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Plaidoyer pour la densification de Montréal


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PRIX DES LOGEMENTS À MONTRÉAL

PLAIDOYER POUR LA DENSIFICATION DE MONTRÉAL

 

Le promoteur immobilier Prével appelle à une augmentation de la densité du patrimoine bâti pour prévenir une flambée des prix des logements.

ANDRÉ DUBUCLA PRESSE

La société Prével, qui se spécialise dans l’offre de logements destinés aux premiers acheteurs dans les quartiers centraux de Montréal, craint de devoir abandonner son modèle d’affaires en raison des frais toujours plus élevés que la Ville impose aux promoteurs pour toutes sortes de bonnes raisons.

« On en discute beaucoup à l’interne. C’est quelque chose qui nous préoccupe », répond la coprésidente Laurence Vincent quand on lui demande de quoi l’avenir sera fait.

« Ça insécurise. C’est devenu de plus en plus compliqué de faire des projets à Montréal, alors qu’on est accueilli à bras ouverts en banlieue. Mais aujourd’hui, on s’entête. Est-ce que l’avenir va prouver qu’on a eu tort ? »

On doit à Prével les lofts Imperial, dans l’ancienne manufacture de tabac de Saint-Henri, et les lofts Lowney, dans Griffintown.

SURCHARGES À COMPENSER

Toutes ces charges pour les parcs et les logements sociaux sont nécessaires, reconnaît Mme Vincent, mais elles devraient être accompagnées d’une augmentation de la densité du patrimoine bâti pour compenser les surcharges. Sinon, l’offre de logements ne suivra pas la demande dans les quartiers centraux et les prix des logements grimperont encore plus vite, ce qui rendra à terme Montréal aussi inabordable que Vancouver ou Toronto.

« Il faut juste s’assurer qu’il y a un partage des frais pour ne pas que ça soit l’acheteur en fin de compte qui supporte l’entièreté du poids [des exigences en matière de logement social]. »

— Laurence Vincent, coprésidente de Prével

Le 10 avril, la Ville a annoncé le report au 17 juin du dépôt de son règlement sur l’inclusion des logements sociaux, lequel prévoit que tout nouveau projet résidentiel d’une certaine taille devra inclure 20 % de logements sociaux, 20 % de logements abordables et 20 % de logements familiaux. Il devait être déposé initialement en avril. Une étude indique que ce règlement, s’il est adopté sans aucune compensation, ferait grimper le coût des logements de 16 %.

Mme Vincent s’est réjouie de ce report, elle qui siège à la table des partenaires en habitation et qui est à la tête du comité habitation de l’Institut de développement urbain, le lobby des promoteurs. « Ça va nous donner du temps pour discuter davantage. »

CONTRE L’ÉTALEMENT URBAIN

Aux détracteurs de la densification, Mme Vincent leur pose la question : que voulons-nous pour notre ville ? « Il va falloir faire des choix. On est pour le développement durable. Le trafic nous coûte 4 milliards. Qu’est-ce qu’on veut faire ? Où sont les universitaires pour se prononcer sur ce qui est le mieux en termes de développement ? Où veulent-ils les mettre, les 320 000 nouveaux ménages que l’on attend dans l’île d’ici 10 ans ? »

Selon elle, la solution de rechange au refus d’une plus grande densité dans l’île est l’étalement urbain dans les couronnes.

« En périphérie, à Vaudreuil-Dorion, on demande de faire 10 étages dans certaines zones, alors qu’à Montréal, on arrive près d’une station de métro et on a de la difficulté à obtenir 8 étages », dénonce-t-elle.

Actuellement, les droits aériens au-dessus des édicules de métro restent inutilisés, comme au métro Radisson, dans l’Est, tandis qu’on va vouloir construire des 20, 30 et 40 étages à Brossard et à Pointe-Claire, là où il y aura des gares du Réseau express métropolitain (REM), le train électrique de la Caisse de dépôt et placement.

