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Publié le 12 mai 2019 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

La Nouvelle-Écosse, championne du recyclage

https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/201905/11/01-5225732-la-nouvelle-ecosse-championne-du-recyclage.php

Force est d'admettre que la Nouvelle-Écosse est un élève modèle en matière de recyclage, puisque son taux d'enfouissement de matières résiduelles est le plus faible au Canada.

 

Jean-Thomas Léveillé, OLIVIER PONTBRIAND
La Presse

La quantité de déchets par habitant y est la plus faible au Canada. Le recyclage, parmi les plus efficaces, notamment grâce à un système de consigne qui ratisse large. Alors que le Québec se demande comment améliorer ses performances en la matière, La Presse est allée constater ce qui fait de la Nouvelle-Écosse la championne du recyclage au pays.

UNE COLLECTE « intense », mais efficace

Quand ils se sont installés en Nouvelle-Écosse, il y a près de trois ans, Neige Dupuis-Carbonneau, son conjoint et leurs deux enfants ont mis « quelques semaines » à assimiler toutes les subtilités de la collecte des ordures et du recyclage de la province.
 

Si bien qu'il leur est même arrivé que leurs sacs ne soient pas ramassés par les éboueurs, qui y avaient apposé un papier identifiant les éléments qui n'auraient pas dû s'y retrouver.

« J'ai trouvé sur le coup que [le recyclage] était plus intense », se souvient la musicienne militaire originaire de la région de Québec, qui reçoit La Presse dans sa demeure de Dartmouth, en face d'Halifax.

Elle dit toutefois apprécier le système néo-écossais, qui « responsabilise un peu plus » les citoyens que le système québécois.
 

C'est « l'un des meilleurs au Canada et même au monde », clame Robert Kenney, agent de développement du recyclage au ministère de l'Environnement de la Nouvelle-Écosse, en entrevue avec La Presse.

Force est d'admettre que la Nouvelle-Écosse est un élève modèle en la matière, puisque son taux d'enfouissement de matières résiduelles est le plus faible au Canada, et de loin : 398 kg par personne, annuellement, contre 651 pour le Québec et... 1003 pour l'Alberta, selon Statistique Canada.

Les clés du succès néo-écossais

En Nouvelle-Écosse, l'enfouissement des matières organiques est interdit depuis 1998, si bien que 95 % des ménages de la province ont accès à une collecte des matières compostables, y compris dans les immeubles à logements multiples, s'enorgueillit Robert Kenney.

La collecte sélective des matières recyclables est pour sa part effectuée dans des camions à double compartiment, ce qui oblige les citoyens à faire un prétri : le papier et le carton dans un sac, le reste dans un autre.

En Nouvelle-Écosse, la collecte sélective des matières recyclables est effectuée dans des camions à double compartiment : l'un pour le papier et le carton, et l'autre pour le reste.

À cela s'ajoutent des frais d'enfouissement particulièrement élevés, qui oscillent entre 65 $ et 75 $ pour la plupart des dépotoirs néo-écossais ; au Québec, le ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques a dit à La Presse ignorer les frais d'enfouissement des matières résiduelles sur son territoire.

Mais l'une des clés du succès du système néo-écossais, c'est la vaste consigne sur les contenants de boissons, l'une des plus importantes au pays.

À l'exception des contenants de lait, tout est consigné : les bouteilles de bière et de boissons gazeuses, mais aussi celles qui contiennent du vin, de l'eau ou du jus, et ce, qu'elles soient en plastique, en aluminium ou en verre.

 

« Avoir une collecte séparée pour les bouteilles de verre est une excellente chose. » — Robert Kenney, agent au ministère de l'Environnement de la Nouvelle-Écosse

Même les Tetra Pak et les contenants de carton sont consignés.

Par conséquent, ils ne sont pas visés par la collecte sélective.

Et, comme les sacs à déchets et à recyclage doivent obligatoirement être transparents, il est plus difficile de tricher.

