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Ottawa refuse d'intervenir en faveur du Québec

 

 

 

 

 

 

 

AFP_061213hercule-boeing-c-130j-avion_n.jpg Photo: AFP/Jack PRITCHARD/CROWN COPYRIGHT

Un C-130J

 

Le gouvernement conservateur de Stephen Harper a clairement laissé entendre, mardi, qu'il refusait de garantir au Québec, où se trouve près de 60 % de l'industrie aéronautique canadienne, sa juste part des retombées économiques des gros contrats militaires qu'il signera sous peu.

En effet, lors d'une entrevue au quotidien Le Devoir, le ministre fédéral de l'Industrie, Maxime Bernier, a affirmé que les firmes québécoises n'ont pas à attendre une garantie quelconque d'Ottawa quant aux retombées des contrats.

Pour le ministre conservateur, les contrats qu'Ottawa passera avec les constructeurs américains Boeing et Lockheed-Martin sont des contrats privés et « la politique de ce gouvernement est de ne pas intervenir dans les contrats privés. »

Au Québec, toutefois, plusieurs politiciens se demandent comment il est possible de considérer comme « privés » des contrats payés avec les deniers publics.

« On achète ces avions avec l'argent des citoyens, notre argent. C'est la moindre des choses de respecter la répartition régionale de l'industrie et de donner au Québec 60 % des retombées économiques », a soutenu au Devoir le porte-parole bloquiste en matière d'industrie, Paul Crête.

Tout aussi ulcéré par le laisser-faire économique d'Ottawa dans ce dossier, le porte-parole de l'opposition libérale en matière de Défense, le député Denis Coderre, a estimé que l'« on abdique notre souveraineté », ajoutant au Devoir que « faire confiance à des compagnies étrangères, ce n'est pas une politique industrielle, c'est une politique de franchisé. »

Plus tôt cette semaine, le quotidien The Globe and Mail laissait entendre que le gouvernement Harper serait sur le point de revenir sur une décision controversée de confier aux firmes américaines Boeing et Lockheed-Martin la formation des pilotes des futurs Chinooks et Hercules canadiens.

En effet, selon ce que rapportait le quotidien, Ottawa pourrait lancer sous peu un appel d'offres unique pour la formation sur les deux appareils.

Cet appel d'offres, ouvrant la porte à un lucratif contrat de plusieurs dizaines de millions de dollars, favoriserait, toujours selon le Globe and Mail, la firme montréalaise CAE.

060717cae-simulateur-vol_n.jpg Un simulateur de vol de CAE (archives)

 

Le président de CAE, Robert Brown, s'est d'ailleurs montré catégorique lors d'une entrevue récente au Journal de Montréal: sa firme se doit d'avoir sa juste part des retombées des récents achats militaires canadiens.

« C'est à notre tour, on est Canadiens et le gouvernement canadien ne peut pas ignorer la principale entreprise canadienne dans le secteur militaire quand vient le temps d'assurer les retombées industrielles de tels contrats », a expliqué M. Brown.

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L'Ontario est assez bonne pour avoir le monopole du secteur de l'automobile, mais le Québec pas assez bonne pour le monopole (ou au moins la juste part qui lui revient) pour le secteur de l'aéronautique?

 

c'est certain qu'on va avoir une bonne partie de ce contrat, avec 60% du secteur ici on devrait avoir l'avantage, sauf que logiquement on devrait même pas à avoir à se battre, ça devrait être un aquis.

Non seulement de grosses entreprises aéronautiques sont installées ici, mais une bonne part des pièces de Boeing sont faites dans les fonderies de l'Est de Montréal, ça serait juste logique qu'ils viennent ici...on vera bien.

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L'Ontario est assez bonne pour avoir le monopole du secteur de l'automobile, mais le Québec pas assez bonne pour le monopole (ou au moins la juste part qui lui revient) pour le secteur de l'aéronautique?