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20% c'est ridicule a mon avis. On devrait permettre de pouvoir verser une somme (ou un terrain) à la ville qui la redistribuerait dans des entités pouvant créer/gérer des projets immobiliers (STM par exemple) qui assureront la présence sociale.

Pour la densité aussi je trouve que c'est un peu le chaos, et je ne suis même pas du domaine de la construction...

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Développement durable & environnement, exode rurale, financement du transport en commun, diminution de l'utilisation de la voiture (+ de piétons, + de cyclistes), vitalité des commerces et services, + de taxes, + de logements sociaux, ... etc. etc. etc. 

Qu'est-ce qu'on attends pour densifier Montréal et ses quartiers centraux?

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  • 6 mois plus tard...

https://www.ledevoir.com/societe/transports-urbanisme/566240/urbanisme-pour-que-le-quebec-cesse-de-s-etaler

Plaidoyer pour que le Québec cesse de s'étaler

Guillaume Lepage

4 novembre 2019

Transports / Urbanisme

 

Devant l’urgence climatique, citoyens, élus et professionnels interpellent le gouvernement Legault sur la nécessité de réduire le bilan carbone des villes et des municipalités du Québec. L’heure n’est donc plus à l’étalement, mais à la densification de nos milieux de vie, plaident-ils dans une déclaration lancée lundi.

« La crise environnementale, couplée à la désuétude de plusieurs de nos infrastructures et à la pression démographique et foncière, impose une requalification de nos villes et villages », résume au Devoir Milèna Cahen-Fourot, urbaniste-conseil à l’Ordre des urbanistes du Québec (OUQ), l’une des treize signataires et la porte-parole. « Pour chaque nouveau projet, nous avons donc une occasion à saisir et une responsabilité vis-à-vis des générations futures d’aménager autrement. »

83% C’est la part de la croissance démographique captée par les banlieues de la région montréalaise entre 2006 et 2016.

Pour y parvenir, le collectif formé entre autres de conseillers municipaux, d’architectes et d’urbanistes y va de ses propositions pour Québec. Le gouvernement doit ainsi prôner la création d’écoquartiers et une conservation plus accrue des milieux humides et agricoles, souvent dans la mire de promoteurs immobiliers.

Les signataires demandent aussi à l’État qu’il adopte une Politique nationale d’aménagement du territoire et de l’urbanisme. Celle-ci doit se fonder « sur les principes du développement urbain durable », qui inclut la densification afin de réduire notre facture énergétique.

Cette façon d’aménager apparaît de plus en plus comme un antidote à prioriser pour répondre aux problèmes créés par l’étalement urbain. Et signe que cette solution occupe les esprits, l’Ordre des architectes du Québec (OAQ) organise mardi à Montréal un forum sur la densité urbaine, en collaboration avec l’OUQ.

« Il y a un nombre croissant de projets immobiliers où plusieurs sites sont appelés à être requalifiés », explique la présidente de l’OAQ, Nathalie Dion, citant en exemple les sites de Radio-Canada, de Molson et le vaste secteur Bridge-Bonaventure. « L’Ordre juge[ait] essentiel de réunir élus, promoteurs et professionnels pour réfléchir aux meilleures manières d’occuper ces sites et de les densifier adéquatement », dit-elle.

Le réflexe de s’étaler

Inscrite dans le plan d’action de la Stratégie Centre-ville de Montréal, dans le Schéma d’aménagement de l’agglomération de Québec et dans le plan métropolitain d’aménagement depuis 2011, la densification est déjà une tendance lourde dans la province.

« Comme on prend conscience que nos comportements peuvent avoir des conséquences sur l’environnement et qu’il faut essayer de les minimiser, la densification des villes apparaît comme une façon de limiter l’impact de notre empreinte écologique », explique Jean-François Meloche, professeur à la Faculté d’aménagement de l’Université de Montréal

 Les banlieues créent présentement des quartiers à haute densité dans des champs de patates, au carrefour d’autoroutes et avec aucune possibilité de structurer des déplacements en commun ou actifs. Autrement dit, on fait des tours avec d'immenses stationnements autour.