Loin d'être un fardeau financier, la consigne néo-écossaise permet même de financer une partie de la collecte sélective (voir onglet suivant).

Une « idée géniale »

S'habituer à la consigne néo-écossaise « a été un peu un choc » pour Isabelle Caron, quand elle s'est installée avec sa famille à Bedford, une banlieue tranquille d'Halifax, il y a près de deux ans.

La professeure originaire de Gatineau a vite réalisé son impact sur la facture d'épicerie ; pour les caisses d'eau embouteillée, par exemple, « la consigne est plus chère que le produit », illustre-t-elle.

Elle considère néanmoins qu'il s'agit d'une « idée géniale » qui a été un « bon incitatif » pour changer les habitudes de consommation de sa famille et estime que le Québec devrait « s'inspirer » des façons de faire de la Nouvelle-Écosse.

 

Isabelle Caron avec ses enfants Gabriel, 16 ans, Benjamin, 11 ans, et Juliette, 14 ans

À l'école, ses enfants sont appelés à trier leurs matières résiduelles entre déchets, compost et recyclage ; « c'est déjà dans les moeurs », confie Gabriel, 16 ans, qui en conclut que « c'est vraiment en retard, au Québec ».

Moins de contamination

Le bruit est assourdissant dans le centre de tri des matières recyclables d'Halifax : le verre qui se brise, le ballet des camions qui viennent y déposer leur cueillette, le ronronnement des machines.

Le bâtiment de quelque 4000 m2 est le plus important de la province, mais « ce n'est rien comparé à ceux du Québec », relativise son directeur général, Steve Copp, qui travaille pour REgroup, l'entreprise qui en a tout récemment obtenu le contrat de gestion.

 

Le centre de tri des matières recyclables d'Halifax est le plus important de la province.

Construit au début des années 90, le centre de tri permet d'obtenir des matières dont la qualité « est correcte, mais [qui] pourrait être meilleure », estime Steve Copp.

Cette faiblesse est toutefois compensée par les bienfaits de la collecte séparée de la « fibre » (le papier et le carton) et des autres matières, « les sacs transparents » pour la cueillette sélective ainsi que le vaste système de consigne, trois éléments qui font en sorte qu'« il y a moins de contamination ».

Recycler localement... si possible

Même s'il considère la Nouvelle-Écosse comme une « championne » du recyclage, Tony Walker, professeur à l'École d'études sur les ressources et l'environnement à l'Université Dalhousie, à Halifax, estime qu'il y a encore beaucoup à améliorer.

 

Tony Walker, professeur à l'École d'études sur les ressources et l'environnement à l'Université Dalhousie, à Halifax

« Il faut des usines de recyclage régionales » afin de ne pas « dépendre d'un tiers » et pour réduire la pollution générée par le transport des matières, une remarque qui vaut tout autant pour le Québec, précise-t-il.

La fermeture du marché chinois aux matières recyclables étrangères illustre bien cette nécessité, affirme M. Walker, rappelant que la Nouvelle-Écosse doit exporter son plastique, d'autant qu'elle a interdit l'enfouissement sur son territoire depuis longtemps.

« Nous utilisons des produits qu'il faut envoyer dans d'autres pays [pour qu'ils soient recyclés], ça n'a aucun sens. »

Une consigne autofinancée

La consigne crée de l'emploi, contribue à l'économie et s'autofinance en Nouvelle-Écosse et elle est plus performante qu'au Québec.

L'organisme à but non lucratif Divert Nova Scotia, qui en est responsable, de même que de la gestion des pneus usagés, a généré en 2018 des revenus de 57 millions de dollars, dont 77 % provenant des dépôts sur les contenants consignés.

Car en Nouvelle-Écosse, seulement la moitié du montant de la consigne est remis aux consommateurs qui rapportent leurs contenants ; 10 cents sur une consigne de 20 cents, par exemple. L'autre moitié sert à financer le système.

