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d'ici 2021 même les terrains de molson et radio canada seront probablement déjà approuvé , les terrains disponibles seront rare , sans parler d'un possible ralentissement économique ..ça ressemble plus a une mesure électoral pour bien paraître avant les élections qui sera retirer dans second mandat a cause du ralentissement des mise en chantiers

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Il y a 11 heures, ScarletCoral a dit :

Dans le journal Les Affaires  https://www.lesaffaires.com/dossier/immobilier-commercial-le-defi-de-la-coherence/20-20-20--quel-impact-sur-l-industrie-/610106

 

20/20/20: quel impact sur l'industrie?

PAR JEAN-FRANÇOIS VENNE
Édition du 11 Mai 2019

IMMOBILIER COMMERCIAL. La Ville de Montréal semble bien décidée à aller de l'avant avec son nouveau règlement 20/20/20, lequel prévoit imposer la construction de 20 % de logements sociaux, 20 % de logements abordables et 20 % de logements familiaux dans les nouveaux projets immobiliers.

«Le règlement sera adopté dans deux mois et entrera en vigueur en janvier 2021», confirme Robert Beaudry, responsable du développement économique et commercial, de l'habitation et du design à la Ville de Montréal.

Depuis l'adoption de la Stratégie d'inclusion de logements abordables dans les nouveaux projets résidentiels, en 2005, la Ville imposait aux projets d'au moins 100 appartements qui dérogeaient au règlement d'urbanisme d'inclure 15 % de logements sociaux et 15 % de logements abordables. Les logements familiaux n'étaient pas mentionnés par ce règlement. Ils le seront désormais, mais pourront être inclus dans la partie des logements sociaux ou abordables.

«Nous voulons que Montréal reste abordable et accessible et que même ceux qui peinent à se payer un logement puissent y rester, explique M. Beaudry. Nous tenons aussi à aider les familles à demeurer en ville. C'est important pour conserver la mixité sociale de Montréal.»

Le Groupe Altus a publié une étude soutenant que le règlement augmenterait de 16 % le prix des logements neufs et favoriserait l'étalement urbain. M. Beaudry rappelle que cette étude ne repose pas sur les données réelles du règlement, qui n'a pas encore été dévoilé. Or, celui-ci comprendrait des éléments favorables aux promoteurs dans le cas des projets dérogatoires, notamment l'augmentation des contributions de la Ville offertes aux propriétaires en fonction du nombre de logements sociaux.

Un outil nécessaire

Xavier Leloup, professeur et chercheur adjoint à l'INRS-Centre Urbanisation Culture Société, voit le futur règlement comme un outil nécessaire et important pour la Ville de Montréal. «Il y a une forte pression immobilière à Montréal, surtout sur les quartiers centraux, donc y maintenir du logement social et abordable exige de se doter de nouveaux moyens d'intervention» croit-il.

En septembre 2017, Montréal a obtenu son statut de métropole. Dans la foulée, elle a signé une entente de cinq ans avec le gouvernement provincial, lui octroyant les budgets relatifs au développement de l'habitation sur son territoire. La mairesse Plante avait déjà souligné à ce moment que l'entente favoriserait la réalisation d'une de ses promesses électorales phares : la création de 12 000 logements sociaux, abordables et familiaux.

Le règlement 20/20/20 s'inscrit dans cette volonté. D'autant que le contexte politique plus large n'est pas très favorable. «Le dernier budget provincial ne prévoit aucun financement supplémentaire de logements sociaux et Québec n'a pas encore trouvé d'entente avec le gouvernement fédéral dans le cadre de la Stratégie nationale sur le logement» rappelle M. Leloup.

Avant même l'adoption du nouveau règlement, l'administration a déjà approuvé un projet qui en respecte le cadre. Situé au métro Frontenac, le projet de 298 appartements, dont 109 logements abordables et 57 appartements de trois chambres et plus, est mené conjointement par la Société de transport de Montréal et la Société d'habitation et de développement de Montréal. Il doit être livré en 2021.

 

Depuis la sortie de l'article, le personnel et les élus de PM le retweetent sans cesse. 😂

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  • 3 semaines plus tard...

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1172351/etude-marche-immobilier-projet-reglement-20-20-20

Logement social, abordable et familial : Montréal entrevoit un impact limité sur les prix

Publié aujourd'hui à 4 h 31

Jérôme Labbé

Une nouvelle étude réalisée par la Ville de Montréal suggère que le prix des condos et les loyers augmenteront tout au plus de 4 % si l'administration Plante va de l'avant avec son règlement obligeant les promoteurs à inclure la construction de logements sociaux, abordables et familiaux dans leurs projets.

