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Le 2019-06-11 à 12:13, ToxiK a dit :

 

Il n'y a pas que les riches qui soient des crosseurs, il y a aussi des pauvres qui sont des criminels. 

 

Assurément. Mais les crosseurs riches peuvent se payer des vues rares sur le fleuve que même les crosseurs pauvres n'auront pas, ni la classe moyenne.B|

Enfin, je pense qu'on a fait le tour anyway.^_^

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Dans l'éventualité qu'il y a une chute considérable de nouvelles constructions résidentielles suite à l'adoption de ce règlement, Valérie Plante ira chercher son argent et ses logements où ça? 🤔

 

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https://journalmetro.com/actualites/montreal/2335635/logements-le-reglement-dinclusion-de-montreal-pourrait-faire-des-petits/

 

16:44 13 juin 2019
By:  Zacharie Goudreault
Métro

Logements: le règlement d’inclusion de Montréal pourrait «faire des petits»

Le règlement d’inclusion de la Ville de Montréal pourrait «faire des petits» alors que plusieurs autres municipalités compteraient s’inspirer de celui-ci pour contrer le manque de logements sociaux et abordables sur leur territoire.

«Plusieurs villes du Québec nous ont approché [parce qu’elles] souhaitent elles aussi se positionner, travailler de façon concrète pour garder la mixité dans nos villes», a déclaré jeudi la mairesse de Montréal devant plusieurs centaines de personnes dans le cadre d’un discours organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM). 

«Je suis convaincue que le geste que nous avons posé [mercredi] va faire des petits», a-t-elle ajouté au sujet de la présentation de son règlement «pour une métropole mixte», qui obligera dès 2021 tous les projets immobiliers de plus de cinq logements à inclure un minimum de 20% de logements sociaux ainsi qu’un certain pourcentage de logements familiaux et abordables qui variera d’un secteur à l’autre de l’île.

Les promoteurs qui voudront s’exclure de l’application de ce règlement pourront soit remettre une contribution financière à la Ville ou encore lui léguer des terrains qui seront ensuite dédiés à l’aménagement de logements sociaux. 

«Un terrain de jeu équitable»
Selon les estimations de la Ville, ce règlement, qui fera l’objet d’un avis de motion lundi prochain en séance du conseil municipal, entraînera une hausse du coût de construction des copropriétés pouvant aller jusqu’à 4%. Une augmentation qui, si refilée aux acheteurs, pourrait inciter plusieurs Montréalais à déménager en banlieues, a prévenu mercredi l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).

Dans ce contexte, afin d’assurer «un terrain de jeu équitable aux promoteurs», toutes les municipalités du Grand Montréal devraient s’inspirer du règlement mis de l’avant par l’administration Plante, estime le président de la CCMM, Michel Leblanc.

«À partir du moment où la Ville de Montréal se dote d’un règlement d’inclusion, d’un point de vue de compétitivité du territoire dans la région métropolitaine, ce serait mieux que tout le monde adopte un règlement comme celui-là, ce qui mettrait une situation équitable [pour les promoteurs] sur tous les territoires», a-t-il expliqué. 

Saluant le fait que Montréal ait décidé «prendre le taureau par les cornes» afin de répondre à ses besoins en matière de logements sociaux et abordables, le président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), Alexandre Cusson, estime également que les autres villes de la province devraient s’inspirer de la métropole.

«Dans les dernières années, il y a eu une croissance sur les listes d’attente pour des logements sociaux. C’est une problématique à laquelle les municipalités du Québec doivent s’adresser», a-t-il dit lorsque rencontré en marge de la conférence de Valérie Plante, jeudi matin. 

Alexandre Cusson, qui est également maire de la ville de Drummondville, a d’ailleurs indiqué que sa municipalité entend mettre en place prochainement «une politique sur le logement social» dans le but par la suite de «modifier ses règlements en conséquence».

Le maire de Laval, Marc Demers, de même que la mairesse de Longueuil, Sylvie Parent, n’ont pas pu être joints à ce sujet par Métro, durant la journée de jeudi.