« C'est essentiellement un système utilisateur-payeur », résume le président-directeur général de l'organisme, Jeff MacCallum, dans un entretien avec La Presse. « On ne reçoit aucun financement gouvernemental. »

 

Jeff MacCallum, président et directeur général de Divert Nova Scotia

Inversement, Divert Nova Scotia finance en partie la collecte sélective des matières recyclables ; elle a versé 8,6 millions de dollars l'an dernier, ce qui réduit d'autant la facture des municipalités.

La consigne génère 898 emplois en Nouvelle-Écosse, ce qui représentait 31,4 millions en salaires et avantages sociaux l'an dernier, et a permis d'épargner 5,5 millions en frais de collecte et 2,2 millions en coûts d'enfouissement, affirme l'organisme.

Les consommateurs doivent rapporter leurs contenants consignés dans l'un des 75 Enviro-Depot de la province qui, eux, sont des entreprises privées. La Presse en a visité un, près de Halifax.

Taux de récupération des contenants consignés

Type Québec Nouvelle-Écosse

Verre 72 % 87 %

Aluminium 70 % 91 %

Plastique 70 % 76 %

Carton aucun 60 %

Tetra Pak aucun 49 %

Acier aucun 37 %

Sources : Recyc-Québec (2008-2015) et Divert Nova Scotia (2018)

Libérer Lunenburg du plastique

La petite ville de Lunenberg, pittoresque municipalité portuaire située à une heure de route de Halifax, est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1995.

Lunenburg pourrait bien adopter la plus vaste interdiction d'articles de plastique à usage unique au Canada, d'ici quelques mois. Fruit d'une initiative citoyenne, le projet de règlement est également le tout premier en Nouvelle-Écosse.

Les rues de Lunenburg sont calmes en ce frisquet matin d'avril, mais les touristes reviendront bientôt par milliers, avec le retour des beaux jours, pour visiter cette pittoresque ville portuaire classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Cet « afflux énorme » génère « un immense volume » de déchets constitués principalement d'articles de plastique qui ne « sont utilisés qu'une fois », regrette Teresa Quilty, que La Presse a rencontrée au café Nº 9, le lieu de rencontre « cool » des habitants du coin.

« On sait qu'il y a des microparticules de plastique dans l'eau, ici », et une étude pour en mesurer l'ampleur est en cours, dit-elle, en sirotant un café dans une tasse en céramique.

 

Teresa Quilty, qui fait partie des instigateurs du groupe Plastic Free Lunenburg (Lunenburg sans plastique)

Avec d'autres habitants du coin, elle a mis sur pied il y a près d'un an le groupe Plastic Free Lunenburg (Lunenburg sans plastique) pour réfléchir aux solutions possibles et sensibiliser ses concitoyens.

« Cette communauté dépend de la viabilité de l'océan », poursuit-elle, évoquant le tourisme et l'industrie de la pêche, encore très importante.

Voulant à tout prix éviter de « remplacer un problème par un autre », le groupe a étudié diverses mesures adoptées ailleurs au pays et dans le monde, dont l'interdiction montréalaise des sacs de plastique... qui s'est traduite par l'apparition de sacs de plastique plus épais.

« On a appris de ça », dit-elle, qualifiant la mesure de « cas qui a mal tourné ».

Avec l'aide d'une avocate, le groupe a rédigé un projet de règlement municipal qui interdirait non seulement les sacs de plastique et les pailles, comme le font déjà certaines municipalités au pays, mais aussi les ustensiles, les gobelets, les bouteilles, les contenants alimentaires en styromousse et les sachets de condiments.

Les commerçants mis à contribution

« On dort debout » avec l'enjeu du plastique à usage unique, s'exclame Lynne MacKay, qui accueille l'idée de l'interdire « avec une grande joie ».