Les détails de ce projet de règlement n'ont pas encore été révélés. Mais un document de travail qu'a pu consulter Radio-Canada révèle un aperçu de ce qu'il contiendra.

Ce règlement est dans l'air depuis la dernière campagne électorale, à l'automne 2017, lorsque Projet Montréal a promis de faire en sorte que tous les projets immobiliers d'envergure comprennent dorénavant 20 % de logements sociaux, 20 % de logements abordables et 20 % de logements familiaux (des logements comprenant au moins cinq pièces, dont trois chambres). Dans le milieu, on évoque souvent « la règle du 20/20/20 ».

Cette règle risque toutefois de devoir changer de nom, puisque plusieurs paramètres varieront en fonction des secteurs géographiques de Montréal. Ainsi, les promoteurs pourraient se voir imposer des seuils moins élevés dans certains secteurs, où l'on pourrait parler de « 20/15/20 » ou de « 20/20/10 », par exemple. De plus, le nombre d'unités à partir duquel les promoteurs devront obligatoirement se plier à la nouvelle réglementation variera d'un endroit à l'autre.

Les détails seront connus dans les prochaines semaines, puisque l'administration Plante entend déposer son projet de règlement le 17 juin, lors de la prochaine séance ordinaire du conseil municipal.

Mais déjà, une étude d'impact économique réalisée à l'interne par le Service de l'habitation laisse entendre que les conséquences sur le marché immobilier résidentiel seront limitées, et ce, même si les promoteurs refilent l'entièreté de la facture aux acheteurs et aux locataires.

Un impact faible, voire « nul », sur le marché

Le document de travail, daté du 27 mai, évoque une augmentation du prix des condos de 4 % tout au plus pour les projets résidentiels qui ne sont pas actuellement soumis à la Stratégie d’inclusion de logements abordables dans les nouveaux projets résidentiels.

La Stratégie d’inclusion de logements abordables dans les nouveaux projets résidentiels prévoit déjà l'obligation d'inclure minimalement 15 % de logements sociaux et 15 % de logements abordables dans tous les projets immobiliers d'au moins 100 unités qui nécessitent des dérogations réglementaires majeures. Les promoteurs peuvent aussi choisir de verser une contribution financière équivalant à 20 % de la valeur totale des unités construites.

Dans le cas des projets résidentiels qui sont déjà assujettis à cette stratégie d’inclusion, « l'impact économique est nul, et même dans certains cas, positif, en raison des divers nouveaux incitatifs », peut-on lire dans le document de travail.

« Aussi, l'impact sur l'ensemble du marché immobilier se situe entre 0 et 2 % », concluent les auteurs du rapport.

Une guerre de chiffres en vue?

Ces résultats tranchent nettement avec ceux dévoilés plus tôt ce printemps par le Groupe Altus dans une étude commandée par l'Institut de développement urbain (IDU) et l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ).

Celle-ci estimait que, « sans compensation », le règlement d'inclusion de la Ville aurait pour effet de faire bondir le prix des condos et les loyers de 16 % au centre-ville de Montréal.

Les résultats du Groupe Altus laissaient aussi entrevoir un impact en périphérie de 6 % sur le prix des condos et de 9 % sur les loyers.

La Ville de Montréal ne remet pas en question les données utilisées par le Groupe Altus; elle s'est elle-même basée sur plusieurs de ces données pour réaliser sa propre étude, plaide-t-elle.

Mais l'étude commandée par l'IDU et l'APCHQ « ne prenait pas en compte tous les incitatifs et tous les détails de notre règlement actuel », fait valoir Robert Beaudry, responsable du développement économique, de l'habitation et du design au comité exécutif de la Ville de Montréal.

« Ils ont fait cette étude-là beaucoup trop tôt, sans savoir toutes les données du règlement. » — Robert Beaudry, comité exécutif de la Ville de Montréal

M. Beaudry reproche par exemple à l'étude réalisée par le Groupe Altus d'avoir pris pour hypothèse que les promoteurs auront l'obligation de construire 20 % de logements familiaux à un prix plafond de 400 000 $.

Les logements familiaux n'auront pas nécessairement à être abordables, souligne-t-il. Mais s'ils le sont, ils pourront être classés dans les deux catégories. Idem pour les logements sociaux qui répondront aux critères des logements familiaux (au moins cinq pièces, dont trois chambres).