 

 

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https://journalmetro.com/actualites/montreal/2336135/le-boom-immobilier-a-montreal-exclut-les-logements-sociaux-et-abordables/

Le boom immobilier à Montréal exclut les logements sociaux et abordables

06:00 17 juin 2019
Par Zacharie Goudreault
Métro

Le marché locatif est l’objet d’un véritable boom immobilier dans le Grand Montréal, mais celui-ci exclut les logements sociaux et abordables, constate un rapport.

«On constate un boom de la construction de logements locatifs dans tous les secteurs du Grand Montréal […] On n’avait pas vu ça depuis les années 1990», souligne à Métro le conseiller en recherche à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), Philippe Rivet. 

Quelque 8800 unités de logements locatifs ont été mises en chantier dans l’ensemble de la région métropolitaine annuellement entre 2016 et 2018, soit plus du double que la moyenne observée sur une base annuelle entre 2001 et 2015, indique une récente une analyse de la CMM.

Alors que de plus en plus de condos et de copropriétés sont construites, le nombre de mises en chantier de logements sociaux ou abordables suit le chemin inverse alors que quelque 700 logements subventionnés ont été construits annuellement entre 2016 et 2018, contre une moyenne annuelle de 1280 entre 2004 et 2015.

«Il y a très peu de logements sociaux qui sont construits», reconnait le directeur du service économique à l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), Paul Cardinal. 

Une situation qui, selon ce dernier, est attribuable au fait que les subventions offertes par Québec pour inciter à la construction de ce type de logements n’ont pas été majorées dans les dernières années pour tenir compte des hausses des coûts de construction et d’achat de terrains pour les promoteurs. 

«Les programmes du gouvernement du Québec qui permettent de réaliser des coopératives [d’habitation] ont été sous-financés dans les dernières années. Donc, ça se répercute dans les chiffres présentés aujourd’hui.» -Philippe Rivet, conseiller en recherche à la CMM

Dans son premier budget, le gouvernement Legault a prévu des sommes supplémentaires pour la construction de logements sociaux par le biais de son programme AccèsLogis, mais celles-ci permettront à peine de remplir les objectifs n’ayant pas été atteints sous le précédent gouvernement, déplore la porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), Véronique Laflamme.

«Les coûts des terrains explosent alors que le programme n’est pas réajusté pour permettre la réalisation des logements sociaux prévus au budget», critique-t-elle. 

Nouveau règlement
Le règlement pour une métropole mixte de la Ville de Montréal, qui obligera dès 2021 l’ensemble des projets immobiliers de plus de cinq unités à inclure un minimum de 20% de logements sociaux ainsi qu’un certain seuil de logements abordables et familiaux, pourrait toutefois changer la donne.

«C’est une belle avancée et on espère que ça va avoir des retombées positives», affirme le porte-parole de l’Office municipal d’habitation de Montréal, Mathieu Vachon, qui note qu’il y a de «moins en moins d’espaces disponibles» pour la construction de logements sociaux dans la métropole alors que quelque 23 000 personnes sont actuellement sur une liste d’attente à l’OMHM. 

«Il y a beaucoup de promoteurs privés qui vont choisir de payer la contribution financière à la place», prévient toutefois M. Cardinal au sujet de la porte de sortie prévue à ce règlement. Les impacts de cette nouvelle stratégie d’inclusion dépendront donc à son avis de la capacité de Montréal de concrétiser des projets de logements sociaux avec les fonds qu’elle tirera de l’application de celle-ci. 

Le rapport de la CMM souligne par ailleurs que le quart des ménages locataires du Grand Montréal sont à faible revenu et que nombre d’entre eux dépensent plus de 30% de leurs revenus pour se loger.

«Il y a beaucoup de ménages qui paient plus de 50% de leurs revenus pour se loger, avance pour sa part le porte-parole du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec, Maxime Roy-Allard. À cause de ça, ils doivent couper dans leurs besoins de base, comme la nourriture et les médicaments.»

