, les gens vont sur la place publique avant de faire une offre, plutôt que le contraire. C’est assez particulier. »

M. Péladeau a dit hier travailler à l’élaboration d’une offre potentielle avec des partenaires établis et de renommée internationale, sans les nommer. Un article de La Presse du 13 août révélait que M. Péladeau discutait avec WestJet et Air France-KLM. Le chef de la direction de Québecor a expliqué hier ne pas pouvoir faire d’offre ferme faute d’avoir accès aux informations non publiques de Transat.

Avant M. Péladeau, Groupe Mach, dirigé par Vincent Chiara, avait présenté une offre conditionnelle à 14 $ par action, qui avait été rejetée par le conseil d’administration de Transat.

Mehran Ebrahimi, professeur à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal, est favorable à l’offre d’Air Canada, entreprise canadienne qui a une expertise dans le domaine du voyage d’agrément et qui a pris l’engagement de maintenir le siège social de Transat à Montréal, souligne-t-il. À moyen terme, le spécialiste du transport aérien s’attend d’ailleurs à une lutte sans merci entre un éventuel Air Canada-Transat d’un côté, et WestJet, de l’autre, pour gagner les voyageurs canadiens.

« Je pense que l’offre d’Air Canada va l’emporter, dit M. Ebrahimi. À mon avis, M. Péladeau a fait des efforts et des contacts pour arriver avec une simili-entente afin de mettre ça sur la place publique dans le but de fragiliser l’offre déjà sur la table. Il n’y est pas parvenu. Il essaie maintenant de fragiliser l’offre d’Air Canada dans l’opinion publique. »

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Transat réplique à Péladeau

https://www.lapresse.ca/affaires/201908/20/01-5237987-transat-replique-a-peladeau.php

(Montréal) Au lendemain de la publication d’une lettre de l’homme d’affaires Pierre Karl Péladeau dans laquelle il s’oppose à l’acquisition de Transat A. T. par Air Canada, la direction du voyagiste québécois a réitéré, mardi, sa faveur à l’égard de l’offre du plus important transporteur aérien au pays. 

Mis à jour à 11h22 Publié à 7h32

LA PRESSE CANADIENNE

Le président et chef de la direction de Québecor, qui dit détenir environ 1,6 % des actions en circulation de la société mère d’Air Transat, a annoncé son intention de voter contre la proposition d’Air Canada qui offre maintenant 18 $ pour chaque action du voyagiste dans le cadre d’une offre évaluée à environ 720 millions. Il soutient que cette proposition est contraire à l’intérêt public et qu’elle va à l’encontre des meilleurs intérêts de Transat A. T., de ses employés, des consommateurs québécois et de l’économie du Québec.

Par voie de communiqué, Transat A. T. a répliqué, affirmant que l’arrangement avec Air Canada est le résultat d’un processus rigoureux mené par le conseil d’administration de la société et ses conseillers financiers et juridiques sur une période de plus de six mois. Le voyagiste a rappelé n’avoir reçu aucune offre de la part de M. Péladeau ou de ses partenaires d’affaires.

De plus, la société mère d’Air Transat affirme que puisqu’aucune autre offre n’a été reçue, les actionnaires ont le choix entre d’une part, recevoir une contrepartie en espèces de 18 $ pour chacune des actions de Transat A. T. qu’ils détiennent, ou d’autre part, faire face aux risques associés avec la mise en place du plan stratégique de l’entreprise.

Lundi, Air Canada a affirmé que son offre était avantageuse et dans le meilleur intérêt de tous. Selon la compagnie aérienne, l’intégration de Transat A. T. à son réseau permettra de développer davantage l’offre de transport aérien au Québec.

Une assemblée est prévue vendredi afin de tenir un vote sur l’offre, qui doit recueillir l’appui d’au moins les deux tiers des actionnaires de Transat A. T.

Principal actionnaire de Transat A. T. avec une participation de 19,3 %, Letko, Brosseau et associés avait signalé, plus tôt cet été, son intention de voter contre la transaction si le prix offert par Air Canada demeurait à 13 $ par action. La firme a toutefois changé son fusil d’épaule à la suite de la proposition bonifiée à 18 $.

Pour leur part, le Fonds de solidarité FTQ, avec une participation d’environ 12 %, ainsi que la Caisse de dépôt et placement du Québec, également actionnaire du voyagiste à hauteur de 5,83 %, n’ont pas indiqué s’ils allaient appuyer ou non l’offre d’Air Canada.

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