Un an et demi pour s'adapter

Même si le calendrier a été légèrement modifié le mois dernier, l'administration Plante maintient que son règlement entrera en vigueur le 1er janvier 2021.

D'ici là, le projet de règlement devra être soumis au conseil municipal, dans trois semaines, puis à l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM), qui l'étudiera l'automne prochain.

En cours de route, la Stratégie d’inclusion de logements abordables dans les nouveaux projets résidentiels sera modifiée pour refléter les balises du règlement, explique M. Beaudry. D'ici le 1er janvier 2021, elle continuera de ne s'appliquer qu'aux seuls projets de 100 unités et plus qui nécessitent des dérogations réglementaires majeures. Puis, elle disparaîtra complètement pour faire place au règlement.

Projet Montréal a promis lors de la plus récente campagne électorale de faire construire 6000 logements sociaux et 6000 logements abordables au cours de son mandat, qui devrait théoriquement prendre fin à l'automne 2021. La formation politique de Valérie Plante avait aussi promis d'obliger les promoteurs à inclure 20 % de logements familiaux pour les grands projets d’habitation dès sa première année au pouvoir – une promesse qu'elle n'a pas réussi à honorer.

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1173207/montreal-modele-immobilier-crise-logement-urbanisme

Crise du logement : Montréal mise sur un nouveau modèle

Publié aujourd'hui à 8 h 14

La Presse canadienne

Pendant que Toronto et Vancouver peinent à maintenir abordable leur marché immobilier, la ville de Montréal croit que son nouveau modèle de développement l'aidera à réussir là où d'autres villes ont échoué.

La croissance économique à Montréal a atteint presque 3 % en 2018, un sommet parmi les grandes villes canadiennes. Son marché immobilier a surpassé celui de Toronto et de Vancouver pour la première fois depuis 1998.

Pendant que le prix des maisons continue d'augmenter, les autorités municipales s'apprêtent à adopter un avis de règlement qui obligera les promoteurs immobiliers à construire un certain nombre d'unités de logements sociaux, abordables et familiaux, dans chacune nouvelle tour résidentielle.

La Ville a promis que les nouvelles règles seront suffisamment flexibles pour ne pas entraver l'essor de la construction, mais les promoteurs craignent qu'elles les empêchent de construire des projets rentables.

« C'est une première en Amérique du Nord, déclare fièrement le responsable du développement économique et commercial, de l'habitation ainsi que du design au comité exécutif de Montréal, Robert Beaudry. Il est fondamental pour nous d'être des pionniers. Nous allons tenir parole et je suis convaincu que cela inspirera d'autres grandes villes au pays. »

Montréal, moins inquiétante que Vancouver

L'administration de la mairesse Valérie Plante avait prévu présenter sa nouvelle politique, il y a plusieurs mois, mais les négociations avec les promoteurs ont nécessité plus de temps que prévu. Mme Plante demeure inébranlable et déterminée à tenir sa promesse électorale d'accroître le nombre de logements abordables.

Le futur règlement vise à aider des citoyens comme Richard Martin, un homme âgé de 54 ans, qui consacrait près de 85 % de ses revenus à payer un loyer mensuel de 495 $ avant de s'installer dans un logement social en janvier 2017.

« Auparavant, je devais aller à une banque alimentaire tous les mois », se souvient M. Martin.

Aujourd'hui, son loyer est subventionné dans l'ordre de 75 %, principalement par le gouvernement québécois. Il demeure dans une coopérative d'habitation où tous les résidents sont copropriétaires et gèrent le bâtiment.

Consacrer 85 % de son budget à payer un loyer était insoutenable, dit M. Martin qui continue de bénéficier de l'aide sociale.

Selon un rapport de Recherche économique RBC publié en mars, c'est la triste réalité que vit la population de Vancouver.

Les prix des logements à Vancouver ont augmenté si rapidement de manière si spectaculaire que le gouvernement de la Colombie-Britannique a imposé une taxe de 15 % aux acheteurs étrangers en 2016.

La mesure n'a pas été vraiment efficace. Selon la RBC, si les reventes de maison ont dégringolé de 58 % depuis le début de 2016, les coûts de propriété représentent encore 84,7 % du revenu des ménages.

À Toronto, où la taxe provinciale imposée aux acheteurs étrangers a été instituée à la fin de 2017, la part du revenu d'un ménage nécessaire pour couvrir les coûts liés à l'habitation est de 66 %. La situation est beaucoup moins préoccupante à Montréal, car ce pourcentage est de 44,5 %, selon la RBC.