La copropriétaire de la microdistillerie Ironworks, installée dans une vieille forge datant de 1893, s'est d'ailleurs déjà attelée à la tâche d'éliminer le plastique de son commerce.

La microdistillerie Ironworks, installée dans une vieille forge datant de 1893, s'est déjà attelée à la tâche d'éliminer le plastique de son commerce.

Elle montre fièrement aux représentants de La Presse ce qu'elle utilise désormais pour emballer ses caisses d'eaux-de-vie et élixirs : un distributeur de colle combiné à un rouleau de papier.

« Fini, le ruban gommé en plastique ! » - Lynne MacKay

Remplacer ses petits gobelets de dégustation a été une tâche plus ardue ; ceux à base de matières végétales qu'elle avait trouvés se sont avérés non compostables, contrairement à ce qui était annoncé.

« Ils sont compostables en laboratoire ! », s'indigne-t-elle, qualifiant le produit d'« écoblanchiment ».

Elle en a finalement trouvé en papier, sans cire, qui peuvent donc être compostés... ou utilisés pour faire démarrer « Berghitta », son alambic fonctionnant au feu de bois.

Bill Towndrow, lui, se sent en contradiction avec ses propres valeurs.

Bill Towndrow, propriétaire de la quincaillerie BMR de Lunenburg

Sa quincaillerie a certes cessé d'utiliser des sacs de plastique pour les achats de ses clients, mais elle vend tout de même des « chargements de terre »... en sac.

« Ils sont à moins d'un dollar ! », s'exclame-t-il, bien conscient que « le prix de [leur] enfouissement » n'est pas compté dans cette somme.

Soutien politique

« Je ne vois pas comment qui que ce soit pourrait être en désaccord » avec la proposition d'interdire les articles de plastique à usage unique, a déclaré à La Presse la mairesse de Lunenberg, Rachel Bailey.

La municipalité a demandé à ses fonctionnaires de se pencher sur la proposition de règlement du groupe de citoyens.

« On n'est pas encore dans les détails. À ce stade, on a embrassé l'idée. On veut voir quel rôle on peut jouer. » — Rachel Bailey, mairesse de Lunenburg

Le projet de règlement devrait être déposé au conseil municipal en mai, pour une première lecture, et pourrait être adopté durant l'été.

« Ils craignent les poursuites », pense Teresa Quilty, qui souligne que l'industrie du plastique a contesté, en vain, l'interdiction des sacs de plastique adoptée par la Ville de Victoria, en Colombie-Britannique.

Elle a néanmoins bon espoir que le règlement finira par être adopté, évoquant l'interdiction des plastiques à usage unique adoptée tout récemment par l'Union européenne.

« C'est la direction dans laquelle tout le monde s'en va. »

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Publié le 17 mai 2019 à 06h24 | Mis à jour à 06h25

Le Publisac sera fait de plastique recyclé

https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/201905/17/01-5226459-le-publisac-sera-fait-de-plastique-recycle.php

 

MICHEL SABA
La Presse Canadienne
Montréal

Les sacs du Publisac, qui sont actuellement faits de résine de plastique vierge, seront entièrement composés de plastique recyclé dès l'automne, promet TC Transcontinental au moment même où une pétition anticirculaires accumule des milliers de signatures.

La multinationale qui a son siège social à Montréal s'engage également à tester durant l'été des Publisacs jusqu'à 30 % plus petits et d'autres modèles faits en papier.

Le président et chef de la direction de l'entreprise, François Olivier, compte faire ces annonces lors de sa participation, vendredi, aux consultations publiques sur le Projet de modification du Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles 2015-2020 que tient la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).

Dans une entrevue accordée à La Presse canadienne, M. Olivier a indiqué que son organisation proposera la création d'une « économie circulaire du plastique » au Québec. Ainsi, les matières résiduelles des uns deviendraient la matière première des autres, a-t-il expliqué en substance.