Rareté
Malgré ce boom immobilier, seulement 1,8% des logements locatifs n’étaient libres l’an dernier dans le Grand Montréal, un pourcentage qui chute sous la barre du 1% dans certains quartiers centraux montréalais, note le rapport.

«On reçoit beaucoup d’appels de locataires qui s’arrachent les cheveux parce qu’ils ne réussissent pas à trouver des logements pour répondre à leurs besoins», confie M. Roy-Allard. . 

0,7% Le taux d’inoccupation des logements est particulièrement serré dans les quartiers centraux de la métropole, comme Villeray (0,7%), l’arrondissement du Sud-Ouest (1,1%) et le Plateau-Mont-Royal (1,5%), indique le rapport de la CMM.

Cette rareté de logements à louer disponibles, qui est notamment attribuable à une situation économique favorable, affecte particulièrement les familles alors que seulement 20% des logements de la région comptent au moins trois chambres.

«Les taux d’inoccupation sont encore plus bas pour ce type de logements. Ils deviennent très rares, et ça, c’est partout dans la région», constate Philippe Rivet.  

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  • 4 semaines plus tard...

Le calendrier de l'OCPM est sorti!

http://ocpm.qc.ca/metropole-mixte

Dans un courriel reçu :
CONSULTATION PUBLIQUE SUR LE RÈGLEMENT POUR UNE MÉTROPOLE MIXTE

Montréal, le 10 juillet 2019 – L’Office de consultation publique de Montréal rend disponible aujourd’hui la documentation et les informations sur le déroulement de  la consultation publique sur le projet de règlement pour une métropole mixte. Depuis 2017, les municipalités ont de nouveaux pouvoirs règlementaires afin d’améliorer l’offre d’habitation sur leur territoire. Ainsi, la Ville de Montréal propose un nouvel outil pour répondre à ses objectifs en matière de logement social, abordable et familial afin d’obtenir un permis de construction pour tous les projets résidentiels dont la superficie est de 450 m2 et plus.

Ce projet de règlement fait suite à la Stratégie d’inclusion de logement abordables dans les nouveaux projets résidentiels, adoptée en 2005. Il rendrait nécessaire de conclure avec la Ville une entente préalable sur l’offre de logement social, abordable et familial afin d’obtenir un permis de construction pour tous les projets résidentiels dont la superficie est de 450 m2et plus.

La consultation publique faite par l’Office porte à la fois  sur le règlement et sur un projet de modification au Plan d’urbanisme de la Ville de Montréal. La documentation fournie par la Ville est donc maintenant accessible ce qui permettra aux intéressés de prendre connaissance à la fois des règlements et des études pertinentes.

La consultation se fera en deux parties. La première partie sera consacrée à une séance d’information pendant laquelle le projet de règlement et les modifications au Plan d’urbanisme seront présentés et où les citoyens et groupes seront invités à poser toutes les questions qu’ils souhaitent sur ces projets et leurs conséquences. La deuxième partie est destinée à entendre les opinions des citoyens et groupes, verbalement ou par écrit. À cette étape, il sera aussi possible de donner son opinion en ligne du 27 septembre au 27 octobre.

La consultation débutera par une séance d’information, le jeudi 19 septembre à 19 h,  aux bureaux de l’OCPM (1550, rue Metcalfe, 14e étage, métro Peel).Cette séance sera diffusée en direct sur ocpm.qc.ca et sur Facebook.

La partie de la consultation consacrée à l’audition des opinions des personnes qui désirent s’exprimer sur le projet de règlement et sur les modifications au Plan d’urbanisme débutera le lundi 21 octobre à 19 h, toujours aux bureaux de l’Office de consultation publique de Montréal. La date limite d'inscription pour présenter une opinion orale et pour le dépôt d'une opinion écrite est le 16 octobre 2019.

Toute l’information sur cette consultation est disponible aux bureaux de l’Office situés au 1550, rue Metcalfe, bureau 1414 en plus de l’être sur le site Internet de l’Office auocpm.qc.ca/metropole-mixte.

 

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  • 1 mois plus tard...

