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Démission de Luc Ferrandez


mtlurb

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il y a 48 minutes, Djentmaster001 a dit :

Late to replying on this, but this is the best news in politics in a while. He can take his far left radical ideas and shove it where the sun does not shine. Also, his radical plan for the environment is so dumb and narrowminded that it's not even funny. Taxing everything out of existence, 100% tax on cars + where you park downtown, taxing meat and taxing economic progress will destroy the downtown and the city. In fact, I showed his plan to all my environmental friends, who are activists, scientists and politicians and they all agreed that it was one of the most idiotic proposals they've ever seen and that taxing everything isn't a solution. Ferrandez might have a vision which is "right" to him, but the execution and lack of foresight are childish, plus he's very authoritarian which is a no go in a democracy. 

Ton commentaire est détesté par 2 personnes ouf.....   Les extrêmes de gauche  font tellement mal à la vision social démocrate... c'est bien pourquoi malheureusement que la droite est en nette montée partout au Québec à l'exception de quelques endroits à Montréal.  Cette vision extrême de l'économie vers le communiste et l'environnement est détesté des contribuables ordinaire.   Quand j'entends parler Dominic Champagne...le crinqué....j'en reviens pas.....il me frustre pratiquement  autant que Sean Hannity et des ces zouaves dretteux républicains

 

 Suzuki disait en 2000 qu,en 2010 il y'aurait plus d'hiver et qu'il y aurait pratiquement pas de pétrole sur la terre en 2015.  

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il y a 4 minutes, crosbyshow a dit :

Ton commentaire est détesté par 2 personnes ouf.....   Les extrêmes de gauche  font tellement mal à la vision social démocrate... c'est bien pourquoi malheureusement que la droite est en nette montée partout au Québec à l'exception de quelques endroits à Montréal.  Cette vision extrême de l'économie vers le communiste et l'environnement est détesté des contribuables ordinaire.   Quand j'entends parler Dominic Champagne...le crinqué....j'en reviens pas.....il me frustre pratiquement  autant que Sean Hannity et des ces zouaves dretteux républicains

 

 Suzuki disait en 2000 qu,en 2010 il y'aurait plus d'hiver et qu'il y aurait pratiquement pas de pétrole sur la terre en 2015.  

Et toujours les mêmes qui détestent 😉

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1169967/demission-luc-ferrandez-valerie-plante-projet-montreal-environnement-transport

« On va digérer la nouvelle » - Plante sur la démission de Ferrandez

Publié aujourd'hui à 13 h 21
Mis à jour aujourd'hui à 15 h 16

Radio-Canada

Moins de 24 heures après la démission de Luc Ferrandez, Valérie Plante se dit « déçue et triste ». Et elle défend son bilan environnemental, un bilan trop fragmentaire au goût du bouillant maire du Plateau-Mont-Royal, qui avait fait de la crise climatique son cheval de bataille.

Que Luc Ferrandez déserte l'administration municipale « est loin d'être un désaveu » de son administration aux yeux de Valérie Plante. Elle dit plutôt comprendre que M. Ferrandez « avait atteint sa limite dans le cadre établi ».

« Je ne vous le cacherai pas : c'est dur de faire de la politique quand on a des idéaux et quand on a une vision forte, a déclaré Mme Plante en commentant le départ de M. Ferrandez. On doit faire des compromis, s'adapter, accompagner la population dans les changements ».

En annonçant son départ, Luc Ferrandez a prédit que les gestes posés par l'administration Plante en matière environnementale resteront anecdotiques « s’ils ne s’inscrivent pas dans un plan concerté de réorientation et de ralentissement de la consommation et du développement du territoire ».

Le maire de l'arrondissement du Plateau voulait plus et plus vite : créer et agrandir des parcs, planter 500 000 arbres, redonner l'accès aux berges, acquérir et démolir les maisons en terrains inondables...

De plus, Luc Ferrandez a eu du mal à accepter les compromis de l'administration Plante, que ce soit pour le projet de centre commercial Royalmount ou pour le deuxième stade de baseball.

