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Publié le 08 avril 2019 à 16h00 | Mis à jour le 08 avril 2019 à 16h00

Nettoyer le métro avec des produits écolos

https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/201904/07/01-5221282-nettoyer-le-metro-avec-des-produits-ecolos.php

Depuis 2016, la totalité des produits d'entretien sanitaire de la STM a été remplacée par des produits écologiques.

 

Jean-Thomas Léveillé
La Presse

Nettoyer des lieux publics où passent quotidiennement des dizaines de milliers de personnes avec des produits écologiques ? C'est possible. Depuis 2016, la Société de transport de Montréal a troqué ses détergents traditionnels contre des formules biodégradables.

Manon Laflamme avait « des doutes » quand on lui a annoncé qu'elle devrait utiliser des produits écologiques dans le cadre de son travail.

« J'étais sceptique », reconnaît la femme qui est préposée à l'entretien à la Société de transport de Montréal (STM) depuis 16 ans.

Et elle n'était pas la seule.

« Les gens ne croyaient pas que ça fonctionnerait, parce qu'on était habitués à des produits tellement forts », se souvient-elle.

Depuis 2016, la totalité des produits d'entretien sanitaire de la STM a été remplacée par des produits écologiques.

C'est l'entreprise InnuScience, de Sainte-Julie, qui les fabrique.

Ils contiennent uniquement trois ingrédients actifs, explique Jean-Michel Corbeil, directeur des ventes nationales de l'entreprise : des bactéries non pathogènes pour s'attaquer aux odeurs et aux surfaces poreuses, des extraits fermentaires pour remplacer les solvants contenus dans les produits chimiques, ainsi que des colorants alimentaires pour permettre de les distinguer les uns des autres.

Ces produits sont certifiés ÉcoLogo, ce qui signifie qu'ils sont sans phosphate, sans agent cancérigène, sans composés organiques volatils (COV) et biodégradables, entre autres, mais ils ont également une certification Euro-Label qui assure leur « performance », explique Jean-Michel Corbeil.

InnuScience a même développé un nettoyant à planchers spécialement pour la STM, qui vient facilement à bout des gommes à mâcher qui y sont collées, sans être corrosif, mais qui a également des propriétés antidérapantes.

Écologiques et économiques

La première fois que la STM a contacté InnuScience, raconte Jean-Michel Corbeil, c'était en 2004, après qu'un employé eut subi des brûlures en manipulant un produit chimique.

« Améliorer les environnements de travail » est d'ailleurs l'une des raisons qui ont amené la STM à se convertir aux produits écologiques, explique Marie-Josée Corriveau, chef de division à la chaîne approvisionnement.

Le fait qu'ils soient livrés en formule concentrée à être diluée, qui plus est dans des contenants qui sont réutilisés, a permis de réduire considérablement la quantité de déchets produite, de même que les gaz à effet de serre (GES) générés par leur transport, dit la STM.

La société dit même avoir ainsi réalisé des économies de 33 % sur l'approvisionnement en produits nettoyants.

Employés convaincus

Aujourd'hui, Manon Laflamme assure qu'elle ne retournerait pas en arrière.

« C'est moins fort, la senteur est moins prenante », constate-t-elle.

Mais le plus important, c'est que les produits écologiques nettoient tout aussi bien que leurs prédécesseurs.

« Il n'y a pas de différence », tranche-t-elle.

Pourtant, la tâche est coriace : près de 17 000 personnes franchissent quotidiennement les tourniquets de la station de métro Lionel-Groulx, où travaille Manon Laflamme, en plus de tous ceux qui y transitent pour changer de ligne.

Dans tout le métro, ce sont près de 1 million de personnes qui entrent, chaque jour.

Tout ce qui est à portée de main doit donc être nettoyé au minimum une fois par semaine : planchers, tourniquets, poubelles, escaliers mécaniques, etc.

« La clé, c'est le temps de réaction », lance son collègue Ghyslain Chénard, expliquant avoir appris à laisser le produit agir quelques secondes avant de passer le chiffon.

Les produits écologiques qu'utilise maintenant la STM sont aussi plus polyvalents, ce qui s'est aussi traduit par une réduction du nombre de produits différents utilisés.

« Les produits [écologiques] ont rendu notre travail plus facile et sont meilleurs pour notre santé. »

- Ghyslain Chénard, préposé à l'entretien

Le jeune homme était content quand la STM a annoncé son virage écologique à ses employés, puisqu'il avait déjà utilisé de tels produits dans un emploi précédent.

« J'étais déjà vendu, se rappelle-t-il. C'est sans odeur, hypoallergène, je sais que si ça revole un peu sur ma peau, je n'aurai pas de problème. »

Même dans les garages

La STM a aussi remplacé 70 % des produits d'entretien mécanique qu'elle utilise par des produits écologiques, qui sont également fournis par InnuScience, comme des nettoyants pour freins et pour pièces mécaniques.

« Ça, c'était vraiment pour nous un défi à relever », raconte Jean-Michel Corbeil, en expliquant que son entreprise a dû faire de la « recherche et développement » pour concevoir des « produits écoresponsables, mais avec la même performance [que les produits chimiques] ».