— Jean-François Meloche

Et pourtant, les banlieues autour de Montréal ont connu une forte croissance démographique au cours de la dernière décennie. Elles ont accaparé 83 % de la croissance démographique de la région métropolitaine entre 2006 et 2016, selon le Conseil canadien d’urbanisme.

« Au Québec, ça fait partie de nos moeurs que de se développer par étalement », lance le professeur Meloche. Selon lui, il faut d’abord s’attaquer de front à ce « réflexe » hérité du siècle dernier avant de pouvoir véritablement envisager la densification urbaine. Le problème, c’est que bon nombre de municipalités continuent de s’étendre, renchérit CatherineBoisclair de l’organisme Vivre en ville. « Elles autorisent encore aujourd’hui des projets immobiliers sur leurs milieux naturels et parfois même sur des terres agricoles », déplore-t-elle.

Et en injectant d’importantes sommes dans les infrastructures routières sans instaurer de péages, par exemple, le gouvernement encourage les gens à s’installer « à bas prix » loin des grands centres où ils travaillent, ajoute M. Meloche. « Le coût de l’étalement est reporté sur l’ensemble de la population et non pas uniquement sur ceux qui choisissent de s’étaler. »

L’économiste de formation estime d’ailleurs que les villes qui densifient leur territoire en ne bonifiant que le nombre de logements par hectare font fausse route. De cette manière, elles évitent de transformer notre dépendance à l’auto solo. « Les banlieues créent présentement des quartiers à haute densité dans des champs de patates, au carrefour d’autoroutes et avec aucune possibilité de structurer des déplacements en commun ou actifs, lance-t-il. Autrement dit, on fait des tours avec d’immenses stationnements autour. »

La densification urbaine ne doit pas être vue que par le prisme d’un chiffre à atteindre, souligne Catherine Boisclair de Vivre en ville. « L’idée, ce n’est pas juste de construire quelque chose de très, très dense. C’est plutôt de construire des quartiers complets avec des commerces de proximité et une offre de transport diversifiée, dit-elle. Et pour que tout ça soit dynamique, on veut des gens qui vivent dans ces quartiers-là. »

L’architecte Pierre Corriveau note quant à lui que la densification d’un quartier va bien au-delà du fait d’y construire une tour de 30 étages. Le Plateau-Mont-Royal est particulièrement dense, mais cette densification dépasse rarement les trois étages, fait-il remarquer. Les rangées de triplex colorés de cet arrondissement remportent d’ailleurs la palme de la densité à Montréal, devant les gratte-ciel élancés de Griffintown.

En périphérie, les nombreux stationnements offrent pour leur part de belles occasions de densification. M. Corriveau prend l’exemple du boulevard Taschereau sur la Rive-Sud, dans la région de Montréal, « un site extraordinaire ». L’architecte, qui succédera à Nathalie Dion à la présidence de l’OAQ, fait le pari qu’une offre bonifiée de transport collectif réduirait les besoins en stationnement. « On se retrouverait avec des flaques énormes le long du boulevard pouvant être réaménagées pour le mieux. »

Revoir les pratiques

Pour beaucoup de municipalités québécoises, la densification commande un changement complet de paradigme. Normal donc qu’elle se heurte à la résistance de certains citoyens. Les signataires de la déclaration diffusée lundi insistent d’ailleurs sur la nécessité d’ouvrir le dialogue au plus grand nombre « pour établir ensemble ce que constitue une densification réussie ».

« Il est primordial de diffuser les avantages de la densification, de rehausser la qualité des projets de densification et d’offrir un lieu d’expression aux préoccupations légitimes que ces transformations soulèvent », écrivent-ils.