Des critiques que la mairesse de Montréal essuie en défendant son bilan, se targuant d'être « allée déjà plus loin que les administrations précédentes ». Et cela, Luc Ferrandez l'a lui-même reconnu, dit-elle. Elle cite l'achat de terrains pour les transformer en espaces verts, l'interdiction du mazout d'ici 2030 et du plastique à usage unique...

Contrairement à Luc Ferrandez, dont elle avait fait le responsable des grands parcs au comité exécutif, Mme Plante dit s'occuper non seulement d'environnement, mais aussi « d'infrastructures, de culture, de sport [...], d'économie, de transport, d'habitation... »

Certaines des mesures prônées par M. Ferrandez exigent de faire « des sacrifices dans d'autres enveloppes budgétaires ou de complètement évacuer d'autres éléments », explique Valérie Plante. « Je suis la mairesse de la métropole, j'ai à coeur les besoins de l'ensemble des Montréalais et des Montréalaises, et l'environnement, pour moi, c'est transversal. »

Dans ce rôle d' « agent libre » qu'il endossera désormais, M. Ferrandez continuera à inspirer l'administration de Valérie Plante, soutient cette dernière. Et il continuera à la critiquer aussi : « C'est correct, car l'urgence climatique est bel et bien là », admet la mairesse.

Projet Montréal n'est pas le parti de Richard Bergeron, de Luc Ferrandez ou de Valérie Plante, ajoute la mairesse de Montréal. « Ce n'est pas le parti d'une seule personne. »

« Moi, je suis au bon endroit, au bon moment, avec le bon parti », affirme celle qui dit se battre « pour qu'on inverse la pyramide en transport collectif ».

Mais la Ville de Montréal ne peut agir seule dans ce dossier. « Travaillons avec Québec, avec Ottawa en transport collectif, parce qu'on sait que la principale source de gaz à effet de serre, c'est le transport », conclut-elle.

Alex Norris maire par intérim

Le conseiller de Ville du district de Jeanne-Mance, Alex Norris, a été nommé mercredi par les autres élus de l'arrondissement maire par intérim jusqu'à l'élection partielle dans l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, qui devrait avoir lieu d'ici l'automne. Élu depuis 2009, M. Norris est le président de la Commission sur la sécurité publique. Selon un communiqué de l'arrondissement, l'administration locale « demeure bien en selle afin d’assurer une période de transition qui sera harmonieuse et en phase avec la vision de développement du quartier mise de l’avant dans les dernières années ».

 

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Il y a 13 heures, ScarletCoral a dit :

Luc Ferrandez a répété plusieurs fois que le seul niveau politique qui l'intéresse est le municipal, car c'est là qu'on peut vraiment faire bouger les choses.

Luc Fernandez a (avait) bien le droit d'être intéressé exclusivement par la politique municipale, mais je suis totalement en désaccord avec l'idée selon laquelle "c'est là qu'on peut vraiment faire bouger les choses".  En réalité, dans le cadre constitutionnel canadien, les municipalités sont des créatures des provinces, et ne disposent que de pouvoirs délégués.  Certes, avec ces pouvoirs, et à condition de disposer de ressources financières adéquates, elles peuvent faire bouger des choses ; notamment, elles peuvent décréter des choix d'aménagement qui soient plus respectueux de l'environnement naturel, et/ou plus favorables à la mixité sociale. Mais leur portée demeure limitée, parce que les grands leviers des politiques économiques et sociales leur échappent.  En fait, même les gouvernement provinciaux et le gouvernement fédéral sont contraints dans leurs choix.

Si on s'attarde aux préoccupations environnementales, les villes peuvent agir localement --et obtenir des résultats palpables pour leurs citoyens, mais il faut admettre que les grands défis liés aux changements climatiques ne peuvent être abordés efficacement que par une concertation à l'échelle de la planète.  Le mieux qu'une ville, une province ou un pays peut faire, c'est de faire sa part et donner l'exemple; mais ça ne sera jamais suffisant per se.  Ce n'est pas une raison (ou un prétexte) pour ne rien fair, au contraire!  Mais il ne faut pas se bercer d'illusions et penser qu'il suffirait de convaincre les dirigeants politiques à  Montréal, Québec et Ottawa d'agir plus vigoureusement pour que la menace s'estompte.