Si l'utilisation de produits écoresponsables est « de plus en plus » répandue dans les domaines public et parapublic, elle l'est beaucoup moins dans les secteurs industriel et commercial, affirme M. Corbeil.

Son entreprise « tente des approches » en proposant à certaines entreprises de tester ses produits.

« Si on est capables de laver un moteur d'autobus, oui, on est capables de laver ton moteur de loader. »

- Jean-Michel Corbeil, d'InnuScience

Quand certains employés de la STM lui disent que ses produits sont « miraculeux », Jean-Michel Corbeil rectifie, en bon scientifique : « Il n'y a rien de miraculeux, c'est de la recherche et développement ! »

Marie-Josée Corriveau recommanderait « assurément » à quiconque lui demanderait son avis de passer aux produits écologiques.

« Une fois passé les préjugés, dit-elle, ça a eu chez nous des avantages à tous les égards. »

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11:57 16 avril 2019Par : Zacharie GoudreaultMétro

Financement du tramway de Québec: Montréal refuse de contribuer

https://journalmetro.com/actualites/2309279/financement-du-tramway-de-quebec-montreal-refuse-de-contribuer/

 

Photo: THE CANADIAN PRESS/Paul ChiassonLa mairesse de Montréal, Valérie Plante, est revenue sur le retour des Expos à Montréal mardi soir.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, rejette la possibilité de «laisser aller» au financement du réseau structurant de Québec des sommes du gouvernement fédéral qui «reviennent de droit» à la métropole.

«Vous comprendrez que les projets ici sont nombreux. Les besoins sont réels et j’ai bien l’intention d’utiliser toutes les sommes financières nécessaires pour faire aller de l’avant tous les projets dont nous avons besoin. Parce que la métropole roule, mais elle a besoin de rouler encore plus vite», a déclaré Mme Plante mardi matin pendant la reprise des travaux de la séance du conseil municipal. 

La mairesse de Montréal réagissait à une question du chef d’Ensemble Montréal, Lionel Perez. Ce dernier a fait référence mardi à un récent article du Journal de Québec dans lequel Ottawa «a laissé entendre la possibilité de priver Montréal de certaines sommes en mobilité pour pouvoir financer le projet de Québec», estimé à quelque 3,3 G$. 

«Ce n’est pas à Montréal de payer le prix, donc je demande à la mairesse d’affirmer haut et fort qu’elle ne va pas abandonner des fonds qui sont dus à Montréal.» -Lionel Perez, chef d’Ensemble Montréal

«Les fonds sont nécessaires»
Actuellement, quelque 800 M$ sont manquants pour que la contribution d’Ottawa au financement du futur réseau structurant, qui comprendra entre autres des circuits de tramway et de trambus, puisse atteindre la somme de 1,2 G$ espérée de sa part par la Ville de Québec.

En tout, le montant disponible dans le Programme fédéral des infrastructures pour le financement du transport en commun dans l’ensemble de la province s’élève à près de 5,2 G$ sur 10 ans.

«Si le gouvernement du Québec décidait d’utiliser les fonds du programme fédéral» pour le financement du projet de la Ville de Québec, «il faudrait que Montréal soit d’accord de laisser aller ces sommes», a insisté la mairesse.

Mme Plante a d’ailleurs affirmé que la somme prévue au programme fédéral «revient de droit à Montréal», car la distribution de celle-ci se base sur la densité et l’achalandage. «Nous cadrons dans ces critères-là», a-t-elle noté.

Parmi les projets de transport en commun en cours à Montréal, il y a notamment le prolongement de la ligne bleue du réseau du métro jusqu’à Anjou d’ici 2026 ainsi que la mise en place d’un système rapide par bus sur le boulevard Pie-IX, prévue pour 2022.

«Sans l’accord de Montréal, ces fonds ne peuvent pas être transférés de n’importe quelle autre manière, a martelé Valérie Plante. On veut bien qu’il y ait d’autres projets de transport en commun dans la province. Il en faut partout. Mais il n’en demeure pas moins qu’à Montréal, les fonds sont nécessaires et nous allons continuer à militer pour faire en sorte que ces fonds restent à Montréal.»

Métro rapporte d’ailleurs mardi que le directeur du bureau de projet de la ligne rose du métro, David Therrien, entend convaincre Québec de financer la réalisation d’un dossier d’opportunité sur ce projet cher à Projet Montréal.

 

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  • Administrateur

Le fédéral empiète dans la juridiction provinciale en donnant de l'argent direct aux villes. C'est un précédent qu'il faut éviter... aujourd'hui c'est de l'argent fun pour les transports, demain qui sait ça sera quoi que le fédéral va imposer aux villes.

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Il y a 3 heures, mtlurb a dit :

Le fédéral empiète dans la juridiction provinciale en donnant de l'argent direct aux villes. C'est un précédent qu'il faut éviter... aujourd'hui c'est de l'argent fun pour les transports, demain qui sait ça sera quoi que le fédéral va imposer aux villes.