« La première façon d'avoir moins d'impact c'est de réduire la consommation. Après ça, c'est de s'assurer que les produits qu'on crée sont recyclables. La troisième étape c'est qu'ils soient recyclés. »

Toutes les parties prenantes devront collaborer, préviendra Transcontinental : entreprises privées, administrations publiques, centres de tri et autorités réglementaires, notamment.

Pour ce faire, des usines pouvant traiter ces sacs de plastique doivent être développées afin de transformer ces sacs en granules de plastique pouvant être achetées et reconverties en un produit fini, a-t-il expliqué.

Plaidoyer en faveur du Publisac

François Olivier a balayé du revers de la main les appels à la modification des réglementations et des lois afin que la distribution des circulaires soit restreinte aux résidants ayant indiqué à l'aide d'un pictogramme souhaiter les recevoir, comme le réclament plusieurs pétitions.

Son organisation estime que ce modèle demandé par « une minorité de citoyens » ne serait pas rentable en raison de sa « complexité » et ses « coûts prohibitifs », sans compter qu'il mettrait en péril de nombreux emplois.

Surtout, le Publisac est massivement consulté, a-t-il expliqué. Il sert de véhicule aux commerçants et à la presse écrite locale. Quelque « 87 % des gens le consultent et le lisent. Et les détaillants dépensent des centaines de millions de dollars chaque année pour faire ça. »

M. Olivier encourage les autres à contacter son entreprise pour signaler qu'ils ne veulent pas de Publisac. Un pictogramme à afficher leur sera fourni. Il promet que ces résidants insatisfaits ne recevront plus de Publisac. « Il y a des gens qui attendent leur appel », a-t-il lancé.

Le Publisac est toutefois plus vert que certains pourraient le croire, a-t-il soutenu. Les encarts en papier qu'il renferme et qui en constituent la plus grande partie sont faits exclusivement de résidus de coupe du bois d'oeuvre. « Il n'y a aucun arbre qui se coupe au Québec pour faire des Publisacs. » Auparavant, ces résidus étaient enterrés ou brûlés, a-t-il ajouté.

Avec l'annonce de vendredi, la multinationale montréalaise compte s'attaquer à l'un de ses points faibles en matière d'environnement, le sac lui-même. M. Olivier se donne aussi pour objectif de s'attaquer à l'autre gros défi : le taux de récupération des sacs qui est actuellement selon lui de 30 %. Il souhaite le faire grimper à 86 %, comme le papier journal dans le secteur résidentiel.

Emballages alimentaires en plastique

TC Transcontinental, qui se décrit comme l'un des leaders nord-américains en emballage souple, proposera également de créer des emballages recyclables et recyclés lors de son passage devant les élus de la CMM.

En entrevue, son grand patron a expliqué qu'une économie circulaire du plastique est souhaitée par la plupart de ses clients et des consommateurs.

François Olivier compte également demander aux décideurs de ne pas se restreindre à évaluer l'empreinte environnementale de l'emballage lui-même, mais bien d'avoir une perspective plus large qui tiendrait compte du rôle de protection des aliments que jouent les emballages en plastique, ce qui contribue à réduire le gaspillage alimentaire.

M. Olivier a affirmé que 90 % de l'empreinte environnementale est dans la création de l'aliment et que l'emballage compte pour les 10 % restants. Or, 30 % des aliments finissent aux poubelles.

L'emballage souple protège ce 90 % et il est meilleur pour l'environnement par rapport au métal et au verre qu'il a remplacé, a-t-il argumenté.

Cet emballage est moins lourd, son volume est plus faible, il utilise moins d'énergies fossiles, il réduit les gaz à effet de serre et utilise moins d'eau que les solutions de rechange, plaide l'entreprise.

L'entreprise détaillera l'ensemble de sa vision de l'économie circulaire du plastique dans un mémoire qu'elle rendra public sur son site web à la suite de la présentation de François Olivier.

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