Je suis bien familier avec le leitmotiv de l'Agenda 21 : "Penser globalement, agir localement".  Luc Fernandez a certainement agi localement, et nul doute aussi qu'il a pensé globalement.  Mais je trouve cela très insuffisant: il y a des gestes, des mesures, qui ne trouveront de sens que s'ils sont posés à l'échelle de la planète entière.  

Peut-être que monsieur Fernandez devrait songer à faire un grand sault en hauteur pour s'élever jusque sur la sphère internationale, quitte à faire d'abord un saut sur la scène nationale.  D'ailleurs, ses antécédents sur la scène locale d'une ville bien connue dans le monde (Montréal) lui serviraient bien de tremplin.  Il y aurait toutefois une différence importante: à ce niveau, il ne disposerait pas d'une seule once de pouvoir de décision: il ne pourrait rien espérer de plus que de devenir un influenceur notable.

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https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/paul-journet/201905/15/01-5226267-cela-ne-pourra-pas-toujours-ne-pas-faire-mal.php

PAUL JOURNET
La Presse

Luc Ferrandez aura réussi à déplaire jusqu'à la fin de son règne. Dans son mot de démission, il offre en héritage une vérité dérangeante : protéger l'environnement, ça ne pourra pas tout le temps faire plaisir à tout le monde. Ça ne pourra pas tout le temps ne pas faire mal.

À l'ère des slogans creux sur « l'économie et l'environnement qui vont très bien ensemble », le maire du Plateau-Mont-Royal osait dire que oui, il faudra brusquer certains électeurs. Quitte à prendre le risque de perdre la prochaine élection.

Ses idées provocatrices étant bloquées au comité exécutif de Montréal, M. Ferrandez a annoncé sa démission mardi.

Le maire sortant du Plateau avait le don de se faire des ennemis. Mais mettons de côté le personnage quelques secondes. Mettons de côté ses propositions, dont certaines sont contestables. Mettons aussi de côté son étrange stratégie, comme Nicolas Hulot avant lui en France, de renoncer au pouvoir pour faire avancer ses idées.

Son départ force à se poser une question : est-ce possible de prendre et de garder le pouvoir en proposant un électrochoc vert ? En convainquant les électeurs de moins manger de viande même s'ils en raffolent, de moins voyager en avion même si cela enrichit leur vie et de payer pour la pollution de leur voiture ? Voteront-ils vraiment pour un peu de larmes et de sueur ?

À l'échelle d'un arrondissement, la partie peut être gagnée, comme le prouvent les réélections de M. Ferrandez en 2013 et 2017. Il y a des bénéfices concrets et immédiats à transformer un quartier en milieu de vie vert - les parcs offrent un refuge lors des canicules, et les ruelles vertes permettent aux enfants de jouer en sécurité.

Mais plus on monte dans les ordres de gouvernement, plus les avantages sont diffus alors que les désavantages restent concrets. Que le Québec ou le Canada baisse ses émissions de gaz à effet de serre de 1 % ou de 10 %, on ne s'en rend pas compte le matin en se rendant au travail. Par contre, la taxe sur l'essence restera tout aussi frustrante.

Dans le passé, des chefs charismatiques ont connu un certain succès en vendant un sacrifice à court terme, comme Lucien Bouchard en 1996 avec la réduction du déficit. Mais encore là, les avantages à moyen terme, comme la baisse des dépenses en intérêts, étaient évidents pour le Québec. On ne peut dire la même chose de la biodiversité ou des gaz à effet de serre, des enjeux plus mondiaux que nationaux. 

C'est le drame de l'environnement : pour éviter un énorme coût à long terme, il y a un coût inférieur à payer à court terme, mais l'avenir n'intéresse jamais autant que le présent.