Coordonnatrice de l’initiative « Oui dans ma cour ! », Catherine Boisclair travaille justement à établir un dialogue entre les citoyens, les municipalités et les promoteurs de projets de densification. « On mise beaucoup sur la qualité des projets de densification. On pense qu’il y a peut-être trop de mauvais exemples et pas assez de bons exemples », explique Mme Boisclair.

L’organisme a jusqu’ici offert de l’accompagnement aux villes de Deux-Montagnes, de Sainte-Catherine et de Plessisville, et auprès de l’arrondissement du Sud-Ouest, notamment. Une foule d’enjeux sont pris en compte, tels que l’abordabilité des logements et le maintien du cadre bâti existant. Le but ? Que tout le monde y trouve son compte.

 

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http://www.densifier.quebec/2019/10/31/declaration-pour-une-consolidation-et-une-densification-de-nos-milieux/

Déclaration : Pour une consolidation et une densification de nos milieux : une réponse à l’urgence climatique

À l’origine de la mobilisation S’allier pour densifier, se trouve la demande formulée au gouvernement du Québec dans le cadre de la consultation publique pour le Plan d’électrification et de changements climatiques, afin qu’il joue un rôle de leader pour assurer la densification et la consolidation de nos milieux de vie. Cliquez ici pour télécharger la déclaration en PDF ou consultez là ci-dessous :

http://www.densifier.quebec/wp-content/uploads/2019/10/20191031_DeclarationDensification-web.pdf

Pour une consolidation et une densification de nos milieux : une réponse à l’urgence climatique

Une transformation nécessaire

Pour créer des villes et villages qui supportent des modes de vie faible en carbone, une transformation importante dans nos façons d’habiter et de vivre le territoire s’impose : miser sur la consolidation et la densification des milieux de vie. C’est ainsi qu’on rendra possible la proximité des activités et une offre de transport multimodale, essentielles à la diminution structurelle des émissions de gaz à effet de serre du parc automobile québécois.

Une nouvelle norme sociale à établir

Les transformations nécessaires tardent toutefois à être mises en place, et elles font face à une certaine levée de boucliers dans plusieurs milieux au Québec, compromettant l’amélioration du bilan carbone. Comme pour tout changement majeur auquel elle a fait face, la société québécoise a besoin d’un espace de dialogue constructif pour établir ensemble ce que constitue une densification réussie. Nombre de municipalités, promoteurs et citoyens sont au front pour établir les balises de cette nouvelle norme sociale, ce qui ne se fait pas sans heurts, mais demeure nécessaire.

Un engagement de tous les acteurs

À titre d’acteurs de la densification et de la consolidation urbaine, nous nous engageons à appuyer un dialogue constructif sur la transformation de nos milieux de vie, et du même coup, nous interpellons le gouvernement du Québec afin qu’il joue un rôle de leader pour assurer la reconstruction de la ville sur elle-même.

Préambule

Considérant que les caractéristiques des milieux urbanisés favorables à la réduction des émissions de GES dans le transport et le bâtiment sont bien connues : densité, mixité des activités, proximité et offre de transport multimodale;

Considérant qu’il est urgent d’accélérer la transformation des milieux de vie existants, afin que ceux-ci supportent des modes de vie et une économie sobres en carbone, d’autant que le Québec accueillera, d’ici 2030, 400 000 nouveaux ménages;

Considérant que chaque nouvelle construction est l’occasion d’améliorer la situation – ou, au contraire, de l’empirer;

Considérant qu’un dialogue constructif sur ces questions centrales est essentiel afin d’atteindre un débat de qualité sur la densification urbaine ;

Considérant que la transformation des milieux de vie existant pour accueillir la croissance urbaine représente une prise de risque inhérente à tout changement de pratique (coûts et délais plus élevés des projets d’insertion), ce qui, sans support ni vision politique forte, ralentit sa mise en place;

Considérant qu’il est primordial de diffuser les avantages de la densification, de rehausser la qualité des projets de densification et d’offrir un lieu d’expression aux préoccupations légitimes que ces transformations soulèvent;