Je suis d'accord avec toi, mais cela ne change pas la problématique du manque d'organisation de Québec.

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  • 3 semaines plus tard...

Publié le 08 mai 2019 à 14h37 | Mis à jour à 15h10

160 000 titres de la STM gratuits pour des jeunes défavorisés

KATHLEEN LÉVESQUE
La Presse

L'intention d'offrir des titres de transport gratuits à des enfants défavorisés de Montréal, annoncée en février dernier, vient de se concrétiser. La Ville et la STM ont conclu une entente de cinq ans pour favoriser l'accès au transport collectif.

L'entente s'inscrit dans le cadre de la Politique de l'enfant de la Ville de Montréal intitulée Naître, grandir, s'épanouir à Montréal : de l'enfance à l'adolescence. De fait, ce sont des jeunes de 6 à 18 ans qui bénéficieront du transport gratuit pour participer à des camps de jour, aller à l'école et participer aux activités de certains organismes sélectionnés.

L'objectif est de permettre de 665 000 à 1,1 million de déplacements annuels. Ce don de la STM de 6,3 millions de dollars représente quelque 160 000 titres de transport qui seront distribués.

« Le coût de déplacement dans les transports en commun peut devenir un enjeu important chez les familles qui gèrent un budget modeste », indique la responsable du dossier de l'inclusion sociale, du sport et des loisirs, de la condition féminine, de l'itinérance et de la jeunesse au comité exécutif, la conseillère municipale Nathalie Goulet. « Nous venons ainsi renforcer l'acquisition de saines habitudes de vie chez les jeunes, ainsi qu'à une vie sociale active et épanouissante, autant de facteurs clés dans leur développement », ajoute Mme Goulet qui en a fait l'annonce lors de la réunion hebdomadaire du comité exécutif.

 

 

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  • 4 semaines plus tard...

15:10 4 juin 2019By: Zacharie Goudreault

Valérie Plante veut «intensifier» la réalisation du projet Céleste

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2331074/valerie-plante-veut-intensifier-la-realisation-du-projet-celeste/

 

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, compte «intensifier» la réalisation du projet d’abonnement unique à divers modes de transport alors que le projet Céleste tarde à prendre forme.

«Céleste, c’est vraiment un moyen de simplifier les déplacements des citoyens, c’est vraiment une plateforme unique qui va nous aider à savoir quoi faire et quelle est la meilleure option [pour se déplacer]», a déclaré mardi la mairesse de Montréal, Valérie Plante, lors d’un point de presse tenu sur le site du sommet mondial de la mobilité durable, qui a de nouveau lieu à Montréal cette année. 

À la mi-mai, Montréal a remporté 50M$ dans le cadre du Défi des villes intelligentes, une somme qu’elle entend investir en grande partie dans la création d’une plateforme numérique qui incorporera différents services de mobilité, notamment BIXI, Communauto, le service de train de banlieue d’Exo ainsi que la plateforme LocoMotion, qui permet le partage de vélos et de véhicules entre voisins. L’usage de ces différentes alternatives à l’auto-solo sera ensuite calculé par la plateforme, qui fournira à ses usagers une seule facture mensuelle pour tous les services utilisés.

«C’est plus simple d’avoir juste une carte pour prendre le BIXI, l’auto, et l’autobus», a illustré Mme Plante, qui a également rappelé que l’organisme Stationnement de Montréal sera impliqué dans ce projet. 

Grâce à cette bourse, la Ville entend «intensifier le déploiement de ce projet», a affirmé la mairesse de Montréal, sans fournir d’échéancier pour la concrétisation de ce projet, dont le fonctionnement, qui pourrait ressembler à celui de la carte Opus, demeure à définir.

«On est très heureux qu’avec cette bourse-là, le déploiement [du projet Céleste] va se faire plus rapidement.» -Valérie Plante, mairesse de Montréal

Retard
Lors de la présentation de ce projet, en juin 2018, le président du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal (STM), Philippe Schnobb, avait laissé entendre qu’un projet pilote serait lancé dès l’automne dernier, mais celui-ci n’a toujours pas eu lieu.

Appelée à commenter cette situation, la STM a référé Métro à l’Autorité régionale de transport métropolitain, qui est responsable depuis deux ans de la planification et du financement du transport en commun dans l’ensemble du Grand Montréal.

«La Ville nous a invité à prendre part à ce processus-là pour que le projet devienne métropolitain et pas seulement montréalais», a expliqué le conseiller en affaires publiques à l’ARTM, Simon Charbonneau. 

Ainsi, cet abonnement unique devra être issu d’une «vision commune» entre les différents services de mobilité du Grand Montréal, ce qui vient compliquer la tâche, a-t-il expliqué.

Le projet avance malgré tout, a souligné M. Charbonneau, la STM réalisant actuellement un projet pilote de «compte mobilité» qui lui permet de collecter des données sur «l’ensemble des déplacements» de certains usagers. En parallèle, l’ARTM travaille sur un projet de «paiement ouvert» afin de tester différents modes de paiement du transport en commun, notamment celui par carte de crédit, déjà testé par la Société de transport de Laval il y a deux ans.

 

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