Aller au contenu

737 max suites des écrasements


Messages recommendés

Citation
il y a 1 minute, Normand Hamel a dit :

Une chose est sûre présentement: les avocats de Boeing auront beaucoup de travail dans les mois à venir. Ce qui risque de coûter très cher à Boeing. Et ce pendant que la production du 737 sera arrêtée pendant des mois (sauf peut-être pour les quelques 65 avions de la génération précédente qui restent à livrer) car ils n'auront bientôt plus de place où stationner les appareils sortis des chaînes d'assemblage. De toute façon ils ne seraient même pas autorisés à voler sauf pour un ou deux appareils d'essais qui pourraient être autorisés ponctuellement à effectuer quelques essais en vol afin de valider certaines solutions techniques.

 

Ce à quoi je pense aussi c'est tout le backflow qui va en résulter, des milliers de passagers qui ne pourront prendre l'avion, ce grounding va occasionner des conséquences en cascades qui vont durer des mois ! C'est comme si du jour au lendemain on fermait définitivement le pont Jacques-Cartier.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 19 minutes, monctezuma a dit :

C'est comme si du jour au lendemain on fermait définitivement le pont Jacques-Cartier.

Pour rester près du pont Jacques-Cartier, imaginons qu'au printemps, donc quelques mois avant l'été, un inspecteur détecte une grave anomalie dans la levure utilisée pour fabriquer la Molson (mais pas ses autres marques) qui pourraient dans certaines conditions causer la mort des buveurs. On pourrait alors se retrouver dans la situation de la compagnie Dow et de son usine où l'on fabrique maintenant des ingénieurs au lieu de la bière. C'est ce qui pourrait arriver à Boeing s'ils ne trouvent pas rapidement une solution technique qui soit acceptable pour toutes les parties prenantes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 5 minutes, qwerty a dit :

C'est tout plein de cancellation de 737 Max et tout plein de commandes de CSeries que je lis et entends en ce moment...

Le plus fort a voulu écraser le plus faible mais à la fin Goliath s'est fait terrassé par David.

  • Like 2
  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Des pilotes américains confrontés à de graves incidents sur les 737 MAX

Après l'accident de Lion Air mais avant celui d'Ethiopian, des pilotes américains avaient témoigné, sur une base de données anonyme, d'incidents graves rencontrés aux commandes du Boeing 737 MAX 8, des récits qui alimentent le malaise autour de cet avion désormais cloué au sol partout dans le monde.

Agence France-Presse

Selon ces documents publics que l'AFP a pu consulter, au moins quatre pilotes ou copilotes ont fait part en octobre et en novembre de problèmes impliquant le système de stabilisation en vol destiné à éviter un décrochage de l'avion, le « MCAS » (Maneuvering Characteristics Augmentation System).  

Celui-là même qui est mis en cause dans l'accident d'un 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air fin octobre et qui pourrait être impliqué dans celui d'Ethiopian Airlines survenu dimanche en Éthiopie. 

Interrogée par l'AFP, l'Agence fédérale de l'aviation (FAA) américaine s'est refusée à faire des « commentaires sur des rapports » de cette base de données (ASRS). 

« Nous ne sommes pas au courant de rapports spécifiques et vérifiés sur des problèmes rencontrés avec le MCAS », a en outre affirmé une porte-parole. 

Dans un signalement daté de novembre 2018, c'est-à-dire après la tragédie de Lion Air qui a fait 189 morts, le copilote d'un 737 MAX 8 décrit un incident peu après le décollage. 

Quand l'avion a atteint la vitesse appropriée, « le commandant de bord a activé le "A", le pilotage automatique. En deux ou trois secondes, l'avion s'est mis à piquer du nez », écrit-il. 

« J'ai crié "descente" juste avant que le GPWS (Ground proximity warning system, système d'avertisseur de proximité du sol) ne retentisse » dans le cockpit, a-t-il ajouté. « Le commandant de bord a immédiatement déconnecté le pilotage automatique et redressé l'avion ». 

Le copilote confie avoir repassé « dans sa tête » le début du vol. « Mais je n'ai pas pu trouver une raison expliquant que l'avion ait piqué du nez de manière si abrupte », a-t-il souligné. 

Le copilote précise qu'avant le vol, il avait « discuté des consignes récentes reçues sur le MCAS du MAX 8 ». 

Les scénarios de l'accident survenu dimanche sur un 737 MAX 8 de la compagnie Ethiopian Airlines, qui a fait 157 morts, sont pour l'heure inconnus. Les boîtes noires contenant les précieuses données du vol et les conversations des pilotes n'ayant pas encore été décryptées. 

Similarités

L'accident de Lion Air avait braqué les projecteurs sur les sondes d'angle d'attaque (AOA) reliées au système de stabilisation de l'avion (MCAS). Un dysfonctionnement de ces dispositifs peut mettre l'appareil en « piqué » en raison d'une appréciation erronée que l'avion est en décrochage. 

Comme dans le cas de Lion Air, la catastrophe d'Ethiopian Airlines s'est produite peu après le décollage. 

Donald Trump a fini par céder à la pression en annonçant que tous les Boeing 737 MAX allaient être cloués au sol, se ralliant au consensus international. Cette décision est justifiée par de nouvelles données, a annoncé la FAA, le régulateur aérien américain. La décision de Washington a été prise dans le sillage de celle du Canada. 

Ottawa avait fait aussi part de nouvelles informations « provenant de données satellitaires qui suggèrent une similarité dans le profil du vol de ces deux accidents ». 