16:45 27 août 2019Par: Henri Ouellette VézinaMétro

Logement social: d’importants retards à compenser à Montréal

https://journalmetro.com/actualites/national/2367622/logement-social-dimportants-retards-a-compenser-a-montreal/

 

Photo: Archives TC MediaPlus de 330 M$ ont été investis en matière de logement à Montréal depuis 2015.

Le gouvernement Trudeau estime avoir investi des sommes «historiques» dans le logement depuis 2015 et permis à 9700 familles montréalais de recevoir une aide financière. Mais le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) réplique que «rien n’a permis d’effacer les retards importants» en matière de logement social depuis les années 90.

Environ 42 000 nouveaux logements et 230 000 foyers réparés ont permis de loger 782 000 familles, selon le fédéral. Ces chiffres ont été mis de l’avant par le ministre du Développement social Jean-Yves Duclos comme résultats «concrets» des 13 G$ investis depuis quatre ans au Canada, dont 1,9 G$ au Québec. Ces résultats contrastent, selon lui, avec les précédents gouvernements.

«Depuis 1993, le fédéral avait décidé qu’il n’investirait plus en logement social. Ç’a mené à des pressions sur les municipalités, dont Montréal, et fait en sorte qu’il y a moins de coopératives, moins d’OBNL et moins de logements publics. On s’aperçoit aujourd’hui que ça a contribué à la crise d’abordabilité que plusieurs familles vivent», explique M. Duclos en entrevue à Métro.

Selon lui, plus de 330 M$ ont été investis en matière de logement à Montréal depuis 2015.

«Le fédéral est de retour, mais c’est sûr qu’il y a encore beaucoup à faire. La crise du logement s’est vécue très intensément en juillet. Il y a des familles qui s’en sortent plus difficilement que d’autres. On se retrouve avec plus d’itinérance, plus de vulnérabilité aussi.» -Jean-Yves Duclos, ministre du Développement social

La bonne nouvelle, soutient le ministre, est que les Montréalais sont en droit de s’attendre à des «investissements records» d’ici 2027, dans la foulée de la Stratégie nationale sur le logement.

Un changement demandé

Pour la porte-parole du FRAPRU, Véronique Laflamme, ces sommes seraient beaucoup plus importantes si Ottawa avait continué à construire le même nombre de logements sociaux que dans les années 80.

«Leur intervention n’a pas permis d’effacer l’erreur du fédéral, qui elle est historique, de se retirer du financement du logement social en 1993. Ce retrait a privé le Québec de plus de 75 000 logements sociaux, contribuant à la pénurie chronique de logements sociaux et aux listes d’attente pour un HLM qui ne diminuent pratiquement pas», indique-t-elle à Métro.

La somme de 13 G$ investie depuis 2015 peut certes paraître grande, dit Mme Laflamme, «sauf que ce n’est malheureusement pas de l’argent neuf».

 «Ça inclut des montants d’environ 2 G$ par année avant l’élection du gouvernement Trudeau et comprend probablement les sommes dédiées à des projets de logements sociaux déjà réalisés avant 1994. En argent neuf, c’est sûrement la moitié.» -Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU.

L’organisme s’étonne aussi qu’aucune somme n’aille dans le développement de nouveaux logements sociaux.

«C’est la meilleure méthode pour assurer la construction de logements familiaux et de lutter contre la hausse frénétique de la hausse des coûts de loyers à Montréal», poursuit Véronique Laflamme. Celle-ci considère que le logement «privé dit abordable» que le gouvernement finance «ne correspond pas à la capacité de payer de plusieurs ménages locataires».

Mesure phare du gouvernement Trudeau, la Stratégie nationale sur le logement projette des investissements de 55 G$ en 10 ans.

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  • 1 mois plus tard...

Règlement sur les logements sociaux: les promoteurs craignent un exode vers la banlieue

Publié le 21 octobre 2019 à 6h00

ANDRÉ DUBUC

La Ville veut obliger tous les promoteurs de projets résidentiels de cinq logements et plus à contribuer à la construction de logements sociaux, abordables et familiaux. Ce faisant, l’administration Plante vise comme objectifs la mixité sociale, une ville abordable et la rétention des familles. Selon la Ville, cette approche équilibrée minimise l’impact négatif du règlement sur l’offre de logements et son prix.

