Rocco Posted May 10, 2019 Share Posted May 10, 2019 1976 c'est depuis qu'ils ont les stats. Donc c'est possiblement le meilleur taux de chômage depuis même avant ça, peut-être de l'histoire moderne de Montréal. 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Normand Hamel Posted May 10, 2019 Author Share Posted May 10, 2019 Il y a 3 heures, Habsfan a dit : j'ai ma réponse...depuis 1976 En fait l'année 1976 est la première année où l'on a commencé à compiler ces statistiques. C'est donc le plus loin dans le temps où on peut remonter afin d'établir des comparaisons. 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Normand Hamel Posted May 10, 2019 Author Share Posted May 10, 2019 Il y a 3 heures, Davidbourque a dit : Quelqu'un a des chiffres sur le nombres d'emplois ou sur le % de travaileur actif? Plus haut @rufus96 nous a fourni le lien pour ces statistiques, que je reproduis ci-après. La réponse à ta question est la suivante: le taux d'activité pour le Québec est de 64,9% tandis que celui de l'Ontario est de 65,3%. Cela reflète le vieillissement plus rapide de la population du Québec. Ces chiffres ont tendance à suivre la courbe démographique en fonction de l'âge de la population dans son ensemble alors que le taux de chômage ne concerne que la population active ou en âge de travailler. https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/190510/t003a-fra.htm 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Popular Post Normand Hamel Posted May 11, 2019 Author Popular Post Share Posted May 11, 2019 il y a 19 minutes, YMQ a dit : simply put, it doesn't translate to wealth creation There are now a lot of high-paying jobs in the tech sector and that's a good start to amass wealth, at least on an individual basis. And many techies will start their own company eventually, which may bring even more wealth. We also have four world-class universities that produce an increasing number of scientists, engineers and MBAs every year. De plus il y a comme un nouveau Zeitgeist à Montréal qui fait que les jeunes ont envi d'entreprendre et de créer leur propre business. Seulement il ne faut pas s'imaginer que la situation économique changera en quelques années seulement. Il aura fallu au moins deux générations après l'élection du PQ en 1976 pour combler le vide laissé par le départ des angryphones. On revient donc de loin et il faut être bien jeune pour ne pas le savoir. À moins bien sûr de faire de l'aveuglement volontaire... Au delà des chiffres il faut regarder la tendance: la plupart des indicateurs économiques sont à la hausse. Et ce depuis au moins dix ans. Si le Québec a plutôt bien traversé la crise de 2009 (The Great Recession) c'est parce que notre économie était alors sur une lancée et elle n'a jamais ralenti depuis. Je dirais même qu'elle s'accélère. La preuve c'est que les finances du Québec font l'envie des autres provinces et la Caisse de dépôt fait mieux que ses rivales ontariennes. Hydro-Québec engrange des profits records même si les Québécois payent l'électricité la moins chère en Amérique du Nord (non seulement l'électricité, mais aussi les garderies, l'assurance automobile, les maisons, etc). Et la dette publique diminue en valeur absolue alors que le ratio dette/PIB rejoindra bientôt celui du fédéral; l'objectif étant de le stabiliser aux environs de 35% et on y sera bientôt. Tout cela ne serait pas possible sans création de richesse. Il est donc faux de dire que cela ne se traduit pas par la création de richesse. 5 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Chris1989 Posted May 11, 2019 Share Posted May 11, 2019 1 hour ago, YMQ said: I'll find you limitations with measuring unemployment rates - simply put, it doesn't translate to wealth creation and productivity. One thing it does show is that the Quebec labour market is too tight, and the CAQ's policies of limiting immigration will make it more challenging for companies to find skilled labour to fill vacancies. You never disappoint 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Né entre les rapides Posted May 11, 2019 Share Posted May 11, 2019 Il y a 2 heures, YMQ a dit : I'll find you limitations with measuring unemployment rates - simply put, it doesn't translate to wealth creation and productivity. One thing it does show is that the Quebec labour market is too tight, and the CAQ's policies of limiting immigration will make it more challenging for companies to find skilled labour to fill vacancies. Le taux de chômage américain était de 3,9% en mars 2019. Essaies-tu de dire que c'est mauvais? C'est vrai que le marché du travail au Québec, comme aux USA et dans quelques autres pays est serré, mais cela comporte plusieurs avantages pour la société et l'économie: - on va délaisser des activités peu productives et peu rémunératrices, qu'on gardait parce que c'était "mieux que rien"; - les employeurs vont investir dans des équipements plus modernes requérant moins de main-d'oeuvre mais celle qui sera employée pourra être mieux rémunérée; - les travailleurs, actuels et futurs, seront plus encouragés à investir dans l'avancement de leurs compétences professionnelles; - le fardeau des prestations d'assurance-emploi (chômage) et d'aide sociale pour ceux qui n'y ont plus droit sera allégé, ce qui à son tour permettra de réduire le fardeau fiscal des travailleurs actifs et/ou des entreprises. Pour ma part, je suis très satisfait de cette évolution: je préfère l'enrichissement de la population à un "grossissement" (croissance) de celle-ci. Certes, une croissance accélérée de la population entraîne une certaine croissance de la taille de l'économie, ne serait-ce que pour satisfaire les besoins domestiques de base (logement, etc.). Cependant, la "tarte" doit être partagée par un plus grand nombre de personnes; ce qui m'importe, c'est la taille du morceau qui revient à une personne. Au besoin, j'élaborerai, principalement sur le thème des économies et déséconomies d'échelle, et comment la libéralisation du commerce international change la donne. 3 Link to comment Share on other sites More sharing options...
