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Maison de Mère d’Youville


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https://www.journaldemontreal.com/les-surs-grises-veulent-leguer-la-maison-de-mere-dyouville-en-heritage-aux-montrealais

Les Sœurs Grises veulent léguer la Maison de Mère d’Youville en héritage aux Montréalais

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PARA-SOL ARCHITECTURE ET DÉVELOPPEMENT

    
GUILLAUME PICARD
Mercredi, 6 février 2019 13:39

La Maison de Mère d’Youville, dans le Vieux-Montréal, pourrait être mise en valeur dans le cadre d’un projet de conservation de plus de 35 millions $ visant à en assurer la pérennité et à en faire un pôle patrimonial, éducatif et culturel.  

Mais avant que les ouvriers ne débarquent sur place, il faudra compléter le montage financier avec l’aide d’Ottawa, de Québec et de la Ville de Montréal, avec qui les discussions se poursuivent.  

Et il faudra aussi retenir les services d’un promoteur pour mettre de l’avant la proposition présentée mercredi, fruit du travail des firmes d'architectes Para-Sol, Beaupré Michaud et Associés ainsi que Civiliti.  

L’ensemble, qui est classé bien patrimonial, date de 1693 et comprend plusieurs éléments architecturaux du 17e siècle. Abritant autrefois l’ancien hôpital général de Montréal, il pourrait être conservé pour les prochaines générations dans le cadre d’un projet émanant de la congrégation des Sœurs Grises de Montréal, avec la collaboration du musée Pointe-à-Callière et de l’Université de Montréal.  

C’est ainsi que les Sœurs Grises souhaitent voir naître l’Espace Marguerite d’Youville au terme de travaux qui pourraient s’échelonner sur deux ans. On y mettrait en lumière l’héritage de Marguerite d’Youville (1701-1771), fondatrice en 1737 de la congrégation des Soeurs de la Charité de Montréal (Sœurs Grises).  

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Les Sœurs Grises ont travaillé avec des experts en patrimoine et en archéologie afin de permettre éventuellement aux visiteurs de s’imprégner de l’époque de la Nouvelle-France, alors que Montréal n’était encore qu’une bourgade.  

«Au moment où de nombreux immeubles patrimoniaux du Québec se trouvent dans une position de fragilité, nous tenons non seulement à assurer la protection de cet espace historique, mais aussi à donner une nouvelle vie à la Maison de Mère d’Youville. Il est important pour nous de contribuer activement à la transmission de notre histoire et de notre patrimoine», a dit sœur Aurore Larkin, supérieure générale des Sœurs Grises de Montréal.  

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L’idée est de donner accès à des lieux inédits, dont la Salle des pauvres où les gens moins nantis se sustentaient et se reposaient à une autre époque. Elle est «quasi intacte» depuis le 17e siècle. De plus, les gens pourraient accéder à une voûte de l’époque de la Nouvelle-France. Elle est, dit-on, «unique par son ampleur» et les curieux pourraient y découvrir un four à pain d’origine.  

L’Espace Marguerite d’Youville serait un lieu d’enseignement, de recherche et de diffusion. Il accueillerait le laboratoire d’archéologie citoyenne de l’Université de Montréal. L’institution d’enseignement pourrait ainsi poursuivre, avec le musée Pointe-à-Callière, ses activités de recherche et de formation.  

On souhaiterait de plus, avec l’Espace Marguerite-d’Youville, réunir des collections archéologiques à Pointe-à-Callière, lieu de fondation de Montréal. Ces pièces sont disséminées en plusieurs endroits en ce moment.  

«Ce partenariat avec la congrégation des Sœurs Grises et Pointe-à-Callière permettra à nos chercheurs et à nos étudiants de profiter d’un espace patrimonial exceptionnel, tout près du lieu de fondation de Montréal. Un cadeau rare», a indiqué M. Frédéric Bouchard, doyen de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal.  

Mais avant de procéder à la première pelletée de terre, le projet devra obtenir le soutien de tous les ordres de gouvernement, a-t-on précisé en point de presse, mercredi après-midi.  

«Notre congrégation demande l’appui financier nécessaire des gouvernements et de la Ville de Montréal pour permettre à cet ensemble patrimonial unique de continuer à témoigner de la fondation de notre ville et de notre congrégation. Face à l’enthousiasme que notre projet suscite, nous sommes persuadées de recevoir l’aide financière souhaitée. Nous avons des partenaires solides, l’Université de Montréal et Pointe-à-Callière, et un projet exemplaire», a dit sœur Aurore Larkin.

 

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Oh wow!  Quelle belle surprise. Je ne l'avais pas vu venir celle là et ca pourrait être fantastique pour le Vieux-Montréal, pour l'archéologie et pour l'histoire. La situation géographique du site des Sœurs Grises est magnifiquement situé à proximité de la Place D'Youville et qui est lui relié au Musée de la Pointe à  Calière.

Que demander de mieux !

 

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Les Sœurs Grises veulent léguer la Maison de Mère d’Youville en héritage aux Montréalais

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La Maison de Mère d’Youville, dans le Vieux-Montréal, pourrait être mise en valeur dans le cadre d’un projet de conservation de plus de 35 millions $ visant à en assurer la pérennité et à en faire un pôle patrimonial, éducatif et culturel.  

Mais avant que les ouvriers ne débarquent sur place, il faudra compléter le montage financier avec l’aide d’Ottawa, de Québec et de la Ville de Montréal, avec qui les discussions se poursuivent.  