Les promoteurs immobiliers n’en croient rien, peut-on lire dans le mémoire de leur lobby, l’Institut de développement urbain du Québec (IDU). Ses membres sont des propriétaires, des promoteurs, des investisseurs, des prêteurs, des professionnels et des fournisseurs de services à l’industrie immobilière. L’IDU passera devant l’OCPM jeudi.

Les paramètres du projet de règlement de Montréal sont parmi les plus contraignants en Amérique du Nord.

L’Institut de développement urbain du Québec

« La majorité des règlements d’inclusion en Amérique du Nord sont de nature incitative, mais plusieurs s’appliquent même aux projets de plein droit [qui ne nécessitent pas de dérogations au zonage]. Cependant, tous, à notre connaissance, prévoient des compensations ou des incitatifs pour les promoteurs. Le bonus de densité est le plus utilisé. »

Le règlement de Montréal ne prévoit rien à cet égard, sauf peut-être des subventions pour la décontamination.

« Sans compensations ou incitatifs, poursuit l’IDU dans son mémoire, les obligations de logements inclusifs se traduiront par une perte de rendement, qui sera en partie récupérés par une augmentation de prix. »

Augmentation de 6 % du prix des condos au centre-ville

D’après le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO), qui a été mandaté par la Ville pour estimer l’impact de sa réglementation, les prix devront augmenter de 6 % au centre-ville pour financer les logements sociaux et abordables, à défaut de quoi l’offre glissera de 26 %. Dans les autres quartiers, la hausse de prix serait plus modeste, à 2 %, pour éviter une baisse de l’offre de 12 % des unités de condos.

« On peut facilement anticiper que le projet de règlement aura un effet d’éviction vers les banlieues d’une partie de la classe moyenne, qui ne sera pas en mesure d’absorber ces hausses de prix », craint l’IDU.

Le Mouvement Desjardins avançait la même hypothèse dans une étude publiée le 29 août et qui est citée dans le mémoire de l’IDU.

La Ville défend son règlement en mettant en évidence qu’il favorisera la construction de 600 logements sociaux annuellement dans une ville qui en a cruellement besoin, soit 50 % de plus qu’actuellement.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201910/20/01-5246201-reglement-sur-les-logements-sociaux-les-promoteurs-craignent-un-exode-vers-la-banlieue.php?fbclid=IwAR2-4PJEHS7n4CnyVqo1pTjo6f5frPRn2-vfvk8rPECYkHlyJfjMRGd3fOA

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1 hour ago, redfu said:

« La majorité des règlements d’inclusion en Amérique du Nord sont de nature incitative, mais plusieurs s’appliquent même aux projets de plein droit [qui ne nécessitent pas de dérogations au zonage]. Cependant, tous, à notre connaissance, prévoient des compensations ou des incitatifs pour les promoteurs. Le bonus de densité est le plus utilisé. »

Je vois mal comment un bonus de densité peut être accordé à un projet de plein droit si le logement abordable devient un passage obligé à l'accord de permis de construction. La seule chose à laquelle je peux penser est un changement global de zonage pour tous les projets résidentiels offrant une densité d'occupation minimale.

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Citation

 

Règlement d’inclusion: des groupes communautaires demandent à la Ville d’exiger plus de logements sociaux

Des organismes demandent à la Ville de Montréal de revoir à la hausse le nombre de logements sociaux qui devront être inclus dans les projets immobiliers de la métropole. Les promoteurs répliquent que le règlement d’inclusion proposé par l’administration municipale risque d’aggraver la pénurie de logements disponibles.

Quelques dizaines de citoyens et de représentants d’organismes ont pris part mardi soir à la première d’une série de séances d’audition des opinions sur le règlement pour une métropole mixte que tient cette semaine l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM).