 

C'est pas qu'on as pas essayé d'avoir une industrie automobile, et avec l'aide tres genereuse des gouvernements, jusque qu'on a eu les mauvaises usines (Hyundai trop en avance, et GM qui va mal)

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c'est certain qu'on va avoir une bonne partie de ce contrat, avec 60% du secteur ici on devrait avoir l'avantage, sauf que logiquement on devrait même pas à avoir à se battre, ça devrait être un aquis

 

Pas sûr de ça!? Selon ce que j'ai entendu et lu, ce serait plus comme 25 à 30% des contrats!

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  • Administrator

encore du bashing du national post... pas surprenant!

 

In Quebec, fair share means 60%

John Ivison in Ottawa, National Post

Published: Thursday, March 01, 2007

 

In Scott Gardiner's new political satire King John of Canada, Quebec is kicked out of Confederation by the other provinces after they tire of decades of "political extortion."

 

"A hundred and forty-odd years of two-nations protocol had been based on the premise that Quebec would look out for its own interests exclusively ... while across the table their opponents were committed to working for both sides equally."

 

Confirmation that truth can be stranger than fiction comes in the form of a Bloc Quebecois motion that will be debated in the House of Commons today. In language that could come straight from the pages of Mr. Gardiner's savage parody, it denounces the "laissez-faire" attitude of the government in regard to negotiations with Boeing over the purchase of four military cargo planes and the fact that Quebec did not get its "fair share" of economic spin-offs from the contracts.

 

A "fair share," in the Bloc's opinion, should be nearly 60% of the $1.1-billion purchase price, since the province is home to 60% of Canada's aerospace industry.

 

According to this kind of logic, the Bloc should account for 17% of the fatuous ideas coming out of the House, reflecting its parliamentary representation, yet it is clearly punching way above its weight in this department.

The Bloc's shamelessness should not surprise -- the party's attitude is perfectly reflected in Mr. Gardiner's mocking prose: "What use was Confederation, if not to pay for things?"

More odious is that the federal Liberals have been almost as vocal in demanding Quebec get its "fair share."

Denis Coderre, the new Liberal defence critic, said he believes in the "fair share" argument and criticized Industry Minister Maxime Bernier for his "laissez-faire" approach of letting the market decide where the investment spin-offs should go. "He's abdicated his responsibility -- he's pleased a foreign company won [the contract].

"It's important to say, if there's a cluster [of aerospace companies], we should be there to make sure they have the share they deserve."

This is a curious position coming from a member of the Liberal party, which, strictly speaking, should be forbidden from making any comment on military procurement after costing the country $570-million in compensation after the EH101 helicopter fiasco under Jean Chretien.

Curious because, under the CF-18 modernization program with Boeing signed by the Liberal government, there were no regional commitments included in the contracts.

Still, Ottawa has become accustomed to the Liberals reversing positions they held mere months ago.

The party is addicted to rhetoric that it would ditch like dirty socks if it were ever to form government again.

This in itself looks unlikely --at least until the party restores its faith in the market as the best instrument of efficiency. For a federal party to stipulate to a supplier that it has to source from a particular province makes no sense politically nor economically.

Mr. Coderre at least understands the political implications and is coy about whether he will support the Bloc motion. "I'm going to hear what they have to say. I'm more inclusive -- I don't want to see it being one region against another."

But, given his sympathy for the Bloc position, it seems likely we could see the two parties tag team on yet another issue, just as they did to defeat the government on three separate votes in the House on Tuesday -- the anti-terror legislation, an opposition day motion on immigration and a committee motion.

The immigration debate was a perfect example of how sterile the debate, and how toxic the atmosphere, has become in the Commons.

Don't bother reading the official account in Hansard. It boiled down to the opposition parties accusing the government of being war-mongering racists and the Conservatives in turn decrying their parliamentary colleagues as a bunch of namby-pamby, welfare bums. I exaggerate, but not much.

 

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Font: ****King John of Canada describes a country plagued by a series of dysfunctional minority governments, torn between regional interests and on the point of break-up. Take a trip up to Parliament Hill and you may need some convincing it's a work of fiction.

 

 

© National Post 2007

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