Dans un autre signalement enregistré sur la base de données de la NASA, un commandant de bord explique qu'il a, lui aussi, été confronté à son MAX piquant du nez. 

« Je savais que nous volions sur un MAX. [...] J'ai breffé (l'équipage) sur nos inquiétudes sur les problèmes rencontrés sur le MAX » après l'accident de Lion Air, relate-t-il. 

« J'ai mentionné que j'engagerais le pilotage automatique plus tôt que d'habitude pour écarter une potentielle menace venant du MCAS », raconte-t-il, ajoutant qu'il avait redoublé de précautions. Une attitude qui lui a permis de peut-être éviter un incident grave. 

Les signalements envoyés sur cette base de données sont transmis directement à la NASA, « qui sert de tierce partie neutre », a expliqué une source proche des autorités américaines de sécurité aérienne. 

« Le but est de récolter des inquiétudes sur la sécurité indépendamment du fait [...] que les incidents puissent être étayés par des données », a-t-elle ajouté. 

La FAA est censée analyser ces signalements à côté de ceux officiels qu'elle reçoit des compagnies aériennes. 

Les fédérations de pilotes n'étaient pas immédiatement joignables pour savoir si des rapports ont été officiellement transmis aux compagnies, puis aux autorités, comme c'est habituellement l'usage.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/transports/201903/13/01-5218144-des-pilotes-americains-confrontes-a-de-graves-incidents-sur-les-737-max.php

1621296-selon-documents-publics-afp-pu.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

....

Boeing a perdu en crédibilité

Le cœur du problème, c'est donc la manière que l'entreprise a eu de communiquer. Ou plutôt de ne pas communiquer.
Le marché, les investisseurs, les experts, attendaient dès lundi plus d'informations de la part de Boeing. Pour pouvoir mieux comprendre dans quelle mesure l'accident de dimanche est ou non le signe d'un problème plus étendu. 

En tout cas le cours de bourse de Boeing a en définitive bel et bien piqué du nez. Et c'est environ 30 milliards de dollars en valorisation boursière qui ont été perdus en trois jours. Signe que côté investisseurs, la méfiance est désormais de mise. Mais la situation pourrait être bien plus grave encore. Parce que le risque majeur ne se situe pas dans l'immédiat, ou dans les jours qui viennent. L'enquête va tenter de déterminer les causes du crash de dimanche. De celui d'il y a cinq mois aussi...puisque pour rappel les causes ne sont toujours pas établies. Avec cette question:Jusqu'où des modifications techniques vont devoir être faites sur tous les appareils, par le constructeur américain?

Les coûts de redéploiement de l’appareil pourraient être absolument phénoménaux

"Les coûts des changements pour transformer et sécuriser les appareils sont estimés aujourd’hui à 2 millions de dollars par appareils. Pour les quelques centaines d’appareils déjà construits. Mais le nombre de commandes sur chaine est tellement élevé que nous parlerions de plusieurs milliards de dollars sur les années qui viennent. En sachant que l’on produit grosso modo deux Boeing 737 par jour, cela implique donc une centaine de millions de dollars par mois pour améliorer transformer et sécuriser l’appareil".

Boeing est un des fleurons américains, un emblème, au même titre qu'un Coca-Cola, un Apple...Même les Etats-Unis peuvent donc sortir de ce dossier amaigris, économiquement. Ne serait-ce à nouveau qu'en termes de réputation et de crédibilité.

 

https://www.rtbf.be/info/economie/detail_crashs-des-737-max-la-debacle-economique-ne-fait-que-commencer-pour-boeing?id=10169459

 

Une fois le problème identifié et réparé cela va prendre un énorme montant en marketing pour redonner envie aux potentiels passagers de voler sur ce type d'avion.Ca pourrait prendre des années et certaines personnes qui n'aiment déjà pas trop prendre l'avion éviteront pendant longtemps ou à jamais ce modèle.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, bxlmontreal a dit :

Les coûts des changements pour transformer et sécuriser les appareils sont estimés aujourd’hui à 2 millions de dollars par appareils.

Ah oui? Et ces coûts ont été évalués par qui, quand et comment? Ce serait bien la première fois que l'on connaîtrait les coûts des modifications avant même de connaître la cause des accidents.

 

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 7 heures, Normand Hamel a dit :

However, when this happens the pilots can deactivate the computer in order to stop the airplane from diving and bring it back to level flight manually.

What is not clear at the moment is why the pilots of the two crashes did not deactivate the computer.

While reading myself again I realized that I have not stated this properly. But I cannot edit my comment, so I will make the appropriate correction here.

It is not the computer itself that is directly deactivated. It would be more accurate to say that the computer will be prevented from doing what it is attempting to do as soon as the pilots disconnect the motors that are commanded by the computer. So the computer remains active but has no practical effect as long as the motors that are independently commanded by the computer remain disconnected. By computer here I mean the MCAS, a module that the Max pilots did not know existed until after the first airplane crashed.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

14 hours ago, qwerty said:

C'est tout plein de cancellation de 737 Max et tout plein de commandes de CSeries que je lis et entends en ce moment...

Moi aussi je veux que la CSeries connait un grand succès, mais pas au dépens des MAX8

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, Timothy a dit :

Moi aussi je veux que la CSeries connait un grand succès, mais pas au dépens des MAX8

Pourtant Boeing voulait tuer le CSeries. Autrement dit Boeing voulait assurer le succès du Max aux dépens du CSeries.

  • Like 2
  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...