Cette réglementation prévoit d’inclure 20% de logements sociaux, jusqu’à 20% de logements abordables et environ 15% de logements familiaux dans les projets immobiliers de plus de cinq unités. Son application est prévue dès janvier 2021.

«Ça suffit les tours à condos. Il faut faire des logements sociaux», a martèle à Métro la chargée de projet en urbanisme participatif à la Table de quartier Peter-McGill, Maryse Chapdelaine. Dans un mémoire qui sera présenté jeudi devant l’OCPM, l’organisme demande à la Ville de doubler le seuil de logements sociaux réclamés dans ce nouveau règlement pour le faire passer à 40%.

Plusieurs citoyens ont pris part mardi soir à une séance d’audition des opinions sur le règlement pour une métropole mixte. Celle-ci a eu lieu dans les locaux de l’Office de consultation publique de Montréal.

Logements abordables 

Cette dernière a d’ailleurs évoqué les prix plafonds prévus par la Ville pour les logements abordables, qu’elle juge trop élevés. Le règlement de la Ville prévoit un prix de vente maximal de 450 000$ pour un logement abordable de trois chambres dans les quartiers centraux. Le loyer maximal pour un logement abordable d’une chambre dans les quartiers centraux serait de 1040$ par mois.

«Si on veut miser sur les familles, il faut privilégier les logements sociaux», a aussi affirmé mardi soir Alain Arsenault, qui est organisateur communautaire au CIUSSS Centre-Sud.

Actuellement, 22 000 ménages sont en attente d’un logement subventionné auprès de l’Office municipal d’habitation de Montréal. En parallèle, quelque 85 000 ménages montréalais consacrent plus de la moitié de leur revenu pour se loger.

Une situation qui préoccupe la Direction régionale de santé publique de Montréal.

«Si on dépense plus pour son loyer, ça a un impact sur nos finances et on a alors moins d’argent pour bien se nourrir», a soulevé le Dr David Kaiser.

Compensation financière

Le règlement donne d’ailleurs plusieurs portes de sortie aux promoteurs. Ces derniers pourront notamment donner une contribution financière à la Ville variant en fonction de l’ampleur du projet immobilier ou encore lui céder un terrain. La Ville se servira de ces fonds et de ces espaces pour réaliser des projets de logements sociaux.

Mme Chapdelaine réclame quant à elle une révision à la hausse des contributions financières des promoteurs prévues dans ce règlement afin de faciliter la concrétisation de projets de logements sociaux par la Ville.

13,7

La Ville prévoit amasser 13,7 M$ par année grâce aux contributions financières des promoteurs immobiliers une fois que ce règlement entrera en vigueur.

«Exacerber» le manque de logements

Mercredi soir, l’Association des professionnels de la construction du Québec (APCHQ) prendra part à cette consultation publique. Cette dernière prévient dans un mémoire que ce règlement pourrait faire fuir des promoteurs vers la banlieue et ainsi contribuer à «exacerber» la rareté de logements disponibles dans la métropole.

«On craint une spirale inflationniste. On crée l’abordabilité des uns au profit de l’inabordabilité des autres», a lancé à Métro le vice-président principal des affaires publiques à l’APCHQ, François Bernier.

«Il peut y avoir un petit impact transitoire, mais ça va être assez minime», a tempéré l’architecte Ron Rayside, de la firme Rayside Labossière. Selon ce dernier, l’ensemble de la région métropolitaine devrait adopter un tel règlement d’inclusion. Cela permettrait, selon lui, d’éviter que des promoteurs migrent vers la banlieue pour se soustraire de celui-ci.

L’APCHQ réclame pour sa part que la Ville offre des compensations financières aux promoteurs qui appliquent ce règlement afin de «combler leurs pertes de rentabilité». 

 

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2390548/reglement-dinclusion-des-groupes-communautaires-demandent-a-la-ville-dexiger-plus-de-logements-sociaux/?fbclid=IwAR3vYis-VQ-8GjZyH57DIdrC_WQWybIwHTcAQi_9c_jAtTxyUpUd2L0p8OQ l

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