On le voit avec le gouvernement Ford en Ontario et, dans une moindre mesure, avec le gouvernement Legault à Québec. Toute mesure perturbant le confort des automobilistes est jugée hérétique. Pendant ce temps, à Ottawa, le gouvernement Trudeau est vilipendé parce qu'il taxe le carbone, une idée pourtant si consensuelle chez les économistes qu'elle a fait l'objet du plus grand consensusde l'histoire de la profession ! 

Bien sûr, cela ne signifie pas que la protection de l'environnement soit incompatible avec la démocratie. Pour s'en convaincre, on n'a qu'à regarder les régimes autoritaires - en général, ils se fichent bien de l'avenir de la planète.

Des élus visionnaires montrent qu'on peut convaincre les électeurs. Par exemple, la Norvège interdit désormais le stationnement dans le centre-ville de sa capitale, et elle prévoit bannir les véhicules à essence d'ici 2025, même si elle est une puissance pétrolière. Et pourtant, il n'y a pas encore eu de coup d'État...

Mais pour cela, il faut rompre avec la langue de bois. Avoir l'audace d'expliquer en quoi un urgent coup de barre doit être donné pour repenser notre façon d'aménager le territoire, de s'y déplacer et de s'y nourrir. Oui, cela peut paraître « radical ». Mais le radicalisme d'aujourd'hui finit souvent par devenir le gros bon sens du lendemain.

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Irrespective of one`s ideology, left, right or center, every citizen in a democracy has the choice to play a role in his or her governance. Most opt out of doing anything; for several possible reasons, including ignorance and plain disinterest. I include ignorance because for anybody who has actually lived in, or visited non-democratic states, it becomes hard not to be grateful for living in a democracy and, by extension, undertaking the minimum commitments of civic responsibility.

A slim majority head to the ballot boxes every 4 years (much lower rates at the municipal level). Although that is the minimal commitment of any citizen, it is a vital one; I always vote even if it is only to destroy my ballot, since I am profoundly aware of how many people have given their lives so that I may vote.

And then, there is someone like M. Fernandez. He is driven by a passionate commitment to a social vision. He clearly feels that he must contribute as meaningfully as he can as a citizen. Not too surprisingly perhaps, he opted to become a politician. He gives his all for several years and now...he resigns from being a politician (however, not from politics in my opinion.) He has simply decided that he can do more to achieve his social vison outside of the formal political system.

This is not unusual; there are hundreds of thousands of activists around the world who have made the same choice. They prefer to attempt to influence form the outside rather than from the inside. They are not defined by ideology. The could easily decide to join the National Rifle Association as they might join METOO.

Why work from the outside rather than the inside? Mainly because of the freedom from constant compromise. Politics is `the art of the possible`. That means finding a denominator that can move society in one direction without totally alienating those who are in disagreement with that position. It is evolutionary, painstaking and demands enormous patience, stamina, diplomacy and strategic adeptness. Outside of the system, one can participate fully and passionately in advocating for your preferred social vision. As an activist your views can be expressed without nuance. At the same time, if you really want to move the political system forward you have to adopt some of the tactical skills of the politician.

If this system breaks down and if social activists  have no role to play, then society risks moving towards authoritarianism of the left or right variety and the climate becomes more ripe for a revolutionary option. M. Fernandez will no doubt continue to be a social activist. That is his choice and it would appear to suit his personality. Good luck to him.

My concern is that we are entering an era where compromise is disappearing and where absolutism is increasing...across the political spectrum. Partisanship is solidifying; extremism is mounting; and the issues are increasingly global in nature and beyond legitimate governance structures. While the one body responsible for global governance, the UN, claims that we are heading for catastrophic climatic change, its own member states squabble among themselves, do everything they can to weaken or bypass the UN, and cling desperately to an irrelevant past.

So, I am not surprised at his choice. The city of Montreal, the government of Quebec or even the government of Canada are largely irrelevant institutions in the face of the global issues he is concerned about. But, he has more choices to make. As an activist now on the outside, does he put his efforts to influence action at the local level where he has visibility and access, or at the global level where the real decisions will be made?   .

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