Nos engagements

En conséquence, en tant que partie prenante de la densification, nous nous engageons à :

  • contribuerà l’instauration d’un dialogue constructif sur les transformations urbaines pour des villes amies du climat, notamment en diffusant nos efforts pour y parvenir;
  • promouvoir les avantages de consolider, densifier et verdir les milieux de vie existants;
  • reconnaître et soutenir le travail des autres acteurs de la densification dans la création d’espaces de dialogue et l’adoption des meilleures pratiques;
  • faire la promotion des bons exemples et des bonnes pratiques en densification, en mettant en place différents moyens à notre portée (présence constructive dans le débat public, séances d’échange, concours d’urbanisme et d’architecture, remise de prix, etc.)

Nos propositions pour le Gouvernement

Pour y arriver, nous proposons que le gouvernement du Québec :

  • se dote d’une cible ambitieuse de réduction des GES dans le domaine des transports;
  • pour l’atteinte de cette cible, reconnaisse le rôle crucial que jouent la densification et la consolidation des milieux déjà habités et complets, et, corollairement, la protection des milieux naturels et agricoles, dans le Plan d’électrification et de changements climatiques;
  • s’engage, en complémentarité avec le milieu municipal, à accélérer les transformations urbaines visant à densifier et requalifier les milieux de vie existants présentant des caractéristiques favorables à des modes de vie faible en carbone ou ayant le potentiel de développer à moyen terme ces caractéristiques ;
  • Pour cette accélération, il est attendu que le gouvernement :
    • fasse preuve d’exemplarité dans ses propres pratiques, notamment en assurant une localisation optimale des activités gouvernementales afin de contribuer à consolider les centralités existantes plutôt que de contribuer à l’éparpillement des activités.
    • à travers le cadre d’aménagement du territoire, assure que soit réalisée l’évaluation sensible des potentiels de consolidation et de densification des milieux de vie existants, notamment en amont de toute demande d’agrandissement des périmètres d’urbanisation, considérant que ces potentiels sont une clé de voûte lorsqu’il s’agit de prendre en compte les réalités régionales distinctives ;
    • assure le financement et les mesures d’écofiscalité nécessaires au changement de pratique (études de potentiels de consolidation, création d’écoquartiers, décontamination des sols, taxation de l’artificialisation de nouveaux sols, conservation des milieux naturels et agricoles convoités pour de l’urbanisation, recherche et développement dans le domaine de l’immobilier pour de nouveaux modèles de quartiers et d’habitations, etc.).
    • adopte une politique nationale d’aménagement du territoire et de l’urbanisme qui s’appuie sur les principes du développement urbain durable, incluant la consolidation et la densification des milieux de vie existants;
  • assure l’accès à des logements abordables et des logements sociaux bien localisés, notamment par une politique nationale d’inclusion de logements abordables et de logements sociaux ainsi qu’un financement conséquent des programmes prévus à cet effet.

Signataires :

  • Stéphane Boyer, conseiller municipal, Laval
  • Daniel Cayley-Daoust, président, au nom de l’Association des résidents de l’île de Hull (Gatineau)
  • Sabrina Di Matteo, porte-parole du regroupement citoyen « Pas de tour dans ma cour » (Laval)
  • Nathalie Dion, présidente, Ordre des architectes du Québec
  • Alexandre Forgues, président, District Atwater
  • Sylvain Gariépy, président, Ordre des urbanistes du Québec
  • Émile Grenon-Gilbert, conseiller municipal, Mont-Saint-Hilaire
  • John Husk, conseiller municipal, Drummondville
  • Maude Marquis-Bissonnette, conseillère municipale, Gatineau
  • Karine Saint-Pierre, Construction St-Pierre Roseberry
  • Christian Savard, directeur général, Vivre en Ville
  • Nicol Tremblay, président, Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur (Québec)
  • Laurence Vincent, coprésidente, Prével

 

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