« 20-20-20 »

Le futur règlement montréalais s'appliquerait aux tours résidentielles contenant un nombre indéterminé de logements, souligne M. Beaudry. Celui-ci n'a pas voulu en préciser le nombre à cause des négociations qui sont encore en cours. Mme Plante avait fait campagne en promettant à obliger tous les promoteurs à inclure 20 % de logements sociaux, 20 % de logements abordables et 20 % de logements familiaux.

Par exemple, si un promoteur souhaite construire une tour de 100 unités, il devra en réserver 20 % pour le logement social, c'est-à-dire un logement dont le loyer est subventionné totalement ou partiellement par le gouvernement. Ces unités pourraient ne pas faire partie du projet, mais pourraient être construites sur un terrain avoisinant cédé à la municipalité, avance M. Beaudry.

Cette tour de 100 unités devrait aussi comprendre 20 logements « abordables ». Les autorités municipales avanceront la majeure partie de l'acompte, mais le propriétaire du logement devra rembourser la somme lorsqu'il vendra.

Mme Plante souhaitait aussi que les projets résidentiels comprennent 20 % d'unités « familiales » – des condos comptant trois chambres ou plus.

M. Beaudry dit que son service avait dessiné une carte détaillée divisant la ville en différents secteurs en fonction de la valeur des propriétés. Un logiciel aurait été mis au point pour aider les promoteurs à entrer les données de leur projet pour déterminer le nombre de logements sociaux, abordables et familiaux qu'ils devront prévoir.

Roger Plamondon, le président de Broccolini, un important acteur du marché de la construction immobilière à Montréal et à Toronto, souhaite que l'administration de Mme Plante comprenne que la politique du « 20-20-20 » ne peut pas être mise en vigueur de façon uniforme sur tout le territoire de Montréal.

Le prix des terrains et la demande de condos ne sont pas les mêmes au centre-ville que dans les quartiers les plus éloignés, fait-il valoir. À la suite des rencontres qu'il a eues avec l'administration municipale, M. Plamondon se dit avoir bon espoir que son point de vue a été pris en compte.

Il reconnaît la nécessité d'un « marché équilibré » où les logements haut de gamme peuvent coexister avec des logements sociaux et abordables. Selon lui, la Ville doit comprendre que les « capitaux sur le marché sont très mobiles ».

Jusqu'à présent, ce capital n'a pas déserté la ville. Au contraire, il est en croissance. Montréal profite du fait qu'elle n'a pas imposé de taxe aux acheteurs étrangers. Le marché immobilier haut de gamme a battu des records en 2018 et devrait maintenir le rythme en 2019, selon la firme Sotheby's International Realty.

L'administration montréalaise espère que cette période d'abondance ne profitera pas seulement aux plus riches.

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7 minutes ago, georgeplamondon10 said:

Logements sociaux avec vue sur le fleuve. Seulement à Montréal.... 

Et dans toutes les villes qui veulent éviter des ghettos. C'est ça le principe de mixité sociale. On voit beaucoup de ces édifices dans les redéveloppements en Europe. Souvent sur le bord de l'eau ou des terrains centraux, quand des activité industrielles déménagement. 

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33 minutes ago, georgeplamondon10 said:

Le centre ville est grand et il y a encore beaucoup de terrains vides. Ils auraient pu vendre ce terrain et en acheter un beaucoup plus grand. Il n'est pas nécessaire d'utiliser les terrains avec vue sur le fleuve pour y construire des logements sociaux...

Ce qui serait illégal selon la loi sur les réserves foncières, à ma connaissance.

Anyway en bout de ligne ça me semble une mauvaise façon de procéder pour la ville. Non seulement c'est une avenue d'abus de ses pouvoirs de réserves foncières et d'expropriation pour acquérir des terrains privés sans réel intérêt de sa part pour un usage précis, cela met la ville en position de dépendre de la spéculation du marché pour effectuer un profit sur la vente et faire un nouvel achat, comme source de financement. Je pense que ça dépasse le mandat d'une municipalité en général. À comparaison, acquérir un terrain pour y faire un projet d'intérêt public ou social, c'est simple et direct.

Aussi, je dois avouer personnellement ne pas être très chaud à l'idée que certains secteurs de la ville soient "immunisés" à la mixité sociale, sous prétexte qu'ils sont trop riches ou désirables. Si on accepte le concept à la base, il s'applique à tous, partout. Sinon ça envoie un drôle de message, et la responsabilité d'accueillir ces projets comme voisins n'incomberaient plus aux plus riches?

(désolé pour le gros EDIT)

 

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