Et il faudra aussi retenir les services d’un promoteur pour mettre de l’avant la proposition présentée mercredi, fruit du travail des firmes d'architectes Para-Sol, Beaupré Michaud et Associés ainsi que Civiliti.  

L’ensemble, qui est classé bien patrimonial, date de 1693 et comprend plusieurs éléments architecturaux du 17e siècle. Abritant autrefois l’ancien hôpital général de Montréal, il pourrait être conservé pour les prochaines générations dans le cadre d’un projet émanant de la congrégation des Sœurs Grises de Montréal, avec la collaboration du musée Pointe-à-Callière et de l’Université de Montréal.  

C’est ainsi que les Sœurs Grises souhaitent voir naître l’Espace Marguerite d’Youville au terme de travaux qui pourraient s’échelonner sur deux ans. On y mettrait en lumière l’héritage de Marguerite d’Youville (1701-1771), fondatrice en 1737 de la congrégation des Soeurs de la Charité de Montréal (Sœurs Grises).  

 

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Les Sœurs Grises ont travaillé avec des experts en patrimoine et en archéologie afin de permettre éventuellement aux visiteurs de s’imprégner de l’époque de la Nouvelle-France, alors que Montréal n’était encore qu’une bourgade.  

 

«Au moment où de nombreux immeubles patrimoniaux du Québec se trouvent dans une position de fragilité, nous tenons non seulement à assurer la protection de cet espace historique, mais aussi à donner une nouvelle vie à la Maison de Mère d’Youville. Il est important pour nous de contribuer activement à la transmission de notre histoire et de notre patrimoine», a dit sœur Aurore Larkin, supérieure générale des Sœurs Grises de Montréal.

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L’idée est de donner accès à des lieux inédits, dont la Salle des pauvres où les gens moins nantis se sustentaient et se reposaient à une autre époque. Elle est «quasi intacte» depuis le 17e siècle. De plus, les gens pourraient accéder à une voûte de l’époque de la Nouvelle-France. Elle est, dit-on, «unique par son ampleur» et les curieux pourraient y découvrir un four à pain d’origine.  

L’Espace Marguerite d’Youville serait un lieu d’enseignement, de recherche et de diffusion. Il accueillerait le laboratoire d’archéologie citoyenne de l’Université de Montréal. L’institution d’enseignement pourrait ainsi poursuivre, avec le musée Pointe-à-Callière, ses activités de recherche et de formation.  

On souhaiterait de plus, avec l’Espace Marguerite-d’Youville, réunir des collections archéologiques à Pointe-à-Callière, lieu de fondation de Montréal. Ces pièces sont disséminées en plusieurs endroits en ce moment.  

«Ce partenariat avec la congrégation des Sœurs Grises et Pointe-à-Callière permettra à nos chercheurs et à nos étudiants de profiter d’un espace patrimonial exceptionnel, tout près du lieu de fondation de Montréal. Un cadeau rare», a indiqué M. Frédéric Bouchard, doyen de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal.  

Mais avant de procéder à la première pelletée de terre, le projet devra obtenir le soutien de tous les ordres de gouvernement, a-t-on précisé en point de presse, mercredi après-midi.  

«Notre congrégation demande l’appui financier nécessaire des gouvernements et de la Ville de Montréal pour permettre à cet ensemble patrimonial unique de continuer à témoigner de la fondation de notre ville et de notre congrégation. Face à l’enthousiasme que notre projet suscite, nous sommes persuadées de recevoir l’aide financière souhaitée. Nous avons des partenaires solides, l’Université de Montréal et Pointe-à-Callière, et un projet exemplaire», a dit sœur Aurore Larkin.

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Avec le déménagement du Centre d'Historie de Montréal, il est plus que probable que le musée d'archéologie de la Pointe-à-Caillière récupérera l'ancienne caserne de pompier. Si on inclut le prolongement du musée pour intégrer le site de l'ancien marché Sainte-Anne, l'ajout de ce site fera du Vieux-Montréal une fantastique zone archéologique. 

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Une vidéo sublime, merci Yara pour sa publication qui nous permet d'apprécier la valeur exceptionnelle de ce projet.

Décidément le musée d'archéologie de la Pointe-à-Callière avec cette dernière antenne, deviendra à terme le navire amiral de l'histoire de Montréal, en recouvrant globalement in situ plusieurs époques du passé de la métropole.

Il apportera en même temps un précieux éclairage (supplémentaire) sur la vie quotidienne des montréalais, des origines de la colonie jusqu'au 19è siècle, après l'incendie du Marché Ste-Anne (ancien parlement du Canada).

Ce sera dans les faits un de plus grands espaces muséologiques du Québec et une destination incontournable et passionnante pour quiconque s'intéresse dans le détail à l'histoire de Montréal, de la Nouvelle-France et du Bas-Canada.

Donc un grand musée non seulement pour améliorer les connaissances de notre patrimoine culturel, mais surtout pour nous faire comprendre l'évolution de la société couvrant plusieurs siècles d'histoire, de la fondation de Ville-Marie (colonie de la Nouvelle-France), en passant par le régime anglais jusqu'à l'orée du 20è siècle.

Ce sera donc un legs inestimable pour les générations futures et une occasion extraordinaire de réunir plusieurs disciplines et institutions dans le but de faire rayonner le parcours unique de la métropole sur le continent nord-américain.

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201902/07/01-5213842-les-soeurs-grises-veulent-convertir-leur-ancien-hopital.php

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