steve_36 Posted May 11, 2019 Share Posted May 11, 2019 C'est une bonne nouvelle mais pas surprenante du tout car non seulement tout le monde semble travailler, mais je remarque chez les plus jeunes qu'ils ne craignent pas de laisser un boulot sans en avoir un autre sachant fort bien qu'ils vont en trouver lorsqu'ils en auront besoin. Ce qui n'était pas le cas dans mon temps, il va s'en dire. Autre bon coté à cette nouvelle, c'est que cela met de plus en plus de pression sur les salaires actuels. Il y a 3 mois nous avons eu une bonne augmentation de salaire et la raison première pour cela était que l'employeur voulait garder son ''staff'' et éviter un grand roulement sachant fort bien qu'ailleurs les salaires étaient à la hausse. Donc salaire à la hausse, chômage à la baisse et les nouveaux arrivants se trouvent un boulot assez facilement ce qui permet une meilleure intégration. Et tout cela se fait pendant que la dette baisse et que le gouvernement dégage de bon surplus. 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Administrator mtlurb Posted May 11, 2019 Administrator Share Posted May 11, 2019 Il y a 14 heures, Né entre les rapides a dit : Le taux de chômage américain était de 3,9% en mars 2019. Essaies-tu de dire que c'est mauvais? C'est vrai que le marché du travail au Québec, comme aux USA et dans quelques autres pays est serré, mais cela comporte plusieurs avantages pour la société et l'économie: - on va délaisser des activités peu productives et peu rémunératrices, qu'on gardait parce que c'était "mieux que rien"; - les employeurs vont investir dans des équipements plus modernes requérant moins de main-d'oeuvre mais celle qui sera employée pourra être mieux rémunérée; - les travailleurs, actuels et futurs, seront plus encouragés à investir dans l'avancement de leurs compétences professionnelles; - le fardeau des prestations d'assurance-emploi (chômage) et d'aide sociale pour ceux qui n'y ont plus droit sera allégé, ce qui à son tour permettra de réduire le fardeau fiscal des travailleurs actifs et/ou des entreprises. Pour ma part, je suis très satisfait de cette évolution: je préfère l'enrichissement de la population à un "grossissement" (croissance) de celle-ci. Certes, une croissance accélérée de la population entraîne une certaine croissance de la taille de l'économie, ne serait-ce que pour satisfaire les besoins domestiques de base (logement, etc.). Cependant, la "tarte" doit être partagée par un plus grand nombre de personnes; ce qui m'importe, c'est la taille du morceau qui revient à une personne. Au besoin, j'élaborerai, principalement sur le thème des économies et déséconomies d'échelle, et comment la libéralisation du commerce international change la donne. 💯 Labour can always be found at the right price, it’s only a matter of needs. At my current contract, we are paying 300-400 USD/ hour for skilled people to get the job done. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Davidbourque Posted May 11, 2019 Share Posted May 11, 2019 23 hours ago, Normand Hamel said: Plus haut @rufus96 nous a fourni le lien pour ces statistiques, que je reproduis ci-après. La réponse à ta question est la suivante: le taux d'activité pour le Québec est de 64,9% tandis que celui de l'Ontario est de 65,3%. Cela reflète le vieillissement plus rapide de la population du Québec. Ces chiffres ont tendance à suivre la courbe démographique en fonction de l'âge de la population dans son ensemble alors que le taux de chômage ne concerne que la population active ou en âge de travailler. https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/190510/t003a-fra.htm Merci! Même si la comparaison avec l'Ontario m'intéresse peu. Sur le lien on peut voir cependant que d'avril 2018 à avril 2019, 58 000 personnes sont maintenant actif ! C'est encourageant. Le bas taux de chômage met certainement de la pression sur les salaires. Link to comment Share on other sites More sharing options...
andre md Posted May 12, 2019 Share Posted May 12, 2019 Le 2019-05-10 à 22:29, Né entre les rapides a dit : Le taux de chômage américain était de 3,9% en mars 2019. Essaies-tu de dire que c'est mauvais? C'est vrai que le marché du travail au Québec, comme aux USA et dans quelques autres pays est serré, mais cela comporte plusieurs avantages pour la société et l'économie: - on va délaisser des activités peu productives et peu rémunératrices, qu'on gardait parce que c'était "mieux que rien"; - les employeurs vont investir dans des équipements plus modernes requérant moins de main-d'oeuvre mais celle qui sera employée pourra être mieux rémunérée; - les travailleurs, actuels et futurs, seront plus encouragés à investir dans l'avancement de leurs compétences professionnelles; - le fardeau des prestations d'assurance-emploi (chômage) et d'aide sociale pour ceux qui n'y ont plus droit sera allégé, ce qui à son tour permettra de réduire le fardeau fiscal des travailleurs actifs et/ou des entreprises. Pour ma part, je suis très satisfait de cette évolution: je préfère l'enrichissement de la population à un "grossissement" (croissance) de celle-ci. Certes, une croissance accélérée de la population entraîne une certaine croissance de la taille de l'économie, ne serait-ce que pour satisfaire les besoins domestiques de base (logement, etc.). Cependant, la "tarte" doit être partagée par un plus grand nombre de personnes; ce qui m'importe, c'est la taille du morceau qui revient à une personne. Au besoin, j'élaborerai, principalement sur le thème des économies et déséconomies d'échelle, et comment la libéralisation du commerce international change la donne. Le taux de diplomation universitaire est plus bas au Quebec qu'ailleurs. Le niveau de productivité n'est pas le meilleur non plus. Alors pour s'enrichir comme tu dit faut régler ces 2 choses. 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
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